Chobits ou l’Ève future
Une page sur Chobits ! Je n’ai pas pu m’en empêcher car j’aime beaucoup cette animation japonaise.
Un joli et jeune et pauvre paysan de 18 ans ayant raté son examen d’entrée à l’université, se rend à Tokyo pour y habiter un moment, afin de se préparer à des études d’étudiant fauché en vue de réussir cette fois cet examen d’entrée. Les grandes villes sont habitées par des gens riches et tous possèdent des « persocons », dernières prouesses technologiques de l’électronique du pays du « Transistor Levant » : robots féminins « d’accompagnement », imitant presque parfaitement les humains qui les ont conçu, sauf au niveau des oreilles qui sont vraiment proéminentes. Ces nouvelles technologies coûtent chers et bien-sûr le jeune paysan ne peut s’acheter une persocon. Mais un jour, il rencontre une magnifique persocon jetée à la poubelle. Elle s’appelle « Chi ». L’histoire, qui réussit a être assez poétique, se poursuit pendant 27 épisodes en y mêlant des touches de mystère, et de gentil érotisme car Motosuwa (le jeune paysan) est un peu perturbé.
La musique de Chobits se remarque, elle est agréable, un peu désuète et rythme bien l’animation.
Motosuwa est maladroit dans son comportement, timide devant les demoiselles, manquant d’assurance, il a pourtant beaucoup de charme, et il fait rire par sa fraîcheur naïve et sa sincérité.
Cette série d’animation me rappel l’Ève Future (1886), ce très beau et symbolique roman de Villiers de L’isle-Adam, ou il est question d’un androïde femme atteignant la perfection, et de Thomas Alva Edison, le rival de Nicolas Tesla.
Dernière mise à jour : 22-04-2008 18:26
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