Oui, c’est complètement fou. D’un côté on pousse les individus a consommer du rêve sous formes : de vacances, de spectacles cinéma ou autres machins vidéos, de poudre aux yeux par les politiques, de promesses en tous genres par des commerçants, d’analyses et de mesures toutes plus sophistiquées les unes que les autres par des soi-disant scientifiques ; et on hurle à l’irrationnel quand on parle d’invisible, d’Alchimie, de mysticisme, de légendes, de l’Après-Vie, et de chose qu’il est impossible de mesurer autrement que par celui qui l’a engendré. Dans le mystère, il n’y a pas de réponse au POURQUOI.
Nous sommes dans un monde si matérialiste que nous ne croyons que ce que nous pouvons mesurer, toucher, analyser, héritage d’Aristote & Cie. Donc ce monde est tellement coincé qu’il éprouve le besoin d’offrir, non, de vendre du rêve sous forme de films des usines d’Hollywood, et de choses de plus en plus virtuelles grâce à la technologie de l’informatique binaire ; et de produits souvent inutiles ; même l’argent est devenu virtuel depuis un moment déjà, mais gare si on a un découvert bancaire... même virtuel !
La tendance du drame de ce monde matérialiste est encore accentué par la nouvelle mode du relief au cinéma, avec Avatar et les
autres films qui suivent cette technique à la mode. Pourtant le cinéma en relief existe depuis l’invention du cinéma à la fin du 19è siècle. On a tout de suite tenté de filmer à plusieurs caméras et « coller » les écrans pour donner l’illusion d’un panorama, etc. C’était pareil au début de l’invention de la photographie, le relief était déjà étudié et mis en pratique (nous avons bien deux yeux).
Vous allez voir, le prochain truc, ce sera la puce qu’on vous injectera dans le corps, comme ça le film en 3D vous l’aurez directe dans la cervelle, pour ne pas dire ailleurs...
Il est facile de se faire peur dans un fauteuil, ou dans un manège de fête foraine. Mais quand vient une vraie peur, comme celle de se trouver devant un fauve en liberté, là c’est une autre histoire.
C’est simple, le monde est totalement gangrené par l’argent : obligation d’acheter du rêve, de la sécurité, des médicaments, de l’assurance pour une durée optimum de ses appareils électro-machin, acheter des services à sa personne, acheter du sexe, acheter sa place au Paradis, etc...
En France on pousse à la consommation massive de médicaments et après on va se plaindre du déficit de l’assurance maladie.
L’Europe est devenu la machine d’une oligarchie des transnationales et des institutions financières, ce qui amène la perte des droits d’une nation et de sa souveraineté.
Une élite internationale, soit politique, soit en cheville avec un pouvoir bancaire, qui détient le pouvoir suprême de création monétaire. Tel un démiurge, un dictateur, cette élite façonne à sa convenance les humains et les nations ; puisque les besoins essentiels comme un logement et de la nourriture pour tous ne sont jamais satisfait.
Cette élite internationale qui se prend pour Dieu : qui conclue à partir du sensible (matière visible) de ce qui doit être l’éternel immuable (le fixe). Il y a inversion du rôle. C’est la pièce coulée (l’homme) qui décide de ce que doit avoir la forme du moule où il a été coulé/formé.
« Aucun état, aucun dictateur ne peut empêcher de rêver. Le sommeil et le rêve sont le domaine par excellence de la liberté individuelle ». (D’après
Jacques Le Goff.
Les Rêves, à propos du Philosophe Synésius ou Synésios de Cyrène, né vers 370, mort vers 414).
Hélas, maintenant l’être humain torture son semblable en le privant de sommeil ; méthode en usage dans certains pays, notamment aux États-Unis.
Tout devient sujet de faire de l’argent, notre société est devenu un immense hôpital où tous les humains sont a médicaliser pour pouvoir fonctionner « normalement », et faire un maximum de bénéfices pour Big Pharma ; et peut-être pratiquer une forme d’eugénisme afin de limiter le nombre d’habitants humains sur Terre.
Il ne faut pas se leurrer sur la santé. Si on ne prend pas soi-même en main sa santé, ce ne sera pas le médecin qui le fera à notre place ; car déjà au temps des Anciens Égyptiens, le médecin ne pensait bien souvent qu’à ses honoraires.
Étrangement le virtuel associé à l’argent nous donne la propriété de l’invisible : la propriété intellectuelle, le droit d’auteur, la tentative de brevetage du vivant par Monsanto et autres. Hors on ne peut pas breveter une idée, qui appartient à tous, comme la découverte du génome humain. Les individus qui veulent s’approprier le vivant sont des monstres, au même titre que celui qui voudrait déclarer que 2 + 2 = 5. « Ne pas tirer de conclusions sur la nature des essences à partir du temps profane », comme écrivait Jean Coulonval dans son livre :
Synthèse et Temps Nouveaux.
La vie d’une civilisation se résumant au seul profit est une monstruosité et conduira, maintenant facilement, cette civilisation à sa mort. Les États-Unis représentent parfaitement un exemple de civilisation à l’agonie prochaine.
Paradoxalement au virtuel, nous confions de plus en plus de tâches aux machines, ce qui prive les humains de travail et ils se retrouvent au chômage. Le matérialisme reflète bien l’ère des machines. Le Chirurgien devant un organe s’exclamant qu’il ne voit pas d’Âme dans cet organe est un matérialiste.
Dans le matérialisme, « C’est la Matière qui donne un sens à l’Esprit. C’est une métaphysique en creux, renversée ». (Jean Coulonval)
« Le matérialisme d’aujourd’hui est né du brutal hier. À moins que sa croissance ne soit arrêtée, il pourrait se rendre maître de nous ! Il est l’enfant bâtard de la Révolution Française, une réaction contre des siècles de répression et de bigoteries religieuses ». (
Isis Dévoilées. Vol 1, part 1, H. P. Blavatsky). Même si on peut avoir des opinions divergentes à propos de H.P. Blavatsky, ce qu’elle écrit ici est bien juste, car effectivement 1789 fut avant tout une révolte contre l’Église catholique.
En parlant de 1789, je vois dans le dictionnaire
Le Robert, que le mot
VIRTUEL n’apparaît qu’à la fin du 18è siècle, soit à la fin du Siècle des Lumières, tiens-donc ! Donc un mot figurant un travail virtuel : travail de forces appliquées à des déplacements virtuels ou fictifs. Si c’est pas matérialiste ça ! Et une réalité virtuelle est un système de simulation par images de synthèses tridimensionnelles, pouvant éventuellement être interactif. Nous avons bien au moins un disque virtuel dans notre ordinateur.
Je vais terminer par
DIGÉRER
Faire le vide pour apprendre (abandon/lâché prise). Cligner des yeux pour voir, ou ne pas concentrer son regard pour voir la chose (regarder à côté de la chose).
Être rien pour apprendre. DIGÉRER. Perdre sa Vie pour la gagner.
Transformer la tentation de savoir pour savoir. Avoir l’appétit de comprendre (qui n’est pas l’appétit de savoir).
COMPRENDRE QUI JE SUIS.
Quand on cherche une idée elle ne vient pas, il est bien d’abandonner l’idée et elle viendra bien à un moment où l’on ne l’attend pas.
CHAUD = digestif et Chaud et Humide résout. (Bernard le Trévisan)
Digérer conduit à
l’ÉCHANGE :
S’il n’y en a pas, il y a grand danger.
Recevoir, donner, manger, digérer, rejeter : c’est l’une des fonctions de la Matière que d’échanger.
Faire une action et en attendre une autre en retour ; cependant l’action juste est celle qui ne cherche pas de résultat.
Une dernière pour la nuit, simple et souvent évoqué ici.
INFORMER /
INFORMATION.
Renseigner l’ensemble d’une société.
Rendre informe : la même soupe pour tout le monde, absence de forme, perte de mouvement.
Mécanisation, d’où robotisation/industrialisation et.......pour l’époque actuelle : chômage.
(Avec les 2 poisons : rendement et rentabilité). Se former = se construire.
S’informer = se déconstruire.
Voir aussi un reportage sur le
jeu World of Warcraft et la cyberdépendance. Sûr que nous n’en sommes plus au temps des osselets.
(L’image du haut provient du film japonais :
69 Sixty Nine)
M. R.