Démiurge politique
 

Ecrit par Sechy, le 18-07-2010 00:55

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Dieu, Politique, Religion


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Démiurge politique
 
 
Nous sommes autre chose qu’un être humain éduqué pour travailler, qui ne confère que le droit de recevoir une fiche de paye, pour payer le boulanger et l’épicier du coin, s’il existe encore. Avec la république française et la démocratie, nous n’avons que le droit d’exister mais non pas d’être. Cela pourrait être la formule qu’en donne joliment l’écrivain russe Viktor Pelevine dans son livre La flèche Jaune : « Personne ne nous demande si l’on est d’accord ou non. Nous ne nous souvenons même pas de quelle manière nous nous sommes retrouvés ici. Nous voyageons, c’est tout. Il ne nous reste rien d’autre ». Terrible ! Ce récit est une fable où un train circule depuis on ne sait quand et qui ne s’arrête jamais : personne ne monte et personne ne descend. L’humanité entière est embarquée à bord d’un train infini qui ne s’arrête jamais, et qui se dirige vers un pont détruit, sans que l’on sache s’il y arrivera un jour. Les wagons abritent des peuples différents. Dans ce train on se marie, quand on meurt on jette les morts par la fenêtre, il y a des naissances pour remplacer les morts et assurer la survie de l'espèce. A l’extérieur, ce monde avait été jadis habité. Nous sommes les voyageurs de ce train, y compris les banquiers et les politiques.
 
Comme on pourra voir sur la vidéo ci-dessous, un État marxiste idéal est la dictature d’un seul qui « dit » la vérité du jour et ce que sera celle du lendemain (comme Sarkozy en tout petit), qui décide du dogme à tout instant remis en question. C’est un Pape, une Église à l’envers dont seule fonctionne la propagande. Le communisme prétend être à la fois une physique, une métaphysique, un religion, mais il ne peut le faire qu’avec des masques.

Le mot valeur craché à tout bout de phrase par les politicards républicains français est terrible et est largement dénoncé dans la fable de Pelevine. La pire des valeurs étant celle que jadis un imbécile a donné à l’or métal, faisant de sa civilisation un enfer pour plusieurs millénaires.
La valeur qu’un député de Nice veut mettre en suppositoire dans le cul des journalistes, les autres journalistes ou non ne pourrons plus rien écrire de ce qui se passe à leurs yeux dans le monde. J’appelle ça du stalinisme, ce député est complètement inconscient ; ne jure que par « les grands principes républicains » (sic), la liberté individuelle. Qu’entend cette personne par liberté individuelle ? et pourquoi pas collective ? Nos impôts payent des députés qui pondent des paroles et des textes pour ne rien dire et pour encadrer de plus en plus nos libertés de salauds de consommateurs ; et certains députés comme celui de Nice ne semble bon qu’à brandir l’étendard du vide juridique et a essayer de faire chier des lois. C’est petit, petit, petit. Quand le vide juridique sera effectivement comblé partout, nous serons prisonnier, tout simplement. Ce n’est absolument pas à coups de « vides juridiques » que notre société se construira et s’améliorera !
Nous avons la même escalade destructrice avec l'affrontement entre police et jeunes, la police devient militaire de par son uniforme et ses moyens lourds genre hélicoptères, et les jeunes ou l'adversaire est de plus en plus aussi armé lourdement. Tout cela est idiot et destructeur de société. A la limite, on va avoir la même chose avec Internet... Rien ne se réglera tant qu'on aura pas mis les éléments à plat pour en comprendre le pourquoi !

Le sens du mot liberté est bancal : on explique souvent, y compris dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, que la liberté de l’un s’arrête où démarre celle du voisin (division meurtrière en bien et en mal). C'est la même chose que de professer un peu comme le fait l'Église catholique que le spirituel est une chose et la matière une autre. Encore une division tueuse. S'il en était ainsi, il faudrait conclure qu'il y a deux Dieux, l'un qui génère le monde de l'Esprit et l'autre le monde spatio-temporel ; et aucun ne pourrait être dit infini puisqu'il trouverait des limites en ce qui le différencie de l'autre. L'Église catholique n'est pas claire du tout.
C'est comme dire « Notre Dieu, Notre religion », ce qui confère les attributs de l'Absolu à ce qui n'est qu'une vulgaire opinion.
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 18-07-2010 19:39

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