Dictatocratie ou Démocratie
 

Ecrit par Sechy, le 21-07-2010 17:55

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Tags : Démocratie, Dictature, Innocence, Liberté, Morale, Opinion, Politique, Pureté


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Dictatocratie ou Démocratie

Liberté et Innocence
 
 
Les opinions politiques sont ennemies entre elles, par nature, et donc l'État qui prétend admettre la pluralité des opinions et donc des partis, est foncièrement hypocrite, faux jeton. Parmi ceux qui tirent les ficelles dans tel régime, il en est nécessairement qui sont parfaitement lucides, mais ne cherchent pas à résoudre ce problème de l'ambiguïté des régimes d'opinion (style occidentale comme la république ou soviétique ou communiste), ou même l'entretiennent, parce qu'elle est utile à leur soif de pouvoir. Ce pouvoir sera nécessairement occulte, parce que ces hommes de pouvoir ne peuvent pas dire au public : « Vous savez, je vous couillonne ».
En régime démocratique, de multi ou de mono-opinion, la politique ne peut être autre chose que l'art d'agiter les hommes et femmes avant de s'en servir. (D'après Jean Coulonval)
 
 
L’opinion prétend toujours se baser sur une logique. L’ennui, c’est que tout système logique, si correct qu’il soit, part toujours de prémisses qui sont nécessairement, par définition, des postulats incontrôlables, adoptés pour le seul motif de la satisfaction de penchants sentimentaux fort obscurs. Ces prémisses prennent nécessairement valeur de dogmes, qu'on en soit conscient ou pas. Et ce dogmatisme est d'autant plus intraitable qu'il est plus inconscient, parce que tout danger de n'y plus croire crée la panique devant le vide.
Il n’y a pas pire tromperie et illusion que le langage tout court et d’opinion, il ressemble à ce qu’écrivait Jacques Prévot dans la présentation de l’Autre Monde, des œuvres complètes de Savinien de Cyrano de Bergerac : « Il n’y a pas de système du Vrai. Ni système, ni modèle, ni vrai. Nous ne prétendrons qu’au possible ou au vraisemblable. C’est ce qui explique que finalement la Raison ne donne pas plus d’assurances que l’Imagination ou le rêve ». Aristote et compagnie sont à jeter.

En ce qui concerne la liberté, la révolution de 1789 a accouché d’une fausse liberté, car comme le vrai, il ne peut-y avoir que deux réponses, pas des moitié ou de limite comme dans l’article 29 de la Déclaration Universelle, où il est écrit que « La liberté de l’un s’arrête où démarre celle du voisin », ce qui entraîne encore une division en introduisant une limite.
Ainsi la république, la démocratie refusent la liberté puisqu’ils la limite. Vous pensez, la liberté dans le vrai sens ce serait trop beau, un rêve ! Dans le christianisme la liberté est comme le vrai : absolu ; elle est ou n’est pas. C’est peut-être pour cela que la franc-maçonnerie a voulu abattre l’Église catholique et la royauté.
Pour moi, rien de plus trompeur et donc de plus suspect que les fameux : « Respect de la Liberté Individuelle », et « Atteinte au respect dû à la personne humaine », et autres « Grands principes qui fondent ‘notre’ République », diffusé et brandit à tous bouts de phrases dans des partis, puis dans des Etats-Nations qui se bombardent démocratiques. Dans ces « républiques démocratiques » ont brandit un peu trop souvent le mot liberté pour que cela soit honnête, ou même s’approchant de très très très loin de la vérité ou d’une quelconque réalité. La liberté est ou n’est pas.

Avec Internet et les événements que nous connaissons, les hommes veulent être libres de croire à une vérité, mais hélas celle qu’on leur impose : l’opinion, la même soupe pour tous. Il y a peu, tragiquement trop peu de personnes qui cherche à se connaître en tant qu’être humain. Il suffit presque partout dans le monde et dans toutes les populations de dire : « c’est la vérité », pour que le peuple soit heureux. Le peuple veut le croire, il suite les meneurs, il est capable de n’importe quoi pour pouvoir croire cette vérité imposée. Mais il n’a jamais fait le plus petit effort pour la découvrir. C’est ainsi qu’il y a sans cesse des guerres d’opinion.
A travers l’Histoire c’est une chose qui s’est toujours passée ainsi ; le monde a fait des pas en avant quand il y a eu la vraie liberté, pas celle de 1789 et de la démocratie. Cette liberté est apparue dans l’Histoire très rarement et cependant on a toujours parlé de liberté, y compris sous la royauté.

Un exemple de liberté totale et donc d’innocence, et donc de non participation à la saleté des autres : « Un noir va s’endormir, alors un gamin lui dit ‘prends garde que si tu t’endors, je vole tes souliers’. Le noir s’endort et le gamin lui vole ses souliers ».
Cet exemple est proche de Maât, la déesse égyptienne de la justice, ou mieux, de ce qui est directe, ça relève du plus haut bon sens ; la morale n’a absolue rien à foutre là-dedans, tout au plus elle peut y prendre naissance.
Rappel : la morale nous fut transmise par une civilisation opposée systématiquement au retour à la Source des membres qui la composent, surtout depuis 1789. Ainsi le mot dévergondé indique une personne qui ne respect pas les lois humaines, fussent-elles édictées par la dite morale, la dite religion ou un soi-disant bon sens relatif aux réalités apparentes, c'est-à-dire en fait au seul monde visible terrestre ou monde des accidents. C'est donc le monde des accidents ou monde profane qui porte des jugements de valeur sur une personne dévergondé (vie licencieuse, conduite relâchée, pas de honte ni de respect ou de crainte religieuse).
Dévergondé : D'E vers gond d'E : depuis le E (matière) jusqu'au pivot vertical du E : le I. Retour à l'unité depuis et par le déploiement des plans de l'être, et par les sens qui en sont les aides... (selon l'interprétation de Yves Monin, dans Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux). Le sens premier est tout de même : sortir de ses gonds, ou des règles de la société bien pensante, ce qui peut effectivement conduire à l'innocence.


Recherche de l’innocence.

Exemple : dans une école maternelle parisienne vers l'heure de midi un enfant a faim, car sa mère qui devait venir le chercher est en retard à cause de son employeur. Il se dirige naturellement à la cantine, mais bien-sûr « l'autorité » ne l'accepte pas car il n'est pas inscrit à la cantine, et donc sa mère n'a payé aucun repas. L'enfant a faim, il est malheureux, jusqu'à ce que sa mère arrive et le ramène chez elle où là, il aura enfin un repas. C'est une définition de l'innocence, côté enfant comme côté mère.
 
Les Égyptiens de l’époque de Pharaon savaient ce que le mot innocence voulait dire : « Je n’ai pas éteint un Feu dans son ardeur ». (Une des déclarations d’innocence, du chapitre 125, du Livre des Morts des Anciens Égyptiens).
O : eau sans forme O RIGINE/PRINCE/PRINCIPE (tirer de soi-même un principe estimé certain « le PREMIER », la partie contient l’ensemble, ainsi on peut le cultiver) /PREMIER/RACINE/DÉPART/ÎLE/Le BLANC. Se con-naître, naître à soi-même.
Les graines des végétaux se développent dans la Terre qui les nourrit.
Racine des mots : difficile à trouver, comme les racines qui courent dans la Terre ; c’est plein de surprises !
L’innocence est le BLANC, l’INSTANT : passage, innocence de la Blanche Colombe, aube, Blanc du Roi et des Druides, pureté, Céruse.
La colombe évoque la grâce, la blancheur et la pureté de la SOURCE, la SIMPLICITÉ.

En hiéroglyphes être pur, se laver, se purifier s’écrit : wcb (ouâb), il indique aussi le prêtre.

M. R.


[En haut de page, portrait de Robespierre]
 
 

Dernière mise à jour : 21-07-2010 22:31

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