Tout est cyclique et fréquences vibratoires, aussi pour Jean Coulonval la Révolution de 1789 prend sa source à la Renaissance. Je suis d'accord.
Certains disent ici en Occident qu'il ne faut pas généraliser. ET BIEN SI, combien de fois ai-je écrit ici qu'il fallait VOIR L'ENSEMBLE. C'est fondamental, c'est la base même de l'Art.
En effet :
La civilisation humaine se développe très très très lentement sur des millénaires, mais depuis deux siècles environ tout s'accélère. Il y eut des bonds intérieurs permettant une accélération du progrès en positif ou en négatif, négatif dans le cas de 1789. Mais le bond le plus prodigieux fut extérieur à la planète Terre, il concerna l'Égypte ancienne. On ose à peine dire qu'il s'agit de la visite d'extraterrestres il y a plus de 10 000 ans avant notre ère. S'agit-il de spéculations et d'opinions, de rêverie ?? A chacun et chacune de faire des recherches en son âme et conscience comme on dit. Mais lorsque j'étais élève à l'école de dessin de la rue Dupetit Thouars à Paris (école des Arts Appliqués), j'ai toujours été frappé par un petit
"Que sais-je" sur l'histoire de l'écriture, avec mention notamment de la grande référence en ce domaine qui reste
l'Histoire de l'écriture de James Février. Une petite phrase dans le "Que sais-je" qui s'étonne du bond prodigieux fait en si peu de temps par l'Égypte, dans son savoir de la maîtrise de son écriture idéographique. Et c'est précisément ce que développe cette vidéo ci-dessous sur une "enquête" ou plutôt quête de l'ex KGB, au mieux sur l'origine de l'humanité et au pire sur la recherche de super technologies. Bref, toujours le bon vieux matérialisme. Il est tout-à-fait probable que l'Égypte ancienne a bénéficié des connaissances d'une civilisation ancienne ayant été visité, ou colonisé par des visiteurs extraterrestres.
Je dis comme Jean Coulonval, qu'effectivement la Renaissance est le début de la naissance de la Révolution de 1789, le
Siècle des Lumières n'est qu'une passerelle. A la Renaissance le monde commence à se tourner à l'extérieur, nous sortons du
géocentrisme des Grecs et d'Aristote pour aller vers
l'héliocentrisme, c'est déjà ça, quoique du point de vue du sens symbolique ça se discute. La Renaissance ce sont les grands voyages à travers les océans, vers l'Amérique pour anéantir des civilisations entière au nom de mon Dieu qui est meilleur que le tient, comble des universalismes qui ne peuvent que donner la mort... Le massacre des Peuples du Soleil, Mayas, Incas, Toltèques, etc. est le pire drame des deux derniers millénaires. Et au nom d'un Dieu et pour de l'Or... Toujours le fric. Comment pouvait-on avoir une foi en un Dieu et en même temps en la folie de l'Or ?
La Renaissance ce sont des découvertes techniques comme la
chambre noire (Camera obscura), qui permis aux peintres à la mode de l'époque de reproduire
"la réalité" presque parfaitement ; donnant ainsi foi à la raison et à l'analyse si chère aux encyclopédistes révolutionnaires et à Aristote. Cette Camera obscura qui deviendra la photographie, puis le cinéma et nos images digitales du moment actuel. Cette photographie qui sert de preuve de "la réalité", pauvres humains qui demandent des preuves "scientifiques", visibles par tout le monde ; à tel point que paradoxalement on se sert de la photo pour identifier un individu, sur une carte d'identité et dans les fichiers de la police. La "nouvelle photo qui va plus loin" c'est l'ADN. Vous verrez que bientôt on trouvera comme moyen d'identification l'aura avec le
rayonnement Kirlian. Mais paradoxalement tout le monde cherche à fuir cette saloperie de réalité, grâce à la culture, le cinéma, les drogues, le fric, le pouvoir, etc. Mais dans le cas des drogues, et donc du fric et du pouvoir, ça entraîne tout le globe terrestre en enfer.
L'entertainment de nos jours comme son sens l'indique est d'amuser, du A privatif : priver de muses ou d'inspiration, comme je répéterais souvent. Donc on force la population a rester sur le faux, au mieux sur le superficiel sans jamais approfondir.
Le danger des
"images qui bougent" donnent l'hypnose, d'autant plus que ça se passe dans une salle obscure : la Camera obscura, mais c'est le spectateur qui est dedans !
La Renaissance c'est
Galilée et le perfectionnement des instruments de mesures, et
Giordano Bruno,
Tycho Brahe, puis plus tard
Isaac Newton, et la encore une explosion vers l'univers, un début de cosmogonie actuelle avec l'héliocentrisme. A l'idée d'un centre du monde immobile, il était venu le temps de lui substituer une infinité de centres possibles, tous en translation uniforme les uns par rapport aux autres. Tout commence a se rationnaliser, la pensée en devient plus libre, mais l'opinion aussi.
La Renaissance débouche donc sur la « libre pensée », et du même coup paradoxalement sur un manque de liberté : pour le pouvoir impossible de gouverner en reconnaissant le droit à chacun de ne pas être d’accord. Ainsi la libre pensée a donné autant d’opinions qu’il y a d’individus, renforçant du même coup l’individualisme. « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage... et monstre qui pense différemment » écrivait
Montaigne. C'est pour ça que si vous voulez avoir des client ou faire plaisir à quelqu'un, il faut aller dans le sens de son opinion, sinon il vous jettera. Par contre pour créer, il ne faut tenir compte que de son inspiration en ignorant totalement un possible public...
Ce qui en a suivit, le pouvoir du peuple, est la plus énorme escroquerie de l’histoire de l’humanité, de même que les régimes d’Assemblée si subtil que soit leur dosage ; il fallut des franc-maçons derrière tout cela pour que l’édifice tienne... Il fallut aussi que ces nouveaux régimes démocratiques pour tenir dissolvent la conscience politique dans la conscience économique (le pouvoir d’achat), tout en tuant le développement de l’âme sous le débordement des réactions du sensible, du physiologique et du psychologique, en précédant à la « massification des peuples ». Le véritable pouvoir étant celui des sociétés occultes genre franc-maçons, tout au moins certaines grandes obédiences, et les groupes financiers. Les citoyens croient participer en votant, mais leur vote n'est qu'un substitut les responsables étant des marionnettes. En référence aux recherches de Jean Coulonval.
De la Renaissance viendra la création vers 1630 d'un cercle de réflexion, donc on va carburer dur du côté mental, avec
Gassendi,
Naudé,
Diodati, etc. Mais si on carbure dur du mental, on cache jalousement ses découvertes en des publications clandestines, avec codages des apparences... pour bien-sûr tromper le profane. Le liberté de pensée oui ! mais pas pour tous... comme dirait
Orwell dans
Animal Farm : "Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d'autres". Il est vrai que la censure de l'Inquisition régnait et qu'il fallait être prudent dans ses écrit, à moins de vouloir le suicide.
Donc l'apparent libéralisme prenant sa source dans la Renaissance, avec la bénédiction des philosophes grecques nous mène vers la prison et les catastrophes que nous vivons en ce moment : la possible destruction du genre humain.
"Je pense donc je suis" (Descartes) - "Non c'è Dio senza mondo" (Bruno)
C'est le renversement de ce qui est enseigné dans toutes les religions :
"Sans Dieu pas de monde". Alors que selon
Ramana Maharshi le soi vulgaire repose sur le soi originel ou Soi divin. Bref, il s'agit de savoir OÙ placer le CŒUR.
Là encore on peut sentir un embryon de communisme chez Giordano Bruno. Les horreurs philosophiques sont insondables mais surtout corruptrices. Donc à partir de cette époque, le cosmos, l'individu, deviennent le foyer de la vérité, mais comme si elle était à l'extérieur. Cependant on apprend que la force de Bruno n'est pas la certitude mais le doute, et là est sa grande trouvaille :
"une fixation cavalante". Mais pour l'Église il ne faut pas douter... d'où encore une foi fois, la prison du dogme !
Bruno a écrit dans
De minimo, Œuvre latine I, III : "Qui désire philosopher, commençant par douter de tout, ne doit pas déterminer en faveur d'une des parties de la contradiction, avant qu'il ait entendu les adversaires, et, après avoir comparées, qu'il juge et se prononce non pas sur le ouï-dire, par rumeur, d'après le nombre, l'ancienneté, les titres et la dignité...".
René Descartes, avec se "clarté et sa méthode" héritage des philosophes grecs et surtout d'Aristote, a été un des pires philosophes qui nous a donné 1789. Il incarne la prison : la pensée paralysée par le dogme, où il ne reste plus grand chose de la Nature, remplacé par un système mécaniste. Pour certains Descartes incarne la République française, la soi-disant modernité, la civilisation par rapport aux
"bons sauvages" ou aux Nègres à coloniser.
La Renaissance a été un jouet pour des sales gosses qui ne connaissaient rien de la vie mais se croyaient les plus intelligents sur leur planète. D'ailleurs par la suite, on a coupé la tête de plusieurs illustres représentants révolutionnaires comme
Lavoisier par exemple.
Il ne faut pas oublier qu'à la Renaissance, le matérialisme a aussi pris sa vitesse de croisière : la matière à la Renaissance était la substance commune à toute génération, découlant de l'Alchimie et qu'on appelait "Matière première" ou
hyle. Elle servait de support à la forme et son origine était l'objet de débats. Et bien-sûr elle restait synonyme de vice et de péché ou réalité honteuse. Gassendi élabore un système de représentation de la Nature à base matérialiste ; il ouvre donc la voie à une physique matérialiste. Sa conception dynamique de la Nature correspond à sa représentation d'un monde vivant que seul explique la matière. On peut voir là un timide embryon du dogme communiste. C'est Gassendi qui partage matière et Esprit, selon la terrible division de l'Église chrétienne : le temporel et le spirituel : il ajoute Dieu aux atomes ; l'âme humaine est composée selon lui de matière et d'Esprit, cette partie spirituelle étant insufflée par Dieu dans l'homme. Ainsi le Dieu monothéiste n'est plus lui aussi géocentrique, mais héliocentrique !... Un comble ! On ne sait toujours pas sortir du dualisme.
Le philosophe
Blaise Pascal sépare aussi esprit et matière : "Tout ce qui est l'objet de la foi ne saurait l'être de la raison", écrit-il dans le
Traité du Vide. Blaise Pascal qui faisait des études acharnés pour comprendre le monde !... Son ego devait lui jouer des tours de cochons... Il fut un
"libertiniste" de première classe dont il se défendra plus tard, et qui découvrit Giordano Bruno.
La Renaissance a prolongé une laïcité commencée avec le christianisme (Homme solidaire d'une destinée collective, adamique) : les "noces chimiques" de la symbolique alchimique deviennent combinaisons de substances, l'amour devient "combustion", la mort devient incinération, etc. La Renaissance imposa une conception mécaniste du cosmos et non poétique.
L'astronome Tycho Brahe a reçu la visite de Giordano Bruno, et il refusait l'idée que la Terre puisse tourner autour du Soleil. Pour lui, seules cinq planètes tournaient autour du Soleil... mais le Soleil poursuivait sa ronde orbitale autour d'une Terre maintenue au cœur de la Création, car trop lourde d'après lui pour avoir une orbite. Orgueil suprême ? Peut-être car Brahe avait un comportement de despote et traitait son monde en esclaves. Tycho Brahe s'adonnait à l'occultisme, au temps de la Renaissance où ce n'était pas encore méprisé. Il n'avait pas de soucis pour gagner sa vie, sa fortune lui permettait d'entretenir une cour d'une vingtaine de personnes, ce qui était pratique pour s'adonner à toutes sortes de recherches.