Qui croire ? Dans notre société d’images et de technologique médiatique, plus personnes ne sait qui est quoi, plus de repère. C’est certainement savamment organisé, pour au pire moment du chaos proposer un repère balayant l’ancien monde ; alors il faudra être très vigilant pour choisir son camp.
Les guerres entre les diverses universalités font rage dans notre cycle de 5000 ans. Il semble que seule l’opinion règne en ce monde et dans ce cycle, et qu’aucune vérité ne soit possible, comme le racontait
Jiddu Krishnamurti dans
l’histoire du diable et de son ami. Seules les essences présentent depuis l’origine du monde sont valables, et nous les utilisons tous les jours sans nous en apercevoir.
Comme pour combler le manque de vérités, l’être humain s’est fabriqué les siennes : on a fabriqué des conventions : mètre étalon en Platine, de peur que chacun fabrique la longueur du mètre qui lui plait ! La tentative des révolutionnaires de 1789 de faire table-rase sur l’ancien
calendrier grégorien n’a pas prise heureusement.
En tous cas aucune religion quelle qu’elle soit ne détient la vérité (guerre des universaliés), par exemple les peuples appelés « sauvages » par les occidentaux étaient persécuté au nom du Dieu des occidentaux.
Les Chrétiens furent de grands prosélytes et meurtriers au nom de leur Dieu. Il y eut les Mayas, les Aztèques, les Incas, etc. qui furent exterminés par les Chrétiens. Aussi des Chinois.
Rien qu’au début du 20è siècle, dans la Chine du Sud, un seigneur de guerre fit détruire tous les sanctuaires taoïstes, aussi petits fussent-ils. Le mouvement
« Vie Nouvelle », dans les années 1920, mobilisa les étudiants pour aller le dimanche saccager statues et mobilier des temples aux environs des capitales : Nankin et Pékin. Bien-sûr les communistes firent grand nombre de ravages et de ruines en Russie, mais aussi en Bouriatie, en Chine, etc. Les religieux sont chassés des temples, certains sont détruits, les plus prestigieux sont tout de même classés monuments historiques ; d’autres sont laissés à l’abandon. Avec les communistes, les temples communautaires sont rasés ou occupés par les troupes et les organismes officiels de ceux qui ont pris le pouvoir. Le culte, les fêtes, même la pratique de brûler de l’encens, qui remonte au tout début du Taoïsme, sont interdits. La révolution « culturelle » (1964-1974) achève la destruction. La religion chinoise, comme nos coutumes et traditions antiques ont presque cessé d’exister.
Le Taoïsme, une manière de vivre intéressante, parce qu’il ne prêche pas, et donc ne fait pas avaler son opinion, sa vérité aux autres ; ce qui n’est pas le cas des trois principales religions dites monothéistes.
Ici en Occident nous ne connaissons du Taoïsme que des films de
« kung-fu », dont toute l’Asie orientale fait une grande consommation, ainsi qu’un Taoïsme théorique : celui des intellectuels, des acupuncteurs, des musées et des services officiels (Associations nationales pour le Taoïsme) du gouvernement chinois. Mais le vrai Taoïsme n’est ni un culte ni un système et se situe dans la vie quotidienne du peuple. Voilà l’essentiel.
Tout système culturel, tout
« isme » qui impose, toutes religions, tout impérialisme qui impose SONT DES DICTATURES, du genre : « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous ». Ce sont des laveurs de cerveaux, pires que
la Mère Denis, qui portant était une vraie pro du lavage du linge.
Seul le Soi, le Cœur, l’Instant, est la vérité comme le démontre
Ramana Maharshi. La première chose près de soi est ce qui « compte » : le premier calculateur ce sont bien les doigts des pieds et des mains. Nous naissons nu et y retournant nu, je ne connais aucun mort ayant emporté ses trésors dans sa tombe... ou si c’était le cas, comme pour les Pharaons, ce sont ses proches ou des spécialistes qui ont œuvré.
Maintenant nous sommes bien obligé de gober à longueur d’années les milliards d’informations qui parviennent à nos cinq pauvres sens, ce qui renforce la difficulté à se connaître, à découvrir le Soi, qui pourtant est là quoi que l’on fasse ! Il était là avant la naissance du corps et demeurera après la mort de celui-ci (Ramana Maharshi, enseignement 487, du 2 mai 1938).
Avec la technologie actuelle, plus que jamais nous subissons des lavages de cerveaux incessant ; et comme indiqué souvent sur de nombreuses pages, c’est le règne de l’opinion qui domine. Le support du règne de l’opinion, C’EST L’ARGENT, puisque nous sommes condamné (con : avec, et damné : peine de l’enfer), donc « avec peine en enfer » à payer, payer, payer, consommer, consommer, consommer...
Lavage de cerveaux.
Tous pouvoirs cherchent à laver les cerveaux. C’est vieux comme le monde, du moins dans notre cycle des 5000 ans et au moins il y a plus de 2000 ans. Plus la technique est avancée et plus la propagande et le lavage de cerveaux sera important et répandu, c’est bien là où nous sommes rendu.
- Puisque nous sommes toujours dans une République, le premier lavage c’est la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, quelque soit le modèle.
- Le deuxième lavage de cerveaux c’est la
FOI, car il faut bien en saisir le sens. Je n’ai jamais connu la Foi telle qu’on la conçoit à l’école, famille, catéchisme, je me suis toujours méfié des sentiments » (Jean Coulonval). Effectivement, les sentiments ne sont pas la Foi, ce sont des choses de l’ordre de l’émotion, du sensible de nos cinq sens, et donc du mental.
Carl Gustav Jung écrivait dans sa biographie : Les hommes s’imaginent n’être rien de plus que ce qu’ils savent d’eux-mêmes. Or c’est un savoir borné, rationalisme et doctrinalisme (quantité) sont maladies, car ils prétendent répondre à tout. Pourtant nos notions de temps et d’espace ne sont qu’approximatives. Elles laissent ouvert un champ de variations relatives ou absolues.
« L’élan de la Foi qui touche les cœurs est ardu pour les mortels et méprisé par eux »,
Empédocle.
Le mot
Foi vient de confiance, croyance, selon le dictionnaire
Le Robert. Ça se rapproche du mot vérité ! et donc c’est casse-gueule ! Croire un bobard est facile, si bien que le mot PROPAGANDE englobe le sens du mot Foi (selon
Le Robert et le sens officiel). Le mot propagande indique plutôt un prosélytisme afin de convaincre, de VENDRE SA CAMELOTE, sa came. Dans la sonorité de propagande il y a : propager, teindre un flux (au sens alchimique). Ce n’est pas de la Foi puisque ça s’adresse aux sens les plus vulgaires, les plus directes, genre les stimuli à la Sigmund Freud et surtout
Pavlov ; bref le gros matérialisme, et il n’y a pas plus dangereux ni plus efficace car cela convaincra plus de 80% de la population et en cas d’élection c’est suffisant. Propagande et publicité sont identiques : VENDRE, CONVAINCRE (vaincre avec), à l’aide d’images symboliques le plus souvent. C’est une attitude guerrière qui n’a rien a voir avec le vrai sens du mot FOI.
La vraie Foi c’est la réalisation du Soi divin.
La vraie Foi repose sur l’attachement à un symbole, à un nom. Comme l’explique Ramana Maharshi dans l’enseignement 526, nous portons tous un nom auquel nous répondons, même un chien répond à son nom. Mais le corps n’est pas né avec ce nom inscrit sur lui, pas plus qu’il n’a prétendu porter tel ou tel nom. Cependant on nous a donné ce nom auquel on répond parce que, comme le chien, nous nous sommes identifié à ce nom (analogie). Le nom signifie donc quelque chose et n’est pas de la fiction. Alors le nom de Dieu est effectif.
Les deux champions de la propagande furent Hitler et Staline. L’État français fait de la propagande sur les paquets de cigarettes (danger, etc.) et sur le pinard (l’abus est dangereux etc.), comme si vivre était dangereux ; mais comme maintenant nous sommes des usagers de services de soins, alors faut ménager la sécurité sociale.
Toute propagande doit être crédible, comme lorsqu’on vend une camelote avec sa garantie, sinon ça ne prendra pas.
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Manipulation de l’opinion et des croyances.
C’est plus facile que d’avoir recourt à la force et donc ça coûte moins cher au pouvoir ! on ratisse large ; on convainc plus facilement les populations hostiles aux répressions ; les actions psychologiques peuvent manipuler à l’insu de celui qui les reçoit.
Associer des idées nouvelles avec des idées anciennes mais coutumières, afin de faire prendre de vessies pour des lanternes.
Recourir à des symboles percutants, comme pour Hitler, le communisme des Juifs bolcheviks avec leurs nombreuses affiches et logos.
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Inoculer la PEUR - Mode du sécuritaire - Système fasciste.
Suggérer la peur et ensuite voir et proposer des possibilités d’atteindre à la sécurité. C’est un système typiquement maffieux et c’est ce qui se passe actuellement un peu partout dans le monde ! Tout comme vouloir contrôler les moyens de communication comme l’Internet.
Provoquer des divisions.
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La désinformation, grande maîtresse de notre époque et d’Internet.
Elle se résume à : INTOXICATION : Utilisation des techniques de l’information, notamment de l’information de masse, pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits, explique
Le Robert. C’est donc faire prendre des vessies pour des lanternes. Nous sommes encore dans la manipulation d’opinions, et tout opinion comporte de la désinformation, car impossible de vérifier « la vérité » que compte cette opinion. Il faut donc faire attention aux images, mais surtout aux MOTS/MAUX, car dans ce domaine ce seront les mots qui portent, qui convainquent, plutôt que leur sens.
Nous sommes bien là dans un enfer, un monde de simoniaques.
Staline et ses services étaient les champions de la désinformation avec ses trucages de films et de photos.
La désinformation est championne en son genre parce presque personne ne sait ce qu’est la Réalité. Elle est si difficile à voir : en justice, on a besoin de témoin pour raconter un fait : une personne aura vu un chat blanc, une autre aura vu un coq noir, c’est donc du domaine du mental. Les embrouilles dans l’analogie existent partout dans les symboles et surtout en Alchimie. L’exemple du chat blanc et du coq noir s’apparente à la Foi superficielle, aussi voici un exemple plus parlant, mais en variation.
- « La maison d’un riche marchand était très bien gardée. Il y avait aussi un chien féroce, enchaîné à la porte d’entrée. Seulement, le chien et la chaîne n’étaient que d’habiles œuvres d’art. Ils étaient sculptés dans la pierre mais l’ensemble paraissait très naturel. Un passant un jour prit tellement peur à la vue du féroce animal qu’il trébucha en voulant l’éviter et se fit mal. Un voisin prit pitié de lui et lui montra que le chien n’était pas vivant. Les fois suivantes, lorsque l’homme passait par là, il admirait le talent du sculpteur, oubliant son expérience malheureuse. Lorsqu’il regardait le chien il ne voyait que la pierre sculptée, il ne voyait plus le chien ». Cette histoire est attachée au dicton : « Chien vu, pierre non vue ; pierre vue, chien non vu ». (Enseignement 566, de Ramana Maharshi)
Le problème de l’INFORMATION (informe et formation, donc non formation !) c’est que des personnes affirment avoir vu quelque chose, elles rapportent même des preuves photographiques (mais à notre époque de technologies ça ne veut plus rien dire), alors il faudrait croire à ce que disent ces personnes ?
Alors est ce une réalité ?
Maharshi répond : oui, en vous.
Question : Mais alors, ce sont simplement de idées que je peux créer et contrôler ?
Maharshi : Il en va ainsi de toute chose.
Question : Mais je peux créer de pures fictions, par exemple des cornes de lièvre ou bien des choses qui ne sont que partiellement vraies, comme des mirages, etc. Par contre, il existe des faits indépendant de mon imagination... (D’après l’enseignement 30, du 4 février 1935)
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Chantage et corruption
Influencer par le chantage et l’argent, assassinat, etc.
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La flatterie est une grande manipulation.
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La rumeur est une autre désinformation propre a semer le trouble et la discorde.