Scélérate république française - 1
 

Ecrit par Sechy, le 14-11-2010 21:19

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Bagnes, Banques, Inquisition, Justice, Prisons, Supplices, Synarchie, Tortures, Travail

 
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Scélérate république française - 1
Nous avons aussi nos « Petits Pères des Peuples »
 
 
La raison, le mental porte l’humanité, il porte donc toutes les horreurs diaboliques possibles.
La bêtise et la barbarie de l’humain est un gouffre sans fond, et il prêtant rendre justice... L’être humain dans le sens de tous les pouvoirs : il pratique un vilain métier, en oubliant totalement son origine d’être humain. Faire un métier n’est qu’une fonction, et on va voir qu’en matière d’autorité ça mène à l’enfer, et bientôt au tout sécuritaire de Sir Toopty.


Même la fumée dispersée ne reste pas sans traces.
(La Voix du Silence)

 

Voir aussi la première partie sur le bagne de Rochefort

Pour la scélérate république française, aujourd’hui la même que celle du 19ème siècle, voir cette page sur l’infâme et abjecte loi Fabius-Gayssot.

Voir aussi cette page sur la honte des alliés et finance anglo-saxonne avec leur faux et honteux tribunal de Nuremberg tentant d’accuser les Allemands du massacre de 15.000 ou 22.000 (selon les sources) officiers polonais dans les prisons russes en avril 1940, alors que c’était uniquement l’œuvre de Staline. Ces Polonais étaient détenus dans des bagnes ou goulags staliniens aussi indigne et monstrueux que ceux du 19ème siècle avec Rochefort, Toulon, Brest, Lorient, et plus tard dans les endroits que la république française « colonisa » ou plutôt transforma en goulags. Ces bagnes staliniens sont même plus dure que ceux de Rochefort et autres puisqu’il faisait -40 degrés, que les gens étaient abrités dans des baraques de bois et des tentes, oui, des tentes, donc encore une fois, des conditions pires que celles du début du 19ème siècle. Ces 15.000 polonais n’étaient pas nourrit, on ne s’occupait pas d’eux, en plus ils étaient victimes de divers agressions de la part de la population locale, comme nos forçats français autrefois de retour dans la « société ».
 
 
 
 
Bagnes de Rochefort, suite


L’absolue égalité des Jacobins : une dictature sans dictature... (Convention du 25 août 1794). Nous sommes donc bien dans un régime socialiste tenu par une synarchie.

Quelle loi pourrait empêcher un esclave de fuir ? Montesquieu.

« Sa vie fut un long combat contre la société, mais la société s’est enfin vengée ; voyez là-bas cette tête sanglante ». Werner.

C’est dans tous lieux d’enfermement que se manifeste l’envie de s’évader ! Ça ne vient pas à l’esprit de ceux qui construisent ce genre de lieux et aux juges qui jettent les condamnés dans ces cages ? Même la crainte des représailles et autres supplices ne peut l’éteindre.
Simple :
- Le gardien obéit à l’esclavage.
- Le prisonnier obéit à l’évasion.


Aberration judiciaire ou justice du diable.

Supplices, mutilations, barbaries, qu’aucune loi ne légitime.
Plus il y a de lois et donc travail du mental d’humains, et plus il est un devoir et un honneur de s’en défendre.

FORÇAT est un mot datant de 1528, plein pot sur l’époque de la Renaissance !!! naissance de la libre pensée !!! début de la collectivisation des peines et enfer humain. Forçat vient de l’italien : forzato, qui indique un galérien.
Autre précision : les forçats étaient marqué au fer rouge à l’épaule, et sans anesthésie qui n’existait pas, sauf un verre de gnôle !

Trois coups de canon résonnent à Rochefort : un « bonnet vert » s’est évadé ! Arigonde, un jeune Suisse de 21 ans condamné à 52 ans de bagne vient de retrouver la liberté. Il fut condamné le 14 mai 1824 pour complicité de vol nocturne à l’aide d’effraction et de fausses clefs. Les 52 ans de bagnes résultent de multiples tentatives d’évasion et autres récidives. Là encore on se demande ce qu’on les juges dans leur tête pour additionner toutes ses peines : il s’échappe du bagne, un mois après il est retrouvé et condamné à 10 ans d’emprisonnement ; plus tard transformé en forçat il est condamné à 3 ans de prolongation de travaux forcés pour son évasion. Il s’échappe de nouveau, et est de nouveau condamné pour récidive et en prend pour 20 ans de travaux forcés ! Reconduit encore au bagne, il est condamné à 3 ans pour une nouvelle évasion, etc. Il faut savoir que la chasse aux évadés était souvent organisée par d’anciens évadés qui espéraient toucher une indemnité ou une remise de peine.
Arigonde possède une physionomie spirituelle, il parle avec facilité. D’après les aberrations judiciaires, s’il est retrouvé et ramené au bagne, il n’en sortira que vieillard... Tout cela pour un vol nocturne avec effraction (à cette époque l’éclairage électrique n’existait pas).

Dépouillé depuis les épaules jusqu’à la ceinture, le forçat présentait son dos aux coups multipliés d’un fouet de cuir de bœuf. Cet usage que la législation bannit, n’existe en France que pour l’homme des bagnes. La plus légère infraction au règlement du bagne, le murmure, le geste même qui prouve une souffrance, attirent sur le condamné cette horrible punition. Les forçats sont rangés sur deux rangs, le coupable vient lui-même, ou s’il résiste, il est conduit de force par un garde-chiourme ; puis on l’agenouille sur un banc. Le bourreau, forçat lui-même, armé d’une grosse corde en applique suivant le délit un nombre de coups presque toujours suffisant pour mettre le forçat hors d’état pour un moment.
En plus de sa simple peine originelle de captivité, déchiré par la brutalité du bourreau, le forçat supplicié se voit privé d’une part des aliments que le règlement lui alloue, au profit de son bourreau. La cruauté humaine et sa bêtise n’a pas de limite.

Établit en 1766, selon Maurice Alhoy dans son livre Les Bagnes, écrit en 1830, et jusqu’en 1813, dans le bagne de Rochefort il est mort 9212 forçats.

Le dortoir.

Un immense hangar, ancien magasin de tonnellerie. A peine a-t-on franchi la grille, que la respiration devient pénible, les paupières, attaquées par les miasmes fétides se meuvent avec peines ; l’odorat est en contact avec le gaz d’une atmosphère infecte. Le premier objet qui frappe le regard, c’est le « lit » sur lequel le forçat repose : un banc en bois élevé élevé sur un plan incliné à quelques centimètres du sol. Comme « couverture » il ne dispose qu’un lambeau de grossière étoffe de laine grise (le capot), qui ployée en deux, peut à peine envelopper le corps.
Le forçat ne peut jamais enlever son uniforme, le règlement s’y oppose ; jamais un drap bienfaisant ne peut détendre ses muscles fatigués, ni rafraîchir son sang brûlé par les tortures ; son pied est attaché à un anneau que la main d’un compagnon forçat vient sceller au banc. le condamné peut-il espérer quelques heures de repos ? Non, de fréquentes inspections viennent le troubler le sommeil du condamné, des coups redoublés de marteau interrogent à chaque moment de la nuit ses fers pour prévenir une tentative d’évasion.
Parfois, un garde-chiourme subalterne ivre, bête et sadique se mêle de faire une inspection surprise, il hurle un garde à vous ! et malheur à celui qui se réveille subitement risquant de se prendre un coup de sabre en pleine figure.

Le jour, au milieu de la salle, un forçat occupé à des écritures, à des comptes, dresse des états, remplit les fonctions de « payot ». Il distribue les vivres, fait la paie, exerce les retenues suivant les règlements, c’est une sorte de fourrier du bagne et un écrivain public. Plus d’une fois, un payot profitant de ses connaissances en abusa pour détourner de l’argent de lointaines familles de forçats à son profit, il faisait de fausses signatures, etc.
Entasser les condamnés dans ces hangars infectes, priver ces salles de la salubrité la plus élémentaire, c’était ajouter des supplices à la sentence de la justice. Et que dire des forçats condamnés au supplice de la double chaîne ? Fixés au pied de leur banc, ils ne peuvent s’en éloigner que de la longueur de leurs chaînes ; deux fois par jours ils voient leurs camarades plus heureux aller dans le port (travaux ‘à la fatigue’).


La gamelle du chien

A midi, les chiens, pardon, les forçats ont tout de même droit de manger. les bonnets verts sont remontés sur leur banc, un garde les attache aussitôt. Dans une autre salle, les bonnets rouges sont aussi rentrés, ils ne sont pas attachés. Des forçats de corvée errent çà et là, le silence règne. Au coup de sifflet les condamnés se groupent par quatre ou six ; au milieu d’eux on apporte une gamelle, et sans doute pour rabaisser encore plus le condamné au rang de la bête, on appelle cette gamelle : le baquet. Dedans s’y trouve des pois secs ou des fèves assaisonnés avec du beurre et relevés de sel, qui font partie de la ration du forçat ; un pain assez blanc et en une quantité suffisante, compose aussi le repas du galérien, transformé en forçat.
Ceux qui ont travaillé au port peuvent se maintenir par quelques gouttes de vin. Terrible : seul le forçat invalide a droit à une ration de viande ; et trois fois par semaine on la lui donne avec des légumes frais.

Qu’est-ce que vous croyez, la diabolique justice des humains veille sadiquement à tous les détails : si les repas des forçats n’étaient fixés par une ordonnance royale, puis républicaine, nul doute que le pouvoir discrétionnaire ne les assimilât à la pitance des bêtes les plus immondes. Il y a quelques mois, explique Maurice Alhoy dans son livre Les Bagnes, on a voulu sadiquement proscrire du repas des forçats les ustensiles de nécessité première comme les cuillères et les fourchettes, dont l’usage pouvait rappeler encore aux condamnés qu’ils étaient des humains.
Les forçats de Rochefort furent à la veille de se voir enlever les plats, les cuillères et les couteaux. Heureusement un homme charitable, l’amiral Jurien, a autorisé l’usage des couverts ; si bien que pendant un temps et comme remerciements, les forçats appelèrent la cuillère : « un amiral », et le couteau « un préfet maritime ».

L’organisation des bagnes comme la justice est tellement vicieuse qu’on a peine à croire que quelques réformes l’ait atteintes dans ses détails. Absolument tout le système répressif de ces époques, après 1789, est gangréné. Ainsi la « justice » a abolit le « droit de cantine » qui était laissé aux gardes-chiourme, le droit de régie de tabac que les sous-gardes-chiourme exploitaient à leur profit, et le privilège des argousins (officiers des galères), qui moyennant finance, déferraient les forçats pour les laisser se promener dans les salles et dans les cours du bagne (dernière réforme datant de 1812). Ainsi certains forçats passaient inaperçus en ville, tant ils n’avaient ni uniforme, ni chaînes, ni gardes armés à leurs côtés. Tout s’achète ma brave dame, même la justice ! Demandez aux Rothschild qui font les lois !

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Rations alimentaires administratives dans les bagnes français selon l’ordonnance du 5 février 1823. Les Juifs bolcheviks de Lénine et Staline s’en sont probablement inspirés !...


Maladies
Sans surprise elles devaient être nombreuses à Rochefort et surtout au bagne Martrou, ou « petit bagne », situé dans la ville en face le village de Martrou qui se trouve sur la rive opposée de la Charente, du côté où se situent des marécages d’où la putréfaction se dégage. Autrefois une caserne existait mais elle fut fermée à cause de l’infection du lieu : on n’y expose pas les soldats, mais les forçats, oui !
Dans le mois de septembre 1827, Martrou fut transformé en une succursale de l’hôpital pour les forçats ; la fièvre les avait atteints au milieu du bagne, il leur fallait « un air pur », alors on les envoyait au Martrou ! Là encore c’était ajouter de l’huile sur le feu, leur faire subir les épreuves réitérées du poison et du contre-poison ! Tous les forçats du Martrou sont des bonnets rouges, on les emploie aux différents travaux qu’exige le service de la ville : ils travaillent aux pompes, aident à construire des bateaux, font les jardins publiques, de la simple mécanique.


Les chaînes.

Vers 1830 on pouvait voir tous les jours des couples de forçats enchaînés deux par deux. Pourquoi les chaînes ? Plutôt pour « faire de la pub » à la justice française et faire peur aux petits et grands enfants (adultes). Et puis les chaînes sont symbole de privation de liberté. Mais les chaînes ça se coupe ou se lime... et en moins de 5 minutes selon l’aveu de tous les gardes. Une multitudes de méthodes existent pour « rompre ses chaînes », et un condamné libéré explique avoir vendu 22 de ses secrets pour se soustraire à une bastonnade.
De plus les chaînes gênent considérablement le travail de ces esclaves, qui rapportent tout de même une grosse somme à l’État français : 219.783 francs de 1830 pour le seul port de Rochefort.
En plus de la condamnation aux travaux forcés, le forçat doit subir le supplice d’être enchaîné à un frère de misères qui a le plus souvent une violente antipathie. Et puis quel supplice d’enchaîner deux êtres que tout peut opposé, comme un fort et un faible, un pervers et un type sain ; quelle idée si tordue et démoniaque dans la tête des êtres qui peuplaient à l’époque les institutions françaises.
Comme faire ses besoins naturels quand on est enchaîné à un autre ? Que de tourments, d’humiliations, d’exaspérations, de tracasseries, exercés sans que l’œil du gardien puisse les comprendre. Comme l’écrit Maurice Alhoy, cet accouplement diabolique ne peut que faire naître des violences en tous genres et des invitations à des perversités sexuelles.

La chaîne qui relie les deux forçats est composée de dix-huit maillons dont chacun à 6 pouces ; chaque forçat à donc le droit « d’user » de la longueur de la moitié ; mais quand il a parcouru à peu près quatre pieds et demi dans un sens, et que son camarade a atteint la même distance en direction inverse, la chaîne dans toute sa longueur arrêtée à la jambe de chacun, met une frontière que ni l’un ni l’autre ne peuvent franchir...
Les pauvres forçats en sont parfois réduit à « jouer aux cartes » l’emploi de liberté que leur offre « leurs maillons », et cela MAILLONS APRÈS MAILLONS, TELLES DES PIÈCES D’OR.
Ainsi on voit jusqu’où peut se situer LE SENS DU MOT VALEUR, exactement comme dans un goulag des Juifs bolcheviks.

L’enfer sur Terre inventé par les humains, uniquement, et par aucun Diable ou Satan...

Le déguisement ou costume de bagnard
Selon un projet de loi suisse pour les prisons de Genève, le « costume pénal » ajoute aux difficultés de l’évasion, frappe l’imagination, et symbolise le lien et le lieu de la peine. Ce projet de loi a inspiré le bagne de Rochefort en la forme d’un costume illustrant plutôt un acteur de théâtre du temps ou d’un costume de carnaval ! selon Maurice Alhoy.
Le costume était d’un côté brun, rouge de l’autre : du corps de la veste sortaient deux manches, l’une jaune par derrière, et verte par devant, l’autre jaune par devant, et verte par derrière ; le pantalon était un assemblage de diverses nuances. D’ailleurs, ceux qui étaient affublés de cet accoutrement étaient nommés Arlequins, et bien-sûr étaient placés dans le lieu le plus apparent du port ; et ils se tenaient pour servir de point de mire à la surveillance des gardes.
C’est le fameux Amiral Jurien, celui des cuillères, qui mit fin à ce carnaval de la justice française !


Supplice : la cordelle
Le plus pénible concerne le câble qui sert à la remorque d’un navire. Pas de navire à vapeur en se début de 19ème siècle, alors quand un navire descend la charente, on emploie les forçats comme chevaux de halage, exactement comme les fameux « bateliers de la Volga » représentés par le peintre russe Ilya Repine.

Cent ou deux cents couples de forçats, suivant l’importance du navire et l’état des eaux, sont attelés sur le rivage à un long câble ; ils descendent le fleuve sous l’escorte de gardes armés ; et sous leurs efforts réitérés, le bâtiment avance dans les eaux, où le courant et les sinuosités du fleuve s’opposent souvent à son avance, quand ce n’est pas un obstacle imprévu.
Sur le chemin de halage se trouve une gargote improvisée où les forçats qui se cotisent peuvent acheter quelques bouteilles de vin grossier. L’aubergiste leur apporte donc les bouteilles qu’ils ont à peine le temps de boire, tant cela excite et rend jaloux les gardes-chiourme, qui jettent et cassent les bouteilles, bien-sûr payé d’avance par les forçats. D’autres gardes enfoncent la bouteille dans la gorge des forçats, au risque de les blesser. Évidemment tout cela fait rire la chiourme sadique !

Quand on commença à construire des navires avec machinerie à vapeur, le supplice de la cordelle, mais cela n’arriva que longtemps après la fermeture du bagne... La justice est sadique ou ne l’est pas !


Les gardes-chiourme et leur sadisme

Ont dit que dans la prison à Bicêtre, quand les condamnés se promenaient dans la cour et par temps pluvieux, ils chassaient à coups de fouet de poste les prisonniers qui cherchaient à s’abriter sous l’auvent des guichets. On a vu des vieillards, le front chauve, tête nue, tomber sous les coups de ces salauds à visage d’hommes.
Pour une simple faute, on conduisait le condamné au cachot : après lui avoir enlevé ses menottes, on lui donnait un grand coup de pieds entre les épaules ce qui le faisait dégringoler tout l’escalier des oubliettes.
Autre cas de sadisme : un détenu s’échappe, parvient sur un toit, les gardes vont tirer sur lui, il demande grâce, on va faire chercher le prêtre, celui-ci calme les gardiens, mais entre-temps l’un d’eux grimpe sur le toit, et d’un coup de pieds envoie le condamné s’écraser sur le pavé de la cour de prison. Son sang et sa cervelle rejaillissent et couvre la soutane du prêtre.
Par la suite une inspection réprima ces pratiques, ainsi que des gardes qui torturaient à loisir des prisonniers.

Il existait :
Agents de police et surveillance intérieure : comes ou comites, les argousins, les sous-comes, les sous-argousins, les caps (piqueurs ou dirigeants des travaux)
Dans les premières années de l’organisation des bagnes, la garde des forçats était confiée à la compagnies des pertuisaniers. Elle fut supprimée en 1794 ; jusqu’en 1798 les forçats furent gardés par des détachements des troupes de la garnison. Ce service fut fait par des hommes de couleur du dépôt des colonies. vers 1803 la compagnie des gardes-chiourme fut créée (la compagnie du sang), et fit d’abord service commun avec les soldats du dépôt des colonies. Au licenciement de ceux-ci en 1812, la compagnie des gardes-chiourme reste seule affectée à cet emploi, avec une prime d’engagement de quarante francs.
Difficile de faire le métier de bourreaux ! Pourquoi de semblables individus souillent-ils la fonction militaire, écrit Maurice Alhoy ? Leur costume devrait être fait comme celui des forçats.
Rien de plus hideux et de plus repoussant que l’aspect d’un garde-chiourme, l’imbécilité et la bestialité peintes sur son visage, presque toujours sentant l’alcool ; maître absolu des couples de forçats, victimes de son sadisme. Maurice Alhoy appel la chiourme : « tigres enrégimentés », je pense qu’ils ne méritent même pas ce qualificatif, un félin comme le tigre est un animal trop noble...
On a l’impression que dans les corps institutionnels de l’autorité se retrouve le rebut de l’humanité !

Un garde-chiourme ivre et ayant frappé sans raison un forçat malade de plusieurs coups de sabre ne fut condamné qu’à un mois de prison et à 16 francs d’amende ! Un homme attente à la vie de son semblable, et parce que la victime est placée hors de la sphère sociale, il s’ensuit qu’il a le droit de mort ! Voilà la législation du bagne.
Qui parle de justice ? My God ! Pays de sauvages, et qui se dit civilisé...

A suivre...

Merci Monsieur Maurice Alhoy pour votre livre et vos précieux témoignages datant de 1827 sur les bagnes de Rochefort, dans cette France d’après la révolution de 1789. C’était hier, il y a seulement 183 ans !

M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 14-11-2010 23:04

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