L’Opinion - La Subjectivité - L’Information 2
 

Ecrit par Sechy, le 21-11-2010 22:18

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Communisme, Démocratie, Dictature, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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L’Opinion - La Subjectivité - L’Information 2


Un pouvoir sombre qui détruit la France
depuis la fin du 17ème siècle :
LES FRANC-MAÇONS
 
 
 
 
Aujourd’hui comme au Siècle dit des Lumières, les franc-maçons FONT LA POLITIQUE, quoique on puisse contredire, car les réseaux d’influence sont toujours hautement actif, et cela depuis la franc-maçonnerie moderne, allant de :
1717 : fondation de la Grande Loge d’Angleterre et en France degrés de Clermont et Rites de Heredom ; en Amérique introduction de nombreux rites par les colons ; jusqu’à nos jours.
Bref, il s’agit avant tout de POUVOIR, et non d’harmonie ! car depuis le Siècle des Lumières, les franc-maçons mélangent allègrement pouvoir politique, spirituel, économique ! Les franc-maçons font de l’obstruction du savoir et pratiquent une sorte de Méritocratie.
 
Rappel : l’harmonie consiste à accepter toutes les croyances et à n’être lié à aucune en particulier, comme le souhaitent la franc-maçonnerie, et chacun franc-maçon est libre de croire ou de ne pas croire à la foi qui lui convient le mieux, si tant est qu’il y ait vraiment une vérité à trouver ! Une libération, oui.
On distingue aussi une franc-maçonnerie opérative et une spéculative ! ce qui se résume à pratique et théorie, ou Fixe et Volatil !
Les franc-maçons ont bien compris l’utilité des symboles, puisque tout est signaux, et hélas en premier la convention de la fabrication d’un alphabet. Tout sur cette planète s’exprime par 2, se visualise seulement pas le résultat : le 3 (d’où le fondement de la Trinité], se manifeste sur une surface donnée en quatrième position (la longueur, symbolisé par un carré), voir l’Arbre des Sephiroth.

 
 
Lire et écrire pour former de la future chair et chaire à canons et des esclaves pour les banques, ou mise en « conformité ». Faire de la « pédagogie » pour servir les lobbys des médias et des banques pour empêcher les téléchargements « illégaux » : nouvelle mise en conformité. Les révolutionnaires de 1789 appellent ça la RAISON(1), d’autres la MORALE, d’où le terme de ‘Pirate’ pour les téléchargements non voulus par le business.

Ainsi Luther au 16ème siècle milite pour imposer, tel un dictateur, un colonisateur en fait, en urgence une instruction obligatoire ; car selon lui, tôt ou tard le manque d’instruction mènera à la colère divine (sic), à l’inflation (?), à la peste et à la syphilis, au règne des tyrans sanguinaires et aux Tartares (sic), et même à la restauration du pouvoir du Pape, (cité par David R. Olson dans son livre : L’univers de l’écrit)
De la découle tout le 19ème siècle et ses bagnes pour adultes et pour enfants avec la rédemption par le travail et l’instruction pour les petits bagnards (lire, écrire et compter, et lavage de cerveaux religieux) ; car à ces époques ont considérait que le manque « d’instruction » conduisait aux crimes... Porter des opinions comme ça c’est effacer d’un coup d’ego les Anciens, l’antiquité, où tout de même il devait aussi y avoir de « l’instruction » !
L’instruction au 19ème siècle et Jules Ferry aboutit à la méritocratie : à défaut de mériter le Paradis, mériter des bons points ou le ‘premier prix’ de la classe. « Serons en ‘récompense’ les détenus ayant fait des efforts positifs (sic) et constant vers le bien (sic), qui auront pris l’habitude d’une bonne conduite (sic). Seront en ‘épreuve’ ceux que rien ne signale particulièrement, ni la bonne ni la mauvaise conduite, mais qui en général se conduisent correctement. Seront en punition les détenus condamnés en récidive, ou avec circonstances aggravantes... »  Cité par Marie Rouanet dans : Les enfants du bagne.

Donner de l’instruction dans les écoles de Jules Ferry n’est pas non plus de tout repos, car cela peut former de la graine d’érudits, de futurs révolutionnaires ou opposants ! Alphabétisation et développement économique ne sont pas non plus additionnels !
Des chercheurs ont prouvés le caractère extrêmement sophistiqué des cultures orales comme la langue grecque, qui n’est pas née avec l’écriture, mais que l’écriture à préservé pour la montrer aux futures générations. Et à l’époque de Platon à peine plus de 10% des Grecs savaient lire et écrire. Nous connaissons leurs traditions de la dialectique avec ergoteries pas possibles, que David R. Olson dans son livre déjà cité, confond avec la connaissance (voir l’explication de ce mot plus bas).
Et j’ai bien peur que les politiciens de la république française actuelle ont hérité de cette dialectique grecque d’ergoterie politique !

« L’« instruction publique », premier devoir et premier souci d'un bon patriote. L’instrument qualifié de ce travail est la société jacobine, et son premier but, d'établir et de répandre la thèse de défense », écrit Augustin Cochin dans les Sociétés de pensée et la démocratie moderne. Alors celui ou celle qui n’est pas ‘conforme’ à « l’instruction » sera traité d’hérétique et risquera sa tête ; encore le système de la dictature, puisque cette instruction sera donné par les jacobins. On vous coupe la tête... mais c’est légal ! c’est la loi ! c’est marqué sur le papier... Pendant des mois dans tout le pays c’est la « Saint-Barthélemy permanente », écrit A. Cochin, des milliers de gens sont massacrés, légalement ! surement au nom de la patrie, de la raison ! de la République, du peuple. Le plus triste, c’est que l’opinion l’ignore, un peu comme maintenant l’opinion anesthésiée par les médias, les banques, et ne réagissant pas, sauf si on touche au garde-manger.

Luther, plein pot sur l’époque de la Renaissance, démarre avec Galilée et d’autres déjà cité sur le site, la Libre pensée, avec le plus important : l’invention de l’IMPRIMERIE, passant de la langue orale à la langue écrite, avec tous les dangers futurs regroupés sous le mot OPINION : philosophie, science (sous-entendu comme technique ou dans un sens rationnel), justice, médecine, etc. Tout cela étant du bon gros lourd RATIONNEL, de la RAISON résonante. A la Renaissance l’irrationnel recule, comme la magie, etc. pour rebondir et repartir de plus bel dans cet infâme 19ème siècle si matérialiste. De toutes façons il n’y a pas de cause valable pour dire que par rapport à la parole l’écriture ait amélioré l’intellect, ni qu’elle « rehausse » la conscience.
Autrefois on supposait que le passage de l’oral à l’écrit avait développé la raison, le cognitif comme on dit, la connaissance... Bien-sûr il n’en est rien, même si, selon Jules Ferry et compagnie, la première « mission » de l’école est d’acquérir un premier lavage de cerveaux, pardon, des « compétences de base », les fameux : lire, écrire, compter.

Rationnel : doué de raison, dit le dictionnaire Le Robert. Donc un scrupule (unité de poids : 1,275 gramme) de « conformité ». Le genre humain est-il rationnel ? Pour le savoir il faudrait être une mouche, ou un arbre... Mais maintenant, avec les successions de crises, nous croyons être dirigé et avons confiés nos affaires à des FOUS, des CRIMINELS.

Or l’écriture n’est qu’un truc, une technique pour se faciliter la vie et mieux asservir ses frères et sœurs ! ou à l’inverse pour la compliquer... justement à cause du mental. Un croquis vaut mieux qu’un long discours, selon l’adage populaire. Ce sera une transcription, une convention qui ne reflètera pas la réalité, à cause de l’ego et des caractéristiques de chacun. Avec nos moyens modernes et l’informatique, on va peut-être abandonner le langage oral ou profit de l’écrit ! Raconter une histoire à un auditoire comme autrefois sans lire une feuille de papier imprimée, et lire un texte et le raconter à ce même auditoire est très différent ! Dans le second cas il y aura déformation.
Jean-Jacques Rousseau, ce modèle de notre république, remarquait : « L’écriture n’est que la représentation de la parole ; il est bizarre qu’on donne plus de soin à déterminer l’image [l’alphabet et son contenant] que l’objet [le son et son contenu] ».
Aristote le killer avant Rousseau disait la même chose. Un autre parlera de la « tyrannie de l’écriture ». L’écriture dépend fondamental de la parole : en écrivant on « parle dans sa tête », et le théâtre depuis l’antiquité passe avant tout par la parole, comme les conteurs d’autrefois.
Un alphabet de 26 lettres est forcément limité face à une écriture idéographique comme l’égyptien ou le chinois, même face à la langue grecque particulièrement complexe, évidemment avec les ergoteurs grecs. De même, les Japonais maîtrise mieux la lecture que les occidentaux ! Ainsi nos 26 lettres de l’alphabets n’ont rien de civilisé ni de ‘supérieur’. Des chercheurs actuels en viennent à détrôner la supériorité de l’écriture. C’est ce que fait la Langue des Oiseaux utilisé en Alchimie et dans l’ésotérisme : à la fois sonore et écrite, à la façon d’une partition de musique avec les notes et leurs altérations en mineur et en majeur...
D’ailleurs les Alchimistes préviennent charitablement leurs lecteurs de ne jamais « prendre au pied de la lettre » leurs écrits... car aucun lien direct ne permet d’établir une liaison entre pensée et écriture, sauf une analogie terriblement casse-gueule. Et les textes les plus profonds et les plus sages n’ont pas été écrits, mais DICTÉS.
L’écriture, c’est pour la comptabilité et la bureaucratie, en trois mots : pour les banques. Ainsi l’illettrisme n’est pas synonyme de misère, de handicape associé à la malnutrition et autres tares, l’illettrisme ce n’est pas chez les « sauvages » ; les enfants, comme ceux des bagnes du 19ème siècle dont beaucoup ne savaient ni lire ni écrire, avaient une intelligence autant que les autres ; hélas, ils furent abîmés ou conditionnés par « l’éducation religieuse catholique romaine obligatoire », au lieu de leur permettre un épanouissement individuel.

Rappel : Connaissance, connaître (naître avec : con et naître), soit une une naissance DANS L’INSTANT (pas de dualité sujet-objet). Connaissance n’a donc rien à voir avec un « bagage culturel », une 'instruction’ comme le désirait Luther et ses suiveurs au 19ème siècle Jules Ferry compris. Là encore nous avons à faire au Soi divin, se connaître soi-même (lire Ramana Maharshi). C’est encore se plonger dans l’OCÉAN : Céans (1140) : çaenz : ça et enz (dedans) au Cœur ; c’est encore voir le TROU : trouveurs, trouvère, donc en dehors du diabolique binaire.

Comme déjà écrit dans la série des République totalitaire des Opinions, voici à nouveau et en complément le sens du mot si employé depuis la révolution de 1789 et dans notre monde sous l’emprise de la république : INDIVIDUALITÉ et sa compagne la PERSONNALITÉ, tout ça sentant bon l’ego. Je m’inspire du livre d’Yves Monin : Hiéroglyphes français et Langue des Oiseaux, excellente référence. Depuis 1789 la tradition a été détruite, à cause en partie de la laïcité, comme déjà expliqué, et dans le mot ‘individualité’ il y a ‘alité’ qui ne signifie « dans un lit » que par la dérivation (le résultat, le symptôme est pris pour la cause, comme dans la médecine non traditionnelle [allopathique], que même ses adversaires affublent du qualificatif ‘traditionnel’ alors qu’elle n’est que conventionnelle, dérivée et dénaturée !).
A-lité, du A privatif, signifie qui n’est pas dans son lit, dans sa litière, sens premier de ce mot, qui n’est pas dans « ses pompes », dit le langage populaire actuel, rappel de l’expression « avoir trouvé chaussure à son pied », et je continu par l’expression : « avoir les pieds sur Terre » indiquant garder le contact, la FLUIDITÉ, le Volatil, le FLUX...
L’individu est donc ‘indivisible’, et ayant perdu son axe (désaxé ou malaxé, sens de lavage de cerveaux, par les informations) devra se re-poser en celui-ci et pour cela, se relaxer. Le meilleur moyen est de s’allonger dans un lit, ou au moins au sol, sur la terre, la colonne vertébrale étant dans la même position que nombre d’animaux à quatre pattes comme les mammifères. En Argot le lit se dit : pieu, donc en contact, à la masse, fluide... dans la réalité des rêves... En résumé il s’agit de retrouver l’Origine. Dur labeur, car avec tous les mots/maux accumulés, une vie ne suffit pas... à moins que...

Autre rappel essentiel pour les révolutionnaires de 1789 et les républicains actuels :
La ‘conformité’, ‘la norme’, dans leur sens actuel, ne sont que de vulgaires opinions humaines. L’essence de ces mots est le déploiement du Tout en un Mouvement. Encore une fois la république n’est qu’une dictature déguisé, tout comme la démocratie (mot ne voulant plus rien dire et devenu poubelle politique attrape-couillons).

L’individualité colle à notre époque et à démocratie totalitaire, à tel point que le sens du mot PATRIOTE a été déformé. Un patriote est une personne qui aime son pays, comme une plante est attachée à la terre faisant son caractère, comme le signe astrologique faisant de même pour une personne. C’est dans la même famille que : paysage, paysan, pagans, moujik (paysan en russe). Or les pagans étaient les provinciaux des districts ruraux qui pratiquaient le Zoroastrianisme ou Zoroastrisme, et donc les pagi étaient les fidèles du culte.

Paistre, en français du Moyen-Age indique manger des produits de la Terre.
Le pays, le PAYSAGE est donc le TERRAIN, l’HORIZON. Donc Patriote n’est absolument pas comme les révolutionnaires de 1789 en ont déformé le sens : Partisans de la révolution, jacobins, un homme inquiet ! car quiconque se rassure sera suspect.

Le sinistre Saint-Just met le paquet de propagande :
« En 1788, Louis XVI fit immoler 8000 personnes de tout âge, de tout sexe, dans Paris, dans la rue Mêlée et sur le Pont-Neuf. La cour renouvela ces scènes au Champ de Mars ; la cour pendait dans les prisons ; les noyés que l'on ramassait dans la Seine étaient ses victimes ; il y avait 4000 prisonniers ; l'on pendait par an 15.000 contrebandiers -, on rouait 3000 hommes, il y avait dans Paris plus de prisonniers qu'aujourd'hui » (26 février 1794), cité par A. Cochin. Et personne n’osa vérifier la véracité des dires de Saint-Juste car tenant à sa tête. Il fallait aussi croire aux rumeurs sur « des tortures » dans les geôles de la Bastille ; aujourd’hui on appel ça diffamation, calomnie, ou publicité à l’envers. La provocation du pouvoir existe aussi de nos jours, voir les récentes provocations policières dans les manifestations contre le régime de retraite imposé par Sarkozy.

Exemple de saloperies pratiquées aussi bien par les révolutionnaires de 1789 que de ceux de 1917 en Russie, qui furent même plus sadiques :
« Le « mouton » est l'agent installé à demeure au milieu des prisonniers, pour saisir au vol et provoquer au besoin le mot, le geste, qui les enverra à l'échafaud. Il y a aussi l'« inoculation », qui consiste à transporter dans une prison un prisonnier d'une autre, où il y a déjà eu complot : dès lors la moindre plainte, le plus léger indice, devient un signe de révolte, une ramification du complot - le moindre canif pris sur prisonniers, une preuve. On a d'autres moyens encore - par exemple le zèle d'un guichetier patriote, comme celui du Luxembourg, Verney, qui s'entend par mille taquineries à exaspérer les prisonniers - le mouton se charge du reste... Il y a encore des prisons désespérantes de patience, qui ne veulent pas conspirer, Saint-Lazare par exemple. Les patriotes prennent alors les devants, le mouton scie un barreau, suppose un plan d'évasion, et dresse sa liste. Il y a bien, dans son roman, quelques petites invraisemblances : par exemple il fait passer sur une planche, à vingt-cinq pieds en l'air au-dessus d'une ruelle, l'abbesse de Montmartre qui a soixante-douze ans, et Mme de Meursin, qui est paralysée des deux jambes. Mais n'importe -, elles furent condamnées l'une et l'autre et portées à l’échafaud. Ce complot-là donna trois fournées, de 25, 26 et 27 têtes : ainsi moururent André Chénier, Roucher, le premier Président du Parlement de Grenoble, M. de Bérulle ; la femme de celui de Toulouse, Mme de Cambon, pour avoir refusé de dire où se cachait son mari ; un petit Maillé de seize ans : « Il en a bien quatre-vingts pour le crime ! » dit le président du tribunal. Ce crime était d'avoir jeté un hareng pourri à la tête du guichetier Verney », écrit A. Cochin.

Page du Wikipédia sur Alphonse Aulard, historien de 1789, et franc-maçon, et beaucoup critiqué par Augustin Cochin : « M. Aulard n'est pas un historien de fait. Il est l'historien de la défense républicaine, c'est-à-dire le restaurateur d'une fiction, formée selon des lois et dans un sens à part : les lois de la propagande sociale, de l'opinion du petit peuple ».

M. R.


Note.
1. « La plus noble conquête de l’homme est la PAROLE et la plus utile l’ÉCRIT. La première trace la limite exacte entre l’Homme et la création brute, la seconde le distingue des sauvages non civilisés ». Astle, 1784, cité par David R. Olson au premier chapitre de son livre L’univers de l’écrit. Voilà une citation typique de l’héritage du Siècle des Lumières.
 
 

Dernière mise à jour : 21-11-2010 23:27

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