Une vraie civilisation
 

Ecrit par Sechy, le 12-01-2011 16:25

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Civilisation, Communisme, Crimes, Dieu, Démocratie, Dictature, Église, Esprit, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Mots, Nature, Nourriture, Opinion, Paix, Paroles, Pouvoir, Prisons, République, Sagesse, Sexe, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail, Yôkai

 
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Une vraie civilisation
 
 
 
Une vraie civilisation ce n'est pas avoir l'eau, le gaz et l'électricité, le téléphone, le réfrigérateur et le four à micro-ondes, la télévision en couleurs, la voiture à essence, etc., non, ça c'est de la "culture matérielle". Cette civilisation du culte du matériel correspond à si vile (et villes et villages où règne la corruption à cause des "biens de consommation").
 
La vraie civilisation permet, avant tout, le développement de chacun sur le plan spirituel. Dans le bon sens du mot civilisation, on y entend aussi cives (citoyen), la personne qui habite une cité ; et non ses jouets comme sa voiture, sa télé, etc. Bref, une civilisation ça ne concerne pas des "progrès" techniques uniquement destiné à un CONFORT, à une SÉCURITÉ (comme on dirait maintenant).
Le "progrès technique" n'est qu'un orgueil humain monstrueux qui conduit la civilisation à sa perte, car non seulement pas maîtrisé, mais pas en ACCORD avec le tout ou la Nature. Le progrès technique n'est qu'un moyen de faire du fric, même l'électricité il faut la payer, et autrefois il fallait payer le bougies. Bref, ce qu'on appel "progrès technique" ne sont que des choses faites À L'ENVERS, donc diabolique ; c'est bien l'être humain qui est maintenant devenu l'esclave de la machine, alors que ça devrait être le contraire ! C'est illustré par la seule chanson intéressante du diabolique Serge Gainsbourg avec son célèbre : Poinçonneur des Lilas.

Il ne peut y avoir de progrès, ou avancée de civilisation, que dans l'individu, et par l'individu lui-même : la Réalisation du Soi comme le suggère Ramana Maharshi. Voilà la vraie AUTONOMIE. Civilisé veut dire : rendre sociable, poli de mœurs, poli pour que la vie devienne vivable tout simplement.
On cultive son jardin, les arbres, alors on doit aussi se cultiver intérieurement. Cela aurait dû se passer naturellement si l'être humain n'avait pas embrayé sur la voie de l'agriculture au temps du néolithique, au lieu d'embrayer sur l'horticulture.

Une vraie civilisation ne doit pas être si vile ! Elle ne doit pas s'opposer systématiquement comme elle le fait depuis la Renaissance et depuis surtout 1789, au retour à la Source des membres qui la composent.
Les peuples qui sont à la Source sont appelé : "sauvages", tout comme les herbes qui poussent et gênent les plantations des humains sont appelé : "mauvaises herbes".

La vraie civilisation ne se goinfre pas de culture comme maintenant, là encore la fausse autonomie qui achète de la connaissance avec la technique actuelle. Ainsi notre culture actuelle n'est qu'un amas de choses, une quantité acheté à bas prix, pour le "confort intellectuel". On se cultive pour ne pas ressembler à une "mauvaise herbe", pour ne pas devenir un vaux-rien...
Un vraie civilisation ne vend pas de la drogue d'État sous forme de la diabolique Française des Jeux (FDJ) : faire baver hebdomadairement son maigre salaire d'esclave, afin de rêver à jouer les riches "plus riche que riches", comme le vente sadiquement la pub. Cette institution diabolique d'État n'est qu'un impôt supplémentaire déguisé, pour ceux qui se font avoir comme les mouches sur du papier tue-mouche. D'ailleurs, comme pour les drogues dures, cette institution d'État met en garde ses "joueurs" contre l'addiction. Un des plus célèbres drogués des jeux fut Fedor Dostoïevski, voir son roman : le Joueur.

Nous voyons l'état notre civilisation par les institutions sociales qui la composent, et qui valent ce que valent les êtres humains qui les ont créées. Mais que peut être une institution conçue par des personnes qui ont perdu le sens de la personne, et qui se soucient autant que de leur première chaussette de toute connaissance qui pourrait leur rappeler ce sens de l'humain ?

Par exemple, le Moyen-Age fut une civilisation qui se soucia grandement de l'être humain.

Une civilisation qui prétend imposer une langue non vivante, comme la "langue de bois", ou la "novlangue" d'Orwell, est une civilisation morte, même si le Fric-Flic tentent d'imposer de force les idées reçues, les idées des "bien-pensants".
Il paraît que 25 langues disparaissent chaque année et qu'il en reste moins de 6000 parlées dans le monde. La encore, l'inquisition fera la police pour imposer la "pureté morale" et éliminer tout défaut déplaisant à ses yeux.

En ce qui concerne le matérialisme, une vraie civilisation devrait assurer à son peuple le gîte et le couvert du berceau à la tombe, c'est le minimum vital. Cela équivaux à recevoir une rente qui alors pourra véritablement se qualifier "d'universelle", car elle est de l'ordre de la qualité plus que de la quantité. Certain pourrait appeler ça "revenu d'existence", inaliénable, insaisissable, et cumulable bien-sûr avec d'autres moyens de rentrée pécuniaire, si elle existe toujours.
Cette idée de "revenu d'existence" est défendue aussi bien par des libéraux que par des altermondialistes, que par des catholiques et des intellectuels. Maintenant si ce "revenu d'existence" est comparé au communisme, cela n'a rien a voir avec une idéologie puisque ça concerne la vie de base : le gîte et le couvert.

Thomas Paine, né en plein siècle des lumières et la révolution de 1789, analyse les origines du droit de propriété et introduit un concept proche du revenu minimum.
Mais ce concept de revenu minimum était la "place du pauvre" à la table de chaque habitant de la France par exemple, et l'Église pouvait abriter des pauvres, les soigner, etc. ; il y a avait une grande solidarité autrement plus forte que maintenant où c'est "chacun pour soi" ; on le voit dans nos villes avec les vélos qui vous faux louer, bientôt pareil avec de petites voiture électriques, les bureaux de Poste ou vous faites maintenant, presque, tout vous même.

L'expression "revenu d'existence" est mauvaise, car comportant encore le sens d'argent : 'revenu'. Mieux vaut "le gîte et le couvert" pour tous, ce qui implique de rejeter le lavage de cerveaux biblique qui écrit qu'on n'existe que si on travaille à la "sueur de son front" : gagner son salaire. La encore ça découle du choix à l"époque du néolithique ou l'être humain n'a pas embrayé vers l'horticulture, et peut-être par la même occasion par la nourriture prânique.
De plus, gîte et couvert ne concernerons que ceux qui décide de continuer de se nourrir avec une nourriture solide, genre végétarien, en supposant l'abandon définitive de la nourriture avec la chair des animaux morts. Les autres pratiquant la nourriture pranique n'auront a bénéficier que du gîte, la solution étant réversible si les pratiquants de la nourriture pranique passaient à la nourriture végétarienne.
Le gîte et le couvert feront disparaître le vole et une majorité de violences.

L'ère industriel des 19 et 20ème siècle a vécu, il est temps d'en sortir, et à grande vitesse tant c'est pourri. Il est temps de sortir de l'esclavage, de la robotisation et du monde binaire... Il est temps de retrouver sa Nature humaine. Il est temps de retrouver le SOI endormi.
Le "travail", ce n'est pas "gagner sa croute", c'est se construire individuellement pour former naturellement un ensemble, ce que suggère bien Ramana Maharshi. Et ce travail... est à temps plein ! Le "temps libre", les vacances des antiques "congés payés" pour jouer aux riches et se "payer du temps libre" ne seront plus que des mauvais souvenirs. Aussi la notion de jouissance, de confort, etc. tout cela s'envolera.
Le "temps libre" consacré à la construction de l'individu : sa Nature sacré, le sera aussi pour aider les autres, par exemple comme dans certaines populations : on donne la plus grandes importances aux enfants, aux faibles, aux vieillards et aux malades et handicapés. Comme on s'occupe d'eux spécialement et avec intérêts, ils seront plus favorisés au point de vue "niveau de vie" que les plus fortunés de cette population.
Le "temps libre" ce sera par exemple de créer des jardins un peu partout, y compris dans des zones désertiques, afin de faire de notre planète un nouveau Paradis. Nous passerons ainsi de l'agriculture vers l'horticulture.

Dernier point, une vraie civilisation ignorera les classes, les partis et les castes... Les classes, ce sont des machins de statistiques, et on sait que c'est hautement trompeur. La classe à notre époque, c'est les étiquettes sur le ressenti par la tripe, d'un groupe d'individus ayant un même intellect : ouvriers, bourgeois, cadres, agriculteurs, médecins, etc. Ces classes ne sont déterminée, conditionnées, que par une certaine forme de rapports sensibles avec l'économique, et donc avec le matérialisme. Alors la classe est le contraire de la caste, qui prend ses légitimations dans le métaphysique, par exemple le clergé, le politicien (qui suppose connaître parfaitement l'être humain...)

Dernier point, bien-sûr, le gîte, ça demande encore de l'argent pour en construire... alors avec quel argent ? Si c'est du privé, on retombe dans la même merde. Si c'est l'État, on risque de retomber dans le système des communistes avec ses Kolkhozes et ses Sovkhozes, à la mode de l'un des Peuples du Soleil, où rien n'appartenait en propre à la personne, c'était l'État qui décidait de tout, même du mariage entre individus.

Il y a là une source à creuser pour trouver la solution. Pour la nourriture c'est moins compliqué. La Terre appartient à tous, et encore, pendant une période de vie fort courte et se renouvelant sans cesse. Alors l'instinct de "propriété" ? de quoi ?
De toute façon le gîte, les constructions, seront établis pour durer, et non plus des bâtiments "jetables" comme nous les construisons encore actuellement, car le béton, le ciment se dégradent rapidement.

Comme écrivait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, l'ordre social doit être le reflet de l'ordre de la création. (En Haut comme en Bas, et l'inverse, est-il souvent écrit, macrocosme et microcosme).

M. R.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 12-01-2011 17:01

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