1789 = Nouvel Ordre Mondial - La Vendée 1
 

Ecrit par Sechy, le 11-06-2011 16:42

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Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Pyramides, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Temps, Terreur, Yôkai

 
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1789 = Nouvel Ordre Mondial - La Vendée 1

Série de pages dédiées aux morts pendant la guerre de Vendée et son anéantissement voulu par la République française.
 
Si les pratiquants de la foi de Moïse, à juste titre, ne veulent pas qu’on oublie leur Shoah, mais s’en serve de façon outrancière, il ne faut pas oublier les autres Shoah : 1917 en Russie et jusqu’à la mort de Staline ; et en France la Shoah des Vendéens victimes des « valeurs républicaines » et des premiers fours crématoires. Il y a beaucoup d’autres Shoah à ne pas oublier, celle des Roms, des Homosexuels sous le nazisme, et beaucoup d’autres de par le passé et dans le monde, notamment les Incas, les Mayas, l’esclavage des Noirs, etc.
 
« Tous les brigands [les terroristes d’aujourd’hui] qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie [la république], seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas » (Instruction en janvier 1794 du criminel Louis Marie Turreau pendant les massacres de Vendée) Turreau est responsable de 20.000 à 40.000 morts en quatre mois seulement, de préférences des femmes et des enfants (ces sillons reproducteurs), comme politique criminelle républicaine de la ‘tabula rasa’ (ardoise vierge). Les femmes sont des reproductrices et les enfants de la graine de terroristes. Turreau finit sa « carrière » comme ambassadeur et « baron d’empire ». Mais tenez vous bien, et c’est scandaleux, son nom est toujours gravé sur l’arc de triomphe de l’étoile à Paris, parmi 660 autres personnalités... A ce moment là pourquoi ne pas y graver aussi le nom d’Adolph Hitler ou de Joseph Staline, même s’ils ne sont pas français ! Robespierre et Turreau et beaucoup d’autres dont les francs-maçons sont des déclencheurs de l’eugénisme vendéen (ethnocide de tout le peuple vendéen). Ethnie : du grec ethnos « peuple, nation » ; et ethnocide : destruction de la civilisation d’un groupe ethnique. Oui, il s’agit bien d’ethnocide, car vouloir supprimer ces « sillons reproducteurs » en est une preuve ; et comme la révolution russe de 1917, l’histoire officielle veut OUBLIER pour cacher, peu importe le prétexte.
Où va se nicher la sainte laïcité franc-maçonnique ? Mais sur l’arc de triomphe de Paris, cette cathédrale de la « civilisation » agressive guerrière et destructrice, symbole d’empire romain, symbole de terrorisme d’État.
 
« La plus inévitable de toutes les lois, la seule qui soit toujours sûre d’être obéit, c’est la loi de la force. L’homme armé est le maître de celui qui ne l’est pas ».
« L’assemblée nationale reconnaît :
I. Que tout homme a le droit d’être armé pour sa défense personnelle & pour celle de ses semblables.
II. Que tout citoyen a un droit égal & une égale obligation de défendre sa patrie.
Elle déclare donc que les gardes nationales qu’elle va organiser ne peuvent être que la nation armée pour défendre, au besoin, ses droits, sa liberté & sa sûreté. (Le criminel Robespierre, extraits du discours sur l’organisation des gardes nationales, avril 1791). Le criminel Robespierre participa à la Terreur.


Robespierre, les ergoteurs Grecs et les philosophistes du siècle des lumières et d’autres « ismes » sont des fabricants d’âmes. Ils sont tentés par l’acquisition s’un savoir déguisé en science qui va leur permettre de posséder l’objet de leurs études : les êtres humains, de les manipuler, de les former selon leur science qui n’est que fantaisie d’un jeu verbal et conventionnel qui se prétend logique. Attitude mentale semblable à celle du dictateur communiste qui décide du modèle standard psychologique, mental et intellectuel en fonction duquel ses sujets doivent être façonnés par le moyen de l’environnement social et de l’éducation. Ainsi fabriqué par les seules contingences sociales et historiques dont il n’a pas à décider, l’individu ne doit vivre que dans le temps linéaire entre le berceau et la tombe. Le souvenir lui est même interdit, il ne doit pas regarder en arrière pour boucler le futur sur le passé. Seul, le dictateur fabricant d’âmes s’accorde cette possibilité et l’interdit aux fabriqués. Lui seul a droit au « Je ». Tout est dit par Jean Coulonval dans cette parfaite définition de la dictature.

Qui dit éducation dit dressage, même soupe pour tous. Pourquoi cette séparation, même avec l’outil Internet, que le pouvoir veut contrôler ?
Pour les imbéciles criminels Robespierre, Turreau, Carrier et autres paumés de 1789 : Il y a un niveau de perception où fusionnent le sujet et l’objet. C’est l’Instant ou fusion entre l’âme et le divin, le Centrum Centri sans lequel rien ne serait, comme la circonférence ne serait pas sans son centre. Le centre c’est l’union mystique des Chrétiens, le nirvana des Indiens. Dans l’Instant, la réalisation du Soi, il n’y a plus croyance ni foi, mais connaissance par co-naturalité dans le relié (religion) au Tout par le fait de l’identification du ‘JE’ avec le centre générateur du Tout, comme le centre génère la circonférence bien que n’étant ni volume ni surface. Sans le centre qui n’est rien, il n’y aurait rien. Ainsi en est-il de ce que nous appelons Dieu, l’Instant, ou peut importe le nom.

Chacun prétend posséder la clé de l’universalité qui est en tout être humain. Toutes les idéologies politiques sont des masques pour le besoin d’absolu, de religion. L’ennui, c’est qu’il ne peut y avoir plusieurs universalités et que la lutte entre les pseudo-universalités est cruelle, impitoyable, meurtrière et sanglante, voir celle de la République de 1789. Les « ismes » quand ils s’emparent des foules sont des folies collectives, y compris le catholicisme ; la catholicité reste à faire, elle n’est toujours et jusqu’à présent qu’à l’état potentiel.
Un chef d’État, un scientifique, qui reconnaît la possibilité, au moins virtuelle, pour tout être humain, d’établir la contact avec le centre qu’on appelle Centrum Centri, Le Soi, l’Instant, Dieu, la Conscience, etc., un centre dont aucun individu ne dispose, ne sera pas tenté de posséder et de disposer à son gré du psychisme des êtres humains. A moins qu’il ne soit un démoniaque, ce qui fut le cas de la bande de révolutionnaires de 1789 en passant par Saint-Juste, Robespierre et tous les autres connus.

Une seule Universalité, comme il ne peut y avoir qu’un seul Dieu, comme le ‘JE’, le Soi, l’Instant. Seul un total peut connaître un total, une globalité, un in-fini ; or le ‘moi’ ou ‘soi’, puisqu’il se définit par rapport à un Toi est donc limité par ce qui le différencie de ce Toi (dualisme du sujet-objet). La théologie exprime cela en disant qu’il ne peut y avoir qu’un seul Dieu car, s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas in-fini. Il en est ainsi du moi de chaque individu qui ne peut être un in-fini, un tout. Je, Moi, Toi sont transcendés par le ‘JE’ sur le sommet de cette triangulation ou Trinité. C’est dans le ‘JE’ que se réalise ce que l’Église appelle la communion des Saints. Ce qu’exprime le Christ en disant : Je suis le Cep (‘JE’) et vous êtes les sarments (Moi-Toi - Nous-Vous). (D’après Jean Coulonval)

Mais il y a pire que la République française ! En son centre LA BÊTISE CRIMINELLE.

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, modèles 1789 et 1793, inspiré du modèle franc-maçonnique américain. Mais pourquoi couper en deux l’homme et le citoyen ? Ne fait-il pas partie du même individu ? Individu = corps indivisible ! Citoyen = habitant de la cité, ce qui exclu le paysan ou le villageois et préfigure le NOM (Nouvel Ordre Mondial) avec la même soupe pour tous ou pensée unique.

Article 10 (1789)
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ».
Cet article est mensonger et est surtout un PIÈGE, car la loi interdit les prêtres catholiques sauf ceux qui sont assermentés par la république et surtout saisit les biens de l’Église, comme le feront les juifs bolcheviks un bon siècle plus tard. Comme avec le mot ‘démocratie’, on fourre tout dans le mot ‘loi’, et évidemment celui qui ne la respecte pas est un ‘hors la loi’. Avec ce système de piège binaire, que de millions d’individus injustement assassinés, emprisonnés, torturés.

Article 34 (1793)
« Il y a oppression contre le corps social, lorsqu’un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé ».

Article 35 (1793)

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
INCROYABLE : avec ces deux articles la révolte vendéenne est à la fois LÉGALE et LÉGITIME.
On se demande à quoi pensaient les francs-maçons, pardon, les constituants quand ils rédigèrent ces articles !

Donc : Au diable la liberté ! Celle de la constitution des Couilles en Or et de leur libéralisme du rendement, du rentable et du profit.
En Vendée l’impensable a été fait, et au plus haut niveau : par la Convention, bien avant la Shoah des Juifs, des Russes (d’ailleurs déclenchée par des Juifs) : tanneries de peaux humaines, fonte des graisses... L’inimaginable a été essayé : mines antipersonnel, empoisonnement à grande échelle, gazage... La Vendée a été un laboratoire grandeur nature, le pire : conçu comme tel. Au-delà de ces monstruosités et des préjugés, il y a tout simplement des êtres humains et des faits que rien ni personne ne peut et ne doit justifier, et pour ce cas remettre en cause, car les preuves sont là, sans propagande délibérée et suspect des vainqueurs comme en 1945. Et qu’on ne viennent pas mettre honteusement cet ethnocide vendéen sur le compte de « crimes de guerre », comme on peut le lire dans l’article du Wikipédia sur les reproches fait aux recherches de Reynald Secher, à ce compte là le Goulag et la révolution russe de 1917 et la guerre civile qui s’en suivit et les dizaines de millions de morts, ce sont aussi « des crimes de guerres ». Et la Shoah des Juifs c'est aussi un crime de guerre ! C’est scandaleux de bramer ça de la part des opposants au terme de génocide ou ethnocide vendéen. A croire que pour ces individus c’est : « Circulez ya rien à voir, c’est du passé ». Pour ces opposants au terme de génocide les massacres systèmatiques des Vendéens se résume à UNE GUERRE CIVILE. Bataille de mots/maux entre historiens pour le même résultat !!! En Russie : extermination de la Russie selon la volonté des juifs bolcheviks. En Vendée : ‘tabula rasa’ totale, y compris en changeant le nom du département Vendée en « Vengé ».



Le déclenchement de l’ethnocide pratiqué par la dictature républicaine française peut se résumer par :


Au départ les Vendéens étaient enthousiastes à vouloir du changement. Ils accueillent favorablement les principes fondamentaux de la révolution de 1789. Les espoirs sont grands, la situation économique est mauvaise. Puis de 1789 à 1790, un immense désenchantement, une totale désillusion, le sentiment d’avoir été berné, bafoué, trompé, aussi bien par les cadres sociaux locaux que par un État en voie de mutation désordonnée... Les revendications ne sont pas écoutées, les abus de l’administration, de la gendarmerie et les fautes du pouvoir aggravent la situation.
Cela donnera une force de résistance exceptionnelle du peuple vendéen par la conjugaison de : foi religieuse nouvelle et renforcée ; amour de la liberté dans son vrai sens du terme et pas dans le sens républicain du libéralisme capitaliste ou socialiste, ce qui est pareil ; organisation rationnelle qui permet, entre autres, d’entretenir les cultures pendant les combats ; une connaissance parfaite du terrain ; une solidarité populaire indéfectible. C’est au niveau des plus humbles que commencera la résistance.
Cela a causé la stupeur des contemporains ou des chercheurs, et l’admiration de Napoléon 1er pour la Vendée : « Ce peuple de géants » ; échec des armées « invincibles de la République », qui voulaient amener les rois et les peuples de l’Europe coalisée à la capitulation : énième signe de la mondialisation.
La Conventionne ne trouvera que la solution de l’ethnocide. (Référence à Reynald Secher : La Vendée - Vengé). Un général écrira : « Des troupes qui ont battu de tels français peuvent bien se flatter de battre tous les autres peuples... »
La Vendée est typique du rêve de la mondialisation par les Couilles en Or franc-maçonniques (capitalisme et socialisme).

On l’a souvent écrit, mais ce sont les bourgeois avec l’aide des idées franc-maçonniques qui provoquèrent le révolution de 1789. Cette classe des bourgeois, ni noble ni paysan ni ouvrier, qui voulaient s’en mettre plein les poches : « La Terreur, c’est la bourgeoisie (parisienne) qui a chié dans ses culottes » écrivait Karl Marx à Engels. Comme partout et en tout temps, la PEUR est le moteur stratégique de la persécution, c’est donc la TERREUR, ou encore LE CHOC (voir la révolution argentine de 1975). La volonté de détruire (ethnocide) la Vendée est évidente, elle s’exprime dans les discours de la Convention.

Ensuite le grand déclenchement, d’après ce que j’en rapporte de l’étude poussée du Docteur en histoire Reynald Secher et de sa somptueuse documentation, c’est l’atteinte à la liberté religieuse, tout simplement. Ce fut la même chose à la révolution russe de 1917, on copia les uns sur les autres !!!
Ainsi comme en 1917, la révolution de 1789 a faillit mal terminer : défaut de plan d’ensemble chez les révoltés et activité débordante et énergique du petit noyau s’emparant du pouvoir. Voir l’excité Saint-Just. Tout cela est de la dictature pure et simple. Par exemple les Montagnards ont pour chef Robespierre. Le 10 octobre 1793 la Convention décrète que le gouvernement provisoire de la France sera révolutionnaire jusqu’à la paix. Cette fameuse paix bâti sur des millions de morts de par le monde, qui est du même tabac que l’eugénisme réducteur de population.
« ...Le gouvernement révolutionnaire doit aux bons (sic) citoyens toute la protection nationale, il ne doit aux ennemis du peuple (sic) que la mort ». Nous sommes en plein stalinisme en 1793 ! Ou les juifs bolcheviks ont copiés !!!

L’excité Saint-Just crie : « Il faut gouverner par le fer ceux qui ne peuvent l’être par la justice ». Quelle justice ? Car la Vendée fut condamnée dès le départ.
La situation nouvelle fait regretté aux populations un « âge d’or » perdu ou violé. Il s’ensuit un début de résistance. La féodalité dans sa pureté : le noble défend le faible, devra se reprendre et encadrer efficacement les populations, soit directement, soit par leurs intermédiaires : notaires et autres. Les nobles doivent se démener plus que les populations en se montrant prodigue de leur efforts et de leur temps comme de leur argent. Cependant les nobles vendéens sont pauvres.
On critique l’Église et l’opulence de certains et leur style de vie, mais ça ne date pas du 18è siècle.

Le Concile de Trente et autres arrêtés ont ordonné l’établissement de ce qu’on a appelé ‘La Fabrique’, organisation à l’origine composée uniquement de membres du clergé et chargé de dresser la liste des pauvres. Ensuite elle devient une assemblée de laïcs élus par les paroissiens pour s’occuper des biens de la communauté. Localement son origine remonte au début du 17è siècle. Avant cette date les paroisses ne possèdent aucun corps politique. Les fabriqueurs sont rarement supérieur à cinq selon l’importance de la paroisse. Ils sont élus pour un an, avec possibilité de renouvellement de mandat. Leurs fonctions : inventaires des biens, quêtes, fixation des ordres du jour, constitutions de rôles, pouvoirs de police ; ils peuvent aussi s’occuper d’érections de digues, comblement des fossés, etc. Leur pouvoir est important.
Il faut aussi savoir qu’à la veille de la révolution la majorité des édifices religieux sont très délabrés, probablement la conséquence du rationalisme découlant de Philippe le Bel et la Renaissance...

La mise en place des municipalités marque la révolution de 1789. Municipal : administration d’une commune. Entre novembre 1789 et juillet 1790 la fabrique perd sa raison d’être, et un peu avant elle mourait de son incapacité à résoudre l’ensemble des problèmes causés directement ou indirectement à la communauté. A la disparition de cette structure, la bourgeoisie, l’artisanat et la paysannerie aisée espèrent acquérir des biens, des terres.

Ensuite vient le déclencheur de la guerre en Vendée : l’agression incroyable de l’Assemblée nationale qui vote la nationalisation des biens de l’Église, le 2 novembre 1789, et leur vente en juillet 1790. Encore une preuve du libéralisme capitaliste, comme le stalinisme plus tard le fera avec les terres des paysans, des nobles, etc...
Un autre déclencheur important est la révolte des Vendéens contre le centralisme venant de Paris, qui marque encore une début de mondialisme, au niveau nation : les municipalités doivent devenir des points de ralliement aux « parties de l’empire » les plus éloignée. Ainsi se met en place la dictature, pardon, l’indivisibilité de la République : toutes les administrations dans le même panier. Dès lors, les Vendéens constatent qu’il leur faut gober des ordres venus de l’extérieur, et pas obligatoirement favorable à leur communauté. C’est l’illustration de la dictature : imposer au plus grand nombre ou  la même soupe pour tous. Pour les Vendéens c’est la mort de leur chère autonomie.
Pour éviter les problèmes, les révolutionnaires désarment les populations, comme à Saint-Lumine-de-Coutais en décembre 1791, pour insubordination envers les administrations supérieures.

Il s’avère un constat d’échec, y compris au sein des organes supérieurs de l’administration. On comprend alors la méfiance des Vendéens, surtout que le pouvoir central multiplie les fautes.
Les fautes du pouvoir central se résument à : COMMUNISME, SOCIALISME (façon franc-maçon). D’ailleurs Lénine a comparé les Cosaques de la Russie aux Vendéens ; étant fils d’une famille de Cosaques j’en suis très flatté !
Voici par exemple la Constitution civile du Clergé, du 12 juillet 1790.
« Par cette loi, l’Assemblée constituante décide l’abolition des vœux de religion et confirme la nationalisation des biens de l’Église. L’État ayant ainsi à sa charge l’entretien du clergé, pouvait le réorganiser à sa guise comme tout service public [on a alors une religion d’État] ».
Donc cette république naissance est en train de jeter de l’huile sur le feu !!!
Pour l’historien Fernand Mourret (1915), cité par R. Secher, « C’était une erreur voulue et non accidentelle qui allait obliger le clergé, pour rester fidèle à l’Église et à ses engagements sacerdotaux, à refuser son obéissance à l’État. Le but de la Constituante était clair : on voulait établir en France une Église nationale, on réglait en même temps toutes les relations qu’elle devait avoir, à l’avenir, avec le Pape, avec l’État, avec le peuple ». Les francs-maçons ne pouvaient pas mieux faire avec leur philosophisme criminel et un mixage de protestantisme pour cuisiner de la dynamite avant l’heure, ce qui marque une méconnaissance totale des réalités psychologiques foncières françaises.

Chaque département devient un diocèse et 52 évêchés sont rayés de la carte, les paroisses sont remaniées, les chapitres sont supprimés. Chapitre : communauté de dignitaires d’une église ou cathédrale ou collégiale. On supprime aussi les ordres religieux. En résumé à cette période on mélange totalement le pouvoir spirituel et le pouvoir politique. Le chanoine Jarnoux écrit lucidement : « ...cette constitution du clergé est inacceptable car elle nie le pouvoir spirituel et exclusif de l’Église, pouvoir reçu de Dieu lui-même ». Bref, C’EST UNE ATTEINTE DIRECTE À LA FOI.
Cette constitution fait de la France une nation en rébellion avec la papauté et soumet l’autorité religieuse à l’autorité civile.

Donc les prêtres veulent garder le pouvoir spirituel, ce que ne veut pas le pouvoir politique franc-maçonnique. Aussi en Vendée cette Constitution civile est-elle déclarée « hérétique et schismatique » et évidemment elle n’a pour but que l’anéantissement de la religion chrétienne. pour corser le tout il vient s’ajouter la fuite du roi Louis 16 !
« L’autorité spirituelle est sacrée et toute atteinte contre elle est péché. L’Église dans l’État se doit d’être indépendante. Les nouvelles lois sont anticanoniques, remettent en question l’ordre divin, donc impures : il était impensable que l’Église se soumette. Tout rapprochement « qui aurait pu faire naître un meilleur ordre des choses et rétablir la paix devient dès lors impossible », cité par R. Secher.
Ainsi ont interdit aux prêtres « réfractaires » de pénétrer dans leurs Églises et de célébrer la messe, à moins d’avoir une mission particulière de l’évêque constitutionnel, visée par le curé assermenté ! « Chaque municipalité doit surveiller attentivement les prêtres non assermentés et au besoin leur dresser procès-verbal. Le département enjoindra alors à ces ecclésiastiques, prétendus coupables, de se rendre au chef-lieu pour y demeurer sous la surveillance des corps administratifs », écrit R. Secher.
Mais le pire est que des prêtres non assermentas sont emprisonnés, on pourvoit à leur subsistance par la retenue de leurs traitements et pensions. Ces procédures sont contraires à la Déclaration des droits de l’homme, elles sont illégales puisqu’il s’agit d’emprisonner des citoyens non condamnés par une action judiciaire. Ainsi on trouve que les commissaires chargés de ses tristes besognes mettent peu d’empressement a exécuter les ordres.

Le résultat de tout cela est que les populations sont effarées car il n’y a plus de baptêmes, les enterrements se célèbrent sans cérémonie... L’armée républicaine envoie la force contre 32 prêtres non assermentés. Les prêtres réfractaires ont une vie difficile, ils doivent se cacher. Obligés de rester en contact avec beaucoup de personnes, ils s’exposent à un danger permanent : la délation, bien-sûr encouragée par les autorités révolutionnaires, il y a de nombreux témoignages. Les prêtres sont obligés de célébrer la messe dans des caves, des fermes, etc. C’est ainsi que naît et se renforce le sentiment religieux et un attachement indéfectible aux prêtres réfractaires et la naissance d’un contre-pouvoir.

Alors arrive la GUERRE, car les réactions populaires sont en rapport avec les événements et la déception engendrée. La colère éclate très tôt. Les administrations républicaines et les cercles d’intellectuels vont se radicaliser, acculant ainsi les Vendéens à la révolte. Tactique diabolique toujours opérationnelle !!!

(Références à Reynald Secher et à son livre : La Vendée - Vengé, le génocide franco-français ; et à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux)

À suivre...
 
 
anipucsac1.gifVoir aussi la page : Holocauste en Vendée.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 14-06-2011 23:23

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