Comme l’écrit Georges Bernanos dans :
La France contre les robots, c’est la technologie qui est cause de la destruction de l’humain, et « moins encore, bien entendu, l’indignation qu’elle inspire, les représailles et les vengeances qu’elle suscite ; ni la cruauté, ni la vengeance, mais bien plutôt la docilité, l’irresponsabilité de l’homme moderne, son abjecte complaisance à toute volonté du collectif ». Bref, le monde crève des obéissants, des dociles, des « imbéciles » comme les nomme Bernanos, qui écrivait encore que Pétain fut nommé « chef de l’État », par une véritable escroquerie et dans des conditions les plus déshonorantes pour un militaire, c’est-à-dire à la faveur d’une déroute... »
Les familles Rothschild et Rockefeller au début du sinistre 19è siècle ont imposées l’ère industrielle et la prodigieuse, la colossale ruée vers le profit. Pour les capitalistes la machine et donc l’industrie permettant de produire toujours plus et plus vite, mais à moindre coût ; et donc de multiplier les misérables, et de permettre aux Couilles en Or de s’en mettre plein les poches.
Comme à l’époque de la Renaissance l’imprimerie a supplanté le langage oral et nous a renforcé les conventions, donc le monde devenait de plus en plus artificiel et mécanique ; et l’être humain devient de plus en plus dépendant des machines, car il appartient désormais à la technologie et aux machines, « il appartient à un système économique qui lie de plus en plus étroitement son sort à celui des machines, à la construction des machines, au développement des machines », écrit Bernanos. Effectivement, et en plus on veut nous faire avaler que l’économie est une « science », ce qui est diabolique, car c’est prétendre que l’Homme est au service de l’économie et non l’économie au service de l’Homme. MAIS OUI NOUS SOMMES DEVENUS DES PATATES AU SERVICE DE L’ÉCONOMIE.
Le technologie entraîne et va vers son corollaire : l’intelligence, cette « science des systèmes » qui n’est légitime qu’en mécanique et donc en technologie ; l’intelligence est aussi le POUVOIR, la capacitance. « Transposée dans la politique, elle devait fatalement aboutir à la mécanisation des âmes, au viol des foules. Historiquement, la science de la mécanisation sociale a progressé parallèlement à la mécanisation industrielle », écrit superbement et prophétiquement Jean Coulonval dans le prolongement de Georges Bernanos.
Celui qui est intelligent est celui qui REFUSE l’intelligence.
Pour venir à bout de ce système démentiel, seule une révolution, dans tous les sens du terme : achèvement d’un cycle, donc une VRAIE révolution, pas celle de 1789 qui voulue supprimer le spirituel (comme avec le supposé vaccin FUNVAX), donc la seule révolution possible ne peut être que de l’ordre de l’Esprit. Georges Bernanos le pense aussi, comme Jean Coulonval, et tous deux parlent d’une nouvelle explosion du christianisme analogue à celle d’il y a plus de 2000 ans. Seulement comme l’écrivait Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux, « le christianisme s’est perdu et reste à construire, ou a re construire, car il y a longtemps que le christianisme est devenu une morale invertébrée purement sentimentale, parce que non soutenu dans le cadre d’une connaissance ontologique.
Est morale toute action qui respect l’ordre ontologique, ou tend à le rétablir en sa vérité.
Est immorale toute action qui le trouble.
Un code moral vrai a nécessairement pour base la connaissance de l’ordre ontologique et n’en est que plus le corollaire, le reflet ».
L’Église, le Pape sont en train de crever de « l’immense vide métaphysique » comme l’écrit justement Jean Coulonval.
- 1789 fut une révolution MATÉRIALISTE (opinion) et mercantile, elle fut une PASSERELLE de l’époque de la Renaissance.
- 2xxx est une révolution SPIRITUELLE (Esprit) et TOTALE.
TOUS LES SIGNAUX SONT AU ROUGE !!! LA TECHNOLOGIE ACCÉLÈRE TOUT. Ce n’est plus « indignez-vous », mais « révoltez-vous !!! »
Il est plus que temps de se RÉVOLTER CONTRE LES MACHINES ET CEUX QUI LES CONSTRUISENT, en étant plus fort que les technocrates et les politiques mercantiles. Il est plus que temps de passer aux actes. Respecter la « dignité » des esclaves, pardon, les travailleurs, ne pourra donner que du sur place. Je ne crois pas à la « fabrication totalement française de pinces à linge vendues aux japonais parce que les patrons de cette petite entreprise française « respectent la dignité de leurs salariés », car si cela semble marcher un temps, rapidement tout retombera comme avant. Le respect des autres oui bien-sûr, mais dans un modèle économique c’est de l’arnaque et ça retomber toujours dans le modèle 1789 et les « ennemis de la liberté » à la Saint-Just : le libéralisme de s’en foutre plein les poches : « Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne et vous deviendrez électeurs » clamait idiotement
François Guizot.
La vie est MOUVEMENT, alors il existe toujours d’autres mode de vie que la société moribond dans laquelle nous nous vautrons. La république, la démocratie, ne sont pas universels, ce ne sont pas des aboutissements. Tout est cyclique, ainsi il ne faut pas avoir peur de regarder en arrière et prendre modèle sur les Anciens et donc de les respecter. RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL, il n’y a de nouveau que ce qui a été oublié.
Il n’y a que deux choix : l’abdication (actuelle) ou la révolution (future). Ceux qui abdiquent sont ceux qui s’accrochent désespérément à leurs pouvoirs et à leur fric.
Reste à réaliser l’Instant : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas... Il ne s’agit plus d’exister, mais D’ÊTRE. Voilà ce qu’est réaliser l’Instant ou le Soi.
Les révolutionnaires marxistes et juifs bolcheviks se disaient anti-capitalistes, mais « tout le monde sait, écrit Bernanos, que la haute finance et la haute industrie ont fait le fascisme, avec la complicité de la monarchie italienne ». C’est toujours l’argent qui manipule les politiques. Il ne sert à rien d’opposer et de distinguer capitalisme d’État comme en Union soviétique ou en Chine et à Cuba et capitalisme privé comme aux États-Unis et en Europe maintenant. « Ils procèdent tous les deux d’une même conception de la vie, de l’ordre, du bonheur, et ils finissent toujours par s’entendre », écrit Bernanos et par la suite Coulonval. « Les démocraties anglo-saxonnes ne s’orientent-elles pas aussi vers une sorte de capitalisme d’État ? Ces étiquettes différentes recouvrent la même marchandise : l’absolutisme de la Production, la dictature du Profit, une civilisation utilitaire et naturaliste [sens de empailleur]. Ce monde qualifié bêtement de moderne, comme si le fait d’exister aujourd’hui était pour lui une justification suffisante, dispose de moyens énormes, et notamment d’une propagande dont la puissance, l’efficacité, l’universalité ne peut se comparer à rien de ce qu’a vu jusqu’ici, ou même imaginé, l’homme. Rêver de s’opposer à lui par les mêmes moyens serait aussi vain que de prétendre arrêter une charge de tanks avec des pelles et des pioches... », écrit G. Bernanos.
Bernanos a écrit La France contre les robots au début de 1945, depuis nous sommes entré dans la troisième guerre mondiale, mais en douceur, le pire, avec la Révolution à la clé est a venir, et ce sera pire que 1789, les guerres de Vendée, la révolution russe de 1917 et son Goulag, et le nazisme et ses camps.
La vraie Révolution ne peut être que TOTALE, non seulement spirituelle, mais aussi matériel, MAIS DANS LE BON ORDRE, pour cela il faut remonter jusqu’à la découverte du FEU, et procéder à L’ENDROIT pour inventer les bons outils afin de nous aider et eux avec. Je ne vois pas comment l’expliquer autrement, mais c’est la seule façon de dépasser de millions de fois nos pauvres technologies actuelles qui sont toutes mortifères. Alors seulement nous pourrons réaliser des inventions dans le genre de la Stargate de la série télé
Stargate SG1.
Tout est à revoir de A à Z. Il nous faudra redécouvrir le FEU à la façon où le syndicalisme actuel est une nécessité de fait en conséquence d’un désordre, tout comme toute notre technologie actuelle est issue du désordre de la CHUTE. Aussi le plus important est de résorber le désordre et de retirer ainsi au syndicalisme sa raison d’être ; c’est pareil avec l’actuelle technologie et tout ce qui en découle. Un seul exemple, on a construit des « cages à poules » (HLM) où deux voisins de paliers sont plus étrangers l’un à l’autre que deux paysans éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres. Ces HLM et cités de banlieues sont des pourrissoirs des âmes et des familles ; mais nous avons la même chose avec nos soi-disants moyens de communication : téléphone portable et la communication virtuelle par le 666 (le web). Dans une future mégalopole ont pourra bientôt mourir tranquillement chez soi sans que personne ne s’en aperçoive, sauf si puce RFID obligatoire...
Jean Coulonval dit la même chose et va plus loin que Georges Bernanos car la vraie Révolution ne pourra être que GLOBALE : « Je suis celui qui SUIS » et l’ex-istant perçues dans une vision unique, sans hiatus ni solutions logiques de continuité.
Au Moyen-Âge Dieu suffisait à tout expliquer « en disant par exemple que des anges poussaient les planètes » écrit Coulonval, et qu’on pourrait appeler cette époque l’ère de la foi aveugle. Ensuite viennent les « temps modernes » avec la Renaissance, dont Galilée fut un gros moteur sinon le seul. Maintenant nous sommes entré dans l’ère de la SYNTHÈSE chère à Jean Coulonval. Le spirituel se fondra inévitablement dans le spatio-temporel, et évidemment le vaccin FUNVAX est une idiotie et n’existera jamais.
Nous devons sortir de l’État terroriste, car c’est lui le terroriste : tout parti, en religion, en métaphysique (ou ‘
politique’), en science (ou
‘économie’), tend à imposer ses lois à l’ensemble. Tous sont alors un genre de dictature.
Le mondialisme qui se met en place à la façon du communisme de l’Union soviétique, où « l’opinion atteint son ultime maturité en se parant des prédicats de l’absolu religieux dans une vision globale, une fausse synthèse de tout l’existant, est morphologiquement une réalisation en creux, à l’envers [pure satanisme], d’une catholicité qui reste à faire... » écrit Jean Coulonval. Une catholicité à la fois divine et humaine.
Note.
1. Michel Pierre, vous êtes propriétaire de l’herboristerie du Palais Royal à Paris depuis 40 ans selon les règles en vigueur de l’époque. Vous avez écrit plusieurs livres dont «
Secret des plantes » (éditions Artémis) et vous en terminez un autre aux éditions du Chêne. Quel impact a eu la pleine entrée en vigueur de la directive 2004/24 (Directive THMPD) sur votre activité ?
Il faut bien comprendre que l’on ne peut pas se contenter de parler des herboristes. Il faut prendre en compte tous les acteurs du secteur : les cueilleurs, les producteurs, les grossistes, et les herboristes au bout de la chaîne. C’est bien toute une filière que l’on risque de tuer en appliquant cette directive et tous les emplois qui vont avec. Pour les cueilleurs et les producteurs surtout, ces limitations représenteront un manque à gagner important. Une grande partie du monde agricole pâtira de ce texte. Avec cette directive, on coupe presque définitivement le lien qui existe entre le terroir et le reste de la société et on prend le risque de perdre en même temps un immense savoir ancestral qui faisait la force de nos régions. Rappelons que plus de 50 % de nos herbes sont produites en France.
En ce qui me concerne, c’est d’abord mon herboristerie qui m’inquiète. Je distribue chaque année environ 30 tonnes d’herbes auprès de 60 000 clients dont de nombreux médecins. Ce chiffre pourrait être divisé par deux, ce qui m’obligerait à licencier quatre de mes huit salariés. Dans ces conditions, je ne pourrais plus travailler, je n’aurais plus qu’à devenir consultant extérieur pour une pharmacie !
Alors bien sûr, le ministère de la santé se veut rassurant, les institutions européennes aussi. On nous dit que plus de 600 plantes seraient autorisées en Europe et que c’est bien assez pour proposer des produits aux clients mais ce ne sont que des paroles. En attendant, depuis que la directive est passée, mon grossiste refuse de me vendre certaines plantes car il ne sait pas aujourd’hui quels sont les risques qu’il encourt. Il faut du temps, il parait, pour que soit établie cette liste de plantes. Mais combien ? Deux ans ? Trois ans ? Il en faudra probablement moins pour que l’herboristerie disparaisse complètement en France, et nous sommes une quinzaine.
(Extrait du message du Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle, à Bruxelles en Belgique)
Il fut un temps où les herboristes qui cueillaient les plantes en remerciement des bienfaits de la Nature, et pour ne pas se couper d’icelle, déposaient des graines enrobées de miel à l’endroit où avait lieu l’arrachage de la plante.
Au moins ils avaient totalement conscience que nous ne sommes que des PASSANTS SUR CETTE TERRE.