Ils compliquent le monde !
 

Ecrit par Sechy, le 27-07-2011 23:33

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Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Temps, Terreur, Yôkai

 
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Ils compliquent le monde !

Les philosophes ! Tous les Philosophes !!! Tous les « ismes » !
 
 
 
L’extrait de l’enseignement 392 de Ramana Maharshi est très clair en ce qui concerne la fabrication des CONVENTIONS, et ça s’adresse aussi à l’Alchimie ! qui est également confronté à la CHRONOLOGIE et qui par la force de la Nature s’embarque dans la Chronologie tueuse, ce que dénonçait déjà Paracelse.
 
De toutes façons, quand on adhère à un « isme » ou système philosophique, on est obligé de condamner les autres ! Mais depuis que le monde existe, il est bien connu que pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !!! D’où la profusion de religions, de systèmes et de sectes et autres « ismes ». Cela fait plus « moderne » et « scientifique » de fabriquer des conventions savamment élaborées, attrayantes et difficiles à comprendre.

« Les philosophies des différentes écoles - un labyrinthe compliqué - sont censées clarifier les choses et révéler la Vérité, mais en fait elles créent la confusion là où la confusion n’a pas besoin d’exister. Ce n’est que le Soi [Instant] qui permet de comprendre toutes choses. Le Soi est évident. Pourquoi ne pas toujours demeurer dans le Soi ? Quel besoin y a-t-il d’expliquer le non-Soi ?
Prenez le Vedânta par exemple [ou un livre d’Alchimie !]. Il y est expliqué qu’il existe quinze variétés de prâna [énergie vitale qui anime]. On demande à l’étudiant d’apprendre par cœur leurs noms et leurs fonctions. L’air monte et on l’appelle prâna ; l’air descend et on l’appelle apâna ; il fait fonctionner les indriya (les sens) et on lui donne un autre nom. A quoi bon tout cela ? Pourquoi nommer, classifier, énumérer les fonctions, etc. ? [Effectivement car ce ne sont que des conventions]. N’est-il pas suffisant de savoir qu’un seul prâna fait tout le travail ?
L’antahkarana [le mental] pense, désire, veut, raisonne, et à chacune de ces fonctions on attribue un nom tel que mental ou intellect. Est-ce que quelqu’un a vu les prâna ou les antahkarana ? Ont-ils une existence réelle ? Ce ne sont que de simple conceptions. Quand et où toutes ces conceptions prendront-elles fin ?
Considérez le cas suivant : un homme est en train de dormir. A son réveil, il dit avoir dormi. Pourquoi ne le dit-il pas pendant qu’il dort ? Parce qu’il est alors immergé dans le Soi et ne peut pas parler, tel un homme qui plonge dans l’eau pour chercher un objet. Tant qu’il a la tête sous l’eau, il ne peut pas parler. Ce n’est que lorsqu’il sort de l’eau qu’il peut s’exprimer. Et bien, quelle en est l’explication ? Que l’homme sous l’eau ne peut parler sinon sa bouche se remplirait d’eau. N’est-ce pas tout simple ? Mais le philosophe ne se contente pas d’un fait aussi simple. Il explique que le feu est la divinité qui préside au langage, qu’il est antinomique avec l’eau et qu’en conséquence le langage ne peut pas fonctionner. Cela est appelé philosophie, et les gens se démène pour l’étudier. N’est-ce pas une pure perte de temps ? On dit encore que les dieux gouvernent les membres et les sens de l’individu (vyashti) ; que ce sont les membres et les sens de Virat [Univers, totalité du monde grossier] (samashti : la Totalité). Et les philosophes continuent ainsi d’expliquer le rôle de Hiranyagarbha [Totalité du monde subtil], etc. Pourquoi créer la confusion et chercher ensuite à la dissiper avec des explications ?
Ah! Heureux est l’homme qui ne se perd pas dans ce labyrinthe ! J’ai eu vraiment de la chance de ne jamais m’y être laissé prendre, sinon où serais-je ?... Toujours dans la confusion. Mes pûrva-vâsanâ (tendances du passé) m’ont dirigé tout droit vers l’investigation « Qui suis-je ? ». Ce fut vraiment une chance ! ».
Des Alchimistes pensent que « Plus le texte est clair plus il est trompeur, et plus le texte est obscur plus il est Sincère ». En fait ils appliquent le principe du symbole : ce qui révèle voile immédiatement après ! De là l’illustration de ce système par la petite ampoule qui s’allume au-dessus d’un personnage de bandes dessinées.

Ainsi :
La force de l’habitude nous pousse à croire qu’il est difficile de cesser de penser. Quand cette erreur est découverte, personne ne serait assez stupide pour s’efforcer à penser inutilement. (Enseignement 398)
Le pire est venu avec l’époque de la Renaissance et le langage écrit, grâce à l’imprimerie, nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, donc une pensée sur la pensée ; le mental prenait de l’ampleur ! Maintenant notre conception « moderne » du monde et de nous-mêmes est une sorte de sous-produit de l’invention du monde sur le papier ou à présent le monde de l’image sous ses formes médiatiques et technologiques. C’est comme si tout était fait, tout au moins en Occident, pour empêcher de Réaliser le Soi.

Le problème du mental ou intellect, c’est qu’il « tourne » dans l’outil cerveau, donc le corps. Mais la vie est existence, et on ne peut pas s’imaginer n’existant pas ! Le problème, comme l’explique si bien Ramana Maharshi, c’est de s’identifier à ce corps. Il faut cesser de s’identifier à « Je suis ce corps », alors que nous sommes chacun notre Soi.
Personnellement depuis tout petit, je suis persuadé que « j’étais » avant de naître, mais sans mon corps actuel. Ainsi à la naissance l’ego apparaît, puis le mental qui projette le corps. Le résultat est l’idée « Je suis le corps ». Parce que le corps existe, on peut dire qu’il est né et qu’il va mourir un jour, et on transfert cette idée sur le Soi.
La pensée « Je suis le corps » est ignorance ; la pensée que le corps n’est pas séparé du Soi est connaissance. L’être humain s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient.
Ramana Maharshi va plus loin et si simplement dans cet enseignement 396 quand il résume par cet exemple : « Le corps est la croix. Jésus, le fils de l’homme, est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié, il est ressuscité comme le Soi glorieux - Jésus, le fils de Dieu ! ».

Il faut bien comprendre que l’intellect, la pensée se situe dans la chronologie tueuse, alors que l’intuition est DIRECTE, dans l’Instant. Comme le dit Ramana Maharshi, toute pensée est naturellement incompatible avec la « Réalisation de l’Instant », puisque le fait de penser est déjà situé dans l’espace temporel. Il est évident que le mystère, la spiritualité ne va pas avec la pensée et donc le rationnel, l’analyse, le sens « littéral ». La spiritualité est transcendante (le Tout qui est autre chose que la totalité ou l’addition des parties).

Il existe effectivement une seule Vérité, l’Instant, et « Réaliser l’Instant », c’est simplement être dans l’état originel. Dans cet état originel se situe la SINCÉRITÉ, dont la sonorité sonne comme : Saint et serrer, le Saint colle au plus près de l’Instant ; voilà le sens de Sincérité. Car un être humain sincère ou qui a réalisé le Soi est heureux sans être affecté par le spatio-temporel ou monde des apparences. Alors effectivement, le Soi EST le nom de Dieu, tout comme l’Instant, le Cœur, la Conscience, le Centrum Centri, etc. L’être absolu est ce qui est : « Je SUIS ». C’est aussi le YHWH des pratiquants de la foi de Moïse. L’Église catholique le remplace par le nom : le Seigneur, dont le sens s’approche de l’aîné, le senior en latin, et marque ainsi un signe de respect.
Ego sum qui sum (Je suis celui qui suis) a dit Dieu de lui-même, en Se faisant connaître à Moïse sur le Mont d’Horeb. Mais le problème vient que l’homme voulu devenir comme un dieu, c’est à-dire qu’il se mettait dans la chronologie tueuse puisqu’il refusa de devenir ce qu’il était appelé par Dieu à être : il refusa son existence individuée (forme existentielle). Aussi celle-ci perdit-elle son orientation originelle vers le bien en vertu de laquelle elle se serait réalisée dans une « ressemblance » fidèle à l’essence, elle-même faite à « l’image » du Créateur. Prise dans la tourmente du spatio-temporel, l’existence se trouvait mise dans la situation de pouvoir dévier, s’égarer : être « mauvaise ».

Terrible monde, le notre, dans cet Univers, notre monde où le mental et les conventions ont apporté la CHUTE, car le Soi EST toujours là, mais l’être humain s’est enfermé dans des conventions sous prétexte de libre arbitre, alors il n’a plus ni la liberté de choisir, qui le libérait du péché, ni celle d’agir selon son choix, qui le libérait de la misère d’une volonté impuissante. bref, la libertas a necessitate (la liberté est nécessité) nous reste, mais nous avons perdu la libertas a peccato (la libération du péché) et la libertas a miseria (la liberté de la misère). En abusant de la première, l’homme a perdu les deux autres ; il a conservé l’Image et les Ressemblances s’en sont allées, comme écrit Étienne Gilson à propos de Saint Bernard de Clairvaux, et cité par le Docteur A. Stocker dans : Folie et Santé du Monde.

Irrationnel peut conduire à l’égarement et à la folie, mais rationnel conduit au matérialisme à la pourriture et à la mort rapide. Cela doit cesser, tout comme doit cesser ces divisions de société entre gauche et son extrême, et droite et son extrême ; d’ailleurs, pourquoi pas un extrême centre !!! Tout comme il faut cesser le racisme « peuple élu », qui exclu tous les autres peuples ! Comme s’il n’y avait qu’un Dieu que pour ce peuple...

Enfin, et toujours dans la sphère de l’ego, l’idée de « propriété intellectuelle » est une escroquerie, car tout idée géniale quelle soit, elle n’est qu’une simple REdécouverte d’une période précédente ou plus lointaine dans le passé : « Le génie est, sans exception, un talent ou une aptitude apportés d’une autre existence », est-il écrit dans : La voix du silence, extraits du livre : les Préceptes d’or.
Mais évidemment dans notre société « moderne », où trône le dogme de l’égalitaire ou même soupe pour tous, la culturel n’est plus que synonyme de consommation, comme un kilo de patates, donc la culture égale à la quantité... D’ailleurs qui dit culture dit AGRICULTURE, et par les temps qui cavalent, plutôt intensive ! Car il deviendra de plus en plus difficile de « cultiver son jardin » pour y faire pousser ses légumes, les lobbys de la bouffe mondiale y voyant un manque à gagner pour gonfler leurs comptes en banques.
A notre époque, progrès = s’en foutre plein les poches !
Ainsi, à « cultiver toutes sortes de choses », les gens deviennent de plus en plus riches matériellement, et quand c’est dans le mental c’est encore pire ! car cela pousse au désir de domination : « ce qui est bon pour nous est bon pour vous ».

Comme pour un individu, ou une oligarchie ou petit groupe de personnes : opérer la mondialisation du mal : c’est ramener le bien commun du monde aux seuls biens de l’oligarchie ou d’un seul individu ! Et c’est le drame de l’ego. Le vieux rêve de domination ou d’une gouvernance mondiale par un ou quelques personnes est aussi ancien que le monde. Mais jusqu’ici ce ne fut jamais réalisé, et si cela s’en rapproche, c’est d’autant plus éphémère. Car dès que les constructions d’hommes telle la Tour de Babel arrive à leur maturité, tout l’édifice s’écroule. Au début de la construction de tous les empires, le palier religieux possède la première place, mais très rapidement et au fur et à mesure que le pouvoir temporel grandit et se donne de l’importance, style séparation de l’Église et de l’État, ses tenants, peut-être grisés par un sentiment de suffisance, négligeant de plus en plus la vraie source et se mettent à « battre leur nourrice ». C’est 1789 et la raison raisonnante du plan individuel et du libéralisme maltraitant sa « mère Intelligence », dès qu’elle avait voulu s’en affranchir par une laïcisation. Dans l’empire romain, ça commença à aller mal lorsque les empereurs se prirent eux-mêmes pour des dieux. Mais au moyen-Âge le problème, tout au moins à certaines époques, ce fut la papauté ! Notamment avec Grégoire VII qui imposa le célibat des prêtres, de plus ça va déboucher sur les croisades, l’Inquisition, etc... Puis il y eut les drames entre Philippe le bel et le pape Boniface VIII et le drame des Templiers...
 
 

Dernière mise à jour : 27-07-2011 23:54

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