Complément sur l’Instant, le Soi, le
Centrum Centri, en référence à
Grasset d’Orcet ; et Anti Tradition du pouvoir et des sectes actuelles.
TRADITION : Apparition de l’invisible dans le spatio-temporel ou monde humain des cinq sens.
Il n’est pas étonnant que l’Instant, le Soi, Tout, soit associé à la
PANIQUE, car il correspond à une mort. Par exemple dans le fameux vers :
«
Le moment où je parle est déjà loin de moi ». L’Instant est comme une
mort (apparente), car il est la Vraie Vie. Pourtant « cette mort
consiste à être fixé ou cloué au poteau [le Point c’est Tout] sur lequel
les Anciens affichaient leurs lois, et qu’ils nommaient
Stavros ou
Tavros. Alors le postérieur, la vierge qui vient derrière nous, passe à
l’état d’antérieur ; l’inconnu devient le connu ; l’incertain le certain ; mais, en définitive, le présent n’est qu’un point mathématique, dont
l’existence est tellement brève [dans le monde spatio-temporel], que les
langues anciennes, et notamment l’hébreu, n’avaient pas de mot pour le
rendre » (Grasset d’Orcet). Les Chinois tentaient de le rendre par le
mot TAO.
ANTI TRADITION ou RELIGION MONDIALE : L’affaire Merah est comparable au
thème moderne de la
Novlangue et des «
mots valises » (exemples :
alicament, informatique) ou « Personne » (comme le héros dans l’Odyssée
d’
Homère, où Personne est le nom par lequel le cyclope Polyphène désigne
Ulysse qui s’est identifié auprès de lui sous ce nom avant de lui
crever l’œil. « Personne » signifie aussi « nulle personne »
c’est-à-dire vraiment aucun individu humain. Ainsi, selon
l’article de Jean-Claude Paye, le jeune Mohamed
Merah est symbolisé, voir stigmatisé, par le pouvoir en « n’importe
qui », dont le profil peut être utilisable et sur lequel le pouvoir
engage ses forces du désordre. Nous sommes dans la civilisation du
quantitatif et nous sommes devenus des marchandises.
Ainsi nous sommes bien, non seulement dans l’anti Tradition, mais dans
le FAUX total : « Cela nous installe dans une sidération produite par un
excès de présence de l’invisibilité, par la manifestation d’un surcroît
de puissance du pouvoir.
Comme dans la « mort de Ben Laden », il nous est demandé de croire, non
en l’icône, en la trace qui nous révèle l’invisibilité, mais en une
image pure débarrassée de tout élément physique », explique justement
Jean-Claude Paye. Nous avons tous vue le lynchage horrible de Kadhafi ou
la pendaison pitoyable de Sadam Hussein, mais de Merah : RIEN. Même
chose pour la supposée « mort de Ben Laden ». Le pouvoir en place nous
demande de le croire. Voilà que la Religion de l’Homme ose désormais se
mettre en place au grand jour. Et attention ! l’Inquisition veille :
« Tout ce qui relève de ces évènements nous laisse sans réaction. Toute
tentative de sortir de cet état de sidération, en rétablissant une
distance vis à vis de l’évènement, est également stigmatisée. Une
professeure d’un collège de Lavelanet a appris à ses dépends qu’elle ne
pouvait, afin de réaliser sa mission d’enseignante, faire référence à
cet évènement largement médiatisé. Il lui a été interdit de procéder à
une opération de rétablissement du langage et de construction d’une
argumentation.
Elle a été mise à pied par le rectorat ce 13 avril. Elle avait donné à
ses élèves comme sujet de dissertation : «
Est-ce une bonne chose
d’avoir tué Mohamed Merah ? », «
Pour qui ? ». Le recteur a justifié sa
sanction en dénonçant l’intitulé «
qui suppose que le fait de tuer
quelqu’un pourrait être une bonne chose ». Substituant une réponse à la
question, il opère ainsi un renversement de celle-ci. Cette procédure de
déni nous confirme que rien dans cette affaire ne peut conduire à un
questionnement ».
L’enseignante victime de l’Inquisition avait
d’ailleurs répondu aux bourreaux qu’elle avait répondu à une demande des
enfants eux-mêmes, pour faire réfléchir les élèves afin de sortir du
FAUX désormais institutionnalisé.
Ajoutez à ça la manipulation par le sentiment et l’émotion : 32 heures
en temps réel de l’assaut du RAID contre Merah réfugié dans son
appartement. Spectacle à la
Phineas Taylor Barnum et Hollywood où il
nous est demandé de jouir. Car la diffusion des images ou des
commentaires dans les informations à la radio ne permettaient jamais de
s’y retrouver, sauf de nous faire croire que c’était lui le méchant.
Tout devient faux puisqu’il n’est pas possible de s’appuyer sur un
quelconque élément vérifiable pour se faire son opinion. Tout était
présenté pour que le profane ne puisse tenir comme vrai aucun des
éléments mis en scène.
La PROPAGANDE est manipulatrice de symboles, et qui mieux que les
francs-maçons sont des experts en symboles ? Voir notamment
l’architecture dans Paris, et surtout aux USA. La propagande est encore
et toujours une guerre duelle entre initiés et profanes, maîtres et
esclaves.
Dans la propagande on a toujours la dualité sujet-objet. Mais dans la
nouvelle Anti Tradition, qui prouve bien qu’elle se transforme en
religion mondiale de l’homme, c’est que l’objet est annulé (comme la
disparition de la preuve de la mort de Merah et de Ben Laden). L’objet
est transformé en INSTANT, Sujet et objet ont l’air de fusionner. Nous
sommes bien dans une religion qui n’a plus rien a voir avec celle des
Juifs Bolcheviks.
Cette nouvelle religion en annulant la Tradition tente de placer les
humains dans l’Instant, ici, mais SUR TERRE : «
Le Royaume de Dieu est
sur Terre », ce qui donne effectivement le libéralisme et le
capitalisme, etc. Avec l’affaire Merah c’est l’absorption dans l’Instant
en forme de gouffre : plus de limite dans le regard, plus de
possibilité de raisonner. On entre véritablement dans une religion :
sujet se confondent ou plutôt
l’ego devient l’objet regardé
par le sujet. Il y a comme ANNULATION DE L’INSTANT : le regard devient,
dans l’Instant, l’objet que l’on regarde.
Un comble, le symbole est abolit. « Dans l’affaire Merah, rien ne peut
être symbolisé, donc rien ne peut s’inscrire. Une réponse sans manque,
l’intentionnalité de Merah, empêche tout questionnement à partir
d’objets de perception. Elle se pose comme image originaire ».
Le symbole montre une bref Instant et revoile pour être encore plus
obscure qu’auparavant. Dans l’affaire Merah comme dans les « mots
valises » le symbole fusionne le mot et la chose ou objet et est
injonction de croire en la responsabilité de Merah. Il y a
anéantissement du sujet et de l’objet, ce qui empêche toute prise de
parole et d’explication.
La mode du terrorisme fusionne sujet-objet en « un objet qui nous
regarde et que nous regardons nous regarder. Nous ne sommes plus dans
une société de surveillance, dans un corps social qui discipline les
corps et contrôle les désirs, c’est à dire dans la forme sociétale
étudiée par Foucault dans Surveiller et punir, mais nous entrons dans
une société scopique [Big Brother] qui pose le regard à la place de la
perception », écrit l’article de Jean-Claude Paye. Donc chacun est
« responsable » et comme sous Staline surveille son voisin...
Ainsi dans cette civilisation du FAUX, on ne regarde plus les objets
(extérieur), mais l’icône de ce monde de l’image cherchant à stabiliser
sa religion. Il ne s’agit plus de SAVOIR, ÇA VOIR, donc ne pas voir le
S
ou déploiement général, déploiement qui ne voit pas (pas de dualité
entre sujet et objet), mais d’être chez Phineas Taylor Barnum :
The eyes
candy of Coca-Cola Civilization. Comme cette civilisation repose sur LA
PEUR, cette disparition du sujet pour lequel nous ne pouvons plus
donner de sens, puisque plus d’objet, le
eyes candy contemplé est
tellement candy qu’il supprime notre raison, notre opinion, notre
subjectivité, soit notre corps, soit une opinion collective. Nous sommes
bien dans une religion car incapable de nous détourner du Maître ou
Petit-Père ou Petite-Mère-des-Peuples. Religion à l’envers, comme le
communisme soviétique. Le mondialisme est déjà bien en place.
L’affaire Merah supprime la Tradition de l’Intérieur et extérieur
puisque il y illusion diabolique d’amener les gens vers l’Instant, mais
celui de Lucifer : l’ego est renforcé et en devient mondial. C’est un
INSTANT À L’ENVERS. Soit du
eyes candy transformé en STUPEUR (aspect
hollywoodien de l’assaut de Merah, de Ben Laden, etc.). Et qui dit
stupeur ou peur dit MANQUE DE RECULE, ainsi personne ne peut dire quoi
que ce soit et est obligé d’avaler la même soupe pour tous. La langue
parlée avec ses commentaires journalistiques est là pour renforcer la
peur en étalant les incohérences (plus de 300 balles soi-disant tirées
et aucune n’atteint sa cible ! Le casque de l’homme au scooter est à la
fois blanc ou noir !)
Encore une fois nous sommes bien dans une religion : le pouvoir tout
puissant qui peut tout faire et tout dire. Qui brise l’Accord entre les
personnes : diviser pour régner, ou pour anéantir toute possibilité de
se révolter contre le maître.
Le principe du Diable (Di :
deux fois) est de diviser.
Le 11 septembre fut une mise en scène iconique : sacrifice des 3000
victimes, ou « réel imaginaire » ou manipulation par le sentiment, d’où
l’envahissement de Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, etc... avec
installation ou plutôt renforcement de l’Inquisition sur toute la
planète (suppression des libertés individuelles, HADOPI, etc.,
Patriot
Act et
National Defense Authorization Act aux USA).
Une nouvelle religion en se sens qu’il est interdit de remettre en
cause, non seulement les événements de la seconde guerre mondiale, mais
aussi le 11 septembre 2001, etc., sous peine de se faire ridiculiser ou
traiter « d’antisémite », ou de complotiste ou de négationniste. On ne
touche pas à ces ICONES sous peine du bûcher moderne : prison et fortes
amandes.
L’affaire Merah peut se symboliser en Ouroboros dans le sens le plus
noir : guerres sans fin de la dualité pour emprisonner dans le genre du
film culte
CUBE,
ou la délivrance ne peut être que la mort, car même dans le Cube les
prisonniers sont incapables d’accorder leur savoir pour s’en sortir. Et
dans l’affaire Merah le Cube c’est le pouvoir.
Nous sommes sous la tyrannie des médias, lesquels sont tenus par les
Couilles en Or genre Lagardère, Dassault, etc. C’est le vrai pouvoir.
Les techniques de propagande et de guerre psychologique sont les plus
diaboliques.