Dictature de l’Étatisme mondial
 

Ecrit par Sechy, le 05-01-2013 21:59

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Dictature de l’Étatisme mondial
 
 
 
L’étatisme est par définition conservateur et statique, opposé au changement (république une et indivisible), autoritaire, intolérant, se prend pour un adulte ou « responsable » : on ne rigole pas. Les intérêts de l’État et ceux de l’individu sont antagonistes. L’étatisme comme le seigneur manipule les gens afin qu’ils se soumettent. L’étatisme juge supérieur ses intérêts à ceux de la religion et de Dieu (voir la page du Grand Orient de France)
L’étatisme est Dieu à la façon du totalitarisme soviétique. L’État français ou autres punit jusque dans ses scrupules religieux ou moraux l’individu qui refuse de combattre son semblable, parce qu’il n’y a pas d’individualité sans liberté, et que la liberté est la plus grande menace qui puisse peser sur l’autorité. La Vraie liberté n’a besoin d’aucune autorité, tout comme la Vérité n’a besoin d’être défendue par quoi ou qui que ce soit, ou par une quelconque foi...
 
Ne jamais oublier que ce qu’on nomme SOCIÉTÉ de nos jours n’est pas  collé à l’État, sinon on tombe dans le communisme à la soviétique où le gouvernement ne reconnaît que des sujets ! La Société c’est une population et un État ou gouvernement en un certain système politique. En République française : soumission et coercition sont les deux piliers de l’État sans lesquels il ne peut exister : démocratie = consensus. Un gouvernement monarchique ou républicain centralisé ne peut pas exister sans le consentement du peuple ; ainsi la manipulation devient nécessaire en république ou règne la tyrannie de l'opinion, la meilleure manipulation étant celle qui est cachée et exercée par la franc-maçonnerie comme le Grand Orient de France. Manipulation devenue nécessaire puisqu’il n’existe plus le sens de FIDÉLITÉ. La fidélité de nos jours est celle à la croyance en la société de consommation et du chacun pour soi.
Dans le monde laïque, la fidélité se fait bizarrement par serment sur une Bible, une Croix et devant témoins (au tribunal chez les anglo-saxons par exemple).

FIDÉLITÉ : du latin fides, foi, bonne foi. Le fidèle est celui ou celle qui a promis de respecter un certain nombre d’obligations et conventions morales ou opinions religieuses. Fidélité s’entend comme GRATUITÉ, on DONNE sa confiance, sa foi, selon un rite : on se courbe devant la personne, ou à l’excès on se met à plat ventre comme chez les Anciens Égyptiens. Le rite de fidélité est symbolisé par le baptême chez les chrétiens, par la circoncision dans le judaïsme. Mais toute fidélité se produit dès que l’on franchit le seuil d’une demeure ou d'un lieu spécifique : on honore de sa visite. C’est très important, tout comme la gratuité.
FIDÉLITÉ sonne comme FIEF, mais sans gratuité : obligations réelles, liens personnels de vassalité avec un délai plus ou moins long pour éprouver cette fidélité...
FIDÉLITÉ sonne évidemment comme FÉODALE.

ÉTAT = TERRITOIRE et SÉDENTARITÉ
ÉTAT = FORCE et POUVOIR
ÈTAT = MENEURS ou AVENTURIERS

En France l’étatisme (encore un isme) apparut avec Louis Louis 9 (1226-1270) afin d’exercer un nouveau type de domination et de gouvernement sur les humains. Cela se fera très nettement au 13è siècle, sous forme monarchique, princière, et par endroit urbain, l’État naît au sens actuel du terme : personne moral exerçant un pouvoir souverain sur la population d’un territoire déterminé.

ÉTAT
vient du latin status, et le mot État commence a être employé seul qu’à l’extrême fin du 15è siècle, et ne se propage que lentement dans le langage politique. Avant 1200 on employait pour désigner une association sur un territoire d’un peuple et d’une puissance souveraine, les termes de regnum, ou de civitas. Autour de 1200 on commence à employer le terme de status, assorti de status imperii, status regni, status civitatis, status reipublicae, etc.
STATUS : être debout comme la statue faite en pierre dure, pour durer, ce qui exprime un pouvoir ou une nécessité de maintenir ferme. On parle à cette époque de corpus reipublicae (roi ou prince, conseillers, clergé, nobles, officiers, bourgeois, laboureurs), comparé à un organe physique essentiel : tête, yeux, cœur, épaules, bras, cuisses, pieds.
Ainsi chaque membre doit accepter d’accomplir les devoirs de sa tâche sou peine de dérégler le fonctionnement de l’ensemble du rouage.

Dès le 12è siècle la couronne royale représente la puissance suprême et a une forte signification juridique. Le souverain devient dépositaire des droits et des prérogatives perpétuels. Au 14è siècle s’installe déjà la laïcité un peu comme celle que nous subissons : couronne royale visible, et couronne royale invisible ou intérieure (siège abstrait du pouvoir et symbole de sa continuité). Même division entre domaine de la couronne, et domaine royal. Droits et biens de la couronne sont proclamés inaliénables et imprescriptibles. Le roi n’en est que l’administrateur, le ministre ou le tuteur. Ainsi le roi « épouse » la couronne et la reçoit en dot. Dot que le roi ne peut vendre.

À partir de cet étatisme vont se développer ce qu’on appelle « Institutions », avec groupes socioprofessionnels composés d’officiers publiques (officia publica). Cela provient de la complexité et du fait que les gens de cette époque ne surent pas s’organiser en provinces avec une décentralisation nécessaire afin de ne pas tomber dans l’étatisme : une chancellerie qui multiplie ses secrétaires, contrôle de la finance et de la justice qui imposent le démembrement de la curia (Échiquier, Cour des plaids communs, Banc du roi en Angleterre, Chambre des Comptes, Chambre du Trésor, Parlement). Les nouvelles institutions d’État ont leurs propres autonomie et personnels. Le souverain devient serviteur et devient de plus en plus abstrait.
La fiscalité d’État devient insuffisance à partir des 13-15è siècles dans différents royaumes. Il faut lever de nouveaux impôts ! En France, dès 1440, la royauté décrète les impôts.

Villes = Étatisme

L’Église de Rome s’est érigé en puissance spirituelle et temporelle dès les 12-13è siècles transcendant ainsi les frontières du pouvoir politique. Le pouvoir temporel commence à lutter contre le pouvoir spirituel ! Toujours la même histoire... Ainsi à la fin du Moyen-Âge la papauté doit se satisfaire des concordats qui sauvent son pouvoir spirituel, mais consacrent la mainmise temporelle des pouvoirs monarchiques sur des clergés devenus nationaux. Les nobles aussi commencent à lutter contre l’étatisme, mais la grande majorité accepte l’État en trouvant le moyen de conserver ses privilèges et d’en trouver des nouveaux ! Le pouvoir de l’étatisme médiéval ne joue pas contre la noblesse.
Pour l’État le danger vient des princes dans la Bretagne des Montfort (1364-1491), la Bourgogne des Valois (1364-1477), les princes s’approprient les droits régaliens (du roi), développent un imposant appareil judiciaire, administratif et financier, conduisant à une politique indépendante de celle de l’État ; et c’était le bon filon pour briser la naissance de cet étatisme qui nous conduira à 1789 et jusqu’à nos jours. Évidemment cette bonne ignitiative (initiative et igni : de feu) se terminera à la fin de la Guerre de Cent ans. Donc à cette date l’État s’est catalysée pour un long moment et avec un équilibre toujours précaire.

RAPPEL : Le sens politique du mot NATION est très récent (15è siècle), il est aussi un piège (voir Shlomo Sand où il explique dans son livre Comment le peuple juif fut inventé les sens du mot Nation).
Nation vient encore des villes et cités, là où se construisirent des universités qui devaient organiser des groupes d’étudiants nombreux et hétérogènes. Le sens de Nation apparut dès 1180 à Bologne et devint la base de l’organisation universitaire. À Paris le système des Nations n’apparut qu’en 1222 et se limita à la faculté des Arts, qui a quatre nations : Normandie, Picardie, Pays méditerranéens, Angleterre et empire.
À Paris comme à Bologne les Nations participent au gouvernement de l’université. Ces Nations servent aussi  de confréries et de sociétés de secours mutuel. De nos jours on parle de nationalisation (1). Ne pas oublier les Nations marchandes regroupant en un lieu étranger, port ou foire, tous ceux qui viennent de la même ville, ou de la même région. Elles représentent leurs membres à l’extérieur et les aident au besoin.

Les premières nations furent des peuples dotés d’un rôle dans la chrétienté, mais pas forcément d’un territoire propre. L’empire carolingiens copiant les Anciens Romains et s’affirmant franc regroupe tous les chrétiens face à l’Orient et à l’Islam. Au Moyen-Âge on ne parle pas de « nation » mais de chrétienté sous l’égide du pape. Au 13-14è siècles le sens de Nation s’affirme de façon très variable.
En France et Angleterre dès le 13è siècle s’installe des dynasties stables, et à chaque nation correspond un territoire appelé : regnum, ou pays (plus que nation). Les frontières se dessinent.
La monté des États-nations dans les vieux pays d’Europe de l’Ouest conduit à la xénophobie et à une dépendance d’appartenance à un même pouvoir politique (prémices de divisions, de partis, etc.).
La Guerre de Cent ans conduisit à un déchaînement de xénophobies. Aux yeux des Français, les Anglais furent des buveurs de sang et des tueurs de rois. Aux yeux des Anglais, les Français étaient couards et efféminés ; ils se souciaient plus de leur CONFORT que de se battre. Les premiers stéréotypes furent tous négatifs.
La France de ce temps comportait une multitude de langues, et on se moquait de la pauvre Angleterre limitée à une seule langue (qui deviendra la langue du business), qui plus est une langue discordante. Cependant le francien devient la langue de l’État anglais et de son administration royale.

Sous le règne de Charles V, on se met à traduire en francien tous les textes politiques, scientifiques, afin de faire du français une langue apte à exprimer l’abstraction, ce qui échappe la notion de « langue vulgaire » et matérialiste par rapport au latin. Et c’est aussi sous Charles V que se développe le mondialisme, grâce au TEMPS UNIVERSEL (du moins en France) : en 1370 il ordonne que toutes les cloches se règlent sur l’horloge du Palais Royal, qui sonne les heures et les quarts d’heures. (D’après Jacques Le Goff, dans « Pour un autre Moyen Âge », chapitre Temps et Travail, page 76). Si d’une région à l’autre les mœurs étaient variables, partout le rythme de la vie était donné, comme diapason, par la cloche de l’église à laquelle s’ajoutaient rarement les proclamations royales.

En Angleterre depuis Guillaume Le Conquérant, l’élite parle français et administre en français ; la langue anglaise est méprisée par le peuple et n’est pas une langue de culture (puisque ce sera la langue du business plus tard). Mais la langue de culture devient celle de l’ennemi, et les défaites vont entraîner un brutal abandon du français, tandis que la littérature s’écrit depuis Geoffrey Chaucer en anglais.

Qui dit langue écrite dit administration et lois : ordonnances royales. La seule loi de droit public fut la loi salique (corps de lois contenant la règle qui exclut les femmes du droit de succession à la terre ; cette règle, invoquée au 14è siècle pour exclure les femmes de la succession à la couronne de France. Dict. Le Robert).

Pas encore de mondialisme ni de « république universelle » franc-maçonnique à l’horizon : chaque pays se sentaient différents tout en appartenant à un pays situé au-dessus des autres (rivalité de pouvoir France et Angleterre).

Il n’y a pas besoin d’État, la Trinité ou CIRCUMINCESSION des trois pouvoirs (compénétration mutuelle fondée sur l’unité d’essence en forme de première figure fermée : le Triangle) : spirituel, politique, économique, peut évidemment fonctionner au niveau individuel.

1789 fut le pillage de l’étatisme avec le soutien de la bourgeoisie désireuse de prendre la place de la noblesse, Saint Fric et Sainte Croissance entrant de plus en plus en piste.
L’arme la plus redoutable de l’étatisme est l’IMPÔT (voir ce qu’il se passe en cette fin 2012 avec l’acteur et businessman Gérard Depardieu).

L’étatisme c’est le lavage de cerveaux dans les écoles du franc-maçon Jules Ferry. Une éducation issue des Grecs et des Romains. Une éducation nécessairement trompeuse afin de servir les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir et jouissent de privilèges.
L’étatisme c’est l’abomination franc-maçonnique en train de se constituer sous le eyes candy « égalité des droits » (par exemple le récent « mariage homo »). On a pas attendu la franc-maçonnerie pour « l’égalité des droits » !!! Égalité des droits sous la tyrannie de l’OPINION et de ses CONVENTIONS issues du passage à la langue écrite.
Le système « égalité des droits » à la mode francs-maçons est une nouvelle forme de dictature, un ABSOLUTISME, et toujours au nom du « bien du peuple » qui donna tant d'horreurs.

L’étatisme c’est l’ORDRE : « Circulez ya rien à voir ! », obéir et croire aux marchands de confiance (banques), « Obéissez à l’État et à ses lois et à sa foi ». Le gouvernement républicain est autant de droit divin que la royauté : une république une et indivisible ! Donc une seule religion mondiale franc-maçonnique.

N’ayant plus le sens de la fidélité, pour fonctionner, la démocratie a besoin du secret de la franc-maçonnerie selon le fil rouge de la lignée (pour la FM c’est quasiment Adam ! et la Veuve). La franc-maçonnerie est un État dans l’État comme le furent les Templiers en leur temps : constitution papale, biens et terres, société que beaucoup de nobles rejoignent en léguant tous leurs biens à l’Ordre. En peu de temps le patrimoine templier fut gigantesque partout en Europe. Les Templiers furent très puissants en Angleterre, et le templier Hugues de Payne s’y établie. Le quartier à Londres proche de l’église du Temple est la City, le coffre du monde. Et ce n’est pas pour rien que les armoiries de la City représentent deux dragons volants porteurs de l’écusson des chevaliers templiers, un des premiers banquiers. Les templiers étaient exemptés d’impôts, possédaient leurs propres tribunaux, s’imposaient aux monarques, et manipulaient qui ils voulaient. Leur méthode s’apparente à celle des Rothschild : manipuler les victimes placées en situation de dépendance, généralement sous l’effet du chantage et de la dette


[En référence, pour la partie Moyen-Âge, au Dictionnaire du Moyen-Âge, sous la direction de Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink]


Voir aussi la page : En savoir plus sur la société, l’État, la désobéissance civile et la commune libre pour mieux agir.



Note.
1. À distinguer « l’étatisation » et la « nationalisation ». La nationalisation, selon le syndicat C.G.T. Pour marquer la différence, la nationalisation devait être « industrialisée » : gestion des entreprises nationalisées organisée sur le modèle des entreprises ordinaires, dominées par le souci de l’efficacité, de la rentabilité et de l’intérêt du client, ou de l’usager, tels qu’ils sont dictés par la pression et la violence de la concurrence. « Nous ne savons que trop que dans les entreprises gérées par l’État, l’absence de la concurrence les rend indifférentes à l’intérêt du client » écrit Hyacinthe Dubreuil, dans « J’ai fini ma journée », dont je fais référence ici.

Définition de la nationalisation selon la C.G.T. en 1925 :

« Le Conseil Économique du Travail considère qu’une entreprise est nationalisée lorsqu’elle n’est plus exploitée qu’en vue des besoins de la communauté, et qu’elle n’a d’autre but que de procurer aux consommateurs le maximum d’utilité et d’économie » (définition d’après Charles Gide, cité par Dubreuil). Il était prévu d’une telle entreprise soit confiée à trois catégories de représentants : producteurs (personnel, main-d’œuvre et cadres), consommateurs ou usagers, et l’État.
Aux États-Unis, les services importants gérés en France par l’État sont entre les mains d’entreprise privées, donc soumises à la concurrence. « De ce fait elles coûtent moins cher et fonctionnent mieux, démentant ainsi les promesses que l’on fait au public par la la suppression de l’intérêt « capitaliste », écrit Hyacinthe Dubreuil. Dubreuil a raison de préciser qu’autrefois où l’on avait pris la décision de supprimer les colonies et l’esclavage, ceux qui voulaient s’y opposer déclaraient que les colonies en seraient ruinées ! Toujours l’immobilisme de l’État. Ainsi, le ministre et évidemment franc-maçon Victor Schœlcher fit alors cette déclaration célèbre : « Périssent les colonies, plutôt qu’un principe ». « Il y a aujourd’hui des gens qui diraient volontiers : périsse le pays, plutôt que de renoncer à nos théories et préjugée... » écrit Dubreuil.
 
 

Dernière mise à jour : 05-01-2013 22:58

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