Terrifiant vagabondage du mental
 

Ecrit par Sechy, le 26-08-2013 23:54

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Terrifiant vagabondage du mental
Un bavardage perpétuel
Un duel perpétuel entre noir et blanc
Que les perruques poudrées du siècle des loupiotes nomment « raison »
Un duel perpétuel entre winners et losers ou riches et pauvres
Ou les Juifs et les non-Juifs.
 
 
Les francs-maçons qui ne sont plus que spéculatifs depuis 1717 travaillent surtout de la raison, donc du chapeau, du chef : ILS PÈSENT AVEC LEURS COMPAS-ÉQUERRES LE POUR ET LE CONTRE DE L'OPINION : ILS VOTENT. Ils sont donc dans leur geôle (loge) pavée de carreaux noirs et blancs prisonniers de la dualité.
Cette prison est à l’image de l’Ouroboros qui se mange la queue : sans commencement ni fin. En principe ça s’arrête seulement la nuit pendant le sommeil profond.
 
Tout dans ce qu’on appelle aujourd’hui improprement « civilisation » et qui repose sur la technologie de la thermodynamique fonctionne sur LE BRUIT. Jamais de silence puisque la raison prime depuis 1789. Bavardage médiatique, cinématographique ou musicale : TOUT EST BRUITS 24h sur 24h et d’année en année ! C’est un fléau du mental duel qui frappe aussi bien les philosophistes pondant des livres que le modeste employé de chemin de fer. Voici un exemple donné par Jiddu Krishnamurti.

Trois yogis méditaient dans des grottes de quelques montagnes loin de toute « civilisation ». Après une centaine d’années de méditation, le premier des trois yogis sortit de sa grotte d’anachorète et s’exclama : « Ah, qu’il fait beau ! ». Puis il rentra à nouveau en méditation dans sa grotte.
Après une centaine d’années encore, le deuxième yogi sortit de sa retraite austère et s’exclama : « Oh, il pleut ! ». Puis il rentra à nouveau dans son état méditatif profond que rien ne pouvait perturber.
Une centaine d’années passaient quand le troisième yogi se réveilla de son incomparable état de Silence, sortit de sa grotte, il s’exclama : « Cette fois-ci, j’espère que vous deux vous allez la fermer ! ».
Malgré leurs longues méditations pendant toute la durée desquelles les yogis ont pu maîtriser leur parole, ils n’ont pas pu garder le Silence à propos de banalités comme le climat, ou les conditions de l’environnement. L’habitude créée par les perturbations du mental est en effet difficile à maîtriser.

Il en est de même pour l’habitude de « raisonner » en dualité, par paire de contraires. Par exemple, souvent on peut entendre : « Je ne suis pas intellectuel, je suis du cœur », comme si une personne qui a un intellect correcte ne pouvait avoir de cœur ; et vice-versa, une personne qui a du cœur ne peut pas avoir un bon intellect. Cette vue du mental est typiquement dualiste : on opte pour le carré noir ou le carré blanc de la loge maçonnique. Pour ces loges ou geôles franc-maçonniques il leur faut toujours bouffer des carreaux blancs ou noirs, c’est leur énergie, qui se retrouve bien-sûr dans le monde profane sous la forme des élections modèle « Suffrage Universel ». On retrouve évidemment ce binaire dans l’informatique où le noir et blanc est remplacé par le zéro et le un, seul langage que « comprend » l’ordinateur. Cela n’est point étonnant puisque l’ordinateur est une construction humaine !

Or la voie du milieu existe. Un logisticien comme Alfred Tarski s’était penché sur une LOGIQUE TRINITAIRE. Ne pas tomber non plus dans la logique style « thèse-antithèse-synthèse » qui ne sait compter que jusqu’à trois et est une anti Tautologie et un Ouroboros de plus ! Mais avec la dualité tueuse on tombe dans le paradoxe du menteur :
 
 
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Le rationnel tueur : un Grec de l’île de Crète affirme “ je suis un menteur ”. S’il l’affirme, il dit la Vérité, par conséquent il ne ment pas. Si ce qu’il dit (semble à 1ère vue vraie, à savoir qu’il n’est pas menteur), n’est pas vrai ou est faux à 2ème vue ; puisqu’il dit “ je suis un menteur ”, à 2ème vue, il ment ! ou bien “ il ment vraiment ” !!! Delà nous frôlons l’extraordinaire TAUTOLOGIE décrivant de façon imparable la “ réalité ”. Clément Rosset dit de la Tautologie que le discours philosophique le plus fort est d’inspiration tautologique, et que tout discours philosophique tenu à partir de l’inspiration contraire, c’est-à-dire de l’intuition dualiste, est plus faible. Ainsi pour Clément Rosset nous avons deux branches de philosophistes inconciliables : celle qui commence avec Parménide, pour la lignée légitime ; et celle qui commence avec Platon, pour la lignée bâtarde.
Le réel est-il d’essence identitaire, ou différentielle ??
Donc : VIVE LA LAPALISSADE !


CONTRAIRE.

Et cependant inséparable, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de « guerre » entre eux.
Ne pas isoler, voir l’ensemble, ce qui donne LA BALANCE avec son FLÉAU.

Voir l’ensemble est la voie du milieu (Madhyamaka) sortit de la raison, comme l’enseigna Nagarjuna qui prônait de ne pas laisser tomber son mental dans le jeu de damier des carreaux noirs et blancs ou jeu des opposés, mais le maintient au-dessus d’eux, comme une sorte de témoin qui voit l’ensemble sans se laisser piéger ni dans leur case en damier, ni par les banalités qui sortent également de l’Instant.
Si même les yogis, dans l’histoire racontée ci-dessus, tombaient dans cette case ou ce « carreau » noir ou blanc après des siècles d’entraînement, alors combien de temps faudrait-il aux simples profanes que nous sommes pour en terminer avec le mental et sa dualité ?
En fait, le temps ne compte pas, sinon on tombe dans l’évolutionnisme à la yahviste avec son dogme de la rédemption ou du salut. Car avec l’évolutionnisme et la rédemption, le mental se trouve dans une position de témoin silencieux, en attente, comme « aux aguets », comme suspendu à l’écoute de Celui qui veille, le maître assis aux commandes du Vaisseau, et ce maître est encore et encore le mental !


EN RÉSUMÉ : Cela pourrait tenir en ces deux duelles questions : Qu’est-ce qu’une bonne pensée ? Qu’est-ce qu’une mauvaise pensée ? (Ou une bonne opinion, une mauvaise opinion ? Ou un bon jugement, un mauvais jugement ?).
Une opinion est une CROYANCE OU CONVICTION AVEUGLE, qui peut être juste ou fausse, mais ne porte pas en elle-même ses critères de vérité ou d’erreur. Comment pourrait-on savoir qu’une opinion est « vraie », conforme à la vérité, sans « posséder » la vérité, la Connaissance ? L’opinion se nourrit d’impressions, ce qui décide c’est le sentiment, l’affectivité, et c’est pourquoi contrairement à la Vérité elle est chose possédée (on monopolise l’opinion par exemple).

Même la Science avec son système de propositions qui sont tenues pour vraies et qui peuvent s’appeler « LOIS » ou « ÉNONCÉS », est une OPINION. En mathématique les énoncés se présentent en séquence, comme le binaire de l’informatique. Et on y colle des « preuves » avec leurs énoncés nommés « THÉORÈMES ». Là-dedans on y colle des « constantes » et des « variables ». Une constante étant bien-sûr le zéro et le un, et le signe + et - (et beaucoup d’autres) ; les variables sont des lettres comme « A », « b », « x », etc. Tout cela n’est encore qu’OPINION qui fait passer du temps à certains !

Le drame de la dualité, du binaire, c’est l’OPINION qui force à prendre position sur un carreau blanc ou noir et à n’en pas sortir ; aussi l’autre qui se trouve sur un carreau différent sera l’opposant, le terroriste, « le brigand » comme disaient ces imbéciles de républicains de 1789 à propos des Vendéens.
L’opinion est, selon Jean Coulonval qui la définie la mieux, toute conception en soi issue de l’expérience de l’existant. Ainsi aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le spatio-temporel. C’est pourquoi, par exemple, la doctrine socialiste est perpétuellement fluctuante, se pliant aux circonstances du moment. De la ses contradictions... Le socialisme ne pouvant se passer du capitalisme et de son libéralisme ne peut que conduire à la tyrannie de l’opinion, qui aboutit à une religion et une mystique à l’envers renforcée par sa fanatique laïcité, et amenant l’être humain à renoncer à sa liberté propre.
Les opinions sont typiquement de la dualité, de la contradiction ; elles ne peuvent être tenues que par des hypothèses de travail analytique du mental en vue d’une prise de position ou synthèse, qui au mieux se trouvera dans « la voie du milieu ».
Depuis 1789 la France et sa politique est la dualité même : la Gauche, la Droite ! Et leurs extrêmes ! Bref, comme dans ce monde relié par le religion du Saint Fric : tout le monde POSSÈDE son électeur ou son élu... Depuis 1789 le Français POSSÈDE, le pouvoir parle de VALEUR (de la république), mais qui dit valeur dit VOLEUR ! Et la dualité c’est LA GUERRE.

Ainsi comme le dit si bien Jean Coulonval dans Synthèse et temps Nouveaux : toute opinion est de gauche à sa naissance, de droite et réactionnaire par rapport à celle qui la suit.
Dans ce monde duel, cette France duelle, c’est la thermodynamique : la violence et la guerre dominent, l’opinion n’étant jamais en sécurité puisque toujours remise en question dans le BAVARDAGE OU VAGABONDAGE DU MENTAL. L’opinion est toujours en attaque ou en défense, sectaire, intolérante traitant ses opposants de « terroristes ». Tout ce qui n’adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement par la manipulation de ce que le pouvoir nomme « parti », est le terroriste ou l’ennemi.

Avec ce piège de la dualité du mental, l’être humain prisonnier du carrelage noir et blanc des geôles franc-maçonniques est moulé, fabriqué dans un cadre du sensible et du temporel, du social. L’être humain est ainsi CONDITIONNÉ ; il n’est pas libre contrairement à ce que veut lui faire croire les banquiers et leur société de consommation. Ce que le pauvre humain appelle « liberté » n’est que le droit de rechercher les conditionnements, donc les lois et les normes compas-équerres qui l’arrangent le mieux, donc il jouira le plus, ce qui n’est pas possible sans contredire ce qui convient à l’Autre. RÉSULTATS : de perpétuels conflits entre individus, entre nations, d’où d’ailleurs le désir de mondialisme par évidemment les banquiers qui standardisent tout à l’aide du FRIC ! Le Fric qui comme une religion réunit tout le monde.... Ce qu'on très bien compris les Yahvistes !
 
 

Dernière mise à jour : 27-08-2013 00:23

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