Les mécaniques yahvistes
 

Ecrit par Sechy, le 12-09-2013 00:01

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Les mécaniques yahvistes
Civilisation et impérialisme
de la mécanique de Yahvé et de 1789


Qu’elle est la source de la technologie actuelle ? Mais le fric !
 
 
Avec la chrétienté nous échappions un peu aux Yahvistes et à leurs opinions du désert, car jusqu’à l’époque de la Renaissance, la Nature avait une âme : animaux, plantes et minéraux possédaient une âme ; les étoiles et planètes étaient vivantes. Ensuite arrive l’humanisme de la Renaissance suite aux explorations des Conquistadores et à l’invention de l’imprimerie permettant un accès du savoir au plus grand nombre, sous réserve que les gens sachent lire ; nous entrions dans le domaine du langage écrit par rapport au langage parlé. Ainsi au début du 17è siècle l’opinion devient mécaniste : elle rejetait toutes les âmes hors de la Nature, et coupant les humains encore plus de la Nature que ne le firent les Yahvistes par rapport à ceux qu’ils nommaient Païens ou « prostitués ». Le monde matériel devenait in-animé (sans âme) : une machinerie, du plein de chez plein : le vide n’existait pas. Ainsi mieux le machinisme fonctionnait, et mieux on pouvait se passer de Dieu, car Il n’avait plus rien à faire fonctionner ! C’était à l’humain de se charger de tout... libéralisme oblige, nous voyons aujourd’hui le résultat !!!
 
C’est à partir du siècle dit des lumières (que j’appelle siècle des perruques poudrées), que le mécanisme et son matérialisme prit de l’ampleur : les matérialistes les plus militants ne voyaient dans le monde que de la matière, pas d’âme. Le domaine spirituel n’existait pas. Dieu, les anges, les esprits, etc., tout cela était le fruit de l’imagination humaine, et le mental humain n’était qu’un aspect ou sous-produit d’une activité électrochimique du cerveau. Aucun agent extérieur n’interférait dans le cours mécanique (évolutionniste) de la Nature. C’est à partir de ce moment qu’on commence à confondre Science, et Technique. Le sommet du matérialisme se développa tout au long du 19è siècle s’industrialisant sous la poussée du développement des banques et de la finance devenant rapidement internationale, grâce notamment au chemin de fer, aux transports maritimes, au développement du téléphone et de l’électricité dynamique, et de la chimie.
Ne pas oublier la catastrophe qui s’abattit en 1789 quand la république décida d’abattre les corporations de l’ancien régime, que les historiens dès le départ ont défiguré. « Ils n’ont vu qu’une chose, que la révolution industrielle avait rendu caduques les anciennes formes de l’organisation du travail artisanal de leur temps. Aussi ont-ils condamné en bloc, et sans examen, des institutions qu’il aurait fallu, non anéantir, mais adapter aux conditions nouvelles de la technique et du travail. On dit généralement que les révolutionnaires de 1789 étaient les fils de l’Encyclopédie. Mais on peut se demander s’ils l’avaient bien lue, quand on voit l’importance qu’elle avait donné à la description des techniques du temps, en témoignant ainsi de l’intérêt qu’elle accordait aux choses de la production », écrit somptueusement Hyacinthe Dubreuil, dans : J’ai fini ma journée. Effectivement, l’Encyclopédie de Diderot & Co est la Grande Bible du matérialisme et de l'industrie à venir.
En corrélation à l’industrialisation se développa en Europe un athéisme, qui atteindra son point culminant en France avec la séparation de l’Église et de l’État (notamment sous la poussée de la contre-Église représentée par cette franc-maçonnerie spéculative cancérisée par le pouvoir, comme le Grand Orient de France notamment).

Les athées du 19è siècle jusqu’à ceux du 21è siècle prennent les dogmes du matérialisme comme des faits scientifiques, et non comme de simples opinions ! Pour ces fixistes et déterministes, l’univers est une machinerie comme une locomotive ayant besoin ou manquant de charbon, comme le veut l’opinion de la thermodynamique.

Je reviens à la fin de la Renaissance, au début du 17è siècle, avec l’ethnocide des Peuples du Soleil (Incas, Mayas, etc.) par les Conquistadors espagnols et portugais, se développa naturellement un colonialisme violant à ses débuts et plus ou moins accepté ensuite, par habitude et routine. Ce colonialisme (impérialisme : réduire les États à celui qui est dominant) nous donna directement le marxisme, le socialisme et le libéralisme. Avec le développement de la technologie, la vie de milliards de gens s’en trouva affectée. Les évangélistes de la technologie propagent leurs opinions à travers le monde. Aucun système de pensée comme le matérialisme n’avait autant dominé l’humanité. Et tout partait de l’Europe !
Le confort prit naissance, parce que la technologie y contribua grandement, et on commença à parler de « progrès ». La philosophie matérialiste naissait, pour aboutir par exemple à l’existentialisme à la Jean-Paul Sartre.

Comme il n’y a plus de vision de l’INTÉRIEUR vers l’extérieur, les humains devenus matérialistes se tournent uniquement vers l’extérieur, donc vers le mental ou la raison, la technologie, l’éducation et les médias, et la débauche ou dégueulis des réformes sociales et des lois à n’en plus finir. Et les professionnels de la politique appellent ça « le progrès » ! Comme dit Mme de la Tour du Pin, cité par Hyacinthe Dubreuil dans : J’ai fini ma journée : « Si les sentiments et les vertus avaient suivi les mêmes progrès que l’industrie [et la technologie], nous serions des anges, dignes du Paradis. Il est loin d’en être ainsi ».

Tout cela nous donnera la religion de l’homme ou humanisme, avec sa religion inversée qui est la laïcité remplaçant Dieu, ou plutôt c’est l’homme qui remplace Dieu.
Dans le dogme du matérialisme, plantes, animaux et humains sont des machines, des robots contrôlés par des ordinateurs cérébraux programmées génétiquement. C’est encore la vision unique de l’extérieur, une machine est dessinée par une intelligence extérieure ; alors que le vivant, comme vivant, s’organise de lui-même, et pas de l’extérieur. C’est le « concept » du Soi ou Instant de Ramana Maharshi.

La symbolique de la machine devient centrale dans l’actuelle pensée scientifique. Comme elle annonce les lendemains qui chantent ou le « Royaume de Dieu (juif) sur Terre », la machine devient libératrice, et source de profit pour les banques détentrices de capitaux dans les usines. Ainsi se développa une nouvelle géométrie du mental, encourageant l’invention de nouvelles machines et promulguant la fièvre technologique et de production que nous vivons aujourd’hui.

Les représentations mécanistes de l’univers donneront une opinion définissant comment l’univers fonctionne « réellement ». Des principes mécaniques, impersonnels et froids comme l’âge du fer, qui régissent le mouvement des étoiles et des planètes.
En 1605, Johannes Kepler résumait son programme : « Mon but est de montrer que la machinerie céleste doit être comparée non pas à un organisme divin mais à une horloge ». À UNE HORLOGE. Et Galilée approuva : « Les lois mathématiques ‘inexorables et immuables’ dirigent tout ». Comme compas-équerre ou GADLU (Grand Architecte De L’Univers) on ne pouvait faire mieux ! Pour Galilée la Nature ce sont des mathématiques « faites chair » !


HORLOGE/TEMPS/ARGENT (HTA)

« Le temps est un don de Dieu et ne peut donc être vendu ». (Citation d’après : Un autre Moyen Âge, de J. Le Goff).
Cette phrase est terriblement humaine !
C’est-à-dire que l’usure déjà en place depuis de nombreux siècles, grâce aux talents des Yahvistes, allait prendre une ampleur telle que nous la vivons actuellement.
Roi Charles V en 1370 ordonne que toutes les cloches se règlent sur l’horloge du Palais Royal, qui sonne les heures et les quarts d’heures. (D’après Jacques Le Goff, dans : Un autre Moyen Âge, chapitre Temps et Travail, page 76).
Le temps du commerce et de son unique profit à quelques uns s’installait durablement pour finir dans le mondialisme comme dans nos tristes jours. Je situe le départ du mercantilisme et du mondialisme avec l’étatisme amorcé par Louis IX (1226-1270).
Donc l’invention du temps de l’horloge nous donnera l’ère productif, et l’argent des bénéfices !

RÉALISER L’INSTANT :
L’Artiste labourant à fixer l’Instant le plus pur n’est actuel ou dans le temps profane que le temps de FAIRE/FER son labeur ; icelui terminé, l’Artiste est en dehors du temps profane.

Donc le temps de l’horloge ou « le temps c’est de l’argent » annonce le LIBÉRALISME, puisque une horloge c’est AUTONOME et INDÉPENDANT ! Elle ne fabrique ou ne pousse pas d’autres objets. Ainsi l’univers, comme une horloge, accomplit son Faire/Fer ou tâche en un système pour « mesurer le temps » (mieux qu’un sablier ou un cadran solaire). De plus la symbolique de l’horloge par l’adage matérialiste du « Temps c’est de l’argent » fournit un parfait exemple de la POSSESSION : le savoir en faisant, donc en produisant : qui sait fabriquer une machine peut la refabriquer une prochaine fois. la connaissance mécaniste apportait le POUVOIR (production et quantité). Ainsi se renforça le prestige du matérialisme et de sa mécanique, et de sa physique : la modélisation mathématique et ses abstractions favorisèrent le développement des machines fabriquées par l’humain (voir nos prochaines imprimantes 3D... une machine à répliquer le réel).

Quant arriva le philosophiste René Descartes ce fut le triomphe du mental : la « raison », et la robotisation de l’humain. Descartes était fasciné par les machines et les horloges de son temps. Comme Kepler et Galilée, il voyait le Cosmos comme une immense machinerie. Pour Descartes les animaux étaient des sortes de robots, d’où son comportement proprement criminel en pratiquant la dissection sur des chiens VIVANTS ! Et il appuyait son opinion sur des arguments totalement virtuels : il imaginait des automates si parfait qu’il serait impossible de distinguer le vrai du faux ! On voit jusque cela nous mena : le virtuel de notre informatique et de notre économie par paiement par Carte Bleue. Pour Descartes les animaux n’étaient que des « machines compliqués ». Mais il oublait, lui, QUI IL ÉTAIT !

Aujourd’hui, l’âme est remplacé par le « champ électromagnétique » ! Avant la révolution mécaniste, l’opinion adoptait la trinité des Alchimistes d’après Paracelse : Soufre (âme), Mercure (corps), Sel (esprit). Mais après la révolution mécaniste il n’exista plus que le corps et l’esprit. L’âme fut éjecté de la Nature, ne laissant aux humains que leur « raison » ou esprit, c’est pourquoi on entend parfois l’expression : « Tu as perdu l’esprit ! ». La suppression de l’âme accentuait encore la séparation des humains d’avec la Nature : les animaux devenaient des « machines inanimées » (comme sans la raison des humains).

Avec le marxisme au 19è siècle la dualité esprit-matière sera réduite à « matière ». Cependant nombre de chercheurs, malgré leur matérialisme affiché, continuent à employer des raisonnements dualistes esprit-matière.
Pour le socialiste ou communiste, comme il n’existe ni esprit ni âme, le principe est donc dans la matière, ce qui entraîne tout un système dogmatique auquel doit se référer tout action sociale et individuelle, avec pour « fin des temps » eschatologiques que l’humain sera régénéré dans sa pureté avant la faute d’Adam. Ce mode de fonctionnement est basé sur l’opinion qui se construit dans le temps de l’histoire : temps du vécu, par évolution entre une cause et un effet, ou entre un commencement indéfinissable parce que l’imagination peut le reculer indéfiniment, et un futur également indéfinissable.
Dans le marxisme et le matérialiste, nous avons bien a faire avec le mondialisme et le Nouvel Ordre Mondial, car il s’agit d’unifier, de standardiser façon compas-équerre ou norme, la vie temporelle ou temps historique se déroulant entre un point A et un point B. Ainsi le perpétuel prend le masque de l’éternel, le général celui de l’universel ; on le voit bien avec ces « droits de l’homme » exportable partout, puisque le socialisme énonce que dans le principe est la matière, et non l’âme : renforcement de la laïcité en France sous le gouvernement socialiste en 2013.

Cette civilisation mécanisme s’étant coupée de la Nature s’est bien-sûr coupé du Cosmos, même si des astronomes braquent leurs lunettes ou envoient dans « l’espace » leurs satellites d’exploration bien dans le logique newtonienne de cause et effet. Car tout étant lié, il y a nécessairement, quoi que puissent en dire les chercheurs les plus matérialistes et athées, un Accord perpétuelle entre le haut (cosmos) et le bas (monde spatio-temporel). Et tous ces mécanistes et leur dogme oublient totalement LEUR PROPRE CERVEAU qui n’est pas mécaniste ! Ils oublient QUI ILS SONT. Ainsi ça leur permet de balancer leur dogme ! Un mécaniste croit énoncer son opinion détenant sa vérité, mais ne pense pas un Instant que c’est son cerveau qui le lui fait faire. Le matérialiste est prisonnier de la dualité sujet-objet. Il oublie « QUI LE DIT ? »

Le matérialisme est particulièrement illustré par ce qui allait devenir l’empire Américain maintenant occupé par le sionisme, ce qui donne pour moi USionistan, avec la devise digne du royaume de Dieu (juif) sur Terre : l’American way of life. Une Amérique se définissant le mieux par ces deux mots : MELTING POT. Cette assimilation, cette fusion que voudrait nous fourguer le Nouvel Ordre Mondial se veut avant-tout PATRIOTIQUE, donc pour son pays, pour sa nation, ce qui est le contraire du mondialisme et de l’empire !!! Les Américains sont hautement patriotes, jusqu’à l’orgueil, ce qui aujourd’hui a totalement disparu de la France, car dans une grande manifestation populaire, allez donc trouver des pancartes ou des cris comme « Vive la nation ! » comme le firent nos Anciens républicains à Valmy, ou plus lointain chez nos Anciens royalistes « Vive le Roi, vive la France ! ». Scepticisme, indifférence, égoïsme et absence d’esprit civique caractérisent les Français d’aujourd’hui et d’hier. Chez les Américains, dans un grand nombre de grosses entreprises, un mat au milieu du gazon, ou un emplacement est réservé au drapeau américain. Le peuple américain est fière et inventif en matière d’organisation, sympathique et chaleureux, ce sont leurs politiques et leur gouvernement qui est pourri de longue date (au moins un siècle).
Les gens de métier, les vrais ouvriers sont les vrais patriotes, les vrais défenseurs du pays. Et on trouve très peu d’entre eux parmi les délinquants qui peuplent les prisons.

TERMINÉ ! C’est terminé pour vous : siècle des lumières, et vous, perruques poudrées, pouvez passer en retraite. Vos opinions ne valent plus rien, elles ont fait leur temps depuis plus de deux siècles ! Elles nous ont menés droit dans le mur : production et croissance, libéralisme et profit et égoïsme, C’EST TERMINÉ !
DÉMOCRATIE = FRIC et CAPITALISME : C’EST TERMINÉ !


« Car certain est la mort pour qui est né, et certaine la naissance pour qui est mort ; c’est pourquoi ce qui est inévitable ne devrait te causer d’affliction ».
(Bhagavad-Gîtâ, chapitre 2, 27)
 
 

Dernière mise à jour : 12-09-2013 00:47

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