Soi et Compassion
 

Ecrit par Sechy, le 20-10-2013 02:56

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Soi et Compassion

Le Vaisseau Corps ou Vêtement-forme-uniforme-masque :
« Povre estoit la robe dehors,
mes desoz estoit biax li cors ».
(Chrétien de TROYES, dans Érec et Énide)
 
 
AMBRE JAUNE : résine fossilisée (Minéral/Terre) qui a la propriété de “ s’électriser ” quand on la frotte.
A – 2 corps frottés l’un contre l’autre puis séparés, dégagent de l’électricité statique.
Dans un corps non conducteur, les charges restent à l’endroit où elles ont été générées par le frottement.
Dans un corps conducteur, les charges sont réparties sur la surface, et peuvent se transmettre sur d’autres corps conducteurs en contact avec icelui.
B – 2 corps chargés avec 2 “ fluides ” différents produisent un champ “ électrostatique ”. Si un corps conducteur pénètre dans ce champ il sera chargé sans contact.
 
La loi de Cause et Effet ou loi de karma est tyrannique comme l’exprime le Dhammapada (cité par le Père François Brune, dans : Les morts nous parlent, tome 1) :
« Par soi-même seul, le mal est fait
Par soi-même on est disgracié
Par soi-même le mal est défait
Par soi-même, seul, on est purifié
Pureté ou impureté appartiennent à chacun
Nul ne peut en purifier un autre ».

ACCUEIL LA SOUFFRANCE
COMME LE MESSAGER DU CIEL,
MAIS LAISSE-LE PARTIR S’IL LE VEUT !
- Comment est-il possible d’accueillir la souffrance et d’être en même temps joyeuse ?
- C’est possible parce que tu es sur le bon chemin.
Je sens que le « bon chemin » est mon PROPRE chemin, celui qui n’appartient qu’à moi.
(Dialogues avec l’ange, document recueilli par Gitta Mallasz)

À cela, pour atténuer la tyrannie, il faut ajouter l’Amour : la compassion ou le partage de l’épreuve et de la souffrance, ce qui amène en soi à « purifier un peu le karma d’un autre ».

« Il me semble que mon âme dans son fond est comme le lieu de rencontre d’autres âmes - parfois connues, parfois inconnues - avec le Bon Dieu. C’est là qu’il s’unit à elles. Pourquoi ? Comment ? Je ne le sais pas. Souvent, je sais le fait par une vue intérieure qui est pure connaissance. Mais il m’arrive aussi, quand Jésus le veut, de communier à sa joie d’Époux. Que se passe-t-il dans l’âme que Jésus s’unit à moi ? Y a-t-il harmonie entre ce qu’elle éprouve et ce que je constate au fond de mon cœur spirituel », Robert de Langeac : Vous... mes amis, cité par François Brune.

On touche là le Soi de Ramana Maharshi. Le Soi exprimé par le mot Christ : c’est l’Instant où nous nous retrouvons tous ainsi que l’univers entier. Et le Père Brune de préciser qu’alors il n’y a rien d’étonnant si des souvenirs et même les stigmates de l’un ou de l’autre affleurent parfois à la surface de notre corps ou de notre conscience... D’autres appellent ça « la Communion des Saints », ce qui peut correspondre aux Bienheureux chinois chevauchant le Dragon ou un Nuage, on Occident on peut aussi les appeler « Anges ».

Ici-bas sur Terre nous ne sommes que des voyageurs, des INCARNÉS. Sans contestation possible il existe des êtres, spirituels ou non, qui ne sont pas incarnés puisqu’ils sont à la fois Vaisseau et Conducteur et qui se moquent de l’espace-temps. Ce sont des êtres venus d’autres planètes ou d’autres mondes habités, mais qui bien-sûr ne ressemblent pas à ce que nous connaissons de la physique. Saint Paul estimait aussi nos « Frères et Sœurs de l’espace » : « Non seulement il n’y aura plus ni Juifs, ni Grecs, mais il n’y aura plus ni Terriens, ni « Martiens »...
Les autres désincarnés sont les égrégores, plus ou moins forces du bien et du mal émises par nos bonnes ou mauvaises pensées et nos mauvais ou  bons sentiments, et on retrouve le damier de carreaux noirs et blancs de loge maçonnique avec la dualité bien-mal. Ainsi tout est une question d’ÉQUILIBRE.

À nouveau je vais citer Savinien de Cyrano de Bergerac, parce qu’il est en avance sur son époque, sur notre époque, d’au moins un millénaire : rien que pour voyager parler « d’échange d’espaces » est en soi simplement futuriste, bien au-delà des auteurs de science-fiction des 20è et 21è siècles ! Par exemple comme Savinien, William Blake sentait qu’il n’était pas l’auteur de certains de ses poèmes et qu’il n’avait fait que les transcrire, comme sous la dictée. Savinien ne dit pas la même chose mais des parties de son œuvre le disent pour lui clairement. On parle alors « d’inspiration ». Par exemple qui « souffla » certains textes de l’Ancien Testament ? Qui souffla sa morale à Moïse ? Qui souffla le texte du Coran ? Et inspira Socrate ? Certains parleront de démons, d’autres de Dieu, de prodiges ou de magie, etc., question de point de vue ! Mais tout cela a à voir avec le Soi ou Instant.
En quelques mots/maux : NOUS SOMMES TOUS POSSÉDÉS par ceux que l’on appellent « morts ».
Possédé, est un vilain mot à cause de cette religion universelle de la finance, il vaudrait mieux parler de Télépathie « involontaire » : on pense ou « dialogue » à plusieurs, c’était notre langage originel dépravé par le langage parlé, puis détruit par le langage écrit.


INSTANT

QUI SE DÉPÊCHE -
S’APPROCHE DE LA MORT PAR DEVANT.
QUI TARDE -
S’APPROCHE DE LA MORT PAR DERRIÈRE.
ENTRE LES DEUX : L’ÉTERNITÉ.
QUI AGIT À TEMPS IGNORE LA MORT.    
(Dialogues avec l’ange)
Voir aussi au début la séquence du film : « Danse avec les Loups » où le héros s’expose aux balles de fusil de l’adversaire, mais aucune ne le touche. Sous une autre forme Selma Lagerlöf signifie la même chose : « Tout le monde doit mourir tôt ou tard, à chacun de choisir s’il veut partir la conscience nette ou la conscience chargée ».
Savinien de Cyrano de Bergerac dit aussi la même chose : « La Nature qui nous a mis au jour sans notre consentement ne nous permet pas de quitter le jour sans le sien ». (Le Pédant joué, début, scène 3, acte 5).

Quand le temps est venu : il faut y aller !

L’INSTANT C’EST ÊTRE PAIEN : l’origine de la spiritualité.

- Question : En quoi suis-je encore « païenne » ?
- Sois-le en tout, car c’est la racine !
Mais tu dois déjà porter des fleurs.
Sans racine, ce n’est pas possible.
Il y a un point où tu es dans l’erreur.
C’est là où tu es insensible.
Là, tu n’es pas « païenne » ;
LÀ, TU ES PERVERTIE, JETTE-LE !
Je comprends que je suis insensible là où les tissus sont morts.
Hanna me dit plus tard que la « Personne-Piège », le « faux moi » habite dans l’insensible.

(Dialogues avec l’ange).

Enfin, pour rejoindre le Dhammapada cité plus haut, IL N’Y A PAS DE CHUTE, la Chute est l’humain lui-même :
- Question : Comment pourrais-je me débarrasser de tant d’obstacles qui se trouvent en moi ?
- Ils ne sont pas en moi. L’obstacle, c’est cela la TÂCHE.
Essaies-tu de faire d’abord toi-même
ce que tu demandes aux autres ?
- Question : Pas en tout.
- Tu ne peux aider que de CETTE façon.
Les obstacles que tu sens en toi
se retrouvent partout [la Chute].
Il n’y a pas d’obstacles sur la vraie voie.
Seulement la fausse.
Il n’y a pas d’obstacles en nous
que si tu marches sur une fausse voie.
(Dialogues avec l’ange)

Être dans l’Instant : « Tournez-vous vers le jamais-entendu ! » dit le dialogue avec l’ange.

Le doute est une bonne voie conduisant à l’Instant :
« La voie qui mène à la perdition est large [La Grande Porte : elle mène à la perdition, selon Saint MATTHIEU l’un des 12 Apôtres, Les deux voies VII, 13-14]
Étroite est la vraie, étroite,
car l’homme ne peut y passer que seul.
Et c’est lui-même qui fraie le chemin.
Le JAMAIS-VU éclaire la voie.
(Dialogues avec l’ange)

Une gravure (en gros plan en haut de page) de l’œuvre d’Henri Khunrath : L’amphithéâtre de l’éternelle Sagesse, donne des indications sur cette fameuse porte étroite, si étroite ! Unique porte de la citadelle : le monde du spatio-temporel et ses épreuves, ses accidents : au milieu de la cité s’élève une forteresse triplement défendue par un labyrinthe circulaire à 21 portes. Bien-sûr dans le monde du vulgaire ou monde profane où tout le monde est « speed », s’agite, personne ne prête attention à une unique ouverture : ni l’action, ni la connaissance intellectuelle (la raison), ne sont capables d’aider les humains à pénétrer dans les profondeurs du savoir. La voie unique, directe, royale, de la « Sagesse éternelle » est le Calvaire (la Douleur absolue de la survenue des Couleurs de l’Instant), voie qu’une devise alchimique résume ainsi : Rudes derident quod sapienti magni faciunt et admirantur, qui fait écho à cette sentence du Tao-to-king : « Les ignorants ne font que rire du Tao. S’il n’était pas tourné en dérision par eux, ce ne serait pas le pur Tao ».
Rien à ajouter, tout est résumé dans ce que les Alchimistes nomment « Soufre » (le moteur du Vaisseau).

Tant que la majeur partie de l’humanité persistera à affirmer que plus rien n’existe après la mort terrestre, et bien le système du siècle des lumières et tous les « frères et sœurs de la raison résonnante et trébuchante » affirmeront haut et fort leur « valeur » et leur triomphe bouffi d’orgueil.

 
 

Dernière mise à jour : 20-10-2013 03:19

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