Monde robotisé devenu statique
 

Ecrit par Sechy, le 19-06-2014 20:12

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Monde robotisé devenu statique
ce sont les technologies qui assurent
la mouvance de ce monde,
c’est donc le contraire de
VIVRE L’INSTANT

Une vraie civilisation = une civilisation SANS économie, donc sans Dette et sans Salut.
 
 
 
Le républicanisme, le « social » et tous les « ismes » sont des prisons.
Aujourd’hui le sens du mot « social » est inversé, négatif : il désigne des comportements sur le thème du drame : plan social ou plan de licenciement par exemple. Autre exemple d’inversion du social : le détournement et la manipulation de la démocratie de la part des cancéreux du pouvoir en se passant de l’avis des peuples, comme pour le « mariage des gays ». En démocratie nous avons de moins en moins de social. Le social actuel, et depuis 1789, est anti-social, individualiste ou exacerbation de l’ego empêchant le « lâcher prise », donc empêchant la GRATUITÉ.
EGO = ÉGRÉGORE ou esprit de groupe né de l’OPINION et de la diabolique VOLONTÉ. Donc grand DANGER DU SOCIAL en l’état actuel des consciences des gens de cette planète, parce que personne ou aucune religion, aucune morale et aucun système politique ou philosophique ne peut décider de « l’avenir de l’humanité ».
Sortir de la dualité du binaire informatique de la volonté : « Je veux, je veux pas ». Sortir des religions inculquant l’opinion de « péché » liée à la saloperie de la « volonté divine » (opinion de quelques uns).

« Tout système philosophique et, en conséquence, tout système politique (qui se disent tous démocratiques) est une CAGE, une CLÔTURE, un ESCLAVAGE, une LIMITATION DE L’ÊTRE ». Depuis au minimum l’occupation des Gaules par l’empire de Jules César, en passant par Clovis, en passant par Saint Louis et 1789, nous vivons le règne des systèmes, des dictatures reposant toutes sur la création des monnaies. « Il réussit ou il avorte, mais il est cela. Un homme peut refuser tout système : c’est ce que j’ai fait. Mais le monde moderne étant ce qu’il est, cet homme renonce du même coup à être concrètement un être social, à exister, à être inséré, à « compter » dans le corps social. Le Christ a dit : « Qui perd sa vie la gagne ». Mais c’est dure. Il faudra bien qu’un jour ce ne soit plus vrai. Quand il y aura de nouveaux Cieux et une nouvelle Terre. Alors il n’y aura plus de « Rhinocéros », allusion au « Rhinocéros » de Ionesco. Ce n’est pas pour demain », écrit prophétiquement Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux) dans sa lettre du 15 mai 1972 à Jean Charon.
 
 
Depuis des siècles, depuis même la sédentarité imposée par le choix de la voie de l’Agriculture il y a 10.000 ans au Néolithique, l’être humain moderne ne bouge plus : il a construit des cités, semé des céréales dans des champs, parqué des animaux domestiqués, tout ça ne se déplace pas ! C’est la technologie qui permet le déplacement. Pendant de nombreux siècles ce furent les chevaux qui permirent le déplacement, les navires aussi. Seule, depuis moins de 200 ans, la technologie permet un déplacement rapide, et à l’inverse un renforcement des villes et mégalopoles avec de plus en plus une dépopulation ou perte de la campagne, ce qui nous vaux la mode de l’écologie survenue dans la foulée du courant New Age. Qui dit technologie dit argent nécessaire pour la fabriquer, et ce n’est pas un hasard si l’industrialisation de la société (donc son marxisme) est survenue tout au long du 19è siècle avec la montée en puissance des banques suite à la révolution française de 1789.
RAPPEL : capitalisme et socialisme ne peuvent pas être deux systèmes clos, ils ont d'étroites affinités, ne serait-ce que par l'économie du Goulag atteignant son paroxysme au début des années 1950. Rejeter le socialisme ou communisme et garder le capitalisme, c'est rejeter le fleuve et vouloir garder sa source.


anipucsac1.gifVoir aussi la page ALEPHTOCRATIE


FOYER - MAISONNÉE :
de focal, de feu, donc d’Instant ou Stargate, soit l’AUTONOMIE COMPLÈTE (avant les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture). Chaque Foyer est indépendant par rapport aux Foyers voisins : il n’y a pas comme maintenant, l’individu numéro un, son voisin le numéro deux, et ainsi de suite constituant la « Masse » selon Karl Marx obsédé uniquement par le quantitatif des besoins physiques et de production, faisant que la vie se résumerait au sensible, entre le berceau et la tombe.

L’AUTONOMIE, L’AUTARCIE (ou subvenir à soi-même), est l’idéal de la société originelle (dite primitive). L’Autarcie ou Autonomie économique, c’est être indépendant de la politique ou du système : on n’a pas besoin des autres, ce qui n’empêche pas de pouvoir s’en faire des amis, ou des ennemis... Entre voisins on peut aussi échanger, se prêter des choses.

Les sociétés anciennes ne connaissent pas ce qu’on nomme aujourd’hui « Marché » (de marchandises et capitalisme, et de réunion de commerçants, de convention ou d’accord) ; elles ne connaissent pas « l’import-export » qui est déjà le sommet du business ! et a quasiment 10.000 ans d’âge.
Naturellement il ne faut pas voir l’Autonomie ou Autarcie comme un repliement sur soi, un égoïsme du genre « chacun pour soi ! » Il faudrait des circonstances exceptionnelles comme les famines pour que la Maisonnée ou l’Autarcie se replie égoïstement sur elle-même, en devenant « une forteresse d’intérêt privé » se coupant du monde extérieur en relevant son pont-levis social.

La Maisonnée ou Foyer c’est encore le MPD (Moyen de Production Domestique) selon Marshall Sahlins, dans son livre : Âge de pierre, âge d’abondance - L’économie des sociétés primitives.

Le MPD assure aux sociétés anciennes une économie de l’abondance en refusant d’aller au-delà, c’est-à-dire de faire des réserves ou de faire de la production comme de nos jours où tout n’est que profit. Les « sauvages » produisent uniquement pour vivre, ils ne vivent pas comme nous pour produire. Le MPD se moque du fameux rendement, il se moque aussi de l’avenir puisque ne vivant que l’Instant. Pas de surplus avec le MPD. La société ancienne produit pour elle-même, elle n’exporte pas ; tous ces besoins étant satisfaits on peut justement parler d’abondance. donc ce qu’on appelle de nos jours « économie » n’existe pas dans les sociétés anciennes ou « primitives ».

Maisonnée et Foyer sont aussi dans le même thème avec  ÉCONOMIE, du latin oeconomia, du grec oikonomia, famille de oikos « maison » (éco, du grec oikos : maison, habitat). Encore une fois, il faut entendre les mots Foyer et Maisonnée AVANT les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. Les sociétés dites « primitives » sont des sociétés qui refusent l’économie. L’idée de profit montée à son paroxysme ne date que de 1789, avec sa suite en la montée des banques tout au long du 19è siècle. L’homme ancien ou « primitif » n’en a rien à foutre du profit. D’ailleurs l’idée de profit ne va pas sans la technologie : les machines permettent de produire plus et de faire toujours plus de profit, évidemment au détriment de l’humain devenu un esclave. La société « primitive » ne franchira jamais le domaine du profit engendrant la dualité violente entre riches et pauvres.
Une société sans économie est une société de LIBERTÉ.

Maintenant, qu’est-ce que c’est une « société primitive » ? Surtout si on se base sur notre « électricité » et autres technologies !? Je dirais que c’est une société avant tout SANS ÉTAT, SANS GOUVERNEMENT, SANS CLASSES (mais pas sans castes, qu’il ne faut pas confondre avec la classe : la caste est de l’esprit ; la classe est de la terre, donc du critère économique ; « bien qu’en pratique la caste, fait spirituel, tend toujours à se signifier dans le temporel par des privilèges économiques et à dégénérer en classe. C’est l’aventure qui est arrivée à l’ancienne noblesse de sang et la Révolution de 1789 n’a fait que supprimer ce qui avait perdu la conscience de sa nature. Elle n’a fait que couper du bois mort. Inversement, la classe la plus basse, opprimée et avilie, tend toujours, pour guérir ses malheurs, à retrouver les sources de l’Esprit, et, partant, le sens de la caste, c’est-à-dire de sa dignité d’homme en tant qu’être métaphysique et religieux. Cette dialectique de la classe et de la caste est la cause la plus profonde de la naissance du communisme, bien plus que la dialectique marxiste qui n’a fait que dévier et défigurer la première dans un sens pervers », écrit justement Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux).
LA SOCIÉTÉ DITE « PRIMITIVE » N’EST PAS DIVISÉE comme la notre entre winners et losers, peuple élu et peuples non élus, ou riches et pauvres.

« La société primitive admet la pénurie pour tous, mais non l’accumulation par quelque-uns ».
Dans une société « primitive » il n’existera pas le moderne « Exploitez-vous les uns les autres » du libéralisme. Gagner au dépend d’autrui n’est pas inscrit dans les gènes de relations et modalités de l’échange. Dans le même ordre d’idée du Foyer, Focale ou Maisonnée, le chef ou leader devra lui aussi être autonome et ne pas dépendre des autres. Seuls lui fourniront aide et assistance ceux qui, pour diverses raisons, estiment utile de travailler pour lui, soi des gens de sa parenté qui entretiennent alors une relation de clientèle.

Évidemment une société « primitive » n’est pas contaminé pas le pouvoir : pas de chefferie d’un côté, et de l’autre le peuple. Et un bon exemple du drame du pouvoir surtout en politique est ce proverbe : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Il n’existe pas de liaison entre une société où son chef est sans pouvoir, et les sociétés à étatisme où ne règne que le pouvoir (comme la république).

RAPPEL : tout ce qui impose à l’ensemble est de la dictature, que ce soit en religion, philosophie, économie ou politique. Car le pouvoir ne fonctionne que comme le Saint Fric : LA DETTE. Le pouvoir ne va pas sans la DETTE (en latin de debere : devoir), parce qu’on « exerce le pouvoir », on le met en mouvement. La Dette impose un TRIBUT, impose de le payer, et le premier acte du despote, éclairé ou non, consiste à proclamer l’obligation de payer le tribut. Détenir le pouvoir ou imposer un tribut c’est la même chose, et tout isme, tout système impose un tribut, d’où la diarrhée législative de lois et autres normes compas-équerres. « Signe et vérité du pouvoir, la dette traverse de part en part le champ du politique, elle est immanente au social comme tel », écrit Pierre Clastres dans la préface du livre de Sahlins cité plus haut.

D’ailleurs, DETTE et SALUT sont du même thème : ON MARCHANDE, ON RACHÈTE LES PÉCHÉS, ON ACHÈTE QUELQUE CHOSE PAR SA PRIÈRE : PRIÈRE DE.....

Comme au Moyen-Âge, la société « primitive » forme un tout entre la trinité des Oratores (le spirituel, les arts et les sciences), des Laboreores (le travail, paysans artisans, les arts), des Bellatores (les militaires et les aristocrates et le gouvernement, la justice). Il y avait circumincession entre les trois « états ».

Il faut sortir de la pensée unique judéo-maçonnique des écoles de Jules Ferry disant qu’au temps du Paléolithique « la vie était dure », à tel point qu’on peut se demander comment nos pas si lointains ancêtres faisaient pour vivre.

La SIMPLICITÉ des Chasseurs Cueilleurs ou Collecteurs ne pouvaient être que leur VALEUR, et donc leur RICHESSE, leur propension a consommer DANS L’INSTANT tous leurs stocks (ils se moquaient des lendemains comme si les biens leur tombaient du Ciel, ignorant cette obsession de la rareté qui caractérise les économies de marché. Les économies de chasse et de cueillette peuvent miser systématiquement sur l’abondance).
Ainsi il faut sortir de la pensée unique que les gens du Paléolithique auraient : des loisirs restreints (sauf exceptions), une quête incessante de nourriture, des ressources rares et incertaines, une absence de surplus économique, un maximum d’énergie déployée par un maximum de gens (voir le mystère des constructions cyclopéennes ou pyramidales dont on s’interroge toujours sur la technique d’édification).

Maintenant j’affirme qu’il exista une société totalement libérée de la chasse et de la cueillette, une société où les gens ne prenaient que de la NOURRITURE PRÂNIQUE. Tout étant CYCLES, il n’est pas possible que des humains n’aient pas découvert qu’ils pouvaient se passer de manger du solide, et même du liquide ; d’ailleurs on peut s’interroger sur le sens du mot MANNE (de MAN), proche de Mé ou Més : métal et plus ancien nom indo-européen de la Lune ; ou Mei : changer, chose changée ! Évidemment une telle société a probablement disparue parce qu’à un moment les gens préfèrent s’adonner à l’agriculture et à l’élevage, suite à la découverte du mercantilisme, et donc du profit, de la production et du stockage ; le salut et la dette entraient en piste.


[En référence à : Âge de pierre, âge d’abondance - L’économie des sociétés primitives, de Marshall Sahlins]
 
 

Dernière mise à jour : 19-06-2014 20:46

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