La vérité est la politique
 

Ecrit par Sechy, le 14-07-2014 20:10

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La vérité est la politique
La politique est le « Connais-toi »
 
 
POLITIQUE : implique que celui qui exerce une telle responsabilité sache ce qu’est l’être humain, ce qui est d’abord la connaissance de lui-même, et ensuite des autres ; ce qui est Connaissance d’essence, et donc de l'ordre du qualitatif.
 
« Les rites sont quelque chose de fabriqué par les hommes vulgaires. La Vérité, elle, nous la tenons du ciel ; elle est naturelle et invariable. C’est pourquoi le saint s’inspire du ciel, fait cas de la Vérité et ne se laisse pas emprisonner par la convention vulgaire. Le vulgaire, au contraire, est incapable de s’inspirer du ciel ; il n’a souci que de l’homme. Il ne sait donc pas faire cas de la Vérité ; mais suit la mode changeante de la convention vulgaire. C’est pourquoi il demeure toujours défectueux. Quel dommage que vous ayez été plongé si tôt dans l’hypocrisie et n’ayez entendu que si tard parler du grand Tao »
(Tchouang-tseu, Le vieux pêcheur).


ÉGALITÉ

« L’homme parfait partage avec les autres la nourriture de la terre ; il partage avec les autres la joie du ciel, mais il ne se laisse pas troubler par les hommes et les choses et ce qu’ils comportent de profitable ou de nuisible. Il ne participe pas à leurs bizarreries ; il ne se mêle d’aucun projet humain ; il n’a affaire à personne. Il va librement et revient en toute simplicité. Voilà ce que j’appelle les règles pour prendre soin de la vie.
...
Pouvez-vous redevenir un petit enfant ? Celui-ci remue sans savoir ce qu’il fait et marche sans savoir où il va. Que votre corps soit semblable à une branche desséchée ! Que votre esprit soit pareil à la cendre éteinte ! Ainsi vous ne serez visité ni par le malheur ni par le bonheur. Le malheur et le bonheur n’existent par pour vous, comment serez-vous sujet aux catastrophes qui s’abattent sur vous ? » (Tchouang-tseu, Keng-sang Tch’ou)

« Le saint vit parmi les êtres du monde sans en blesser aucun. S’il n’en blesse aucun, personne ne pourra non plus le blesser. Seul celui qu’aucun être ne blesse peut entrer dans le commerce des hommes [ce qui veut dire que seul celui que personne ne parvient à blesser peut aller au-devant des hommes et les reconduire. Ce qui veut aussi dire que seul celui dont le tact évite la blessure de l’âme peut entrer en relation avec les humains du monde. Ainsi, le saint et celui qui ne blesse jamais l’amour-propre de ses semblables et dont l’amour-propre ne saurait jamais être blessé par eux. Lui seul peut vivre en paix avec ses semblables] ». (Tchouang-tseu, Intelligence voyage dans le Nord)

« L’Ancien qui savait se préserver ne fardait pas son intelligence avec des discours, ne réduisait pas le monde ni la vertu à la détresse par son intelligence [il faut éviter de tomber dans le piège de l’ego ; et c’est aussi la conception de l’Orient diamétralement opposé à la conception occidentale, conception où le discours humain et l'analyse tend à remplacer le réel empirique et où la tendance « scientifique », l’opinion, veut dominer les forces naturelles]. Prudemment, il gardait sa place et rejoignait sa propre nature [le Soi]. pourquoi agir ? »
(Tchouang-tseu, Corriger la Nature).


Exemples de domptage de l’ego.

« Le vide, la tranquillité, le détachement, l’insipidité, le silence, le non-agir sont le niveau de l’équilibre de l’univers, la perfection de la voie et de la vertu. C’est pourquoi le souverain, le roi et le saint demeurent toujours en repos. Ce repos conduit au vide, un vide qui est plénitude, une plénitude qui est totalité [ainsi le roi et le saint dompte leur ego et là surgit la seule réalité possible et le seul concret] » (Tchouang-tseu, La voie du Ciel)

« Le vide est grandeur. Il est pareil à l’oiseau qui chante spontanément et s’identifie à l’univers. C’est lorsqu’il s’identifie parfaitement avec l’univers qu’il apparaît ignorant et obscur. Il atteint à la vertu profonde et s’abîme dans l’harmonie universelle » (Tchouang-tseu, Ciel et Terre).

« Jadis les souverains n’avaient point de désir, et le monde était comblé ; ils n’agissaient point et les hommes s’amélioraient d’eux-mêmes ; ils étaient silencieux comme le gouffre, et l’unité originelle réussit dans toutes les entreprises ; qui est sans préjugés obtient la soumission des mânes et des esprits ».
« Le maître dit : « Le Tao recouvre et soutient tous les êtres ». Infinie est sa grandeur ! Le sage doit faire table rase de son esprit pour le comprendre ; pratiquer le non-agir, voilà le ciel [exécuter une opération qui s’oppose à l’agir humain, c’est imiter l’opération du ciel] ; exprimer le sans-parole, voilà la vertu. Aimer les hommes et être bon envers les êtres, voilà la bonté. Considérer comme identiques les différences, voilà la grandeur. Ne se montrer ni hautain ni excentrique, voilà la largeur d’esprit. Embrasser la variété des différences, voilà la richesse. S’attacher à la vertu, voilà la règle. C’est par la vertu que s’affirme la personnalité de l’homme. Qui se conforme en toutes choses au Tao est armé contre les coups du sort... » (Tchouang-tseu, Ciel et Terre).

« On doit laisser le monde à lui-même et être tolérant à son égard et non le gouverner. On doit le laisser à lui-même afin que les hommes ne s’écartent pas de leur nature innée [début de réalisation du Soi-Instant]. On doit être tolérant afin qu’ils n’altèrent pas leur vertu propre. Si chacun ne s’écarte pas de sa nature et conserve intacte sa vertu [réalisation du Soi-Instant], est-il besoin d’un gouvernement ? » (Tchouang-tseu, Laisser faire et tolérer).


Les crimes des saints ou des Moïse & Cie et leurs « Commandements » ou lois.

« Lorsque les saints survinrent [ou des formes de vie extraterrestres], ils plièrent et brisèrent les hommes par le rite et par la musique, afin de rendre correctes leurs attitudes, puis ils prônèrent la bonté et la justice afin d’apaiser tous les cœurs du ciel. Ce fut alors que le peuple se tendit vers la passion de savoir et lutta pour l’intérêt matériel sans qu’on puisse mettre un terme à ces maux : tel fut le crime des saints [ou des Annunakis, ou le départ de la ‘libre pensée’ ou tyrannie de l’opinion].
...
« Attenter au bois brut pour en faire des ustensiles, voilà le crime du menuisier. Ruiner le Tao et la vertu et leur substituer la bonté et la justice, voilà le crime du saint ».
(Tchouang-tseu, Sabots de chevaux)

« Comment la bonté et la justice censées unir les hommes comme la colle et la laque, la corde et le cordeau, pourraient-elles avoir quelque influence sur un monde régi par le Tao et la vertu ? Elles ne provoquent que des égarements » (Tchouang-tseu, Pieds palmés).

« Qui se sert du crochet, du cordeau, du compas et de l’équerre pour rectifier, offense la Nature ; qui se sert de la corde, de la ficelle, de la colle et de la laque pour consolider les choses va à l’encontre de leurs qualités propres. Qui plie les hommes par le rite et les rompt par la musique, qui les protège par la bonté et les relie par la justice, celui-là corrompt leur nature originelle ». (Tchouang-tseu, Pieds palmés)


La démocratie ne date pas de 1789 et des Robespierre & Cie. et de leurs « droits de l’homme », ni de Moïse et de ses « Commandements ».

« Qu’est-ce que l’homme véritable ? L’homme véritable de l’antiquité n’opprimait pas la minorité, ne faisait pas étalage de son succès et n’aguichait pas les hommes. Un tel homme ne regrettait pas ses erreurs et ne tirait pas fierté de ses bonnes actions. Un tel homme ne tremblait point de vertige sur une hauteur, ne se mouillait point dans l’eau, ne se brûlait point dans le feu parce qu’il s’était élevé à un tel degré dans le Tao.
...
L’homme qui ne détruisait pas le Tao par son esprit et qui ne prétendait pas aider le ciel s’appelle l’homme véritable.
...
De même, ses bienfaits pouvaient s’étendre à des milliers de générations sans qu’il y eût de sa part pour autant amour des hommes ».
(Tchouang-tseu, L’école du premier principe)

De nos jours de matérialisme diabolique, tout le monde connaît l’utilité de l’utile, mais personne ne sait l’utilité de l’inutile ! Comme tout le monde ignore le seul vrai langage : le Silence.

Le Silence ou le Vide : « Les oreille se bornent à écouter, l’esprit se borne à se représenter. Le souffle qui est le vide peut se conformer aux objets extérieurs. C’est sur le vide que se fixe le Tao. Le vide, c’est l’abstinence de l’esprit [réalisation du Soi-Instant].
(Tchouang-tseu, Le monde des hommes).

« L’homme parfait est sans moi, l’homme inspiré est sans œuvre [On part de l’invisible pour aller vers le visible] ; l’homme saint ne laisse pas de nom [Réalisation du Soi-Instant ou absence de dualité sujet-objet].
(Tchouang-tseu, Liberté naturelle).

Ici-bas les humains ne poursuivent que leurs intérêts, leur ego-égoïsme.
 
 

Dernière mise à jour : 14-07-2014 20:28

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