Ultraman the Next
 

Ecrit par Sechy, le 05-11-2008 21:05

Pages vues : 10724    

Favoris : 54

Publié dans : Flash sur films, Sommaire films du Japon

Tags : Films, Japon, Ultraman the Next


ultramannext_pst.jpg
 
Ultraman the Next
ウルトラマン
 
 
Site du film : http://www.ultraman-movie.com/ultraman/
http://en.wikipedia.org/wiki/Ultraman_the_Next
http://www.imdb.com/title/tt0471414/

Film japonais de 2004 réalisé par Kazuya Konaka, sur un scénario de Keiichi Hasegawa. Film un peu naïf dans la lignée des Godzilla et autres peurs de mutations, venant de l’homme lui-même plutôt que du méchant extraterrestre. Il y a un petit fond de mysticisme qui n’aurait pas déplu à Mâat (2).
Shunichi Maki (joué par Tetsuya Bessho) est pilote de combats d’un avion militaire. Ensuite on saute à un laboratoire qui a l’air d’avoir des très gros problèmes : une sorte d’animal monstrueux se promène dans les couloirs, et résiste à toutes les tentatives des hommes lourdement armés pour le neutraliser. Dans le rôle du monstre, moitié alien moitié dragon asiatique, j’y sens un comédien déguisé dans un costume qui doit-être des plus inconfortable ! avec un mélange d’ajouts digitaux informatiques. Une brave laborantine lui envoi une décharge d’un genre de taser. Évidemment il a bobo. Alors vous vous imaginez le taser sur un humain !? Le taser est peut-être une « chaise électrique » portative !
 
 
 
Le monstre s’enfuit en sautant par la fenêtre, enfin par l’ouverture béante qu’il a pratiqué dans une parois.
Retour à l’aérodrome militaire. Shunichi a un fils de 6 ans : Tsugumu Maki (joué par Ryohei Hirota). Il veut donner sa démission. Enfant, il admirait les ailes brillantes des avions au Soleil. Son rêve était de devenir pilote de chasse, ce qu’il a réalisé. Son fils, Tsugumu, ne vivra peut-être pas au delà de 7 ans, car il a une maladie grave. Aussi, étant encore jeune et ayant réalisé son rêve, Shunichi veut rester auprès de sa famille.
Pendant qu’il expose son état d’âme à nous et à son collègue, le pilote Kurashima : sirène, et les pilotes foncent dans leur avion...

Pendant que les hommes sont dans le ciel, maman Maki et Tsugumu s’inquiètent pour l’avenir de son mari Shunichi. En vole, des turbulences forcent l’avion de Kurashima à quitter l’endroit. Une boule de feu se précipite sur l’avion de Shunichi...

Un avion de secours explique que l’avion de Shunichi a explosé, et qu’il n’y a aucune trace du pilote. Maman Maki s’inquiète et Tsugumu a fait un cauchemar. Près du lieu du crash, dans un petit bar, Un client et la serveuse voient épouvantés se présenter à la porte Shunichi... La boule de feu provocatrice de l’accident se dirige vers la Terre.
Shunichi se retrouve à l’hôpital avec à ses côtés sa femme et son fils. Au cours d’examen de scanner, le médecin est étonné de la parfaite santé de Shunichi et il dit que c’est un miracle.
 
 
 
Après avoir quitté la base et sa fonction de pilote de chasse, Shunichi se retrouve dans une fête foraine, sur un manège avec Tsugumu. Il est mitraillé par l’appareil photo d’une jeune femme, celle du labo...
Alors, y a t-il un « prix a payer » pour le miracle ? car normalement Shunichi devrait être mort, même si sa volonté de vivre était très forte.
Sur une plage, des militaires doivent arriver à la conclusion que les passagers du navire échoué qu’ils ont en face d’eux ont tous été tués, comme par « une bête sauvage ».
De son côté Shunichi s’engage comme pilote de transport, genre taxi aérien, sur un Cessna. pour son premier vole, il a comme passagère... la jeune fille du labo ! Sous la contrainte d’un hélicoptère militaire et du revolver de sa passagère, Shunichi est obligé de diriger son Cessna... sur une autoroute, bloquée spécialement par les militaires. Cette portion de militaires est une organisation qui combat le bio terrorisme. Charmant ! ça va peut-être devenir à la mode dans quelques années, mais ce ne sera rien à côté des nano technologies ! Là, les militaires devront se miniaturiser !
 
 
 
La jeune femme du labo : Sara Mizuhara (joué par Kyôko Toyama), est la « scientifique » de cette organisation militaire. Du côté de la famille de Shunichi et de son nouveau patron, c’est la moindre des choses, on s’inquiète ! Pas pour longtemps, car là aussi, des militaires de cette organisation vont au devant d’eux. Au QG de ces militaires, la « scientifique » Sara explique à Shunichi qu’un ovni s’est écrasé dans l’océan Pacifique. Un sous-marin a disparu, mais il a été retrouvé ensuite complètement détruit. Seul un homme a survécu, et il a raconté qu’un corps bleu lumineux à détruit le sous-marin. Est-ce la boule de feu de Shunichi ? Mais elle était rouge orangé ! Mais peut-être que la couleurs n’entre pas en ligne de compte là-dedans ? Une semaine après l’accident, le survivant du sous-marin avait triste figure... si vous voyez ce que je veux dire.
Selon la loi de cause à effet, l’habitant de l’ovni provoque des mutations chez les humains... Ici dans le film, on se dirige à la vitesse de la lumière pour faire du E.T. un méchant, du genre virus, ou monstre gros ou minuscule c’est pareil. Mais c’est navrant, car ils sont rares les films ou l’E.T. est porteur d’espoir et de sagesse... Et c’est comme ça qu’on entretient l’opinion des gens dans la peur, sur le modèle d’Hollywood.
Dans le labo, le monstre sur lequel tirait Sara avec son « taser » était bien le survivant du sous-marin... Alien, de Ridley Scott a encore frappé ! 
 
 
 
Bon, puisque j’évoque Alien, le premier de la série et le meilleur, son succès était dû au faite qu’on ne montrait pas le monstre, ou le moins possible. Sinon, comme ici, on tombe dans le grand guignole, ou le petit film pour salles de ciné de quartiers, du temps où il y en avait plein dans Paris (environ 400 salles dans les années 1950, et donc du pain béni pour les distributeurs, nombreux à l’époque). Les plans avec le monstre font bâclé malgré les ajouts numériques, et ils sont ennuyeux. Dommage. En plus les causes et effets du scénario sont trop « téléphonés » ou scolaires : après être mis au courant dans la base de ces événements, Shunichi est pris de malaises... il voit « quelque chose » tuer des soldats. Selon la « scientifique », c’est le premier stade de la mutation...

Ainsi, à se stade du film, nous apprenons que le premier monstre a été baptisé : The One. Shunichi sera... peut-être baptisé : The Next, d’où le titre du film. Tetsuya Bessho joue bien je trouve, il a une présence. L’intrigue est pas mal, sans les passages avec « The One », vraiment caoutchouc !
Avec son terrible héritage d’Hiroshima et de Nagasaki, plus l’empoisonnement à Minamata et les menaces de tremblements de Terre, le Japon au travers de ce film et de bien d’autres genre Godzilla, illustre la peur de la destruction de la race humaine, par l’homme lui-même.
 
 
 
Et qui dit vie dit ADAPTATION, les microbes s’adaptent contre les pièges que leur tendent les méchants humains. Car Monsieur Pasteur, pourquoi les microbes seraient-ils les méchants ? Il existait probablement des « techniques » anciennes pour aller leur dire d’aller se faire voir ailleurs... sans les tuer avec de nocifs vaccins.
Dans le film puisque on montre tout, on a droit à la mutation du monstre sous toutes les couleurs de l’Arc-en-Ciel pour lutter contre les méchants humains. L’intérêt est très bas car ça fait uniquement du métrage. Et là c’est sûr : il a grossi. Le contraire aurait été étonnant puisqu’on montre tout. Alors on a à faire à un spectacle assez fête foraine, ou fête du dragon, enfin quelque chose de ce genre là.
A ce stade de la moitié du film, pour résumer : On a The One, c’est le méchant ; et The Next, c’est le bon. Ils ont tous deux le pouvoir ! Après un rude combat entre eux, The next est envoyé à la réparation...
 
 
 
Ensuite, ça se répand... en ville. Dans les égouts il se passe des trucs par clairs ! Il faut bien ça car il y a encore une moitié de film à tirer... Les parents ont intérêt a accompagner leurs enfants à l’école. Ne pas oublier non plus que le scénariste a amorcé la cause : maladie du sang de Tsugumu. il y a donc un effet à attendre. Mais la cause « maladie » est associée à une subtile erreur de jugement d’un chef militaire à propos du monstre The Next.
Évidemment vers les deux tiers du film on apprend que Sara Mizuhara (la scientifique) était fiancé avec The One, avant sa transformation bien-sûr.
Ne vous inquiétez pas, il y a encore une histoire de Chi (1) là-dedans, et la force du cosmos en la personne de Mâat (2), la « Femme de ménage du Cosmos » des Anciens Égyptiens est là qui veille sur ses enfants.

Une seule étoile pour Tetsuya Bessho, il s’en sort honorablement sur un scénario tout de même poussif. Pour les enfants et si vous aimez les jeux vidéos, les fêtes foraines, les trains fantômes, vous aimerez Ultraman. Je me souviens du train fantômes lorsqu’il y avaient des attractions foraines entre les stations de métro Villiers et Barbès Rochechouart, sur le terre-plein central du boulevard des Batignolles et de celui de Clichy à Paris, vers les années 1960. Le train fantôme était bien pitoyable !
Mais est-ce que Shunichi ne rêve pas ? The One est peut-être fabriqué par son imagination...


Michel Roudakoff
 
 
 
Notes.
1. Le Chi ou Ki chinois correspond en Occident à l’Âme universelle, à l’Aether, à la Lumière astrale des Alchimistes. En bref, c’est une sorte « d’électricité occulte », une force cosmique. Cette force est une sorte de Creuset qui cuisine ce qu’on a mis dans ce Creuset. Mais ce qui est intéressant dans Ultraman, c’est le premier monstre : The One. Il possède une polarité de Chi inverse du deuxième monstre : The Next, à savoir une polarité OB ou femelle, et qui livrée à son propre mouvement entraîne la mort. The Next posséderai une polarité OD ou positive ou mâle, une polarité des bonnes causes. Dans Sushi Oji il n’est question que du Chi de polarité OD, car manipulé par l’Adepte des sushi !...

2. Mâat : divinité féminine égyptienne qui incarne l’ordre cosmique : la justice, la vérité. Elle est aussi honorée comme déesse du vent. Cela veut dire que c’est une déesse de très grande importance...
 
 
[ Cliquez sur les vignettes, puis pour afficher l’image suivante : cliquez sur suivant ou précédent ou sur la partie droite ou gauche de l’image, ou utilisez les flèches du clavier ]
ultr10.jpg
ultr11.jpg
ultr12.jpg
ultr13.jpg
ultr14.jpg
ultr16.jpg
ultr17.jpg
ultr18.jpg
ultr19.jpg
ultr20.jpg
ultr21.jpg
ultr22.jpg
ultr23.jpg
ultr24.jpg
ultr26.jpg
ultr27.jpg
ultr28.jpg
ultr29.jpg
ultr30.jpg
ultr31.jpg
ultr32.jpg
ultr33.jpg
ultr36.jpg
ultr5.jpg
ultr7.jpg
ultr8.jpg
ultr9.jpg
 
 

Dernière mise à jour : 05-11-2008 22:01

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved