Loge ou Geôle maçonnique = égrégore
 

Ecrit par Sechy, le 25-11-2014 21:34

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Loge ou Geôle maçonnique = égrégore
 
 
GEÔLE : étymologie de cave. Évidemment c’est dans les caves, les grottes, que se trouve les Trésors ! Mais la loge ou geôle est aussi la PRISON, celle de l’OPINION.
 
D’abord, plus le mental est développé et plus grand est le danger d’en faire mauvais usage ; nous le vivons en ce moment tous les jours de cette période de la tyrannie de l’opinion.
Théoriquement, la Geôle ou Loge est faite pour S’ISOLER, or la nouvelle judéo-franc-maçonnerie spéculative utilise la LOGE à plusieurs, donc SOUS LA TYRANNIE DE L’OPINION ou influence d’autrui : égrégore ou esprit de groupe. Ce n’est pas cela la Réalisation du Soi-Instant, car l’individu par cette Réalisation apprend à se délivrer de son mental et donc de son opinion et surtout de celle des autres ; afin de pouvoir affronter, seul, toutes les situations (son chemin, son voyage temporaire sur cette Terre on le fait seul du berceau à la tombe). Seul, celui qui a réalisé le Soi-Instant est capable d’aider les autres. Je ne peux pas manger pour les autres, je ne peux manger que pour moi, et étant alors en bonne santé, je rayonne naturellement envers les autres.

Même danger de l’égrégore ou opinion à travers le médium qui « entend » des « esprits » qui le manipule !!!

Donc danger pour les judéo-maçons réunis dans leur Geôle ou Loge, car les facultés mentales latentes de tous les membres s’additionnent, et alors toute personne qui obtient des « visions » ou opinions les doit en partie aux facultés des autres par l’intermédiaire de l’égrégore.
Le clairvoyant dans un groupe est trop dépendant de l’entourage pour que sérieusement on puisse lui confier l’attention de s’occuper des autres !
L’opinion est le pire ennemi de la Réalisation du Soi-Instant. L’opinion sacrifie, tue les facultés naturelles au profit d’un ego ou voyeurisme pour un prestige public, bien dans la mode de la compétition et du rentable remise au goût du jour à la fin du 19è siècle, par une mouture industrielle et mercantile des « jeux olympiques ».

La clé de la vraie LIBÉRATION est bien dans  : « Humain, connais-toi toi-même », seul moyen de sortir de la « Chute » de l’humain dans l’ego ou désir, la passion et le péché du fer/faire.
Se maîtriser soi-même, au lieu comme maintenant, par son ego, s’efforcer de maîtriser les autres avec son opinion. Seul celui qui se Con-Naît peut apporter aux autres.

Donc la Geôle ou le Gouffre, la CAVERNE, est le Gouffre sans fond de l’exploration de soi-même et par soi-même. Cette Caverne certains l’appellent maintenant « inconscient » (étymologie de Science) ; inconscient, un mot récent daté de 1820.
Le Jésus de la Croix est né dans une Grotte, puis tué par les Juifs il fut enseveli dans une Grotte ! avant de s’élever au Ciel… Le culte de Mithra a souvent été célébré sous terre !

Une légende dit que lorsque l’on cherche un trésor, il faut que ce soit dans la nuit noire et dans un silence absolu. Prononcer une parole avant que le trésor ne soit mis à jour et en sureté, et c’est la catastrophe : il disparaît à jamais. Cette légende illustre le danger de l’OPINION : on ne peut pas transmettre par du verbiage ses expériences personnelles vécues pendant une grande période de concentration. Encore une fois, son chemin on le fait seul.

Un conte de fées illustre ce Trésor sacré qui ne doit pas être anéantis par l’opinion : La Légende de la Pierre qui vire (Tiré de L'Âme du Morvan).

Il y avait autrefois, au milieu des grands bois, un tout petit village, un village si petit que les maisons en étaient toutes cachées par les grands arbres. Ce pays s'appelait « La Pierre qui vire ». Vous ne trouvez pas que c'est un drôle de nom ?
« La Pierre qui vire » ne ressemblait guère au village qui, aujourd'hui encore, porte ce nom curieux.

D'habitude, dans un village, il y a toujours des maisons dont la cheminée fume, des chemins bordés de haies, un clocher dont les cloches égrènent au loin les voix. Eh bien! dans ce petit village-là, il n'y avait presque pas de maisons, presque pas de chemins, pas de clocher, pas le moindre bruit durant le jour... C'était bien l'endroit le plus isolé, le plus sauvage que l'on pût trouver à vingt lieues à la ronde. Ah ! je connais plus d'un garnement qui n'aurait pas voulu passer la nuit dans un pareil pays !

La nuit, on entendait les loups qui criaient hou !... hou !... Ils s'avançaient si près des portes que, dès la tombée de la nuit, il fallait voir comme les fermières se dépêchaient de rentrer leurs ouailles et de fermer leurs poulaillers ! Les animaux de la forêt, les bêtes des rivières et des ruisseaux se croyaient là chez elles. Sans plus se gêner, les sangliers traversaient le pays en coup de vent en plein midi ! comme ça... frrt !... Les renards jappaient par les chemins au grand effarement des poules qui ne pouvaient s'empêcher de frémir. (Je crois bien, moi, qu'elles auraient dû en prendre l'habitude !)
Les grenouilles étaient si nombreuses dans les mares et dans les fossés qu'elles faisaient par les nuits d'été un vacarme épouvantable. A tel point, vous dirai-je, que les marmots se retournaient dans leur lit sans pouvoir dormir ! Je ne vous parlerai pas des corbeaux ni des pies, des rats ni des chauves-souris qu'on voyait partout, qu'on rencontrait sans cesse.

Au milieu de ce grand bois il y avait une masse de gros rochers. Vous me direz qu'il n'y a rien d'étonnant à cela ?
Vous avez vu, vous aussi, des rochers dans le bois de Chenôve ou dans celui de Fixin. Mais ce qui est extraordinaire, c'est que la nuit c'est du moins ce que les vieux disaient - il y avait des lumières qui allaient, venaient, sautaient autour de l'un de ces rochers-là. Tantôt elles s'éteignaient puis brillaient de plus belle. Quelles étaient ces lumières ? Qui les avait allumées ? Pourquoi brillaient-elles là et pas ailleurs ? Je ne saurais vous le dire. Les uns disaient que c'étaient des sorciers, d'autres assuraient que c'étaient des feux follets. Je ne connais pas de gaillard qui ait osé s'aventurer vers ce rocher-là à minuit, même au clair de lune ! - Lequel d'entre vous oserait y aller voir ?

Et mieux encore, tous les gens du pays affirmaient que, la veille de Noël, alors que l'horloge du clocher de Vaumairin sonnait le premier coup de minuit, le plus gros bloc de pierre qui surplombait le rocher se mettait à tourner, à virer et aussitôt apparaissait une chambre immense, si pleine de diamants et de pièces d'or qu'elle illuminait d'un coup toute la forêt. Les bagues, les colliers, les diadèmes, les bracelets, les bijoux de toutes sortes étaient là entassés comme de la paille dans les meules ; les louis d'or emplissaient les cuves et jonchaient le sol. Il n'y avait qu'à se baisser et à emplir ses poches pour devenir aussi riche que le plus riche de la terre.

Ouais !... mais à une condition... c'est qu'on ait eu le temps de se sauver lorsque la cachette se refermait ! Car, la chambre aux bijoux ne s'ouvrait pas longtemps. Je vous ai dit tout à l'heure que la pierre qui en cachait l'entrée virait, tournait sur elle-même au premier coup de minuit. Il fallait aussitôt se baisser, emplir ses poches, prendre à la poignée les rubis, les émeraudes, les bagues, les bracelets pendant que l'horloge sonnait 2, 3, 4... et ainsi de suite jusqu'à 11. Au douzième coup : brroum ! avec un grand bruit la pierre se retournait et fermait l'entrée ! Impossible à quiconque de la faire remuer à nouveau. Elle restait ainsi immobile jusqu'à l'année d'après. Et tout malin que vous êtes, vous eussiez essayé de la pousser avec vingt ou trente Morvandiaux [Élémentals] de forte taille. Bernique ! il n'y avait rien à faire. La pierre branlait un peu de ci, de là, mais quant à la faire tourner oh ! nenni !

Aussi, malgré l'envie que tous avaient de devenir riches, nul n'avait jamais, au pays de la Pierre qui vire - (vous savez pourquoi maintenant on l'appelait de ce drôle de nom) - nul n'avait jamais, la veille de Noël, pris la peine de grimper au rocher du bois...

Et cependant, un soir de Noël, alors que la bise soufflait et que la neige tombait en rafales, une jeune femme songeait à toutes ces choses en berçant près de l'âtre son gars qui allait avoir dix mois. Robuste, l'enfantelet dormait les poings fermés, riche de santé et de tranquille bonheur. Et sa mère en continuant à le bercer rêvait... Elle rêvait à la Pierre qui vire, à la pierre magique qui, tout à l'heure, au premier coup de minuit s'ébranlerait pour offrir aux gens du Morvan les trésors de la terre.

Des vieux qui étaient venus passer chez elle la veillée de Noël s'entretenaient encore de ce miracle tout en se chauffant et en jouant aux cartes.

Et Jeannie se disait : « Ce soir, à minuit, la pierre va tourner dans le silence des bois. C'est donc vrai. Pourquoi personne n'a-t-il jamais tenté d'atteindre un peu de l'or qu'elle recèle ? Pourquoi ne le tenterais-je pas, moi, ce soir, pour donner à mon petit gars que j'aime tant la richesse qui le rendra heureux ?

- Eh bien, Jeannie, disaient les hommes, tu ne dis rien. Pourquoi ne chantes-tu pas comme d'habitude ? C'est Noël, tout le monde est gai ! »

Mais Jeannie restait pensive et ne se décidait pas à parler. Tout à coup, elle s'écria : « Allons, les hommes, il est temps de partir à Vaumairin, la messe de minuit va sonner. Moi, je resterai là pour préparer un bon réveillon et chauffer la chambre. Dépêchez-vous, car il ne fait pas bon marcher par nos mauvais chemins. A tout à l'heure ! »

Et les hommes quittèrent la chaumière et Jeannie resta seule.
Son mari embrassa en partant son beau petit gars et le bruit des sabots s'éloigna au tournant du chemin.

(L'église de Vaumairin se dressait sur un rocher à quelques lieues de là, mais si vous allez vous promener dans ces lieux vous ne la verrez plus, il y a longtemps qu'elle a disparu, il n'en reste même plus une pierre.)

Les hommes partis, Jeannie avait roulé son fils dans une épaisse couverture, jeté sa cape sur ses épaules, chaussé ses sabots et au grand galop malgré la neige glissante, elle s'était élancée sur le sentier du bois. Elle qui d'habitude à cette heure, dans ce chemin, serait morte de peur, ne faisait attention à rien, ni au froid, ni à la neige, ni aux loups.

Elle arriva près de la roche. Un grand silence régnait dans la forêt. Seuls les battements de son cour se faisaient entendre. Soudain un vent violent s'éleva qui, secouant les branches, fit tomber de grands paquets de neige. Un grondement sortit de terre, la roche branla, remua, puis tout d'un coup : Vlan ! la grosse pierre qui la surmontait se retourna en moins de rien. Devant les yeux ravis de Jeannie s'étalaient des merveilles qui répandaient une éclatante lumière ; on aurait cru le soleil de midi : « Les vieux avaient raison, se dit Jeannie, l'or et les diamants sont bien là ! »

Elle enjambe la pierre qui ferme l'entrée, pose son enfant sur un lit d'or, noue son tablier derrière elle et l'emplit à deux mains de bijoux et de diamants. Il est plein à se rompre quand juste à ce moment apparaît un nain tout noir qui lui offre des merveilles. Elle qui se baissait pour ramasser son petit s'arrête, écoute le diablotin, lui tend la main. Hélas, pauvre Jeannie !...

Il ne faut pas longtemps à une horloge pour égrener les douze coups de minuit. Voici soudain la pierre qui s'ébranle et hop ! Jeannie a juste le temps de bondir hors de la chambre pour ne pas demeurer prisonnière. Mais, horreur ! dans sa folie, Jeannie a oublié son fils. Jeannie a laissé son fils dans la cachette et la pierre est là, immobile pour un an !

Les efforts qu'elle fit pour pousser la pierre, je ne vous les raconterai pas ; ses doigts et ses genoux étaient couverts de sang tellement ils étaient déchirés par le granit. Les cris qu'elle poussa, les pleurs qu'elle versa, nul ne le saura jamais que les chouettes qui la regardaient du haut de la roche.

Combien de temps resta-t-elle au pied du rocher, suppliant le nain de lui rendre son fils ? Nul ne pourrait le dire, et lorsque son mari la vit rentrer au matin, les yeux pleins de larmes, les cheveux hors de la coiffe, les vêtements déchirés, il crut que sa femme était devenue folle. « J'ai perdu notre fils, criait-elle, tu peux me battre, j'ai perdu notre bonheur, je voudrais être morte ! »

Fou de douleur, le père pleura et tous les gens qui étaient venus pour faire le réveillon pleuraient autour d'eux. Soudain le tablier de Jeannie se déchira et les écus d'or roulèrent partout et illuminèrent l'humble chaumière. Apprenant alors que c'était pour cet or que Jeannie avait perdu leur enfant, l'homme prit l'or et les bijoux et les jeta dehors pour ne plus les revoir. Les voisins s'en furent peu à peu, laissant Jeannie à ses regrets et son homme dans la désolation.

Au matin, on pouvait voir sur le seuil de la chaumière et devant la fenêtre des morceaux de charbon tout noirs. C'étaient les diamants et l'or qui avaient été jetés la veille par la fenêtre.

L'an passa. Jeannie et son homme ne se consolaient pas. Noël revint et Jeannie pensait toujours à son fils en pleurant. Mort ou vivant, elle voulait le reprendre pour l'embrasser, pour le bercer encore. Et le premier coup de minuit la revit près de la Pierre qui vire ; au deuxième coup elle bondit dans la chambre et que vit-elle ? Son fils qui lui souriait en lui tendant les bras, son beau petit gars qui était encore là, à la même place où elle l'avait posé. Le nain eut beau lui tendre des trésors, elle détourna la tête et franchit la roche, serrant son petit dans ses bras. Elle courut jusqu'à la chaumière où le père veillait tristement : « Notre fils est vivant, le voici », criait-elle.

Et tous les deux, en ce soir de Noël, connurent une joie immense que nulle richesse ne peut égaler celle d'avoir un beau petit gars bien portant qui leur souriait en les embrassant. Qu'importe la pauvreté quand on s'aime bien ainsi !

Au douzième coup de minuit, soudain, la terre trembla, les maisons s'ébranlèrent comme des pruniers qu'on secoue, la terre s'ouvrit par endroits si bien que l'église de Vaumairin disparut entièrement. Et depuis ce temps-là, la Pierre qui virait ne vire plus. Vous pouvez toujours essayer de la pousser si un jour vous passez par là !
[J'ai un doute sur la fin, avec cette Église qui disparaît ? Disparaît-elle dans une Stargate ou Pont Focal ?]

Ce conte de fées illustre aussi la VÉRITÉ, si fragile, mais qui n’a pas besoin d’être défendu car ELLE EST. Elle est ORIGINE : OR-I-Gné, OR-IGNÉ, ou OR-INNÉ, Royaume de Vérité, là où il y a les sept Couleurs formant le BLANC DE L’INSTANT OU SOI.
Ainsi, le passage par l’OR-IGNÉ, l’OR-I-NÉ ou le TOUT ne peut se faire qu’à l’aide du mental vidé de la volonté de faire ceci ou cela pendant la période de NOËL. Seul le SILENCE est positif.

[En haut de page : Grotte peinte par Joseph Wright en 1774]
 
 

Dernière mise à jour : 25-11-2014 21:58

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