DIPLÔME - MÉDAILLE : entrave, divise, fait naître l’opinion. « Les universités forment des gens qui sont incapables de concevoir qu’on peut accéder à la culture par d’autres moyens que ceux des écoles, et estampillés par des diplômes » (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux).
Un illettré peut raisonner superbement, alors qu’un bachelier être superbement creux. « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas » Lao-tseu.
Un Dieu quelconque ne demandera jamais « Qu'as-tu pensé ? As-tu pensé juste ? As-tu pensé de travers ? As-tu des diplômes ? ».
L’ère des diplômes commence aussi avec les perruques poudrées et leur « raison », en voir une preuve en feuilletant un volume de l’Encyclopédie des Diderot & Cie. pour se convaincre que ces gens se voulaient « modernes » et s’inscrivaient ainsi dans la mode de l’évolutionnisme qui devait se prolonger tout au long du 19è siècle, notamment grâce à la montée en puissance des banques et de leur capitalisme.
Certains acquièrent des diplômes comme d’autres acquièrent les médailles ou honneurs, comme d’autres acquièrent ou possèdent des voitures, des femmes, ou des hommes, ou des petits garçons…
L’institution à la mode capitalo-socialisme des jeux olympiques bidouillés au 19è siècle s’industrialisant est un exemple de division, alors que le républicanisme vend son égalitarisme !

 

L’arrivée de la chrétienté fait la partie de la montée en puissance de la « modernité » et des diplômes, car c’est au début de l’ère des Poissons que les conditions de vie commencèrent à se détérioré : arrivé de l’évolutionnisme avec les conséquences dramatiques que nous vivons à ce hui ; on a vu s’abattre de nombreux fléaux que ne pouvaient combattre des organismes fragilisés (conséquences probables d’attaques contre les Païens qui ne pouvaient plus fréquenter leurs lieux sacrés où ils se sentaient en osmose et en contact avec le Cosmos) ; mais signe des temps aussi des 10.000 ans de la voie de l'Agriculture.
La vénération des lieux sacrés par nos ancêtres les Païens avait sa raison d’être. Les Païens ou Paysans savaient trouver un remède naturel à leur maux par l’intermédiaire de ceux qui connaissaient la façon de les utiliser et de les garder en bon état vibratoire. Ce sont ces Paysans ou Païens qui cueillaient les simples à jeun et de bon matin, fabriquaient les onguents, les macérations, les potions ; pratiquaient le magnétisme.

L’arrivée de la chrétienté provoque la persécution des Druides. Vers l’an 400 les fraternités de métiers furent placées sous l’égide des monastères, bénédictins, où l’on sait que certains Druides se sont réfugiés. Ceux-ci étaient détenteurs de la science vibratoire, et on peut dire que nombre de secrets furent conservés chez les Maîtres-d’Œuvre qui les ont instruits. L’Église de Rome fut laissé dans l’ignorance du savoir druidique et des moines Maîtres d’Œuvres. Nombre de moines furent de grands bâtisseurs.

Monde des accidents : ignorance de notre vraie nature.
Monde des accidents, parce que nous nous heurtons à des illusions et guerroyons piégé dans la dualité.
La dualité divise comme divise sujet et objet, juste et faux, bon et mauvais, vous et moi, etc.
Monde des accidents parce que dans ce monde nous développons des préférences pour ceci ou cela, nous développons des répulsions comme cette mode du terrorisme.
Monde des accidents ou du ‘je’, ego.

Nous croyons ceci ou cela, respectons ceci et pas cela. Dans le monde des accidents nous voulons le confort ou sécuritaire ; nous voulons la richesse à n’en plus finir (croissance) ; nous voulons la gloire, le plaisir, éviter la douleur, la honte, etc.
Dans ce monde des accidents tout est fait pour la POSSESSION : votre assurance, votre mutuelle, votre médecin, votre député, votre ceci et votre cela. Tout est fait pour nous inciter à vouloir plus que ce qui nous est nécessaire et surtout nous faire croire à une liberté.

Monde des accidents plus du côté du mental : LA TYRANNIE DE L’OPINION, le conditionnement par la « culture » ou systèmes de « valeur » qui par l’opinion seront codifiés. Exemple : les Musulmans croient qu’ils peuvent manger du bœuf mais que manger du porc leur est interdit. Bref, les différences croyances ou opinions sont des préjugés, des stéréotypes ; elles ne sont pas libération.

Même tyrannie de l’opinion avec les systèmes philosophiques qui se définissent les uns par rapport aux autres, et qui divisent toujours parce qu’il y aura un point de détail qui ne peut s’accorder pas avec les autres systèmes. Le pire est que ces doctrines sont censé apporter du « bien » à l’humanité ! Mais elles ne produisent que de l’ignorance parce que leurs adeptes adhèrent à une vision duelle du monde. C’est inévitable pour tous systèmes ou n’importes quelles normes liées à l'ego.

Sciences, religions, philosophies, enseignement, politique sont tous des opinions dans le monde des accidents. Nous sont formatés à l’école primaire, puis au lycée et dans un « enseignement supérieure » sanctionné par des diplômes qui vont joyeusement faire s’épanouir l’ignorance. Car l’enseignement ne permet que de voir le monde par « le petit bout de la lorgnette » (pointer le détail au lieu de voir l’ensemble). C’est pour cela que maintenant il y a quantité de « spécialistes » à la vue erronée qui « possèdent » un savoir très précis leur permettant de communiquer avec leurs autres membres de leur paroisse. Là encore ces « spécialistes » font s’épanouir l’ignorance.

Nous sommes à l’âge du Faire/Fer.

Nous inventons des religions, des systèmes politiques et philosophiques, des soi-disants « sciences » et ce qui en découle, des technologies. Mais nul ne naît avec la croyance que tel système philosophique est exacte tandis que tel autre est erroné, ou encore que telle religion est juste et qu’une autre serait fausse. Tout ceci découle de la tyrannie de l’opinion prenant racine dans le monde des accidents ou dualité. C’est ainsi, et ça dure depuis au minimum les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture !

Dans la non-dualité le mot « important » et son contraire « dérisoire » n’existent pas.
L’enfer n’existe pas, les problèmes actuels et passés n’existent pas, il n’existe pas de Chute comme raconté dans a Bible : tout cela est dans le mental, et est donc de l’opinion.

La révolution française de 1789 et ses technologies relevant de sa thermodynamique ont fait se transformer les Paysans, les « Païens », en citoyens ou habitants des villes, là où se trouvent les Couilles en Or et leurs industries situées dans les périphéries de ces cités. La mécanisation des âmes par la « démocratie » pouvait commencer (1).
Le passage des Paysans ou Païens vers les citoyens est encore une division identique quand les Chrétiens voulaient faire passer les Païens dans le christianisme, la soi-disant « modernité », qui sera dégommée à son tour par 1789 et sa « raison » et sa démocratie et sa technologie, et évidemment sa religion du Saint Fric. Mais mêmes les Super Couilles en Or ne sont pas heureuses et sont en permanence dans l’angoisse de perdre du fric. Pour la vie affective, idem : un nouveau compagnon ou une nouvelle compagne finira par nous mécontenter d’une façon ou d’une autre, parce que le corps vieillira, ou le nouveau travail qu’exerce l’un des deux deviendra moins intéressant, les habitudes s’installent, il n’y a plus l’excitation de la nouveauté, etc.


Dans le Faire/Fer se trouve l’ÉVOLUTION.

ÉVOLUTION : comporte la chaîne « diplôme ». C’est rouler, dérouler entre un point A et un point B, comme le fait le mental et son idéation. C’est identique à ce que les Hindous nomment KARMA (fruit de l’action ou loi de cause-effet : quand je crache en l’air pour protester contre un Dieu, je risque d’avoir comme réponse que mon crachat me retombe sur la figure).
Évolution développée avec la bourgeoisie exaltée de 1789 enrichis par le travail des ouvriers en usines, les « citoyens ».
Le chant L’Internationale est une illustration de l’évolutionnisme : « Du passé, faisons table rase », ce qui illustre la tabula rasa de toute révolutions comme celles 1789 et 1917.
Évolution du Paysan devenu ouvrier avec la carotte en forme de réalisation de son rêve « du pavillon de banlieue », copie de l’American way of life suite au Krach boursier de 1929.
L’évolution de nos jours, c’est l’être humain coupé en deux, seul ne compte ce qui est en-dessous du milieu de la poitrine : l’estomac, soit LES BESOINS ÉCONOMIQUES. Le système du républicanisme ignorera le reste, et pourtant il se veut comme une religion ! Celle du Saint Fric !!!

L’évolution ou karma sont bien dans le thème de la « raison » et de l’emprisonnement de ce monde : à mesure que le faire/fer actions réactions, comme celles de la mode du terrorisme, ces réactions sèment de nouvelles graines karmiques, qui dicteront de futures réactions, et ainsi de suite ; du pain béni pour le complexe militaro-industriel des Couilles en Or et de tous les « services d’ordre » du monde, car c’est la roue sans fin de l’action-réaction des noms et des formes ou monde des accidents (naissances et morts).
Chaque aspect dans le monde des accidents, petit ou grand, est gouverné par la loi de cause-effet ou Karma.

Se libérer de l’émotion coupe le Karma à la racine. Aucune action nouvelle n’est possible. Pour se libérer nous pouvons faire appel à la réflexion, en nous souvenant que l’émotion éprouvée est simplement le fruit de traces de cause-effet antérieures. Il devient alors plus facile de relâcher notre identification à l’opinion ou émotion. L’émotion est un gros morceau de l’ego, et quand le morceau s’efface de l’ego, ainsi une bout de la libération s’accomplit.

TANK ou pollution de la conscience.

Tant qu’existe dans le mental d’une personne des tendances habituelles, le Tank est plein et empoisonne, constipe ! Quand on meurt et que le corps se dégrade, le Tank reste hélas plein ! Les empreintes karmiques persistent dans la conscience mentale tant qu’elles ne sont pas évacuées. Quand le Tank est totalement vidé, la personne devient un Adepte, un Bienheureux, et ne subit plus le supplice de la réincarnation.
Le TANK des ILLUSIONS :
« Le conquérant sacrifie son âme pour dilater son moi [ou ego], il ne perd pas ses limites, mais les étire à l’infini ; il ne cherche pas l’unité, mais le nombre [comme le mondialisme et son Nouvel Ordre Mondial] ; non pas le BIEN, mais LES BIENS [comme cette religion du Saint Fric et sa croissance]. La folie des saints est la folie de l’amour, folie divine « plus sage que les hommes ». La folie des conquérants est celle des vierges folles ; c’est la folie de possession, captive à jamais des apparences qu’elle capture. Car on ne possède que des apparences… », écrit Gustave Thibon dans : Notre regard qui manque à la lumière.


Note.
1. Mécanisation des âmes avec les cités et ses citoyens, donc entrée dans la pensée unique avec ses stéréotypes ou clichés qui vient gangréner le langage des Paysans. Cette mécanisation des âmes a atteint son paroxysme avec le guerre de 1914-18, car avant, les traditions se conservaient dans le monde paysan. Avant 1914, « les Paysans utilisaient encore des mots venus du fond des siècles, alors que l’homme des faubourgs les avaient oubliés », écrit Hyacinthe Dubreuil dans : J’ai fini ma journée.