Alors si on sacralise l’Or, ou va t-on !... et bien à notre époque !
Mais qui dit digestion dit résultat, donc concentré de TOUT, donc riche en vitamines et autres choses principales.
Ainsi on retrouve une ambivalence dans ce qui gravite autour de l’Or, et du Soleil, puisque dans la tradition grecque l’Or évoque le Soleil. Le Soleil réchauffe mais brûle aussi... tout comme beaucoup de « feux ».
Même ambivalence chez Hermès, il était à la fois le dieu du commerce et le dieu des voleurs, mais là, je ne vois pas bien la différence entre commerce et voleurs !?
Chez les Anciens Égyptiens l’Or était la chair des dieux ! Mais aussi leur perte. Seul un dieu comme par exemple Ptah, protégé par son costume gainé et son bâton de pouvoir, semble continuer son bonhomme de chemin.
En résumé : l’Or est ambigu : clé pour ouvrir des portes, ou prison, donc difficile à trouver et a utiliser.
L’or monnaie, enfin avant l’invention du papier monnaie et avant celle de l’ordinateur, est encore à ce jour un symbole de pervertissement et d’exaltation impure des désirs les plus bas, une matérialisation du spirituel et de l’esthétisme, une dégradation de l’immortel en mortel. D’ailleurs dans le mot mort il y a le son OR : m pour métal, mal, marre, bref des mots bien terrestres, et O : Tout... Un comble donc, puisque l’Or est censé être indestructible, non oxydable. Il faut prendre le mot mort et le mot Or comme UN passage, donc lié uniquement à une bref moment à l’aspect terrestre, mais pour se retrouver ailleurs... C’est bien pour ça que l’Or est représenté par un cercle avec un point au centre. De toutes façons mort et vie son intimement liés.
Et pour terminer : On n’atteint vraiment que ce que l’on ne cherche pas à prendre ! Alors l’Or... vous pensez !
On ne peut pas saisir ce qui sépare sans être aussitôt séparé de ce qu’on saisit.
A - Vouloir saisir l’Âme. Il faut d’abord un corps, mais en considérant l’ensemble, on tient ainsi le corps et pas l’Âme !
B - On ne peut pas saisir une lame de Métal sans se couper les doigts (ou alors du côté non tranchant !), il faut un manche : on appelle cela un couteau. Mais quand on saisit le couteau, on tient alors le manche et pas la lame ! On est toujours aux prises avec l’ensemble et le particulier...
D. J. (Pour Ptah)
