Michel Vieuchange - Voyage-Action
 

Ecrit par Sechy, le 17-07-2015 20:42

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Vide, Volonté, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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Michel Vieuchange - Voyage-Action


Troisième page hommage à Michel Vieuchange.
 
 
 
Ramana Maharshi : Où allez-vous ? Vous n’allez nulle part. À supposer même que vous soyez le corps, votre corps est-il venu de Lucknow à Tiruvannâmalai ? Vous étiez simplement assise dans la voiture ou un autre moyen de locomotion qui a bougé ; pour finir, vous dites que c’est vous qui êtes venu ici. Le fait est que vous n’êtes pas le corps. Le Soi ne bouge pas. Le monde bouge en lui. Vous êtes seulement ce que vous êtes. Il n’y a pas de changement en vous. Par conséquent, même après un soi-disant départ d’ici, vous êtes ici, là-bas et partout. Ce sont les scènes qui changent.
Quant à la Grâce, elle est en vous. Si elle était extérieure, elle n’aurait aucune valeur. La Grâce est le Soi. Vous n’êtes jamais hors de son activité. La Grâce est toujours présente.
 
Ramana Maharshi : Le samsâra [monde des accidents ou spatio-temporel] n’existe que dans votre mental. Le monde ne vient pas proclamer : « Je suis le monde ». S’il en était ainsi, il devrait être toujours présent - même durant votre sommeil. Comme il ne s’y trouve pas, c’est qu’il est impermanent. Étant impermanent, il manque de force. N’ayant pas de force, il est aisément  subjugué par le Soi. Seul le Soi est permanent [l’Instant]. Le renoncement, c’est la non-identification du Soi avec le non-Soi. Avec la disparition de l’ignorance, le non-Soi cesse d’exister. Voilà le vrai renoncement.
(Ramana Maharshi, entretien 251, du 29 septembre 1936, 6 ans après la mort de Michel Vieuchange. Le 29 septembre est la Saint Michel… Non il n’y a pas de hasard… ).

Les moyens de locomotions de Michel Vieuchange pour sa quête furent souvent les chameaux. Probablement que le corps comptait trop pour lui, il s’identifiait peut-être trop au corps, il en est mort ; si le corps comptait trop, Michel manquait aussi peut-être de préparation mentale. Il ne se méfiait pas assez quand il buvait de l’eau, d’une mare par exemple, où ne filtrait pas : il meurt d’une dysenterie (probablement le bacille de Chantemesse et Widal ou bacille de Shiga : 15 à 20 selles par 24 h, avec du mucus, des glaires sanguinolentes ; coliques violentes, fièvre, nausées, vomissements, déshydration, atteinte précoce de l’état général. Sinon, il s’agit de dysenterie amibienne, parasitaire : Entomocha dysenteriae, peu de fièvre et état général conservé). Les mouches n’arrangent rien et Michel parle souvent d’elles !
Mais je pense que Michel Vieuchange a malgré tout réalisé sa quête et est devenu un jnani, un Sage ou Réalisé. « Un jnani… est pleinement conscient que le véritable état d’être demeure fixe et immobile et que toutes les actions se déroulent autour de lui [c’est ce que renvoient les écrits de Michel, de plus le désert permet l’essentiel]. Sa nature ne change pas et son état n’est nullement affecté. Il regarde toutes choses avec indifférence et demeure dans la pleine Félicité » (Ramana Maharshi, entretien 607).


MICHEL VIEUCHANGE - CARNETS (extraits)

- « Cette espèce d’inconscience qui nous sépare de ces gens, plus que je n’aurais cru. Cette prééminence du présent, absolue, folle… Cette folie que de tout vouloir jeter dans la journée, dans la seconde. Quand j’écris, quand je parle, quand j’agis, certes je ne réserve rien, je voudrais me vider tout entier ; mais dans ces vouloirs absolus subsiste un enchaînement, un dessin, une forme qui organise volontairement… » (mercredi 12 novembre 1930, halte à 14 h 30).
Michel parle quasiment du Soi-Instant. Le lendemain du 13 novembre, il se plaindra d’un forte entérite, déjà symptôme de la dysenterie qui le tuera près de 15 jours plus tard. Quelques heures avant de passer « ailleurs » il donne son adhésion totale au catholicisme et fait venir un aumônier.

 
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Son hygiène concernant l’eau apparaît dans maints endroits de son récit :
- « Puis un coup d’eau - d’eau tirée de la peau de bouc, eau noire avec un fort goût de peau et un dépôt de petites poussières noires… » (jeudi 11 septembre).
- « Le Mahboul s’est servi le premier copieusement, et l’eau des mares semble si fétide… (Pourtant c’est elle qu’à présent je bois à grandes gorgées (samedi 4 octobre).
Ne mange pas ou mal :
- « … vingt-trois heures - j’ai marché avec dans le ventre à peu près rien… » (dimanche 21 septembre).
- « Ne pouvant manger ces dattes telles quelles, je les ai dénoyautées et fait cuire avec de l’eau et du sucre. Ce n’était pas excellent » (samedi 27 septembre, 3 heures).
- « Trop de thé, pas assez de nourriture (une galette d’orge, une demi-poignée de maïs grillé et c’est tout). J’ai demandé une bouillie de maïs à Ahmed, mais il s’en fout, il a sa viande faisandée… » (dimanche 28 septembre, 9 h 30).
« Je viens de manger de la chèvre, des galettes d’orge, des dattes avec un appétit ! Ça fait plaisir, ces belles reprises du corps. Déjà hier soir, ouvert une boîte de cerises (les autres pour Smara). Engloutie en quelques minutes avec le Mahboul, mais moi je mange les trois quart. Quel bien-être pour l’estomac secoué depuis des jours, que cette nourriture ! » (samedi 11 octobre).
- « Mangé une douzaine de sauterelles. Grillés, elles sont rouges. On enlève les pattes et le ailes. On mange tête, corps : goûts assez fin, me semble-t-il, je connais déjà. Mais à quel mets le comparer ? » (vendredi 24 octobre, 2 h 30).

Boit dans une mare, ou ailleurs :
- « À plat ventre, je bois, je bois de cette eau qui sent la vase, vaguement fade aussi » (dimanche 21 septembre).
Mange du chocolat (provisions certainement emportées d’avance) :
- « Puis je mange un paquet de chocolat. Soif de nouveau… » (dimanche 21 septembre).
- « Je suis furieux contre le Mahboul qui insiste comme les autres ; cependant, assoiffé, j’accepte un peu d’eau d’une mare » (2 novembre, Michel est à Smara).
- « Je vois les chameaux boire. Je m’approche et dans la même cuvette je bois - mes lèvres, leurs lèvre ! » (jeudi 6 novembre, halte de 18 heures).

Pas d’hygiène :
- « Elle-même, une jambe tendue, frotte la plante et les doigts de son pied gauche contre le bec de la bouilloire auquel elle-même et nous tous mettons la bouche pour boire » (mardi 30 septembre).
Nerveux :
- « Tout cela, cette longue attente, m’use les nerfs. À bout de nerfs, il y a des instants où je grince des dents, où je me vois m’agriffant au plafond, tête en bas, comme une mouche. Mon esprit trop aiguisé (Je l’avais laissé volontiers prendre cette forme, pensant avoir à travailler, être sans cesse en éveil). Puis je dois rester ici. Alors je me représente trop les obstacles, je m’énerve, je me dis trop : si le chikh est tué, si ceci, si cela, quelle doit être ma conduite pour, malgré tout, parvenir au but. Je retourne la question… (mercredi 1er octobre, 8 heures).

Problème de santé :
- « Rhumatisme (névralgie dentaire) depuis ces froides nuits de l’Oued Noun. Entérite » (mercredi 1er octobre, 4 heures du soir).
- « Une heure après le départ, douleur intense… Sur le point de vomir et de m’évanouir… Qu’est-ce ? Sur la jambe et la cuisse, une ligne douloureuse. Scorpion ? Mais rien senti. Charbon ? Je frotte ma jambe bleuie par la cotonnade - allumette : pas de cordon. Étendu un peu. Claque des dents. Froid…
Je me force à regarder mon pied. Simples plaies. Je nettoie au clonazone. Fais sortir pus. Vaseline. Bandage.
À peine mangé, maïs, fin chocolat, thé. Ça semble aller mieux » (lundi 6 octobre, halte de 5 h 30).
- « Hier : pulsations jusqu’à 115. Le corps est brûlant. Typhoïde ? Charbon ? - Pas de veine noire. Sans doute paludisme. Et en effet, fièvre cédera à deux comprimés quinine » (mardi 7 octobre, halte de 8 h 40).

Michel déprime :
- « Si je ne prenais pas ces notes au fur et à mesure, tout s’effacerait ou presque ; ou si j’écrivais que quelque chose [avec le recul], ce serait fort différent. Les jours succèdent aux jours et je m’en aperçois à peine.
On marche, on marche. On peine. On se cramponne à une selle de chameau. On tâche de voir si c’est Sud-Ouest, ou Ouest, ou Est. On s’efforce de regarder la direction des montagnes, la nature du sol, de ne pas oublier l’eau, ici, ici. On s’efforce de tirer ses deux bobines par jour (bien qu’avec un seul appareil). On photographie les paysages essentiels. La nuit, on se contente de noter dans sa tête, et à l’étape on inscrit… » (mardi 7 octobre, halte de 12 h 15).
À cette même date depuis deux jours Michel ne mange pas, à cause de la fièvre, et vers 10 heures il ne mange qu’un peu d’orge « pas bien bonne ».

Le jeudi 9 octobre c’est beaucoup de fatigue :
- « Fatigue qu’il faut à chaque seconde vaincre. Pourtant photo - mais déclic qui part ; je recommence.
Pour tenir, me mords la lèvre inférieure - jusqu’au menton - meurtrie, brûlante ».

La dysenterie sera effective le jeudi 13 novembre à la halte de 10 heures :
- « Ce qui domine hier, aujourd’hui, c’est une entérite formidable qui me met à bout…
À 9 heures,halte.Vallée s’ouvre face à djebel noir, flancs abrupts - important. Temps se lève. Photo. Selles et selles liquides ». Ce sont les dernières notes de Michel, selon son frère Jean. La suite est relatée à Jean Vieuchange par le Mahboul et le guide Ahmed. Le Mahboul dans les récits de Michel est : Ahmed ben Hamou el Mahboul, un indigène de la région d’Imgrad (cercle de Tamanar).


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Bas de la carte de l’édition de 1932, carte des itinéraires levé par Michel Vieuchange
du 10 septembre au 16 novembre 1930 dans le Sud Marocain et le Sahara Occidental.
Assemblage par Jean Vieuchange, mis au point par A. Meunier, échelle 1/500.000.
Trait continu : itinéraire, P : Point d’eau, 5.IX/4h : halte le 5 novembre à 4 heures.
Smara est bien indiqué : I.XI/12h 15, 15h.


LA QUÊTE.
- « Quelle satisfaction profonde me réchauffe la poitrine, me réchauffe tout entier quand je songe où j’en suis, où nous en sommes à présent - enfoncés comme un coin dans l’action, dans le chose même. Bien placés. Encore quelques coups de marteau et nous serons au but. Retirer le coin avec précaution et le tour sera joué.
Il y a du tour, de l’équilibriste là-dedans. C’est fait sur la corde raide. On court pour ne pas se casser les reins.
Importance d’un bon début : l’homme sûr. Puis tout s’enchaîne : un autre homme, un autre homme… - jouer sur les hommes.
Je suis comme un cavalier la nuit dans des défilés montagneux. Je me confie à ma mule. j’ai choisi une bonne mule. À peine quelques coups de guidon - quelques coups de barre seulement à donner, mais bien les donner » (jeudi 2 octobre, 4 heures du soir).


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- « Me voici, l’ignorant, dans ces lentes années molles, bouillonnant, tourmenté, me voici entré là où tout (le mouvement, l’arrêt qui n’est pas inutile, la bête immobilité sous un voile bleu, l’insipide vie entre quatre murs, les écorchures des pieds, la nourriture prise où le chameau a bu - où les femmes ont rincé leurs mains, - la barbe la plus longue, le petit fait de se raser - de ne pas - , la surveillance méticuleuse de la langue, de l’estomac, les soins aux orteils, les moustiques, les énervements quand moqué des femmes), où tout, comme dans un organisme prêt la nourriture non choisie nourrit, améliore ; où tout m’est une nourriture comme jamais absorbée ; où chaque jour m’alourdit, nous alourdit. Car la joie est double. Soudés par la même volonté, la même énergie - ces multiples forces d’or me transfigurent, le transfigurent, mon frère. Courant que, parti de notre mutuel acte de volonté, je cherche, dans une course vers le but, à maintenir et à transformer de l’encore précaire jusqu’au définitif.
Car c’est toi qu’il faut atteindre, le lieu qui, foulé, donne aux pas qui ont été vers lui une durable valeur. Toi seul confères à l’effort parce que nous pouvons imprimer notre nom dans ton sol, son autorité, son galbe définitif, le fais passer de l’informe encore à la forme, belle pour chacun. Non plus masse riche de ceci et cela - Dra, El Akhsas et mes notes - mais un nom seul qui résume, suffisant à lui-même, fait pour passer dans la bouche et l’oreille des hommes, Smara » (lundi 22 septembre, 2 heures).

- « Nous sommes deux qui avons fait cette chose bien que seul l’un de nous ait pénétré dans Smara… Cette équipe qui a entrepris et exécuté cette expédition » (mercredi 24 septembre, 5 heures).


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Smara : samedi 1 novembre, la Toussaint !
- « En contrebas, dans un désert sans végétation - et c’est impressionnant, cette terrible nudité - je n’aperçois, distinguant mal, qu’une cité de mirage : comme des terrasses de même couleur que le sol que je foule, et une coupole jaune clair.
Trois ou quatre photos.
Un peu plus loin, la ville apparaît tout entière : les deux kasbas, la mosquée, les maisons à demi détruites et, seule verdure à droite, les palmiers le long de l’oued…


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« Dans un angle, j’approfondis un peu une excavation et là, dans un flacon d’alcool de menthe, je place l’inscription :
[MON FRÈRE JEAN VIEUCHANGE ET MOI-MÊME, MICHEL VIEUCHANGE, FRANÇAIS, AVONS EN COMMUN FAIT LA RECONNAISSANCE DE SMARA, CHACUN SE CHARGEANT D’UNE PART DE LA MISE EN ŒUVRE, MON FRÈRE DU SOIN DE ME SECOURIR AU CAS OÙ, CAPTIF OU BLESSÉ, JE L’APPELLERAIS, MOI-MÊME PÉNÉTRANT DANS L’OASIS LE PREMIER NOVEMBRE MIL NEUF CENT TRENTE] …
à laquelle je joins nos deux cartes. (Je me souviens de la difficulté à les faire passer par le goulot. Le temps presse ; d’abord carte de Jean, puis le reste). Je mets un peu de terre et quelques pierres dessus ».


FAIRE/FER ? ou INSTANT ? le But ?

- « C’est cette impression d’être dans le vrai, l’essentiel - d’amasser des actes - que naît la meilleure joie de la vie, le contentement pour les regards en arrière et en avant. Soi, plus comme une bulle de savon. Nous voici forts par ceci et cela. Et les déficiences du corps même, associées à l’acte voulu - et comme voulues, et non venues telles des voleuses nous surprendre, nous atteindre malgré nos précautions, notre argent, notre repos. Ce vieux corps abîmé on peut encore l’aimer » (mardi 4 novembre, écrit à chameau vers 9 heures, transcrit à la halte de 10 heures 3/4).
Malgré toutes les souffrances, le CALVAIRE de Michel, naïvement il rêvait encore à la suite de sa Quête : « Je suis seul en selle. Le méhari malade va à droite, à gauche, gêne ma marche. Mais la vue de la selle sur son dos me donne l’idée de l’emporter à Paris : montée sur un pied, elle servira de siège… » (mercredi 29 octobre, halte de 15 heures). Ce sont tous ces petits détails, surtout insignifiants, qui renvoient le MERVEILLEUX.

RAPPEL : la quête (du Graal) tient la graine de la démocratie, parce qu’il s’agit avant tout d’une démarche individuelle. Il n’y a pas de terroriste, le premier c’est l’ÉTAT et le GRÉGARISME, ensuite chacun de nous : il est vain de combattre la haine par des arguments, et surtout des lois : il faut comprendre où est sa source et prendre conscience de permettre de la purifier. Les États fabriquent la haine, elle est transférée sur souvent des innocents, et même si certains sont coupables, la haine et cette mode actuelle du terrorisme N’A PAS DE FIN (on le voit avec la politique des USA ou Empire USionistan).

« Mon frère a parcouru du 11 septembre au 16 novembre, en trente-six jours de marche, un itinéraire d’environ 1374 kilomètres qui se décompose ainsi :
- De l’oued Massa à Fask : cinq jours et demi de marche : 115 km.
- De Fask à Tigilit : deux jours et demi de marche, 28 heures de marche effective : 104 km environ.
- Premier raid aller : de Tigilit vers le Sud : 4 jours de marche, 40 heures de marche effective : 169 km environ.
- Premier raid retour : 3 jours de marche, 31 heures environ de marche effective : 170 km environ.
- Deuxième raid aller, de Tigilit à Smara : 9 jours de marche, 78 heures de marches effective : 317 km environ.
- Deuxième raid retour, de Smara à Tigilit : 7 jours, 71 heures de marche effective : 310 km environ.
- Retour de Tigilit à Tiznit : en cinq jours :
1 - 16 heures de marche effective de Tigilit à la halte de 17 h du 13 novembre (entre Zerzem et Fask) : 72 km environ ;
2 - Puis (d’après les indications du Mahboul), 7 h 30 de marche effective jusqu’à Fask ;
3 - De Fask à Tiznit : 87 km.

Mon frère a rapporté sept carnets de format d’importance variable sur lesquels il a consigné, d’une part, son journal de route, et, d’autre part, des croquis de l’itinéraire parcouru… », écrit son frère Jean Vieuchange dans l’appendice consacré à l’établissement de la carte, dans le livre de l’édition de 1932, beaucoup plus complet que les éditions à partir de 1990 qui ne comportent aucune photo, ni la carte détaillée du voyage de Michel !
Enfin, d’après son frère Jean, le parcours de Michel était en moyenne de 4,250 km par jour.

« Dirigez donc votre regard vers l’intérieur et il deviendra absolu. Une fois cette conscience absolue réalisée, dirigez votre regard vers l’extérieur et vous découvrirez que l’Univers n’est pas séparé de l’Absolu réalisé ».
(Ramana Maharshi, entretien 311, du 2 janvier 1937).

« Le temps et l’espace ne peuvent affecter le Soi. Ils sont en vous ; et tout ce que vous voyez autour de vous est également en vous » (entretien 609).


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AGONIE : période entre ce qui reste de la vie s’éteignant allant vers « la mort », période plus ou moins longue et plus ou moins douloureuse : ralentissement progressif de la circulation sanguine, d’où mauvaise irrigation du cerveau avec conséquence de ralentissement du mental. L’Homéopathie qui protège tout au long de la vie peut apporter un soulagement appréciable au moment du Grand Passage ou Grande Stargate. Bien-sûr l’agonisant ne pourra pas le faire lui-même :
- Algidité, refroidissement des extrémités, baisse de tension, face altérée, cyanose, sueurs froides pouls faible : CARBO VEGETALIS, 1 dose ou 5 granules en 9 CH.
- Face pâle, cyanose bleuâtre, corps froid, sueurs froides (front), soif d’eau glacée, pouls faible et rapide : VERATRUM ALBUM, 1 dose ou 5 granules en 9 CH.
- Stupeur, insensibilité, face rouge, sombre, chaude, sueurs chaudes de la face et du tronc, myosis : OPIUM, 1 dose ou 5 granules en 9 CH.
- Anxiété, angoisse, peur de la mort, agitation, besoin d’air, désir être couvert avec fenêtre ouverte : ARSENICUM ALBUM, 1 dose ou 5 granules en 9 CH.
- Douleurs brûlantes, états infectieux avec prostration, aggravation par le mouvement, la tête se tourne sur l’oreiller, froideur des doigts, sueurs plutôt nocturnes : TARENTULA CUBENSIS, 1 dose ou 5 granules en 9 CH.
Enfin, les petites attentions s’imposent, et veiller…
(Référence au Dictionnaire Homéopathique, de Louis Pommier).
 
 

Dernière mise à jour : 18-07-2015 23:53

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