Liberté d’expression ou tyrannie de l’opinion
 

Ecrit par Sechy, le 19-07-2015 20:54

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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Vide, Volonté, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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Liberté d’expression ou tyrannie de l’opinion
le triomphe de l’ego : moi, moi, moi
ou triomphe du sentiment et
de la satisfaction morale : le progrès.
Notre monde d’idolâtrie ou satisfaction morale
en observance rituelles de lois judaïques :
Ne prends pas,
ne goûte pas,
ne touche pas, etc. (Colossiens 2, 21)
Yahvé le jaloux et sa morale de décalogue
et son Code de l’Alliance.
Cela doit être tellement terrifiant
pour ces gens de vivre dans le Vide,
sans foi ni loi,
sans confort à quoi se raccrocher !


Depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture il n’existe pas de libre arbitre, mais seulement LA marionnette humaine et ses manipulateurs.
 
 
Libre arbitre : « arbitre » impliquant un embarras de choix, un embarras d’opinions, donc un embarras de consommer et tous les bénéfices pour les banques ! Le mot « arbitre » implique aussi cette mode du mondialisme et de son républicanisme : égalité, l’arbitre est un médiateur, un régulateur de la compétition si chère au Nouvel Ordre Mondial. L’arbitre républicain remplace le roi qui avant lui arbitrait comme « Saint Louis sous son chêne ».
Maintenant on utilise son libre arbitre comme on utilise sa voiture ou sa fourchette, ou ses doigts ! Donc le libre arbitre n’est aucunement la Liberté ; la démocratie n’est aucunement la Liberté puisqu’opinion.
 
Par rapport à la précision de Colossiens cité ci-dessus en titre, la totalité des catholiques actuels contaminés par le judaïsme et sa morale confondent la Foi avec un code moral en binaire winner-loser ou bon-mauvais, ou pur-impur, ou malade-sain. Alors il n’existe plus que des morales subjectives, au pifomètre, parce que coupées de références à l’ordre naturel, cosmique (voir encadré).
L’Église de Rome et ses jolies églises se meurt en tant que forme, en tant que religion particulière (voyez en France le nombre d’églises abandonnées, transformées en machin mercantile, ou détruites). Toutes les religions sont temporelles, sont formes, donc mortelles puisque accidents dans le spatio-temporel, et engendrent des géométries mentales et sentimentales antagonistes. L’être humain, et il est le Christ (Soi ou Instant), se réalise au-delà du sentiment qui n’est qu’opinion. Depuis au moins 10.000 ans ce sont les sentiments ou opinions qui décident des dogmes. Ce n’est qu’après coup qu’on prétend les justifier par des discours et rhétoriques, des systèmes, des « ismes ».
« L’Église porte le germe de l’Homme, elle ne couve pas un œuf clair, c’est pourquoi elle est dite « catholique », universelle. Mais le germe n’est pas mûr. L’Église doit engendrer l’Homme connaissant, dépasser le sentiment, casser la coquille pour l’éclosion de l’Universel.
L’ancienne église, celle qui s’enferme dans des murs, ne revivra jamais [les 1500 ans d’Église de Rome et des papes sont presque mortes]. L’histoire est à l’heure de la SYNTHÈSE… », écrit Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux.

Le « libre arbitre » a bien-sûr été critiqué par nombre de philosophistes. Le « libre arbitre » c’est mettre son ego ou ‘je’ pour résoudre un dilemme ou équilibrer les deux plateaux de la Balance ; soit avec son ego sujet-objet atteindre la non-dualité !
Le problème est que la vie ici-bas impose constamment des contraintes, surtout quand on est enfant : on doit aller à l’école obligatoire, même si l’enfant avec son « libre arbitre » s’y refuse. Je me souviens de ma première journée à l’école primaire : retour chez maman avec un épouvantable mal de crâne que je tente de soulager épuisé en m’asseyant un cours instant devant le lycée Carnot (l’école primaire étant rue Ampère toute proche).
De plus le républicanisme se moque des enfants français : il y a écrit des trucs judéo-maçonniques spéculatifs sur tous les bâtiments de l’étatisme républicain, comme : « Liberté-Égalité-Fraternité », la pire escroquerie de tous les temps de ces derniers 10.000 ans !!! Si j’avais vraiment cette « liberté », je n’aurai pas remis les pieds à l’école primaire qui me donna une si forte migraine (le « psychosomatique » ne trompe pas).
L’égalité ça n’existe pas, avec des « notes » ou sans note scolaire, l'opinion judéo-maçonnique spéculative ne trompe personne, parce qu’à l’âge adulte arrive la course aux diplômes et aux médailles de toutes sortes jusqu’à des trucs genre « légion d’honneur », comparable à la remise des « prix » ou inscription au « tableau d’honneur » afin de bien faire mousser l’ego du candidat.
Pas de fraternité non plus : j’ai été chahuté et par des moniteurs de colonies de vacances, et par des élèves, et par des profs sadiques protégés par « l’éducation nationale ». FRATERNITÉ MON CUL ! ET C’EST PIRE CHEZ LES ADULTES ACTUELS !
Placarder la devise judéo-maçonnique spéculative sur les écoles publiques de France est un crime envers tous les enfants prisonniers de cette tyrannie de l’opinion de certains adultes complètement malades. L’enfant n’a pas le choix, je n’avais pas le choix, aussi mon intuition m’a enseigné à ne jamais suivre l’enseignement de l’école primaire : j’ai fais illusion ; j’ai tout de même clôturé ma scolarité par le « Certificat d’Études » pour faire comme tout le monde ; et terminé ensuite à l’école des Arts-Appliqués (les Zarza) jusqu’en 1967, à l’époque où il n’y avait que des garçons (les filles étaient à l’école rue Duperré derrière Pigalle !). Cette école des Zarza fut chamboulé après les événements de 1968.

Bref, il n’existe pas de liberté. Voyez l’histoire de l’Âne de Buridan : la pauvre bête ne sait que choisir entre son seau d’eau et son seau d’avoine et en meurt de faim et de soif ! On pourrait même pousser jusqu’au « chat de Schrödinger » et à la mode du quantisme… ! Pour échapper à la mort, seule la SURVIE devient le Vrai Libre Arbitre : comme expliqué plus haut ma survie passa par une non participation, ou si peu, à ma présence par l’école primaire obligatoire ; idem pour le service militaire imposé à mon époque, une imposition de bêtises sans nom, un scandale même, dont je réussis à me sortir là encore par un « mal de tête »

La mode actuelle de la « liberté d’expression » mise à toutes les sauces par le républicanisme judéo-maçonnique spéculatif, qui se targue d’en être les maîtres à cause de leur obsession de la laïcité, qui permettrait soi-disant justement le « libre arbitre », ne peut renvoyer que l’escroquerie qu’il n’existe pas de « libre arbitre » dans cette dualité sujet-objet ou winner-loser. La « raison » si chère aux perruques poudrées du 18è siècle devient « la bonne raison » de faire ceci ou cela ! On remplace même de nos jours le mot « raison » par le mot « valeur », ça fait plus monde de la finance noachiste internationale… Donc là encore c’est pure opinion et certainement pas « raison » ni « valeur ». Bref, la « raison » c’est évidemment toute la quincaillerie du conditionnement du berceau à la tombe, et même avant le berceau par l’hérédité et le sang (et les maladies latentes pouvant s’y contenir). Dans les 10.000 ans le conditionnement est inné.
Chacun est aussi scellé par LE DESTIN : la bonne étoile ou Ange Gardien. Fondamentalement le DESTIN est concrétisé par des rencontres avec d’autres personnes ou événements à telle ou telle époque de notre vie.
« 7 agents formés par le Pouvoir et qui renferment dans leurs cercles la monde matériel et dont l’action est appelée destinée... Les 7 communiquent un jour leurs pouvoirs aux hommes qui désirèrent dominer le Feu lui-même, en dérobant une des Roues du Rayonnement du Feu sacré. Les hommes tombèrent ainsi en esclavage, ce fut la CHUTE. (D’après Champollion, Égypte moderne, page 42).

Il n’y a pas de hasard : on ne choisit pas de tuer quelqu’un, comme ça, au hasard, comme certains faits divers le relate « dans les journaux ». « Tuer au hasard » c’est déjà se faire remarquer, donc faire mousser son ego ! Faire un « acte gratuit ». Ce n’est nullement gratuit dans ce cas, car seule la VANITÉ entre en jeu, l’ego devient monstrueux, malade.
Donc que peut faire un enfant prisonnier dans l’école primaire du judéo-maçon spéculatif Jules Ferry : s’il aime souffrir, ou s’il aime son confort-conformisme, il sera un bon élève et respectera son formatage au républicanisme et aux Couilles en Or. S’il l’enfant n’est pas fait pour cela, comme dans mon cas, l’enfant va faire du bruit, etc. ; ou s’il en a vraiment assez, il va tuer la maîtresse ou le maître (notamment voir les drames dans les écoles ou lycées aux USA).
Un adulte aura aussi les deux voies possible : ou filer droit avec la société de l’étatisme républicain : accepter le système et par là même l’entretenir et le faire fonctionner : tout le monde fait ça, alors je le fais aussi parce que ça doit être bien, parce que je dois m’UNIFORMISER, rentrer dans le moule, pour ne pas me faire remarquer ; Mais ne pas se faire remarquer c’est déjà diviser et vendre son ego : se faire remarquer comme quelqu’un qui ne se fait pas remarquer ! Se dire « Je suis comme tout le monde, moi » est la pire des vanités ! Se dire : « Nous les humbles », ou « Nous les Ouvriers », ou « Nous les Anarchistes », ou « Nous le peuple », est aussi de la pure et grossière vanité, de la pure DIVISION, parce que ces gens ne sont pas EUX-MÊMES mais font la partie de la saloperie nommée GRÉGARISME.

La grossière vanité se retrouve d’ailleurs dans l’imbécilité « Ni Dieu ni maître ». Alors que l’imbécile est programmé par le système, par son enfance et ses ancêtres, par telle opinion ou telle influence intellectuelle, par l’utilisation de l’économie inventée par les banques ou Couilles en Or, par le sport, etc. C’est si confortable de se reposer sur un tas d’ordures de société de consommation et de conditionnement intellectuel, plutôt que d’affronter son inconscient ou son propre vide, sa propre liberté naturelle.
La même monstrueuse vanité se retrouve chez les transhumanistes qui se prennent pour Dieu.

La Pierre n’a pas de libre arbitre, elle EST : « JE SUIS », il en est de même de toutes choses, de tout être humain. C'est l'état naturel.

La mode est à la dissidence (en France voyez les Alain Soral et Cie) : l’auto-manipulation : le manipulé reproche aux manipulations, au système, sa tyrannie ; mais le manipulé qui fait reproche au manipulateur, n’est-il pas lui aussi un manipulateur qui a été manipulé à dire qu’il ne faut pas être manipulé ?! Parce que de nos jours de tyrannie de l’opinion : TOUT EST RÉCUPÉRÉ. Et c’est précisément le cas d’Alain Soral, quoi qu’il puisse en prétendre…

Je déteste aussi ces gens, qui comme Pierre Hillard et nombre de ces catholiques sentimentalistes décrit plus haut nous bassine avec leurs opinions de « France chrétiennes de sainte Jeanne d’Arc » etc. Mais ce sont des mensonges, des MANIPULATIONS, la France N’A PAS DE RACINES CHRÉTIENNES, MAIS PAÏENNES, DES PAGANS. Le Christianisme ne peut que reposer sur le Paganisme. On a aussi des soi-disants « spécialistes » qui viennent nous parler de judéo-franc-maçonnerie spéculative avec des arguments forts obscurs d’intellectuels purs travailleurs du chapeau, et soi-disant originaux, avec des Perceval ceci, des Graal par là, et que seule la « Révélation » serait la vérité, et que les méchants seraient les Païens (dont bien-sûr l’actuelle judéo-maçonnerie spéculative et « l’occulte »). Oh que je fuis ces gens là en courant ! En bons Occidentaux, ils divisent en permanence Païens et Chrétiens et se vantent monstrueusement d’apporter la « liberté » en montrant ceci ou cela qu’ils prennent pour des « preuves », ce qui renvoie à l’opinion qu’on s’efforce ensuite de transformer en « vérité », à coups de livres rémunérateurs. L’histoire qui n’est que pure opinion est pleine de « ces preuves » de ces gens là.

Le Christianisme a envahit la France, et il tua, détruisit nombre de sites et monuments des Païens, cela entraîna la mort de populations qui vivaient de façon naturelle, peut-être plus violente, quoi que ! Mais la vie des 10.000 ans n’est pas aisée.
RAPPEL : Judaïsme et autres religions du Livre ou religion de la Révélation n’ont pas de doctrines secrètes et sacrifient la métaphysique pour tomber dans la moral et le sentiment, donc sur la CAROTTE qui sert la politique ou art d’administrer un groupe humain. Ces religions de la Révélation sont les seules qui servent l’étatisme, aussi bien monarchique que républicain ou tyrannique : elles établissent d’après leurs normes une discipline sociale, avec la Super Carotte que pour les pauvres il y aura une compensation, un Super diplôme dans une autre vie. Et toutes ces religions de la Révélation vendent évidemment leur égalité devant la loi humaine ou divine. Ce sont donc essentiellement des religions, ou plutôt des systèmes politiques et militaires, et ici en Occident, l’Europe et l’USionistan de l’oligarchie anglo-américaine leur doit uniquement l’Empire nommé « démocratie ».

Encore une fois, le Christianisme comme le Judaïsme, ce sont les lois, les normes, que cette judéo-maçonnerie spéculative et le noachisme voudraient imposer au monde (Lois issues d’un « Dieu autoritaire » genre Yahvé et le judaïsme centré sur la toute-puissance et la jalousie de ce Dieu). Mais alors, pourquoi respecterais-je la loi, au nom de qui, de quoi ?? Moi ‘je’, moi ‘je’ ou montée en puissance de l’ego, car la loi n’est qu’humaine, opinion, et Gustave Thibon écrivait : « Là où l’amour est parfait, il n’y a pas de loi, mais là où il n’y a plus d’amour, tout devient loi ou chaos ». La loi ne fais qu’entretenir le « moi je », l’ego, et le chaos humain.

Plaire en plaisant ou plaire en déplaisant c’est toujours une histoire publicitaire pour vendre son Super Ego. Voyez les super Héros, voyez le succès des méchants dans certains films comme Star Wars.
 
Le seul Vrai Libre Arbitre ne peut provenir que du WHO AM I ! (nan yar ?), le QUI SUIS-JE ? de Ramana Maharshi et autres.


ESSENCE ET CONSCIENCE

Ne pas tomber dans l’inconscient collectif à la C.G. Jung ou dans le Point Oméga de Teilhard de Chardin, soit le super grégarisme dépendant des sens et donc du monde des accidents ou spatio-temporel, et donc du super conditionnement.

Le sens bien perçu est supérieur à l’oraison verbale. Dans la mesure où on réussit à s’exprimer, le sens pur semble s’éteindre, se solidifier (se rendre prisonnier, se cristalliser) et s’appauvrir.
« Le sens ne vient jamais d’un homme, Dieu seul en dispose ». (Jean Coulonval).

Sens - Essence : c’est ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’essence ne peut produire l’essence.
« L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien. Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ». (Le Secret de la Fleur d’Or).

La Lumière de l’essence, La Lumière de la conscience. « Retourner la Lumière consiste à correctement retourner la lumière primordiale qu’on ne peut attribuer à rien, de telle sorte que n’intervienne aucune pensée consciente.
La cause de la « continuité répétitive » n’est autre que les six sens, mais ce sont eux aussi qui vous permettent d’atteindre l’éveil. Ne pas se servir des objets des sens et des facultés correspondantes ne signifie pas ne pas se servir des sens, mais n’en utiliser que l’essence.
Retourner la Lumière sans tomber dans la conscience, c’est faire usage de l’essence originelle des sens. Retourner la Lumière en tombant dans la conscience, c’est user de la nature de la conscience inhérente aux sens. Là où se trouve la différence, aussi fine qu’un cheveu.

Un esprit purifié est élixir, un esprit vidé est remède. On dit de l’esprit qu’il est purifié quand il ne s’attache à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un esprit vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable vacuité ». (Le Secret de la Fleur d’Or, trad.  Thomas Cleary).
Prendre une sensation ou une expérience de « vacuité » pour la vacuité même est une erreur psychologique souvent relevée par les classiques Zen, écrit T. Cleary.

Un maître chan du 9è siècle, Tchangsha, souligne clairement la distinction entre Lumière de l’essence, et Lumière de la conscience : « Si ceux qui étudient la Voie ne connaissent la réalité, c’est parce qu’ils n’ont reconnu que la partie ‘conscience’ de l’esprit, racine d’une succession infinie de naissances et de morts depuis des temps sans commencement, et que pourtant les imbéciles appellent ‘l’être originel’ » (Le Secret de la Fleur d’Or).
PRÉCISION : On appelle « renversement » ou « retournement de la Lumière » l’opération qui consiste à passer d’un mental limité, qui est celui de la conscience conditionnée, au mental libéré, qui est celui de l’esprit primordial (le Soi ou « Je suis ce JE SUIS »). Dans Le Secret de la Fleur d’Or, ces termes correspondent au rétablissement d’un contact direct avec l’essence et la source de l’esprit. Retourner la Lumière signifie aussi détourner son attention des objets et de la fascination qu’ils exercent pour détourner cette fascination sur l’essence ou source de l’esprit ou mental. Cet exercice sert à clarifier la conscience et à libérer l’attention. C’est aussi une démarche exposée chez Ramana Maharshi. Bref, l’essentiel est d’atteindre un état de concentration mentale dans lequel le mental voit clairement la double nature des phénomènes, à la fois fluides et factuels, sans se laisser entraîner à diviser ou privilégier l’un ou l’autre aspect, parce qu’alors on entre dans le piège de l’opinion et de la division winner-loser : j’aime l’un, et je rejette l’autre…

Remarque : l’exercice du retournement de la lumière n’a rien à voir avec la psychanalyse qui cherche à déceler les racines inconscientes des manifestations conscientes. Dans l’optique de la pratique du chan, la psychanalyse viendrait APRÈS le « voir l’essence », car pour pouvoir avoir une vision objective du contenue de la conscience, il vaut mieux s’être établi « au centre », dans l’essence.

« Tout phénomène est nécessairement attribuable à une cause. La transmission de la lumière est attribuable aux portes et aux fenêtres, la lumière elle-même au soleil et à la lune. Lorsque j’emprunte les choses pour me les attribuer, je découvre en fin de compte que « ce n’est pas à moi ». Et quand il s’agit de déterminer le « ce n’est pas à moi », qui décide de son attribution, sinon vous ? ». (Le Secret de la Fleur d’Or).

 
 

Dernière mise à jour : 19-07-2015 21:53

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