Avant 1789, les Paysans ou Païens (avant l’arrivée du christianisme) étaient LIBRES : au Moyen-Âge les Païens étaient considérés comme des « Sauvages » (les Vilains), donc non contrôlés, non civilisés ; et les Brigands eux aussi non contrôlés vivaient principalement dans les forêts abondantes à cette époque (voir Robin des Bois).
Le méchant, le terroriste, c’est celui qui n’a pas la religion ou opinion à la mode.
Depuis 1789 NOUS SOMMES TOUS SOUS CONTRÔLE, SURTOUT AVEC CETTE CIVILISATION TECHNICISTE déjà annoncée par l’encyclopédie des Diderot & Cie et des perruques poudrées (les bourgeois d’époque).
La seule chose qui ne soit pas infiltrable par l’étatisme, c’est l’auto-émancipation, ou l’approche de la Réalisation du Soi-Instant, donc un mouvement de milliers, de millions de personnes qui évidemment n’obéissent à aucun parti politique, donc qui ne sont pas contaminées par le grégarisme, par l’opinion et la manipulation propagandiste, QUI NE SONT PAS CONTAMINÉES PAR L’EXTÉRIEUR. N’importe quelle secte genre judéo-maçonnerie, n’importe quel parti est sous contrôle, sinon, il serait interdit !
LA TYRANNIE DE L'OPINION ENTRETIEN UN OCÉAN DE CONNERIES DEPUIS HÉLAS MAINTENANT L’ÉPOQUE DE LA RENAISSANCE. Les gens deviennent de plus en plus cons, il suffit de les entendre brailler la marseillaise après l’attaque parisienne d’un temple de la connerie de la société marchande et du spectacle : le Bataclan.
Oui, SPÉCULUM SPECTRE, LA PLUPART DES GENS SONT DES ENCULÉS PAR L’ÉTATISME, ET ALORS QUEL PIED ! Par étonnant que le « mariage gay » ait autant de succès ! NOUS SOMMES AUSSI À L’ÂGE DES ENCULÉS AVEC LUBRIFIANT « DÉMOCRATIE », et suppositoire explosif « Prix Nobel de… ».
Suite à la Renaissance, la Réforme etc., le culte de l’opinion atteint son apogée en 1789 sous sa forme nouvelle :
le critère de « vérité » politique (ou vérité du meneur à la corde vocale et à l’ego le plus puissant).
La Réalisation du Soi-Instant c’est aussi recevoir l’infini selon ses besoins qui ne seront jamais ceux de l’autre, en un Tout unifié par les Essences ontologiques (la Lumière de l’Essence, dans le
Secret de la Fleur d’Or). Or dans l’opinion c’est tout le contraire car elle prétend légitimer l’uniformité mentale, la trinité « liberté-égalité-fraternité », en disant que le spatio-temporel, donc l’inconscient collectif, crée la Lumière de l’Essence, ce qui ne peut se concrétiser dans le social que par la recherche d’une uniformité mentale toujours à recommencer (comme la croissance) : le Goulag et autres camps de concentration sont des dépotoirs perpétuels pour les déchets que laisse toujours la fusion de cette uniformité du mental (Super Grégarisme) dans un moule unique. Toute fusion laisse des scories, mais ces scories sont des êtres humains.
OPINION : empirisme : toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience par l’existant. Exemple : l’empirisme anglais avec
John Locke,
David Hume,
John Stuart Mill.
EMPIRISME : quelque chose de l’ordre du vivant et donc en rapport avec l’expérience et les cinq sens, qui est variable selon les saisons, et une foule d’autres choses, donc qui ne peut pas être retenue comme critère de vérité.
L’empirisme EST dans la trame de l’évolutionnisme.
CONTRAIRE DE L’EMPIRISME : « Qui retrouve sa racine sans le savoir ne s’écartera pas de l’Indistinction Primordiale, alors que qui prend conscience de sa racine en est définitivement écarté » (
Tchouang-tseu :
Laisser Faire et Tolérer).
Dans cette vision des choses, aucun doctrine n’est concevable, parce qu’elle a sa source dans le temps qui coule. C’est pourquoi la doctrine socialo-capitaliste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances, comme les travaux de la judéo-maçonnerie spéculative.
Le socialo-capitalisme tourne autour de ceci :
« Nos sens physiques et l'expérimentation scientifique étant les seules voies par lesquelles l'homme prend conscience de tout ce qui existe, et étant donné comme vérité de sens commun qu'il ne peut y avoir contradiction dans la vérité, les schèmes abstraits par lesquels nous intellectualisons le connu ne doivent pas être contradictoires. Là où deux opinions sont contraires, une seule est bonne et l'autre doit disparaître ; ou toutes deux ont tort et une troisième doit les éliminer par dépassement dialectique ».
La méthode par laquelle s'accomplit cette sélection des opinions s'appelle le
« matérialisme dialectique historique et scientifique ».
- Pourquoi historique ? Parce que la perception de l'existant s'accomplit dans le temps, dans l'histoire. C'est le temps qui a créé l'univers.
- Pourquoi scientifique ? Parce que la matière étant la source de toutes choses, l'homme est nécessairement, lui aussi, issu de la matière. La méthode scientifique qui vaut pour la matière, vaut donc également pour la connaissance de l'homme.
L'homme devient donc un objet pour l'homme. L'homme qui possède comme objets un ou d'autres hommes est celui qui est reconnu comme possédant le mieux la doctrine, et l'homme-objet possédé est celui qui se reconnaît ignorant de la doctrine et qui consent à se laisser former, fabriquer, par son possesseur qu'il reconnaît comme ayant pénétré plus avant dans les arcanes de la matière et du temps. Ainsi, le communisme [socialisme] ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l'opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l'homme à sa liberté propre », écrit si lucidement Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux.
Pensée unique ou Nouvel Ordre Mondial : Super Grégarisme.
Super grégarisme ou Mondialisme : le général opinion d’opinion, centre de gravité de toutes les opinions particulières, centre qui prétend définir le principe de la majorité du corps électoral. Il tend à jouer le rôle de l’universel, on le voit avec dans la bouche des républicains leur fameux mot de « valeur » (de la république) érigé en dogme oppresseur de la minorité. Et Jean Coulonval écrit ces mots prémonitoires à propos de l’invention du terrorisme :
« C’est pourquoi personne n'est plus dogmatique, plus sectaire qu'un libre penseur et que le principe républicain prend nécessairement à sa maturité la forme de la dictature et réclame la suppression morale ou métaphysique des minorités qui sont rejetées en enfer » (minorités qui sont de nos jours les « terroristes », à cela ajoutez les révisionnistes, les opposants de toutes sortes).
Depuis 1789 le culte de l’opinion a conduit au désir d’une UNITÉ D’OPINION : « et ce désir, dans ses profondeurs, ne vient pas d'une volonté de suprématie intellectuelle, mais d'un besoin profondément spirituel et religieux de trouver la paix de l'âme et de la société, qui cherche sa satisfaction par des voies fausses ». L’être humain étant un
Homo Religiosus, il recherche naturellement un CENTRE IMMUABLE (
Centrum Centri). La laïcité ou l’athéisme sont une forme de religion.
Comme déjà écrit de nombreuses fois, voici à nouveau en refrain : « En triomphant, la libre pensée signait son arrêt de mort, car il est évidemment impossible de gouverner en reconnaissant à chacun le droit de ne pas être d'accord ». Ainsi,
« le pouvoir du peuple » est la plus fantastique escroquerie depuis bien des millénaires, le plus grandiose tour d’illusionniste accompli par des puissances occultes comme le GODF et les banques avec l’assentiment des illusionnés !
Jean Coulonval a raison d’écrire en 1960 : « Le pouvoir proprement politique, c'est-à-dire légitimé par la connaissance de ce qu'est l'homme en soi, sur le plan métaphysique où il trouve sa définition, a continué à être exercé très consciemment mais occultement, par les sociétés secrètes [judéo-maçonnerie genre GODF] ».
L’OPINION, LA POLÉMIQUE, NE SAIT QUE CRÉER LE DÉSORDRE, LA ZIZANIE À L’INFINI. SI la « démocratie » a pu tenir depuis 1789, et avec des éructations de brèves monarchies, y compris deux empires, c’est parce que les régimes démocratiques dissolvent la conscience politique dans la conscience économique, en asphyxiant la vie spirituelle sous le débordement des réactions sensibles, le sentiment, l’émotion, en procédant à LA MASSIFICATION DES PEUPLES. Cela est maintenant vrai à la fois du socialisme et du capitalisme. Et par dessus les masses le pouvoir occulte au-dessus des banques exerce le vrai pouvoir politique.
Avec la religion judéo-maçonnique de la laïcité, l’opinion se pare du titre de « raison », et reste soumise au sentiment. Il devient obligatoire d’avoir des sentiments qui ne contredisent pas les dogmes scientifiques (les valeurs), d’où la prétention de « fabriquer » des sentiments qui leur soit conformes. En social ou politique ce sera la fabrication du terrorisme. Il s’agit d’une foi, d’une religion, d’une identification du mental avec le corps : le ‘je’ ou ego.
« Et c'est cela qu'a codifié et réglementé la dialectique marxiste qui se présente ainsi comme théologie inversée, une anti-théologie. Elle tend à réaliser une impossible fusion de la mémoire sensible et de l'intellect et, du même coup, de la volonté qui ne peut que s'identifier à ce que réclament les lois du monde physique.
C'est l'illusion démoniaque que la Paix peut se réaliser par résorption des conflits entre la sensibilité, l'intellect et la volonté après épuisement du mouvement pendulaire de la dialectique, par aboutissement à une unité ontologique de l'âme. Mais ce ne pourrait être qu'une unité arithmétique, et non pas métaphysique et qualitative, telle que la réclame le dogme catholique de la Trinité. Ce refus de la Trinité apparente le communisme à l'Islam. L'un la nie au nom de Dieu, l'autre au nom de la Terre », écrit si justement Jean Coulonval.
L’opinion est évidemment le ‘je’ ou ego qui se veut ersatz d’absolu.
L’OPINION N’EST JAMAIS EN SÉCURITÉ, ELLE PORTE EN ELLE L’ANGOISSE DE POUVOIR ÊTRE REMISE EN QUESTION EN PERMANENCE, D’OÙ CETTE MODE DU SÉCURITAIRE MARIÉE AU TERRORISME, COMME L’OPINION TOUJOURS EN POSITION D’ATTAQUE OU DE DÉFENSE. Aussi, l’opinion est nécessairement sectaire, intolérante. Tout ce qui n’adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement sous le nom de « république » et ses « valeurs » est ennemi. (Remplacez république par parti, c’est la même chose).
« La pensée est de l’ordre de l’indifférencié continu, l’opinion de l’ordre du discontinu sensible à partir duquel on tend, par un besoin naturel mais par voie aberrante, non plus à atteindre le lieu spirituel d’une pensée continue, mais à forger soi-même par syncrèse (ensemble, en même temps, avec), agglutination [grégarisme] de conclusions tirées des expériences spatio-temporelles [empirisme à la John Locke].
Empirisme dans lequel chaque être humain est dans sa façon de penser, de sentir, un résultat de la vie, de sa vie à lui. Il est fabriqué, moulé dans un cadre du sensible, du social et du temporel. IL EST CONDITIONNÉ.
Il n’est pas libre. Ce qu’il appelle « liberté », ce n’est que le droit de rechercher les conditionnements qui l’arrangent le mieux (le confort, le sécuritaire), dont il jouit le plus, ce qui n’est pas possible sans contredire ce qui convient le mieux. Résultat : de perpétuels conflits entre individu, classes, nations. Et les « droits de l’homme » qui semblent avoir été fabriqués en vue de ces problèmes n’y peuvent absolument rien !!!
En résumant, Jean Coulonval explique qu’il n’existe que deux méthodes pour fonder une société :
- L’étatisme formant jusqu’au Nouvel Ordre Mondial.
- L’autonomie, pas de gouvernement ni d’étatisme, ce qui implique un semblant de réalisation du Soi-Instant.
L’ÉTATISME, LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : unifier, standardiser les comportements qu’impose cette vie dans le spatio-temporel, dans le style de la dialectique matérialiste et de l’évolutionnisme façon socialisme de l’URSS. L’humain doit s’y soumettre : il doit se découvrir l’objet du sujet qui lui impose sa volonté : l’évolutionnisme ou histoire, et la matière. C’est une ascèse inverse de l’ascèse monastique chrétienne. Comme nous sommes dans l’étatisme, ça implique la chefferie ou gouvernement qui décident du conditionnement des peuples, c’est-à-dire des théoriciens de la dialectique matérialiste et historique ; ainsi idéalement à défaut d’oligarchie, il ne doit rester qu’un seul humain qui décide des modalités du dressage psychologique des masses, conçues comme un total informatisé d’individus rendus tous les mêmes, normalisés, calibrés comme des billes bien rondes dans un sac.
L’étatisme est donc un pape à l’envers, une Église à l’envers, en creux. La chefferie du Nouvel Ordre Mondial est la dictature oligarchique qui décidera de la vérité du jour et ce que sera celle du lendemain, qui décidera du dogme à tout instant remis en question.
1789 à nos jours en passant par le marxisme égalitariste à l’extrême est ce Goulag de la pensée standardisant les êtres humains dans leur vie et dans l’histoire genre « fin des temps » où l’on rasera gratis. Le marxisme parle de « masse ouvrière » au lieu de parler de « masse paysanne » puisque tout est désormais dévolu à l’argent. Ici nous sommes dans une société de MASSIFICATION DE TOUT, c’est pour cela aussi que la laïcité a le vent en poupe dans la chefferie officielle, ou cachée dans le GODF.
PAS DE GOUVERNEMENT, PAS DE CHEFFERIE : demander à chacun de limiter ses appétits vitaux dans le monde du sensible. Ainsi il doit se rapprocher de la Réalisation du Soi ou Instant :
- continuer de se nourrir de la vie sensible dans ses rapports avec « le monde extérieur » ;
- virtuellement dominer la première partie, comme sujet maîtrisant l’objet, soit un semblant de NON-DUALITÉ.
Maîtriser le sensible, donc DOMPTER L’EGO, DOMPTER LE DRAGON, ÊTRE mais sans s’identifier pour l’existant, le ‘je’ car alors l’être atteint la Vraie Liberté : il est au-delà de l’espace, du temps, du mouvement.
IL N’EXISTE PAS D’AUTRE SOLUTION DE VIE EN SOCIÉTÉ : ou subir de plus en plus la chefferie et le totalitarisme comme nous en prenons le chemin en ce moment avec la fabrication du « terrorisme » ; ou retrouver l’autonomie originelle par le CONNAÎTRE TOI-MÊME PAR TOI-MÊME, éliminant enfin, depuis des millénaires, la tyrannie de l’opinion et de l’étatisme, aussi bien monarchique que républicain. De cela, un Francis Cousin le mentionne timidement dans la vidéo ci-dessous.
