Ce qui caractérise selon moi cet organiste de génie (photo du haut à Glasgow), c’est la clarté et la transparence de son jeu, surtout malgré la médiocre qualité technique des enregistrements d’époque, et malgré la brièveté de la durée du peu de morceaux disponibles sur Internet. Voir la précédente page : Bobby Pagan - Cinema Organ - Tiger Rag

 

Voir aussi la page du Scottish Theatre Organ Preservation Society (STOPS) où l’Écosse devait faire une bonne place à l’Orgue de Cinéma quand la convivialité pouvait aussi se passer dans un cinéma ; dans le noir il régnait une autre forme de « famille », de complicité plus magique que dans un théâtre.
Autre page où l’on peut trouver beaucoup enregistrements mp3 ou autres d’orgues de cinémas en Angleterre avec courtes présentations en anglais et documents très détaillés sur les orgues joués par chaque organiste.

Notamment dans ce site on peut trouver un autre génie de l’orgue de cinéma Sydney Torch et son Miracle Melodies de 1931 sur un Wurlitzer 3/10. Une autre perle : Footlight Parade décrivant bien une époque de cet « âge d’or » d’intermittence entre les deux guerres mondiales où on croyait que « ça ne recommencerait jamais », et joué sur un Christie 4/35. Sur le même Christie son Sitting Pretty de 1934 dépote aussi.
Un autre joli morceau : What Goes Up Must Come Down, de 1939, sur Wurlitzer 4/16. On ne pourrait pas jouer cette musique dans aucun cinéma de France ou autre lieu public, même sur l’orgue Christie de l’ancien Gaumont Palace de la Place de Clichy à Paris et installé dans une banlieue de Paris.
Sydney Torch fut l’assistant d’un autre génie de l’orgue de cinéma : Quentin Maclean.
L’âge d’or de l’orgue de cinéma commence dès 1926.