Ecrit par Sechy,
le 29-05-2016 23:31
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Tapis-Jardin-Voyage-Vaisseau
TAPIS VOLANT-PARADIS
LE SOI ou JARDIN
le meilleur de s’envoyer en l’air.
Voir aussi la page : La Pomme identique au Tapis Volant
Tapis-Volant : le CHEMIN, cammano-, cammino- en gaulois, à rapprocher du latin camminus, que continu le français chemin, l’italien cammino, l’espagnol camino, comparable au vieil irlandais céimm, au gallois cam, au breton kamm (marche, pas), voir le français cam(m)ion, racine cam-. Deuxième sens sentu-, viel irlandais sét pluriel séotu (de sentu, chemin, voie), etc.
Le Tapis Volant est une symbole de la non sédentarité. Sédentarité: étymologie de seoir (être assis), donc attaché à un lieu. Le citoyen-citadin est attaché à la ville et vil.
Le Tapis Volant est l’équivalent du Jardin, du Paradis. Le Tapis est Volant parce qu’on y trouve le TOUT. C’est le Jardin en Soi, le SOI. Ce n’est donc pas un jardin individuel, mais la liberté permanente offerte par les Jardins ou Paradis. Le Tapis Volant résume la symbolique de RIEN N’EST PAREIL À CHAQUE INSTANT, ICI ET MAINTENANT, TOUT EST TOUJOURS CRÉATION-MOUVEMENT. Saint Grégoire de Nysse écrivait que « On va à Dieu par des commencements sans fin », une nostalgie « d’éternel retour »… J’appelle ça « Fixation Cavalante », quand le seul changement souhaitable est celui qui nous introduit dans le monde où rien ne change ; un perpétuel Recommencement comme sculpter toujours la même statue qui, en se perfectionnant, conserve toutes les promesses d’une ébauche (une œuvre terminée n’a aucun intérêt, C’est comme les bons élèves ou les personnes douées : aucun intérêt ! Par contre le génie doit travailler encore plus que la personne ordinaire. Si vous avez été sacrifié (Don et en plus, être rempli de doutes et de défauts de toutes sortes), c’est pire : vous aurez d’abord à vous battre avec vous-même, ensuite le dur labeur de transmettre à...).
La Fixation Cavalante se retrouve chez Gustave Thibon : « Être détaché de tout - première condition pour n’être indifférent à rien ».
Il est évident que le Tapis Volant est du thème de la STARGATE : voyager dans d’autres dimensions.
TOUT EST DANS LE MENTAL (tout est lié) : « Un passager dans un train est assez fou pour garder son bagage sur la tête [le savoir, les informations]. Qu’il le pose à terre ; il arrivera tout aussi bien à destination » ( Ramana Maharshi, entretien 398).
« Vous avez quittez votre maison dans une charrette, pris le train, êtes descendu à la gare, remonté dans une charrette et vous vous êtes retrouvé dans cet ashram. Quand on vous à demandé ce que vous avez fait, vous avez dit que vous avez voyagé depuis votre ville jusqu’ici, n’est-ce pas ? Le fait n’est-il pas plutôt que vous n’avez jamais bougé et que ce sont les divers moyens de locomotion qui vous ont transporté tout le long de votre route ? De même que vous confondez ces mouvements avec les vôtres, vous faites ainsi pour les autres activités. Mais ce ne sont pas les vôtres. Ce sont les activités de Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 78).
« Où allez-vous ? Vous n’allez nulle part. À supposer même que vous soyez le corps, votre corps est-il venu de Lucknow à Tiruvannâmalai ? Vous étiez simplement assise dans la voiture ou autre moyen de locomotion qui a bougé ; pour finir, vous dites que c’est vous qui êtes venue ici. Le fait est que vous n’êtes pas le corps. Le Soi ne bouge pas. Le monde bouge en lui. Vous êtes seulement ce que vous êtes. Il n’y a pas de changement en vous. Par conséquence, même après un soi-disant départ d’ici, vous êtes ici, là-bas et partout. Ce ne sont que les scènes qui changent.
Quant à la Grâce, elle est en vous. Si elle était extérieurs, elle n’aurait aucune valeur. La Grâce est le Soi. Vous n’êtes jamais hors de son activité. La Grâce est toujours présente ». (Ramana Maharshi, entretien 251)
Je ne dis pas qu’un Jardin c’est la domestication de la Nature, un orgueil monstrueux de vouloir « domestiquer la Nature , ou alors « domestiquer SA nature », mais qu’un Jardin c’est apprivoiser des plantes, donc APPRIVOISER LE DRAGON : CONNAÎTRE TOI-MÊME PAR TOI-MÊME. Le Jardin a quelque chose à voir avec le « Moi collectif » qui serait « La Nature », et le « Moi individuel » qui serait le Jardin. Le Jardin c’est LA SOURCE, LE LIEU DIT ou LIEU DU DIT, LIEU DU TOUT. L’oasis, l’île, sont du même thème du Jardin.
Le Jardin est symbole du Soi parce qu’il s’y accompli la vie intérieure. Le mur du Jardin maintient les forces internes qui murissent comme font les côtés du Tapis Volant. ON NE PÉNÈTRE DANS LE JARDIN QUE PAR UNE PORTE ÉTROITE ; SUR UN TAPIS ON SE RESPECT. Souvent, il faut chercher cette porte tellement elle est petite, et cachée. Le Centrum Centri de l’âme est caché dans le Jardin.
Le Jardin comporte presque toujours un bassin, soit un MIROIR…
Pas de Jardins sans PARFUMS, et sans VENTS, et là on entre dans la magie, et les parfums ont une grand importance chez les Hébreux qui le copièrent certainement des Anciens Égyptiens. Pas de céréales mortifères dans le jardin, que des plantes comme les Simples, des légumes, des fruits et des fleurs et des couleurs.
Le Jardin c’est la voie oubliée de l’Horticulture, alors que les Chasseurs-Cueilleurs choisirent pour leur malheur la voie de l’Agriculture. Sans le triomphe de la voie de l’Agriculture, il n’aurait pas existé les Mystères d’Éleusis et la symbolique épis de blé et la maîtrise de l’agriculture. Les Mystères d’Éleusis si marqués par l’évolutionnisme avec dualité du pur et de l’impur, le pur étant l’initié qui peut AU TERME DE SON VOYAGE seul prétendre « habiter avec les Dieux » (les losers sont bons pour l’Enfer… ). Mystères d’Éleusis ? Plutôt un culte phallique symbolisant la vie ; l’être humain condamné, plutôt damné avec sa bite, sa vulve et son couteau !!!
Pensez-donc, dans le Jardin étendu on peut récolter son miel, son vin, son lait, ses œufs, ses fruits, ses aromates, ses légumes, ses souffles si différents. Les céréales et la voie de l’Agriculture c’est déjà le départ du Nouvel Ordre Mondial actuel et l’esclavage au quantitatif de la production en gros.
Chez les Aztèques les jardins n’admettaient pas les légumes et les fruits, mais une faune des plus diverses y parcouraient des bosquets très étendus, des rochers, des monticules où erraient des Cerfs, des étangs d’eau douce et salée pour divers races d’oiseaux et de poissons. Dans ces jardins il y avait aussi des Lions et des Tigres, un Aigle royal, des Chacals, des Renards, des Chats sauvages, et même des Nains et des Bossus qui vivaient dans des appartements. C’était plus un musée ou monde miniature à la gloire de l’Empereur des Aztèques.
Dans un Jardin comme sur le Tapis Volant ON SE PROMÈNE LIBRE COMME LE VENT, COMME LES PARFUMS. Les parfums peuvent même être utilisé pour la manipulation mentale… Dans le Jardin se trouve l’ANALOGIE à manipuler avec précaution.
On peut avoir un Jardin laissé libre (en friche), un Jardin de Mousses, un Jardin de Pierres, etc. Le Jardin japonais est aussi un monde en miniature.
Tapis Volant ou Paradis : « Les Anciens étaient dans une sorte d’état de confusion [moi collectif] qui faisait partager avec toute leur époque la paix et le détachement. En ce temps-là l’Obscurité et la Lumière s’équilibraient harmonieusement ; les mânes et les esprits ne troublaient personne ; les quatre saisons se succédaient régulièrement ; les êtres ne cherchaient pas à se nuire ; personne ne mourait prématurément. Bien que doués d’intelligence, les hommes ne s’en servaient pas [sinon ils tombaient dans la tyrannie de l’opinion et de la raison]. C’était l’époque de l’Unité parfaite ; personne n’agissait, tout se déroulait toujours naturellement.
Puis vint la décadence [la Chute]. Les Augustes Souei-jen et Fou lu voulurent agir sur les hommes. Ils ne parvinrent plus à maintenir l’Unité parfaite, mais seulement à l’obtenir l’entente [ce n’était plus l’époque des Anciens où tout se déroulait selon le rythme de la Nature entière ou Cosmos]. La décadence s’accentua de nouveau. Les souverains Yao et Chouen voulurent agir sur les hommes. Ils inaugurèrent une administration et voulurent éduquer le peuple. La pureté et la simplicité disparurent [cela veut dire que la nature de l’humain primitif était dense comme le vin pur et entière comme le bloc de bois brut et que la civilisation humaine risque de diluer et de disperser cette densité et cette intégrité de l’humain qui deviendra violé par la civilisation]. Les hommes délaissèrent le TAO pour pratiquer le bien [abandon de la Vérité pour rechercher le bien qui soit apprécié des autres humains du monde : l’opinion et le social et l’artifice].
L’action [le fer et faire] eut le pas sur la vertu [l’humain ne recherche plus que la renommé dans le monde] et l’esprit individuel sur la nature originelle [l’humain délaisse sa nature, son ‘Je’ avec le J majuscule, le Soi, pour suivre sa raison qui est fautive de troubles cosmiques].
Si les hommes communiquent entre eux avec leur esprit individuel, la paix ne peut plus être maintenu [cas actuel de la tyrannie de l’opinion]. Car on orne l’esprit par la lettre et on l’élargit par l’érudition. Or, la lettre tue l’esprit et l’érudition le noie. Ainsi, tout le monde fut jeté dans l’égarement et le désordre sans pouvoir jamais rejoindre son indistinction primordiale en retrouvant sa nature et son sentiment ». (Tchouang-tseu, chapitre 16, Corriger la Nature).
Nous ne pouvons posséder que le fini ; avec l’infini, nous ne pouvons qu’être possédés.
(Gustave Thibon, l’ignorance étoilée).
Là où l’amour est parfait, il n’y a pas de loi, mais là où il n’y a plus d’amour, tout devient loi ou chaos.
(Gustave Thibon).
« Qui se sert du crochet, du cordeau, du compas et de l’équerre pour rectifier, offense la Nature ; qui se sert de la corde, de la ficelle, de la colle et de la laque pour consolider les choses va à l’encontre de leurs qualités propres. Qui plie les hommes par le rite et les rompt par la musique, qui les protège par la bonté et les relie par la justice, celui-là corrompt leur nature originelle. […] Comment la bonté et la justice censées unir les hommes comme la colle et la laque, la corde et le cordeau, pourraient-elles avoir quelque influence sur un monde régi par le TAO et la Vertu ? Elles ne provoquent que des égarements ».
(Tchouang-tseu, chapitre 8, Pieds palmés).
À rapprocher de Ramana Maharshi à l’entretien 704 : « Si chacun s’occupait de ses propres affaires, il n’y aurait pas de querelles ».
Dernière mise à jour : 29-05-2016 23:46
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