La Nature fractale est-elle la Matrice ?
 

Ecrit par Sechy, le 13-12-2016 00:36

Pages vues : 6062    

Favoris : 43

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vent, Vide, Volonté, Yokaï

 
vortex_mouv.jpg
 
 
La Nature fractale est-elle la Matrice ?
Voir notamment les suites de Fibonacci


EGO-ARCHONTES = MATRICE-MATRIX
 
TOUT EST DANS TOUT
 
La fin de l’enchantement ou oublie de l’Âge d’Or et le début de la conception ou opinion fabriquant le monde « moderne ».
 
FRACTAL : du latin fractus (brisé, ou en petits morceaux comme une chaîne de sucres ou dominos). Objet fractal : objet mathématique servant à décrire des objets de la nature dont les formes découpées laissent apparaître à des échelles d'observation de plus en plus fines des motifs similaires (éponge, flocon de neige…). Les objets fractals. (réf. dictionnaire Le Robert).
Par exemple la TRANSCOMMUNICATION LARSEN PAR VIDÉO façon Klaus Schreiber, ce sont des fractales (schéma de principe ci-dessous). Idem pour la boîte de fromage où figure une étiquette avec une Vache ayant, en guise de boucles d’oreilles, un couvercle de boîte de fromage sur lequel on retrouve une tête de Vache, elle aussi parée de boucles d’oreilles qui ne peuvent manquer d’être des couvercles, etc. etc. Ainsi, quelque soit l’échelle d’observation, la partie de l’objet constituée de la boucle d’oreille ressemble au tout, à la boîte de départ (qui peut être comparé à un Dieu). C’est une question d’ÉCHELLE [ESCHIELE] [ESCHILLON] ou échelon :

Je vis quelque chose au loin,
et je crus que c’était un animal.
Je m’approchai, et je m’aperçus
que c’était un homme.
Je m’approchai encore, et je compris
que c’était mon frère.

(Poème Tibétain)

Nature à Nature ou Nature esjouir Nature.
Système de référence : la Lumière elle-même doit bien se référer à quelque chose !? (l’Ombre).
L’ÉCHELLE EST COMME LA TEINTURE… LA PIERRE DE MÊME… Teinter, comme par exemple l’introduction d’un principe originel aussi infinitésimale que possible (homéopathique) qui va entraîner des conséquences considérables (voir le battement d’ailes du papillon qui va provoquer des dégâts à des milliers de kilomètres… ; ou plus proche : l’absence d’un clou au fer d’un cheval peut perdre le fer à cheval, de fer à cheval la monture, et de la monture le cavalier !) On retrouve la même amplificagtion avec la légende indienne du blé ou du grain de riz :
Si sur un damier d’échecs l’on met 1 grain de blé ou de riz sur la 1ère case, 2 sur la 2ème case, 4 sur la 3ème case, 8 sur la 4ème case, et jusqu’à la 64ème case en doublant à chaque fois le nombre de grains. Au total le nombre de grains de blé s’élève à :
1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 16 = 18 446 744 073 709 551 615 soit :
18 trillions, 446 744 billions, 73 709 millions 551 615 !
Ce principe de fractal en amplification exponentielle des écarts qui réconcilie les notions de déterminisme et d’imprédictibilité est nommé par certains SCI (Sensibilité aux Conditions Initiales). Bref, ce sera le contraire de processus beaucoup plus complexes et non déterministes considérés comme « chaotique », CHAOS = EAU (primordiale) ou GAZ-VIBRATION.
Le vagabondage du mental est typiquement fractal.
Croire à un homme, à une cause, un idéal ou une idéologie soit une CONSTANTE est aussi du domaine fractal : une valeur qui va régenter tout ce qu’il y a derrière, surtout en politique et en économie.
video_transcommunication_larsen_video_schreiber.png
 

Depuis longtemps les êtres humains parlent de « réalité », comme si c’était « réal », à ce point qu’ils sont obsédés par les mesures, les analyses et le verbiage en tous genres pour essayer de s’y retrouver dans cette « réalité ». Notez que les mesures sont effectuées par des appareils construits par les humains, donc sans valeur… puisque dans la causalité ou dualité sujet-objet.
De nos jours de folie technologie et particulièrement informatique et son presque tout virtuel et « tout connecté », cette impression de Matrice est nettement renforcée.

MATRICE (CAVERNE VENTRE UTÉRUS ŒUF [philosophale]) :
avant le patriarcat des religions du Salut les Anciens avaient à faire avec la Mère divine, donc le matriarcat ou Matrice. Mais patriarcat (pattern) ou matriarcat c’est toujours la Matrice, LE MOULE. Et question moule depuis les religions, ou à mystères, ou du Salut, le MOULE (modèle ou norme) est hautement effectif, et encore plus dans l’après 1789 ! Le républicanisme et sa « démocratie » est le paroxysme du MOULAGE DES PEUPLES. C’est ce qu’exprime très clairement Jean Coulonval dans son livre recueil de lettres avec des correspondants plus ou moins connus comme Aimé Michel, Ionesco, Raymond Abellio, Arthur Kœstler ou des chercheurs comme Jean-Émile Charon, ou des évêques, quand il parle des ESSENCES (1), page 316 de Synthèse et Temps Nouveaux : « Je ne veux pas être « fabriqué ». Je veux être soumis aux Essences mais non aux accidents. C’EST CELA LA « LIBERTÉ ».

De nos jours on parle de « puissance de calcul » et donc de Big Data. Mais là n’est pas le problème. C’est une question d’ABONDANCE. Maintenant tout devient FIXÉ, NORMÉ, c’est la fin, la perte de l’Âge d’Or. Déjà le chercheur du 17è siècle a accès à plus d’auteurs médiévaux qu’aucun érudit du temps de Louis 6 le Gros. par exemple la bibliothèque de la cathédrale de Rochester ne disposait en 1202 que de 241 volumes ; et celle de la cathédrale de Durham n’en possédait que 490. Au Moyen-Âge la lecture est essentiellement orale ; l’imprimerie va faire naître la lecture silencieuse et par la même le renforcement de l’ego et de l'opinion : divorce entre l’œil et la parole dans l’acte de lire (réf. D.R. Olson, L’univers de l’écrit - Comment la culture écrite donne forme à la pensée).

Concernant l’abondance Gaston Bachelard disait : « la conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L’homme [de par son ego] est une créature du désir et non pas une créature du besoin » ; par là même il définit non seulement l’état de cette planète après la Chute, mais aussi notre société de consommation, nouvelle messe de la City de Londres et son Wall Street.
Jacques Rueff disait que « la production est fille du désir », et cette production commence effectivement avec la catastrophe néolithique et sa voie de l’Agriculture ! Avant, on ne stockait pas, on ne produisait pas au sens faire du business du terme (voir Marshall Sahlins : Âge de pierre, âge d’abondance, où il décrit les sociétés « primitives » qui refusaient l’économie, le profit ou production à tous prix qui va engendrer la division riche-pauvre et l’aliénation et les violences qui en découlent. Ces sociétés anciennes étaient SANS ÉTAT, SANS CLASSE. Il n’existait pas de libéralisme : liberté de gagner aux dépens d’autrui ou guerre de tous contre tous : exploitez-vous les uns les autres. Les sociétés « primitives » fonctionnaient selon la trinité : vie sociale ou politique, vie spirituelle, vie économique qui rejoignait naturellement la vie politique. Les sociétés primitives sont des « machines » anti-production : tout circule, tout est transparent. Le mot « primitif » ne doit pas s’entendre comme un « pauvre », autant au sens mental qu’au sens physique ou nourricier !).

Notre civilisation se complexifie à n’en plus finir, d’où le Big Data et son corollaire le Big Brother devenant nécéssaire avec plus de 7 milliards de Terriens sur la planète et ça va aller en augmentant à grande vitesse…
Le virtuel va probablement fabriquer des « êtres humains » ayant la croyance qu’ils ont une conscience et donc qu’ils sont autonomes et capables de contrôler leur « destin » (système de la boîte dans la boiîte (2).
L’Univers étant dans le cerveau [« le monde est dans le Soi, c’est tout », indique Ramana Maharshi à l’entretien 514), les humains croient que tout est chiffres et donc mathématique. Mais tout cela n’est que production du mental. Ainsi Rich Terrile, directeur du Centre de calcul évolutif et de conception automatisée du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, soutient qu'il est possible que notre monde soit un jeu d'ordinateur généré par un programmeur de l'avenir, au format Matrix. Le programmeur serait alors une sorte de Dieu ayant pour jeu notre Cosmos. Mais alors… dans quoi serait ce programmeur ? En dehors de l'Univers ? Sur quoi effectuerait-il ses causes-effets ?? Ou bien il est une pure vibration mal intentionnée (hyper intelligent mais possédant encore un ego d'enfant pour s’amuser ainsi avec CET Univers ! Ou c’est un enfant très doué ; il est connu que les enfants sont cruels. Ce qui rejoint les Archontes des Gnostiques ; un Archonte genre le colérique Yahvé. Les Archontes ont-ils des « ordinateurs » ?

Selon la loi de Moore, qui stipule que la puissance de calcul double à peu près tous les deux ans, le scénario MATRICE sera théoriquement possible à l'avenir. Tôt ou tard, nous arriverons à un endroit où la possible simulation de quelques milliards de personnes leur fera croire qu'ils sont des êtres sensibles avec la capacité de contrôler leurs propres destinées. Il risque bien d’y avoir deux mondes : celui des robotisés, celui des « sauvages » ou resté humain (hommes des ”cavernes”)..
Croire que nous serions des pions manipulés pour le divertissement mental de quelques entités ou vibrations c’est tomber dans la dualité sujet-objet, c’est croire que ces entités sont « en dehors » de l’Univers, comme si en domaine fractale il y aurait un empilement d’Univers dans un autre Univers et ainsi de suite le dernier étant, comme au sommet de la pyramide, celui qui contrôle tout (système du complexe militaro-industriel et franc-maçonnique des divisions pour mieux régner (ou garder le secret) où seul le sommet de pyramide connaît la cause) !

La bande haut du site fangpo1 indique en décembre 2016 : « Depuis 10.000 ans, le monde ne souffre pas de devoir finir en « fin des temps », il souffre de ne pas avoir encore commencé : TOUJOURS AUCUN BIG BANG !!! »

Cette opinion de Matrice ne concerne QUE le monde extérieur ou de l’ego, or le monde du Soi n’en pose pas, évidemment ce n’est pas dans le Soi que l’on cherche les solutions. Dans ce monde des accidents, les êtres humains pataugent sans fin dans les marais des opinions, où rien n’est certain, sauf pour celui qui y croit, au sens de religion affective du terme. L’intuition dans le Soi « sait », elle ne croit pas, et celui qui sait ne dit pas « je crois ».
Notre époque de Big Data et de virtuel est propice au triomphe et en même temps à la tyrannie de l’opinion, laquelle se nourrit d’impression et de culture, toujours détruites et renouvelées au vent du temps qui coule, et ne trouve aucune stabilité que dans la magie verbale ou écrite, ou dans le virtuel, dans le formalisme verbal d’autant plus efficace qu’il utilise des mots inconsistants, dépourvus de signification précise, particulièrement en régime républicaine : démocratie, liberté, égalité, fascisme, État (de droit), classe, valeur, etc. Tout un vocabulaire déjà MATRICE extrême et Super Grégarisme.
L’opinion ne sera jamais certitude, ce qui en décide, c’est seulement le sentiment, l’affectivité, et c’est pourquoi elle est chose de l’ego : LA POSSESSION.
Alors l’ego est LA MATRICE.

Archontes ou machin qui dirigerait nos vies comme si nous étions des souris de laboratoire est un mythe LIÉ À L’EGO, et même en forme de Super Grégarisme : vouloir posséder une théorie du TOUT répondant à toutes les questions. C’est comme la dualité sujet-objet ou la politique de la chefferie : à chaque problème elle chie une loi, ou à chaque problème certains chient des équations ! Ainsi, à chaque problème il y aura une loi ou une nouvelle perspective qui vont biens-sûr amener de nouveaux problèmes, etc. C’est sans fin ! Et c’est comme la mode : suivre la mode, qui par essence se veut toujours nouvelle (comme le « Nouveau, vu à la Télé ! »), c’est à la fois vouloir se distinguer des autres et en même temps être remarqué d’eux, donc tomber dans le Super Grégarisme soit agir selon le plus grand nombre, puisque « être à la mode » c’est agir comme beaucoup et tomber dans l'UNIFORME. LA RÉPUBLIQUE ET SA DÉMOCRATIE EST UN EFFET DE MODE.

Pour en revenir à la Fractale, le Point Focal ou le « Point c’est Tout », on dit que le Point Zéro est de « dimension zéro » ! Dans le cas du flocon de neige, parfaite fractal, si nous avons la dimension 1,2618, nous aurons non pas une surface mais une ligne, puis il aura un périmètre infini, il ne se recoupe pas mais tient pourtant dans un espace limité ! Je pense que tout ici-bas est fractal, comme l’effet domino. Un Arbre est fractal : l’invariance d’échelle y est remarquable : qu’est-ce qui ressemble plus au tronc se divisant en branches maîtresses que ces dernières se divisant à leur tour en branches secondaires qui se divisent encore ? comme dans l’exemple des boites de fromage cité en début de page. La seule différence par rapport au système mathématique est la taille finie de la plus petite structure (comme pour les poumons ou les éponges), alors que les mathématiques ne connaissent aucune limite dans la création de structures de tailles de plus en plus réduites, et c’est en se sens qu’il pourrait bien y voir des êtres humains artificiels croyant à leur totale autonomie ! LE TEMPS QUI COULE EST QUELQUE CHOSE DE FRACTAL ET CRÉATION DU MENTAL.

Qui dit divisé, fractionné, va vouloir dire rassembler les morceaux : CHANGER ÉCHANGER : cambiare en gaulois, en latin remp pro re dare (donner une chose contre une autre) déjà employé par Apulée au 2è siècle, emprunt au gaulois avec une forme d’infinitif latine (réf. Dict. Français-Gaulois). Isis et sa « sœur » ou autre face du symbole : Nephtys vont vouloir « coller » les morceaux.

Il n’y a pas besoin d’Archontes ou de Dieu à Matrice manipulant les humains, ceux-ci se manipulent déjà fort bien entre eux ! Surtout en réseaux (informatiques) avec les youtuber et autres « lanceurs d’alertes » (individuels ou collectifs) ou plutôt lanceurs d’opinions qui se veulent CONVERTIR, c’est-à-dire que les masses vont se laisser bouffer, digérer, assimiler, connecter. C’est pourquoi il est devenu vitale que les êtres humains se voit eux-mêmes, par eux-mêmes, sans passer pour la diablerie d’un enseignement, d’une culture ou d’un réseau en un Super Grégarisme ou Égrégore toujours trompette-trompeur par quelque côté. Alors il n’y aura plus d’opinions, toujours trompeuses et contradictoires et en conflit de par leurs structures mêmes.

Le transhumaniste aussi est du domaine fractale : BOÎTE DANS BOÎTE :
La connaissance par l’humain de sa nature ne peut pas être une science puisque ici-bas nous sommes dans la dualité sujet-objet, cette dualité entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs tout l’Univers étant dans le mental : l’être humain est dans ses Essences (1) la globalité de l’Univers, son résumé, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un Univers qui lui serait extérieur. C’est géométriquement impossible. Celui qui veut renverser les rôles entre Essences et monde spatio-temporel est pur Satan, transhumaniste ou Grand Architecte. Comme nous sommes DANS l’Univers, la connaissance de soi implique de « saisir ce qui est insaisissable », donc ce qui n’a pas à être saisit, possédé : la connaissance de soi-même par soi-même veut dire QU’IL N’Y A PAS DE BUT À A-TEINDRE, la Félicité étant notre état naturel ! Il n’y a pas non plus besoin de « double », qui ferait retomber dans la dualité. Aussi, le non-Soi se trouve dans le Soi. Le Soi qui s’est oublié conçoit les objets comme étant le non-Soi, lequel n’est en fait rien d’autre que lui-même.
De même que la Félicité est notre nature véritable, pareil pour la méditation. « Vous l’appelez méditation parce que des pensées viennent vous distraire et que vous voulez les écarter. Quand ces pensées sont dissipées, vous restez seul, c’est-à-dire en état de méditation, libre de pensées ; et c’est votre vraie nature, celle que vous essayez maintenant d’obtenir en éloignant les autre pensées. Vous appelez maintenant « méditation » le fait de tenir éloignées d’autres pensées. Mais quand la pratique deviendra stable, il se révélera que votre nature réelle est la vraie méditation. Dès que vous essayez de méditer, d’autres pensée vous assaillent avec plus de force » (Ramana Maharshi, entretien 310). Il précise que c’est naturel car ce qui repose caché remonte à la surface. Un visiteur dit la même chose que l’Univers est dans le mental, ainsi toutes les pensées sont le Brahman [Être suprême, Absolu]. Oui, affirme R.M. « Mais tant que vous pensez qu’elles sont séparées, il faut les éviter. Si, en revanche, vous découvrez qu’elles sont le Soi, il n’y a plus besoin de dire « toutes » [là encore allusion aux Essences (1)]. Car tout ce qui existe est le seul Brahman. Il n’y a rien d’autre en dehors du Brahman ».
Dans le même entretien : les objets sont tous le Brahman et on dit alors qu’ils sont tous réels. « C’est bien cela. Quand vous voyez les objets comme étant multiples ils sont asat [non réels]. Mais quand vous les voyez comme étant le Brahman, alors ils sont réels [vraie Création], parce qu’ils détiennent leur réalité de leur substrat, le Brahman ».

QU’EST-CE QUE C’EST LA RÉALITÉ ? « Seul celui qui voit est réel, et certainement pas le monde. Ceci étant la vérité, l’homme n’en continue pas moins de discuter en se basant sur la réalité du monde. Qui donc lui a demandé de plaider la cause du monde ? [jeu que pourrait avoir institué quelques entités manipulatrices de matrice !]. Le Yoga-vasishtha définit clairement la Libération comme étant l’abandon du faux pour demeurer en tant qu’Être ». (R. Maharshi, fin de l’entretien 442).


Notes.
1. ESSENCE : ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ».

Lumière de l’Essence et lumière de la conscience sont donc totalement différentes. « Si ceux qui étudient la Voie ne connaissent pas la réalité, c’est parce qu’ils n’ont reconnu que la partie ”conscience” de l’esprit, racine d’une succession infinie de naissances et de morts depuis des temps sans commencements [évolutionnisme], et que pourtant les imbéciles appellent ”l’être originel” », dit un grand maître chan du 9è siècle du nom de Tchangsha, cité dans Le Secret de la Fleur d’Or.
Le principe du Secret de la Fleur d’Or étant « Le Retournement de la Lumière », cela consiste à correctement retourner la lumière primordiale qu’on ne peut attribuer à rien, de telle sorte  que n’intervienne aucune pensée consciente [donc une Réalisation du Soi] ».
Le mot « Essence » peut se définir à travers l’entretien 363 de Ramana Maharshi, le guide : « Par « guides spirituels », nous entendons ceux qui sont « spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont « matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever ».
Avec la razzia laïcité, de nos jours la foi prend sens de conditionnement éducatif en se faisant une idée de Dieu à partir du temporel. C’est donc une fausse foi comme la démocratie n’est pas une démocratie… Mais la Vraie Foi c’est la Connaissance : voir le temporel à partir de Dieu ou du Soi, et ensuite seulement on peut parler de « création ». Donc la Vraie Foi ou Soi étant notre état naturel, elle ne se cultive pas, ne s’approfondie pas !

« Le Soi ne peut jamais être illusoire. Il est la seule Réalité. Ce qui apparaît doit également disparaître, ce n’est pas permanent. Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent ».
Les Essences, ce sont les « Maîtres » intérieurs. Le Maître n’est JAMAIS à l’extérieur. « Si le maître était vraiment un étranger dont vous attendez la venu, il serait voué à disparaître lui aussi. Quel est l’intérêt d’un tel être transitoire ? » pourrait répondre Ramana Maharshi sur l’attente de leur messie par les Juifs !!!
R. Maharshi ajoute cette importance, que tant qu’une personne se considère comme le corps, le ‘je’ ou mental, alors le maître devient nécessaire et il apparaîtra avec un corps ; d’où ce judaïsme totalement matérialiste attendant un Guru (Messie), et système purement politique de manipulation des foules, comme du temps de Moïse…
 
2. Comme souvent écrit ici, le contact avec le réel-illusion s’en est allé avec l’apparition du langage écrit, et à plus forte raison avec l’invention de l’imprimerie à la Renaissance : nous sommes désormais passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée, que je résume par le triomphe de l’opinion ou de la libre pensée. Alors notre perception du monde « moderne » et donc de nous-mêmes est un sous-produit de l’invention du monde sur le papier, et anciennement sur le papyrus ou le parchemin, ou sur les tablettes d’argile cuite.
 
 

Dernière mise à jour : 13-12-2016 01:38

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved