A-pareil : privation de pareil
 

Ecrit par Sechy, le 13-11-2017 23:00

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Tags : Appareil, Banques, Capitalisme, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dualité, Eau, Ego, Empire, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Sommeil, Spiritualité, Technique, Templiers, Terrorisme, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vérité, Vin, Winner

 
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A-pareil : privation de pareil

A-pareil des perruques poudrées (les Couilles en Or).
A-pareil ou raison : la maladie du mental.
 
 
Le transhumanisme et ses prothèses lorgnant jusqu’à l’éternité est l’appareillage totalitaire.
 
A-pareil : étymologie de parer (apparat, décor, spectre-spectacle (comme notre civilisation actuelle) et d’éclat (le eyes candy des Anglo-américains et de leur American way of life ou struggle for life [plutôt pour amasser des dollars]).
SPECTRE-SPECTACLE OU DISTRACTION : LÀ OÙ IL N’Y A QUE DES PENSÉES, DE LA RAISON.
Appareillage ou conventionnel, et même germe : de la hache de pierre jusqu’à l’ordinateur à puces !!!
Appareil ou outil, machine instrument, engin, dispositif, etc.
Pour le « scientifique », il faut un appareil de mesure pour appuyer une théorie, sinon on ne le croira pas. Comme ça on fabrique le temps qui coule !
 
PAREIL : Thème de l’Unité : identique à icelle. Pareil ou égal : A=A, TAUTOLOGIE comme celle du « Je suis ce JE SUIS », ou le genre « la vérité vraie ». L’A-pareil, du A privatif et pareil indique la privation de l’Unité. L’appareil renvoie directe dans la dualité sujet-objet.
TAUTOLOGIE : Variation du Thème initial. Le Thème étant la chose principale en Alchimie, celui de la Putréfaction, donc du Silence (voir plus bas). On passe du Thème qui devient une Variation, qui, à son tour, va devenir un Thème, et ainsi de suite en ne perdant jamais le Fil d’Ariane ou Principe Originel Universel. Une Tautologie n’est jamais une répétition car RIEN N’EST PAREIL D’UN INSTANT À L’AUTRE (oscillation).
 
LE MENTAL EST UN GROS APPAREIL DE L’HUMAIN, SON PREMIER PROBLÈME, ET EN MÊME TEMPS SON PARADOXE.

APPAREIL DU MENTAL : CELUI QUI COLORE TOUT, QUI FOUT DU EYES CANDY PARTOUT (qui fout de l’ego ou coloration partout). Le mental va irrémé-diablement COLORER, OPINIONNER (opiner du bonnet). Exemple avec une Fleur : à un premier niveau le sujet voit l’objet « fleur », l’œil étant l’appareil de perception ; il représente l’image au mental qui perçoit. À un deuxième niveau, il y a perception de l’œil lui-même : il voit plus ou moins claire, il fatigue, la vision peut « s’emmêler les pinceaux » ; l’œil est alors devenu l’objet, le mental est donc l’appareil, et à un niveau au-dessus, ou ailleurs, la Conscience est « ce qui perçoit ». À un troisième niveau apparaît le sujet et son ego (ce qui est relatif, relation), avec ses senti-ments : « j’aime être là ou non à observer la fleur ». Mon mental est alors devenu objet, comme celui que l’on peut acheter au supermarché (et actuelle culture du narcissisme). Ainsi il existe une dimension encore plus profonde qui est l’appareil et un Principe supérieur ou Conscience qui est « Ce qui perçoit ». À part ce Principe, toutes les autres dimensions sont impermanentes, mortelles (permanent : étymologie de maison, demeure, ici et maintenant. C’est pourquoi en Égypte ancienne tous les Dieux ont leur Maison : per, qui renvoie à la « per-sonne »).

BIG APPAREIL, BIG EQUIPMENT.
La MÉMOIRE, le CONVENTIONNEL OU LOI OU HABITUDE sont autant de killers du ici et maintenant et par là même sont de la bonne bouffe pour le mental construit sur le raisonnement, le calcul !
Ce genre de Big Equipment est un tueur de la SPONTANÉITÉ.
Le Senti-ment et l’é-motion sont de parfaits killers du spontané. É-motion = vagabondage du mental ; du E de Entendement et Espace et Évolutionnisme, et motion (mouvement en anglais). Tous des JETS. Tous des conditionnements issus de ce qui a été vécu jusqu’à ce jour, genre « inconscient collectif » à la C.G. Jung.


LE MOT « APPAREIL » EST LE PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI : rechercher le « QUI SUIS-JE ? » par le mental qu’il faudrait « supprimer », comme s’il fallait supprimer le seul Réel, et par la saloperie de dualité sujet-objet ou cause-effet. On retombe alors dans le phénomène de l’identification ou nom-la-forme, soit chuter dans la dualité sujet-objet. Le seul réel est sans double, sans dualité. Paradoxe car le mental est obligé de jouer à la dualité sujet-objet en s’en délivrant. Aucune saisit ne serait possible sans expérience, c’est-à-dire sans une « traversée » obligatoire - et colorée d’opinions - de notre personnalité. Passer du conditionné au déconditionnement.
À ce stade on a recours à LA LUMIÈRE DE L’ESSENCE, « la Chambre Vide » dit la tradition chan (Zen). « Si vous la voyez sous forme de lumière et que vous fixez votre attention là-dessus, vous tomberez dans la conscience conceptualisante qui n’est pas la Lumière de l’Essence ».
Lumière de l’Essence : SANS MÉMOIRE : union totale entre sujet et objet ; évidemment nous n’avons alors plus conscience de notre propre identité (il n’existe plus le pour-voir, il y a perte de cette conscience conceptualisante. Mais si on se dit : « Comme si », alors on retombe dans la dualité sujet-objet.
La non-dualité est TRANSPARENCE et se retrouve dans l’œuvre artistique SINCÈRE (non commerciale), parce qu’elle ne renvoie que le SILENCE (aucune description possible).
La fusion sujet-objet échappe à toute logique ou travail du chapeau. On retrouve le Saint Chaos, pas encore de noms-les-formes.

Dans le Paradoxe de la Réalisation du Soi la compréhension est illimitée et peut tout atteindre, genre Aleph de Jorge Luis Borges : le Un est le Tout ; évidemment perçu qu’à travers ses manifestations, des plus denses au plus subtiles. Par « subtil » entendre Félicité.
La Paradoxe de la Réalisation du Réel est l’impossibilité de percevoir la Source même de la perception hors de ses manifestations. La saisie de l’objet implique la saisie de soi-même relié à l’objet, puisque tout est dans le mental. Si la fusion c’est une tour en ruine, ça renvoie naturellement à soi-même… mais dans le sens du « Je est un autre » de Rimbaud. Bref, en découvrant l’Essence de l’objet « extérieur » (qui en fait n’est qu’à l’intérieur du mental), on ne peut que découvrir sa propre Essence. C’est Cela le sens du mot Aleph : l’indéfinissable, l’indescriptible.     

Jean Coulonval écrivait dans Synthèse et Temps Nouveaux ce problème de l’immortalité du ‘Je’ ou Soi : « Je n’ai jamais eu « le sentiment religieux », le désir vital d’une survie heureuse après la mort. Il m’arrive encore de désirer le retour au néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçoit que c’est impossible. Retour au néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le néant, le rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ». Ce qui rejoint l’entretien 29 de Ramana Maharshi : « Nous sommes Dieu (Ishvara). Et ishvara-drishti (se voir en tant que Dieu) est en soi grâce divine. Aussi nous avons besoin de la grâce divine pour obtenir la grâce de Dieu ».
La suite de l’entretient dit que le Maharshi sourit et tous les fidèles se mirent à rire. Le Maharshi ajoute : « Le fait de penser à Dieu est une faveur divine ! Par nature, Dieu est grâce (prasâda ou arul). Et c’est par la grâce de Dieu que vous pensez à Dieu ».

Même Paradoxe de la Réalisation du Soi : LE SILENCE
SILENCE = LANGAGE SUPRÊME.
« Le mauna [Silence] est éloquence incessante. L’inactivité est activité constante ». (Ramana Maharshi, entretien 60).
« Le Silence est un discours sans fin. La parole émise fait obstacle à la parole silencieuse. Dans le Silence on est en contact intime avec son environnement ». (Ramana Maharshi, entretien 68).

Qu’est-ce que la terreur de l’homme ou de la femme politique ?
C’EST LE SILENCE. Et malgré la folle technologie actuelle, ça n’a pas changé depuis les millénaires de l’étatisme…

Le Silence ou « La Chambre vide » du chan (Zen) : la Fixation Cavalante, semblant « d’arrêt » ou faculté de Vraie Création. Le Soi (ou Yoga) remplace la bidouille de la raison par la TRANSPARENCE IDENTIQUE À LA VRAIE TÉLÉPATHIE. ON A COUPÉ TOUTE FILIATION, TOUTE RACINE, ÉTAT DE SPONTANÉITÉ ABSOLUE, au delà de tout désir, même celui de connaître. C’est un état naturel pour les Bienheureux chevauchant le Dragon en Chine, un état de Félicité ultime.
Spontanéité absolue ou Lumière de l’Essence du chan.
Si la Chambre, ou Maison, n’est pas totalement vide, il reste des racines, des germes ou filiations, la dualité persiste en violence positif-négatif : étincelles, éclairs… Dans la Chambre ou Maison vide, on est au-delà de toute naissance, et par conséquence de toute mort.
Dans ce dernier état de la Chambre vide, le mental dompté est ouvert, fontanelle (1) à tout : limpide et transparent. Un état qui ne peut pas être obtenu par la raison. Seule brille la Lumière de l’Essence, chère à Jean Coulonval.


QUI DIT APPAREIL DIT CRÉATION.

VRAIE CRÉATION : de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Se résume par le mot TRANSPARENCE, telle LA PIERRE : FLUIDE et garantie de l’authenticité d’une Vraie Création. Une oeuvre avec le « voyez l’ensemble » en Dessin, c’est également le ENVELOPPER et CARESSER. Dans la Transparence, le mental dompté restitue sans teinter, sans posséder, la Réalité.
TRANSPARENCE : ne plus colorer par son opinion et son conditionnement social et éducatif, c’est-à-dire par une réaction personnelle. Et aussi intégrer dans la perception de l’autre, donc dans la dualité avec le nouveau et actuel problème du « à chacun sa vérité » (son opinion) renvoie à la question : Existe-t-il une « Vérité absolue » ? Donc :
- Accepter tous les points de vue et être l’esclave du Super Égrégore et son inconscient collectif ?
- Réaliser les limites de ma propre vérité ? (Alors qu’en principe il n’existe aucune limite dans le Saint Chaos).
- Reconnaître « mes erreurs » dans l’Instant ? Ce qui rejoint que l’ignorance est irréelle comme l’exprime Ramana Maharshi à l’entretien 199 : « La connaissance de l’ignorance n’est pas de l’ignorance. […] Il n’existe rien de tel que l’ignorance. Elle ne se produit jamais. Chacun de nous est LA CONNAISSANCE MÊME. Seulement la Connaissance ne brille pas facilement. Quand l’ignorance est dissipée, la sagesse, qui est toujours là, se révèle ».
À l’entretien 289 : « L’ignorance ne peut être perçue que par quelqu’un qui en est conscient. La conscience est jnâna [connaissance, sagesse]. Le Jnâna est éternel et naturel. L’ajnâna [ignorance, absence de conscience du Soi] est artificiel et irréel ».

Au-delà de la fusion avec l’objet ne peut que subsister le Principe Originel Universel

« Vous devez simplement « vous voir vous-même d’abord et voir ensuite le monde comme étant le Soi ». Si vous pensez être le corps, le monde vous apparaît comme extérieur. Si vous êtes le Soi, le monde vous apparaît comme le brahman [Être absolu] ».
Ramana Maharshi, entretien 272.


Note.
1. FONTANELLE : ouverture des Fontanelles, qui sonnent comme « fontaine ». « Espace membraneux compris entre les os du crâne des jeunes enfants, qui s'ossifie au cours de la croissance », dit le dic. Le Robert. Ne pas oublier que Jésus-Christ (JE SUIS) du Nouveau Testament a été crucifié sur le Golgotha, soit le « Mont du Crâne »

Le Golgotha ou Mont Crâne (cerveau), mais pas dans le sens du ‘je’ (ego), seulement dans le sens de l’Âge d’Or, de l’Origine toujours là. Le temps de la Merlusine ou Merlin (Mélusine), Merlin ou Mère-l’UN du temps de la Terre-Mère. Le temps de la Mère-Luc-ine ou Mère-luciole. Ou encore : Mère-l’Or-sine ou Mère du Seing Or ou OR-igine ou OR-inné, OR-igné. La Mère-Luciole évoque l’Ange Luci-fer/faire qui va chuter et perdre son Émeraude ou Troisième Œil, celui de la Glande Pinéale. L’Émeraude ou Pierre d’Hermès, à la lumière Verte que les Aztèques appelaient « Quetzalitzli ». La Mélusine est de la Terre, comme les Dragons de l’Occident. Elle est souvent représentée en symbolisme authentique par une queue de serpent (et non pas une queue de sirène). Une queue qui se dédouble parfois pour illustrer la dualité sujet-objet.
 
 

Dernière mise à jour : 14-11-2017 01:10

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