Départ du narcissisme actuel
 

Ecrit par Sechy, le 03-12-2017 00:15

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Tags : Appareil, Banques, Brighton, Capitalisme, Champignon, Chimère, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Empire, Épine, Estragon, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Japon, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Musiques, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Porc, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Société, Sommeil, Spiritualité, TAO, Technique, Templiers, Terrorisme, Train, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vaisseau, Vérité, Vin, Winner

 
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Départ du narcissisme actuel
LA PROPRETÉ (SAIN ou IACCOS) ET LA PROPRIÉTÉ
SONT SEMBLABLES DANS L’APRÈS 1789
(19è siècle hygiéniste à l’obsession et
développement de la chimie industrielle),
on parle aussi de « bien(s) ».
Le terrorisme c’est pas « bien », pas « sain ».
En cette tyrannie de l’opinion où le
« probable », la « présomption »
devient une « constante »,
la diffamation est à la mode :
propreté et « salir une réputation » tant
cette « démocratie » marchande rendrait « propre »
à coups de ses « biens de consommation ».
 
 
Béton, urbain (Rome) = libéralisme, oligarchisme ou démocratie marchande d’humains.

Les Païens persécutés par les « Craignants Dieu » (les religions abrahamistes et surtout celle des Hébreux-Juifs).
Les « Craignants Dieu » en persécutant les Païens (ceux qui ne font pas partie de la paroisse de Yahvé) faisant du parfait PROSÉLYTISME : ils vendaient. Mais ils n’étaient pas les seuls et furent accompagnés par les Helléno-Chrétiens tout aussi vendeurs, comme par exemple Paul (voir plus bas).
 
RAPPEL : toutes les civilisations humaines commencent sans séparation du spirituel et du temporel. Quand le temporel va « bouffer » le spirituel apparait l’individualisme : particulièrement chez les Grecs après Alexandre, où l’individualisme (l’ego, le ‘je’, le mental) occupe la place centrale : tous les initiés des sociétés à mystères (que copieront les judéo-maçons de l’après 1717 londonien) ont désormais accès à la « lumière » style siècle des perruques poudrées, et de ce faite participent à « la vie éternelle » (entendre celle du consommateur actuel et de son transhumanisme…). Avec les Grecs nous passions du MOI COLLECTIF au MOI INDIVIDUEL ET SA PRÉTENTION À L’AUTONOMIE : auto-nomie et auto-mobile et téléphonie-mobile, à y ajouter les « réseaux sociaux », etc., tous vous autorisant au PERMIS DE CONDUIRE autrefois octroyé par le ROI (le plai-sir) ! Autonome de l’après 1789 devenue synonyme de « démocratie ». Maintenant comme de tout, il faut acheter ce permis (coût de l’auto-école etc.). Donc en passant du Moi Collectif au Moi individuel l’ère de « l’auto-mobile » était assuré pour un bon moment de libéralisme. On passait de la Matrice de la Mère Divine ou Mère Nature ou Père Culture du patriarcat des religions abrahamistes où il s’agissait d’inventer une personnalité individuelle par rapport à la personnalité collective du groupe ou de la communauté : NOUS ÉTIONS DANS LA VOIE DE L’AGRICULTURE OU CIVILISATION « AGRO-LUNAIRE » (terme de Mircea Eliade pour Agro : participant de la Nature, et lunaire parce que entre Soleil et Lune (Ouranos et Gaïa). Lune : consolatrice et transformations, cycles…

Donc, dans un premier temps les Grecs d’après Alexandre inventent le Moi Individuel, puis ce sera copié et amplifié par l’Empire Romain (Urbain, Rome) qui éjectera l’aspect « démocratique » des Grecs et renforcera l’ÉTATISME par son « droit romain », étatisme qui se poursuivra avec l’Église de Rome, nouveau « lien social » et système politique et militaire (voir les Croisades, les Templiers, la construction de l'Europe, etc…). Mais bien avant les Grecs, je pense que le Moi Individuel s’installe à la catastrophe du Néolithique, au départ de la voie de l’Agriculture, puisque à partir de là NAÎT L’ÉTAT MODERNE comme nous le subissions encore actuellement.
Dès le Néolithique vont naître les villes-béton telles que nous les subissons encore à ce hui. ET QUI DIT VILLES DIT ÉTAT ET CAPITALISME (1).

CAMPAGNE : villes anciennes qui s’ouvrent sur la Campagne comme pour la prolonger : la ville accepte comme « citoyens de droit » les Eupatrides éleveurs de chevaux comme les petits paysans vignerons ; le Paysan gagne la ville et l’Assemblée du peuple au signal de fumée au-dessus de la Pnyx pour siéger à côté de ses pairs. « En fait, la cité grecque, c’est l’addition d’une ville et de sa large campagne », écrit Fernand Braudel, op. cité.

VILLES : elles se ferment à la Campagne de par leurs remparts : « Passer son rempart, c’est comme si l’on franchissait une des frontières encore sérieuse du monde d’aujourd’hui. De l’autre côté de la barrière, libre à vous de narguer le voisin : il ne peut plus rien sur vous. Le paysan qui s’arrache à sa terre et gagne la ville y est aussitôt un autre homme : il est libre, c’est-à-dire qu’il a abandonné des servitudes connues, détestées [la voie de l’Agriculture], pour en accepter d’autres [le prolétariat et le productivisme à la socialiste de l’URSS et de maintenant, et surtout la solitude dans les villes] dont il ne devine pas toujours à l’avance la teneur », écrit F. Braudel.
Ainsi VILLE = CAPITALISME ET DÉMOCRATIE MARCHANDE : dans le Moi Individuel, le ‘je’ ou ego, en vertu du dogme de 1789 où « le peuple est souverain ».
Villes et urbain et bourgeois vont donner le fruit du socialisme et de cette démocratie marchande de 1789.
Les premiers Chrétiens érigés en système vont se développer DANS LES VILLES : Antioche, Corinthe, Rome, Alexandrie.
Chrétiens désormais « concitoyens » ou habitants des villes et « membres de la famille de Dieu » (Éphésiens 2, 19), avec notamment les prophètes hébreux agresseurs de Païens.
PAUL = 1789 OU TABULA RASA : « C’est pourquoi moi, Paul, prisonnier du Christ à cause de vous, païens… Car vous avez appris, je pense, comment Dieu m’a dispensé la grâce qu’il m’a confié pour vous » (Éphésiens 3, 1-2).
Alors les Chrétiens comme par la suite les républicains, ils doivent tous se considérer comme tels, sinon « COUIC ». DONC VIVEZ EN CITOYENS, EXERCEZ VOTRE DEVOIR DE CITOYEN, « VIVEZ EN VILLES ». Comme pour les miracles (voir plus bas), avec l’arrivée des Chrétiens il y en a de moins en moins : place AU BÉTON URBAIN (c’est du solide, de la laïcité, du sécuritaire…).
Celui qui « gagne » la ville va mieux se perdre au milieu de ses semblables au lieu de se « socialiser ». L’urbanisation des humains, leur DÉRACINEMENT amène le Paysan qui vient en ville pour chercher du travail, le soldat de l’Empire démobilisé, le rentier ruiné par l’inflation du capitalisme en place depuis des millénaires, l’esclave affranchi. Ces gens croyaient n’avoir plus qu’une seule solution, le BÉTON, pour se protéger et conserver leur dignité et avoir la ville et le Christianisme comme ANTIDÉPRESSEUR ! Dans cette nouvelle communauté ils trouvaient « la chaleur humaine » (et les maladies), quelqu’un s’intéressant à eux, dès maintenant et jusqu’à leur mort. En ville l’Église de Rome devenait la moderne SÉCURITÉ SOCIALE. Et depuis près de 2000 ans la citoyenneté ou urbanisation de l’humain divise entre losers et winners, les winners étant les citoyens et les losers étant les marginaux, les dévergondés (ceux qui ne sont pas du gond ou charnière chrétienne).
CITOYENNETÉ = PEUPLE CHRÉTIEN (jusqu’à 1789 et l’arrivée de la Laïcité française et judéo-maçonnique, du GODF particulièrement).
Dans les grandes ville et leur tout béton-urbain c’est l’égalitarisme capitaliste : on n’appartient plus à un groupe mais à la chrétienté, pardon, à la république, puisque les masses DEVIENNENT DÉRACINÉES : UNE SOLITUDE TERRIBLE AU MILIEU DE SES SEMBLABLES (plongés dans leur tétéphone portable et l’esclavage du salariat). Avant la laïcité imposée, dans les villes les gens faisaient la partie de la communauté chrétienne… de Rome… ou du protestantisme… et chez les juifs c’est l’argent qui est partout très bien chez lui donc une globalisation…

Paul va faire dans le GRÉGARISME comme plus tard le fera le républicanisme de 1789 : les Chrétiens comme « exemple à imiter » ; les « sauvages » à coloniser par la chrétienté (ethnocide des Peuples du Soleil, Incas, Mayas, etc.) et plus tard colonisation par la démocratie marchande de 1789.
Comme en 1789 avec Paul c’est TABULA RASA : Nouvelle Création, nous sommes dans l’évolutionnisme en géométrie euclidienne de la ligne droite.
PAUL EST LE FONDATEUR DES ÉGLISES DE ROME. IL EST UN FIXISTE, UN KILLER, comme toutes constitutions ou lois, ou constantes ou dogmes.

- Major Chadwick : Quelle est la signification du Christ dans l’illumination de saint Paul ?
- Maharshi : L’illumination est absolue, elle n’est pas associée à des formes. Lorsque saint Paul prit conscience du Soi, il identifia son illumination avec la Conscience du Christ.
- Question : Mais Paul, alors, n’aimait pas le Christ.
- Maharshi : Amour ou haine, c’est sans importance. la pensée du Christ était là. La même chose est arrivée à Râvana [roi des démons, et Lucifer le Jésus ont même Source]. Conscience du Christ et Réalisation du Soi sont une seule et même chose.
(Ramana Maharshi, entretien 88).
Paul n’a pas complètement accompli la Vacuité…. Même si son discours reflète par moments le Soi. Si la pensée du Christ ou Soi fut présente chez Paul, elle ne fut pas permanente, vu sans manque de Silence et son prosélytisme évident. Par ailleurs à propos d’individualité et de la mode laïcité, si on parle de « foi personnelle » (façon laïcité), ce ne sera que d’OPINION. La Foi est UNE et indivisible, donc pas personnelle, on ne la possède pas comme on a une « idée » ou un compte en banque ou une voiture ; la Foi rejoint la Communion des Saints ou résolution du dilemme Individualisme-Collectivisme (toujours non résolu à ce hui, et pas grâce à Paul…).
Je répète, la Foi est Une et indivisible, et certainement pas le régime républicain du capitalo-socialisme comme ses cancéreux du Pour-Voir le prétendent depuis 1789 !!!
PAUL, ÇA NE FONCTIONNE PAS ! N’en déplaise à Ramana Maharshi dans cet entretien. Mais c’est parfait et correspond au CENTRUM CENTRI quand il dit à l’entretien 332 : « Pourquoi perdre son temps avec de telles polémiques [qui n’ont jamais de limite et singent la liberté] ? Tournez simplement votre mental vers l’intérieur et employez votre temps d’une manière utile.
Quand on parle de l’union de l’individu avec le Suprême, le Suprême est connu par ouï-dire [notamment par l’Église du Paul et autres opinions et égrégores] alors que l’individu est directement expérimenté [il vit]. Vous ne pouvez faire usage que de l’expérience directe [Maât ou Ici et Maintenant]. Par conséquent, cherchez qui vous êtes ».

Concernant le paroxysme ou arrivée à maturation du Moi Individuel, je fais remonter notre actuelle culture du narcissisme à l’époque de la Renaissance, où le mental commence à introduire l’opinion d’IDENTITÉ, si éclatante avec la carte du même nom puisque le principe de la démocratie moderne en étatisme de régime républicain est de TOUT CONTRÔLER, TOUT MESURER, TOUT CALCULER PAR LA RAISON À LA MODE RENAISSANCE JUSQU’AU 18È SIÈCLE.

CULTURE DU NARCISSISME DEPUIS 1789 : la motivation de l’âme humaine est maintenant tournée vers un « amour de la Nature » (écologie, économie durable et ses trucs pour « sauver la planète » mise à mal par le capitalisme et son productivisme), toute opinion qui montre cet AMOUR DE LA MATIÈRE, SOIT LE CULTE DU NARCISSISME : TOMBER AMOUREUX DE SA PROPRE IMAGE REFLÉTÉE DANS CE MONDE MATÉRIEL, et dans le paulinisme comme ambition, une tolma (ambition de PEUPLE ROI : CRÉER OU GOUVERNER LES AUTRES).
Une tolma comme le MESSIANISME : Yahvé et sa lignée de davidistes façon république et ses descendants qui « régneront à jamais » (façon république)… Isaïe faisait aussi de la tabula rasa (en réduisant au chaos humain) avec sa montagne de Sion protégée par Yahvé contre les assauts des « terroristes» (Isaïe 14, 24-32 ; 17, 2-14 ; 29, 1-8 ; etc.)
Le Jérémie fait de même dans le winnérisme à 4, 23, et prétend guérir les « terroristes »Réduction des peuples « infidèles » au chaos COMME 1789 RAYANT DE LA TERRE TOUS LES VENDÉENS « INFIDÈLES » À LA RÉPUBLIQUE ; ET RÉCEMMENT LES ANGLO-AMÉRICAINS RÉDUISANT L’ALLEMAGNE LOSER (et le Japon) À UN TAS DE RUINES.

TOLMA : mot du pythagorisme pour la Dyade (dualité qui se complète genre « unité et infini » vieux casse-tête depuis les Grecs jusqu'à l'Union européenne et son slogan "Unité dans la diversité”), le principe du conflit en opposition à l’Un (ou Soi). Tolma : culture du narcissisme ou auto-suffisance de soi (‘je’), ego.
Non, non, l’amour de soi ou narcissisme ce n’est pas la Tautologie « Je suis ce JE SUIS »… Sinon, actuellement le monde tournerait rond depuis un moment et plus aucun problème d’aucune sorte ni même de guerre !

Le TOUT CONTRÔLER, TOUT MESURER va fourbir, entre autres mais surtout, ce culte du narcissisme et par la même la tyrannique de l’opinion où « l’identifié », donc le VAGABONDAGE MENTAL qui prétend posséder LA vérité (la constante des physiciens ou dogme) et croyant ainsi posséder sa petite vérité.
Donc la notion d’identité est très récente. Une autre preuve en est qu’il y a plus de 1800 ans environ un artiste, aussi bien en peinture qu’en œuvres de pierres, ou qu’en musique, ne signait pas comme un peintre moderne ou un musicien signe son œuvre et va donner naissance après 1789 au délirant mercantilisme du « droit d’auteur » et de plus fort encore : « la propriété intellectuelle », forme de mouture du défunt corporatisme d’avant 1789 et triomphe de la raison des perruques poudrées du siècle des « lumières », bien dans ce culte du narcissisme et de la City de Londres et de ses banques.

CULTE DE L’INDIVIDUALISME ET DE L’IDENTITE = CAPITALISME. L’IDENTITÉ EST INDISCUTABLEMENT LIÉE AU CAPITALISME, QUE CE SOIT POUR LE RICHE OU POUR LE PAUVRE, L’ÉGALITARISME EST DANS CE CULTE IDENTITAIRE DU TOUT MESURER PAR LA RAISON !!! (La Guillotine était une parfaite égalisatrice...)
IDENTITÉ = NARCISSE ET CULTE DE L’HUMAIN QUI SE PREND POUR DIEU, alors qu’il n’est qu’un ZOMBIE
(un estomac et un sexe sur deux jambes, dirait un Pierre Hillard).

Qu’est-ce que c’est le SOCIAL ? C’est comme le temps qui coule comme l’ombre de l’index sur le cadran solaire, il faut quelqu’un pour l’observer, et inventer le temps de l’ombre et inventer l’autre en face de moi, qui lui-même est en droit de m’inventer aussi, si seulement il prête attention à moi ! (Tout est fractale…).


OMBRE DU CADRAN SOLAIRE ou « CACHER LA LUMIÈRE » (l’illusion).

Tchouang-tseu dans le chapitre La réduction ontologique, écrit : « Qui sait que le discours est sans paroles et que le Tao est sans nom, celui-là possède le trésor du Ciel. Verser sans jamais remplir, puiser sans jamais épuiser, et ne pas même savoir pourquoi, voilà ce qu’on appelle « cacher la lumière ».
« Cette phrase chinoise représente la conclusion de tout le passage sur l’intuition englobante du saint taoïste, intuition dont l’image est l’immensité de la mer embrassant tout et n’excluant rien et dont l’essence est l’effacement volontaire du saint tenant son mérite à l’ombre », écrit Liou Kia-Hway traducteur de Tchouang-tseu.
Pour Ramana Maharshi à l’entretien 112, « Le tout, la multiplicité et l’individu sont tous irréels ».


PIÈGE DE L’EGO.
Porter amour à son individualité c’est en plus du narcissisme, de l’attachement, de la possession, ça colle fort : « La méditation sur ”Je suis Shiva” ne transforme pas l’homme en Shiva, mais lui permet de mettre fin aux effets délétères de l’ego. C’est-à-dire que l’homme conserve son individualité, mais il reste pur et devient qualifié pour constituer une partie du corps de Shiva. Devenu tel, il peut jouir de la Félicité suprême. C’est la Libération disent les Shaiva-siddhanti. Cela traduit tout simplement l’amour qu’ils portent à leur individualité et n’est en aucun cas la véritable expérience de la Libération », explique Ramana Maharshi à l’entretien 339.

En fait le problème actuel du culte du narcissisme PROVIENT DE LA NAISSANCE DU CHRISTIANISME (de l’Empire romain et Église de Rome et déformation du sens du mot Christ qui veut dire Réalisation du Soi). Premiers Chrétiens appelés « âniers », mais surtout : « misanthropes », et pire : « athées ».
MISANTHROPE : du grec misanthrôpos, de misein « haïr » et anthrôpos « homme ».
Je reviens là-dessus, il y a vraiment un problème : IL N’EST PAS POSSIBLE QUE LES PAÏENS N’AVAIENT PAS CONSCIENCE DU SOI OU INSTANT ! Où alors c’est, avec notre logique actuel, les considérer comme des animaux inférieurs, ou des « sauvages », des « primitifs » au sens négatif.
Comme il n’existait pas de séparation entre spirituel et temporel, critiquer l’Empereur romain qui était considéré comme un Dieu c’était être comme de nos jours un « terroriste » et refuser la soumission à l’étatisme commencé à l’ère du Néolithique avec la voie de l’Agriculture. Cela peut expliquer à partir de Néron les persécutions dont furent victimes les premiers Chrétiens, accusés d’être « athées », voir « dépravés » (dévergondés). Se situant en dehors de l’Empire romain, les premiers Chrétiens s’excluaient en même temps des corporations des divers métiers, qui tous avaient leur Dieu patron.
Les Chrétiens devenaient A-SOCIAUX (non adapté à la vie social) ; un comble pour cette nouvelle religion qui établira sur des bases solides la discipline sociale, notamment avec sa carotte nommée « Paradis » et son fouet nommé « Enfer », et son égalitarisme devant la loi humaine et « divine ». Le Christianisme si « sentimental », comme l’explique souvent Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux), est une religion essentiellement politique et militaire, comme d’ailleurs les deux autres religions ahrahamistes (surtout depuis ses origines le mahométisme).
 

CAMPAGNE-PAÏENS-PAYSANS.

L’ANTI-BÉTON, L’ANTI-URBAIN.
Le Païen ou Paysan c’est le CLOWN, de clunus. De CLUN et CLUNY : coupe le I ou Unité (Cluny : K l’uni). Le basque écrit ”lluny”, à rapprocher de loin, élan, clef, clou ; LLum : la Lumière. En gaulois nous avons clunia, clounia (prairie), comparable au vieil irlandais cluain (pâturage, prairie) de clounis, devenu clunis en gaulois, Cluny en Saône-et-Loire, Claunay, Cleunay, Clunais, Cléon, Tréclun (France) et Clun, Coln, Clowne, Clunon (Grande Bretagne).
Remonte à la forme klopni (lieu humide, retrouvé dans le grec klépas (lieu humide), le lituanien slapias (mouillé, humide), slapunmas (marécage), etc.
Remonte à une racine pei(H)- (gras, opulent), désignant la prairie et parfois le pays ; en sanskrit pivari (gras, opulent), en grec pieira (fertile) et Pieria (La Piérie, de piueri-, qui donnera « prairie » ; de poa, poie (gazon herbage), de l’irlandais Ériu, Iriu, du gallois Iwerddon (L’Opulent), du latin Hiberna, issu de (P)iuerion, etc. (Référence : Dictionnaire Français-Gaulois, de J.-P. Savignac).

Bref, le CLOWN ou Paysan ou Païen est le fondement de l’humain et de sa sagesse. Et le système du christianisme ou Église de Rome est construit sur les Païens.
PAYSAN ou PAÏEN = SAIN : iaccos en gaulois, à rapprocher du vieux cornique iach (sain), du vieux breton yac’h (bien portant). Remonte à une forme iacco-, cf. le grec akos (remède), etc. Saint en gaulois s’écrit possiblement caddos, comparable au vieil irlandais caid (saint, pur, noble). À rapprocher du mouvement et de l’éclat lumineux : noibhos, issue de la racine nei, cf. le vieux perse naiba (beau, bon). Sainteté et sain sont du même Thème !
Notez qu’un des robots de Sony s’appelait AIBO

Cela pour en en venir à PERCEVAL ET L’ÉPÉE développé un peu à la page précédente : Téter ma Mère. Cluny a rapprocher de ENCLUME : le VASE du LABOUR (travail), la PERCE-POINTE (épée), la clé, clou (clavis, clavus) et clad (glaive en gaulois) : gladius, comparable au vieil irlandais claideb, au gallois cleddeyf, au cornique clethe, mot breton klezeff (épée). Remonte à la racine indo-européenne kelH-d- (frapper). À rapprocher de FOSSÉ : cladia, clado-, vieil irlandais claidid, et vieux gallois claddu (creuser).

RAPPEL : « fixer » quoi que ce soit, surtout fixer la lumière (raison) comme le firent les perruques poudrées du siècle de cette « lumière » EN AMÈNE LA DÉCADENCE : culture du narcissisme et de l’ego et du libéralisme mercantile, et maintenant tout calculer et tout mesurer et tout contrôler en croyant être Dieu.
« Fixer la lumière » fut le copyright des Chrétiens, le résultat : de moins en moins de miracles depuis leur arrivée !!! Car les miracles jouaient un grand rôle chez les Paysans-Païens. Les Chrétiens primitifs avec leurs « évangiles » ou « contes pour enfants » et leurs divers Actes des Apôtres et Actes des Martyrs ont également un gros appétit pour les miracles. Ainsi dès l’aube du Christianisme on va assister à l’actuelle dualité de cour de récréation : winner-loser, que mes miracles sont plus puissants que les tiens : les miracles de guérison de Jésus contre les miracles païens… De nos jours rien n’a changé !!!
Dualisme winner-loser, tolma vieux comme les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture avec ses « fils de la lumière » et ses « fils des ténèbres », soit : Chrétiens et Hébreux-Juifs contre Païens-Paysans, ou Villes contre Campagnes, ou pire : croyants contre non-croyants ! L’Apôtre Paul et sioniste avant l’heure (Romains 11, 16-27 et qui appelle Israël « nos pères » ou descendants d’Abraham) est un spécialiste du winnérisme et du fixisme, les losers chez lui sont les Païens (Éphésiens 5 et 6), Païens qui effectivement le payeront cher par la suite avec Rome… Certain que ce Paul là veut « républicaniser » son monde, et avec une violence de fixiste voulant fourguer une constante DE KILLER !



Note.
1. « Ce sont les mercantilistes qui ont inventé la nation », assure Daniel Villey [Revue d’histoire économique et sociale, p.394], à moins que ce ne soit la nation, ou la pseudo-nation en gestation qui, en s’inventant elle-même, ait inventé le mercantilisme », écrit Fernand Braudel dans : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle, vol.2 : Les jeux de l’échange.
Dans le volume 1, Fernand Braudel cite (Lewis Mumford : La cité à travers l’histoire) : « En Occident, capitalisme et villes, au fond, ce fut la même chose. Lewis Mumford prétend que le « capitalisme naissant », en substituant aux pouvoirs « des féodaux » et « des bourgeois des guildes » celui d’une nouvelle aristocratie marchande, a fait éclater le cadre étroit des villes médiévales, sans doute, mais pour se lier finalement à l’État, vainqueur des villes, mais héritier de leurs institutions, de leur mentalité et tout à fait incapable de se passer d’elles ».


Temps des Païens et des Campagnes… en Inde dans le pays du Karnataka.
Le mental des « lumières » a tout salopé ! Les Celtes furent incapables de comprendre l’Urbs (l’urbain synonyme de Rome). Pour les Celtes le monde de la manifestation part de l’ombre pour aller de la lumière, donc de l’intérieur vers l’extérieur. Pour le monde occidental c’est le contraire, les physiciens et le marxisme partent de l’extérieur pour aller vers l’intérieur… et tout bousiller !
Aussi bien en Inde qu’en Irlande, en Gaule, nous avions la Trinité chère à Jean Coulonval :
- Caste spirituelle : Brahman en Inde, Druides (prêtres et médecins et poètes) en Gaule, Drui en Irlande.
- Caste politique : Ksatriya (guerriers) en Inde, Equites en Gaule, Flaith en Irlande.
- Caste économique : Vaisya (laboureurs, commerçants) en Inde, Plebs (paysans) en Gaule, Aes dana (artisans, gens de l’art) en irlande.
Dans la Gaule parasitée par le christianisme de Paul et de Clovis ça donnera jusqu’en 1789 « Le Tiers État ».
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 03-12-2017 01:50

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