Excès d’Indifférence
 

Ecrit par Sechy, le 15-01-2018 21:43

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Tags : Appareil, Banques, Brighton, Cadeau, Capitalisme, Champignon, Chimère, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dieux, Dragon, Drogue, Dualité, Eau, Égalité, Ego, Empire, Épine, Estragon, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Japon, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Musiques, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Personne, Pierre, Peste, Peur, Porc, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Société, Sommeil, Spiritualité, TAO, Technique, Templiers, Terrorisme, Thermodynamique, Train, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vaisseau, Vérité, Vide, Vin, Winner

 
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Excès d’Indifférence
ou
Laïcité
Agnosticisme
Scepticisme
Inattention.


Misanthropisme, culte du narcissisme informatique : plus on communique et plus on partage,
et moins on communique et moins on partage… et plus la haine et le mépris de l’être humain se développe !
 
À ce hui on partage de l’Indifférence.

 
Grandiloquence de la tablettopsychose et du social en réseaux inform-atiques. C’est la platitude de la tablette, de l’écran : parler de rien et de n’importe quoi, dans le règne de l’opinion, ce qui va donner la Grandiloquence.
 
GRANDILOQUENCE (winnerisme) : le verbiage égotique, et surtout dans la mode politique actuelle avec son « politiquement correcte » renforcée par le déluge médiatique moderne. Grandiloquent est typique de l’évolutionnisme et de son toujours plus de ceci ou de cela. La grandiloquence prend sa maturité à la Renaissance : elle joue au Réel, prenant la place de l’Église de Rome elle prétend traduire le Réel. C’est l’arrivée du règne de l’opinion et de la « libre pensée » qui n’en à rien à foutre du Réel car elle se vautre dans le faux.

Le langage grandiloquent - surtout en politique et en économie, ce qui est maintenant la même chose puisque la chefferie du régime républicain ne jure que par le Graal du « pouvoir d’achat » pour faire tourner les usines et les comptes en banque des banquiers - FORMATE ET DÉFORME LE RÉEL ET PRÉTEND EN MÊME TEMPS EN ÊTRE UNE ÉMANATION. IL EST UN FAUX QUI SE VEND POUR DU VRAI.

LA DÉFINITION DU POLITISME DE LA CHEFFERIE DU RÉGIME RÉPUBLICAINE SE RÉSUME AU MOT « FAUX » (fake new en anglais). Face à une situation le politisme du régime se voulant « sérieux » (comme ses « valeurs ») fera toujours référence au « réel », en connotations psychologiques, en allusions, manifestes ou sous-entendues.
L’insignifiant de la grandiloquence du politisme servira principalement à masquer l’ESSENTIEL pour fabriquer de l’anodin, de la pensée unique, du conventionnel transmuté en ESSENTIEL, en « valeur », comme de qualifier le régime républicain d’« universel ».

L’Essentiel sera transmuté en anodin, en grandiloquence, en PUBLICITÉ (la publicité est par essence grandiloquence : elle s’adresse à tous en sa forme d’anodin, de LAÏCITÉ : d’apparence sans danger pour mieux manipuler par le CONFORT et ainsi inciter à se faire acheter. La publicité se montrera toujours sans danger, sinon le consommateur n’achètera pas !).
En d’autres mots/maux, la publicité ou un événement quelconque devient attractif non en lui-même, mais en ce qu’il permet de faire miroiter au mental des signaux vagues en forme de merveilleux, qui vont faire naître dans le mental l’ENVIE, LE DÉSIR D’ACHAT, sans que soit précisée la nature de ce que cela signifie.
Par exemple, le remarquable est signifié à l’attention des masses par les médias SANS QUE SOIT INDIQUÉE LA RAISON DE SON « REMARQUABLE », ce qui va rendre le fait intéressant sans qu’il soit intéressant par lui-même, mais qu’il soit signalé par les médias comme « intéressant » puisque nous sommes dans le règne de l’opinion et du « tout connecté » et du lancement d'alertes comme on lance des billes.

Quelques verbes grandiloquents ou WINNERS quand le mot se vend comme acte : « je jure », « je baptise », « je proteste ». Ici nous sommes plein pot dans LE SPECTACLE lié à la Grandiloquence. Verbiage-action totalement éloigné de l’Instant ou ici et maintenant tant ce sont des « garanties » trop extérieur au discours, ou en violation du Silence, ce qui provoquera une non-confrontation ou une non-contradiction, bref, un éloignement du Réel.

Que fait le verbiage du politisme du régime républicain ? Il fait du marxisme sans Marx, du socialisme : faire des choses avec des mots, fabriquer des noms-les-formes, c’est-à-dire il procède selon le règne de l’opinion devenu l’EMPEREUR DE CE MONDE : IL PREND LE MASQUE DE L’UNIVERSEL, COMME LA RÉPUBLIQUE, EN RENVERSANT LES RÔLES : CE SONT LES ACCIDENTS, DONC LES MOTS/MAUX, QUI ENGENDRENT LES ESSENCES. Le socialisme ou communisme chinois ou soviétique EST UNE CATHOLICITÉ EN CREUX, COMME L’ENVERS D’UN CUIVRE REPOUSSÉ. Un socialisme qui ne peut que dépendre du capitalisme (voir la Chine et son productivisme industrielle sans fin).

Le mot devient une chose, l’essentiel devient de l’anodin, du TOUT CONFORT MANIPULATOIRE QUI, PAR LES MÉDIAS ET LE POLITISME, VA PRENDRE DE L’IMPORTANCE PUISQUE C’EST MÉDIATISÉ PARTOUT. Cela va faire grandir le culte du narcissisme : le grandiloquent et la complaisance à l’ego établit que la chose était à dire, à « partager » en suivant cette mode des réseaux sociaux ; aussi bien en grandiloquence qu’en narcissisme on tient pour certain que sa pensée profonde, son opinion, est de première importance, DÈS LORS QU’ELLE EST ÉCRITE, on la « like » même sur un réseau tentaculaire et dangereux (en grégarisme ou pensée unique on « like » maintenant pratiquement sur tous sites à contenus variés et quotidiens). Telle est la formule générale du narcissisme du « tout connecté » et de son « intelligence artificielle » : UNE PRIVILÉGIATION ÉVOLUTIONNISTE DE LA REPRÉSENTATION (image offerte à l’autre, et à soi par le détour de l’autre), c’est-à-dire une coïncidence de la chose et du mot qui fait estimer l’opinion à la seule mesure de son existence (de son existence d’opinion devenu ROI puisque depuis 1789 nous serions devenu le « peuple-roi » ou « démocratie »).

Dans le culte du narcissisme l’existence d’une représentation tient lieu de garantie de la « réalité » et de la « valeur » : « J’ai un souvenir, j’ai un fait a relater, donc il est intéressant, il est génial ». Dans ce culte moderne, il n’est pas étonnant que la confusion de la chose et du mot (recommandée par un courant d’opinion comme le « structuralisme »), se soit accompagnée d’un déluge de cette culture du narcissisme généralisée.
Tout comme la grandiloquence, le narcissisme s’il est une attention exagérée à son ego, il est aussi UNE INATTENTION À L’EXTÉRIEUR, AU RÉEL ; de sorte qu’on peine à déterminer si c’est la complaisance à soi-même qui définit l’une et l’autre, ou si ce n’est pas plutôt l’indifférence au réel, au Soi, ou l’éloignement à son égard, qui rend possible le phénomène de la grandiloquence et du culte du narcissisme.
L’incapacité à parler d’autre chose que de soi-même est-elle un amour excessif à son ego, ou un désintéressement à l’égard de l’extérieur ? Je penche plutôt pour le second état à cause de l’actuel colonialisme technologique informatique qui renforce nécessairement le premier état ! C’est-à-dire qu’en définitif L’EXCÈS D’INDIFFÉRENCE VIENT FINALEMENT EN PREMIER, L’EGO RAVAGE TOUT.

Cette culture du narcissisme est inquiétante, extrêmement dangereuse en cas de conflit ou de guerre civile à cause de l’effondrement économique et bancaire, PARCE QU’IL Y AURA IGNORANCE DU RÉEL, surtout en ce monde colonisé par la technologie informatique qui ISOLE profondément en virtualisant tout. Le narcissisme inquiétant plutôt que par l’excessive valorisation de soi-même, bien que l’un ne va pas sans l’autre en cette société du spectacle.

L’écart entre le Soi et du Réel qui s’en approche, et sa représentation ou manifestation, aboutit à la valorisation grandiloquente de l’image (LE EYES CANDY si présent partout) au détriment du Réel : un écart, un espace-temps de la psychose et du narcissisme, vont amener l’espace-temps VIOLENCE (dont le renforcement de la haine). Cela en un double sens : le verbiage grandiloquent et politique est le killer du Réel, ensuite parce que cette violence faite au Réel est la preuve d’une VIOLENCE VIRTUELLE autant chez celui qui parle que chez celui qui écoute, qui « partage ». La violence sanctionne toujours un outrage AU NIVEAU DE LA REPRÉSENTATION  (les spectateurs sifflent l’acteur) et non à celui du Réel.
Exemple : la révolte des exploités (losers) par les exploitants (winners) n’est pas déterminée par le fait de l’exploitation elle-même, mais elle n’intervient que lorsque cette exploitation DEVIENT OBJET DE REPRÉSENTATION DE SPECTACLE, est médiatisée : la réalité vécue devient alors intolérable PARCE QU’ELLE ET VISIBLE, DITE.
Il y a ainsi chez l’être humain un formidable endormissement à l’égard du Réel, et une impatience extrême à l’égard des images (voyez le phénomène de la tablette informatique devenue une véritable drogue, une psychose).

Le philosophe Pascal (les Pensées) pouvait critiquer, et moi aussi, les peintres photographiques, notamment les peintres hollandais qui se pointaient à la Renaissance où la chambre noire (ancêtre de l’appareil photo) était pour eux une « modernité » : « Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux ». Ces peintres hollandais de la Renaissance allaient avec la découverte de l’imprimerie donner de l’importance à l’opinion qui prendra sa maturité en 1789.
L’IMAGE DEVIENT LE RÉEL :
« Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier », écrit David R. Olson dans : L’univers de l’écrit - Comment la culture écrite donne forme à la pensée.

La Grandiloquence est le propre de la chefferie politique, réservoir de pensée unique et d’outrances verbales comme par exemple les mots « valeur », « droit », « autonomie », etc. ; pensée unique, formatée, et dans le Thème évolutionnisme… En politique du régime républicain et de sa « démocratie » le renoncement au Réel est mécanique, puisque l’objet dont traite un tel verbiage ne concerne le Réel qu’au niveau « atomique », et encore : très accessoirement, et est identique à ce qu’exprime Olson cité ci-dessus sur « la pensée sur la pensée » ignorante totalement du Réel puisque seule compte la raison !
La chefferie d’un régime étatique niera toujours le « quelconque », elle tient trop à sa « valeur » et l’intègre de force dans un réseau de signifiant, car pour le politicard rien ne saurait jamais être « quelconque » tout a de la « valeur », et en même temps le verbiage politique sera le seul permettant d’énoncer N’IMPORTE QUOI, DONC DE LA PENSÉE UNIQUE, CONVENTIONNELLE, LAÏCISÉE. D’où le lien qui relie constitutionnellement et nécessairement le tempérament dogmatique et hypocrite : l’énonciation de ce que le chef et fort en gueule et en argent tient pour « vérité » sera seulement possible, qu’à la condition d’aménager sans cesse des démentis offerts par la réalité elle-même, ce qui est le principe même de la TYRANNIE DE L’OPINION et du « Exploitez-vous les uns les autres ».

La complicité du verbiage et de l’écriture avec l’ego, la démesure de l’ego et son narcissisme, sa violence, suffisent à justifier le « Toute l’écriture est de la cochonnerie. Les gens qui sortent du vague pour essayer de préciser quoi que ce soit de ce qui se passe dans leur pensée [les fameux « arguments », la dialectique ou raison], sont des cochons » (Antonin Artaud, le Pèse-nerfs).

Oui, les gens ont peur de la mention crue des choses réelles, ils préfèrent les emballer de leur ego, de leur SENTIMENT qu’ils en ont et qu’ils en suggèrent.
Le Silence est l’ennemi de toute chefferie étatique en politisme.
« Le silence et la solitude est forcé. La retenue de la parle en société équivaut au silence. Car c’est alors que l’homme contrôle sa parole. Il faut que celui qui parle existe avant de parler. S’il est engagé ailleurs, la parole est retenue ; le mental tourné vers l’intérieur est occupé à autre chose et ne tient pas à parler.
Le mauna [silence], conçu comme une mesure de discipline, a pour objet de limiter les activités du mental provoquées par la parole. Si le mental est déjà contrôlé, la discipline de mauna n’est pas nécessaire, car alors, le mauna devient naturel. […]. Le mauna est éloquence incessante. L’inactivité est activité constante ». (Ramana Maharshi, entretien 60).

« Le silence est discours sans fin. La parole émise fait obstacle à la parole silencieuse. Dans le silence on est en contact intime avec son environnement ». (R. Maharshi, entr. 68).

« Le mauna [silence] est l’état qui se manifeste spontanément après l’annihilation de l’ego. Cet état est au-delà de la lumière et de l’obscurité, mais est encore appelé lumière parce que aucun autre mot approprié n’a pu être trouvé ». (Ramana Maharshi, entretien 122).

SILENCE OU PAROLE NON PARLÉE : le pranava [OM] ou le mahâvâkya [Grande Phrase]. On les appelle aussi la Parole (Ramana Maharshi, entretien 185).

« Concentrez-vous sur quelque concept et remontez à sa source. D’une telle concentration résulte le silence. Lorsque cette pratique devient naturelle, elle finit dans le silence. La méditation sans activité mentale est silence. La maîtrise du mental est méditation. La méditation profonde est éternelle éloquence ». (Ramana Maharshi, entretien 231).
- Question : Comment les affaires du monde peuvent-elles se poursuivre si on observe le silence ?
- Maharshi : Lorsque les femmes marchent avec une cruche sur la tête et bavardent entre elles, elles restent très attentives, concentrées sur la charge en équilibre sur leur tête. De même, un sage se livrant à diverses activités n’en est point affecté, car son mental demeure en brahman [en Absolu] » (même entretien 231).
 
 

Dernière mise à jour : 15-01-2018 22:44

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