SANS POURQUOI = VIVRE L’INSTANT (À JAMAIS, il n’existe aucune explication à cela : c’EST l’Instant et c’Est Tout ! Aucun nom-la-forme possible, impossible à comprendre avec un mental imbibé de noms-les-formes).
SANS POURQUOI = EAU PRIMORDIALE (pouvant prendre toute « forme » à l’infini).
SANS POURQUOI = LE SOI (avec le S majuscule). Sa meilleurs définition est la Super Tautologie « Je suis ce JE SUIS ». « Il est seulement ÊTRE, mais différent du réel et de l’irréel ; il est Connaissance, mais différent de connaissance et ignorance. Comment peut-il être défini ? Il est simplement ÊTRE », explique
Ramana Maharshi à l’entretien 122, qui définit par là même le Sans Pourquoi.
SANS POURQUOI : CE QUI EST, comme
la MONTAGNE : TRIANGLE,
Vase-Vache-du-Ciel résidence des Dieux. Moïse reçoit sa « Loi » sur un Montagne. Les Immortels Taöistes s’élevaient au Ciel du sommet d’une Montagne. La Montagne SE PROTÈGE DES INDÉSIRABLES, de ceux qui ne sont pas préparé spirituellement, c’est-à-dire qui ont encore un gros ego. La Montagne est le symbole cosmique de la Montagne centrale, comme le Mont Meru en Inde, comme le
Centrum Centri.
En langue gauloise un monticule se dit
crouco, mot déduit du nom propre
Crocus, Croca, etc. et du nom de lieu
Crocium, devenu
Le Crucq (Lot-et-Garonne), le
Cruchet (Sarthe,
Montcruchet, en 1405),
Penno-crucium, Penkrodge (GB), comparable au vieil irlandais
cruach (meule, tas, tertre, mont) de
crouca, du gallois
crug (monticule de terre), du vieux cornique
cruc (colline), du vieux breton
cruc (amas), continué par le béarnais
cruque (tas de terre), du landais
croque (crâne, tête).
Remonte à une forme
crouco, qu’on retrouve dans le vieux norrois
kraukr (tas arrondie), dans l’anglo-saxon
hreac (meule de blé). En argot on dit
« avoir du blé » (avoir de l’argent), ce qui rejoint le
« travailler à la sueur de son front » et le fameux
« salaire » (sale air, Sel-R).
Un mont se dit
bergo-, bergusia, bergona ; déduis du nom de lieu
Bergo, devenu le mont
Berg (Ardèche),
Bergantinum, Berganty (Lot),
Bourgoin (Isère)…
Référence : Dic. Français-Gaulois, de J.-P. Savignac.
Crucet : lampe de veille, ainsi nommée à cause de sa forme (Glossaire de Du Cange).
Crucon : croissance.
Cruche : écaille.
Cruisel : creuset.
Croisel : lampe à quatre lobes rappelant la forme de la Croix.
La montée est avant tout une INTÉRIORISATION ; la descente sera son contraire : regagner le monde extérieur, la « civilisation », et s’y perdre en un confort et une diversité si illusoire, si capitalistique (abondance du productivisme)…
Avant la Chute tout n’étais qu’Unité, Perfection, Communion Universelle puisque EAU. Peu à peu apparurent des formes et des forces « attractives » et « répulsives » (comme pur-impur), et des formes « électriques » comme masculin-féminin ou positif-négatif, ou intérieur-extérieur. Dès cet Instant la Conscience Universelle, l’Eau, S’INDIVIDUALISE en donnant à cet homme et à cette femme une conscience propre, innée ou personnelle. Le spirituel met ainsi les Pouvoirs Créatifs entre les mains de ce couple « créé » ou « née de Lui » (ce spirituel peut venir « d’ailleurs » : une Fractale particulière de Fractale puisque tout est dans le mental).
Ainsi, l’Énergie première commençait à rayonner de façon « individuelle », autonome, à la manière du passage du Moi-Collectif précédent et devenant ensuite un Moi-Individuel. Ce sera la porte ouverte à l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule) notamment avec les Hébreux-Juifs, ce qui correspondra seulement au degré de vérité d’un individu, soit une des définitions de l’OPINION.
À l’entretien 112 Ramana Maharshi dit que la multiplicité et l’individu provenant d’elle sont tous irréels (« Il n’y a pas de diversité dans le sommeil profond », entretien 132).
« De même, l’union du réel et de l’irréel, leur mélange ou fausse identification, constitue une erreur. Cela revient à dire :
sad-asad-vilakshana, transcender le réel et l’irréel, le sat et l’asat. La Réalité est ce qui transcende tous les concepts, y compris le concept de Dieu ».
« Quelque chose » a décidé de doter l’être humain d’autonomie, un être qui pourrait se dégager de sa filiation de « Père ». C’était comme si le « Quelque chose » avait besoin d’éprouver sa Création comme un constructeur d’automobile fait fonctionner pour la première fois son prototype qui pourrait se conduire de lui-même (on tente d’y arriver actuellement…). Donc l’humain et maintenant presque l’automobile possédaient leur « LIBRE ARBITRE », leur OPINION. Ce qui va engendrer un potentiel et formidable DANGER (comme
« l’intelligence artificielle » décidant de supprimer les humains pas assez « productif »).
L’enfant ou l’automobile devenant l’égal de leur Père ou Créateur, ils ne pouvaient agir que comme leur « Père » ou comme ce « Quelque Chose » qui avait agi. Poussé par leur ego dont ils n’avaient pas conscience, ils commençaient à jouir du Pouvoir, de l’autonomie. Alors le Fils, ou l’automobile vraiment mobile vont lancer à leur tour un défi à leur Créateur
en voulant mettre dans leurs propres créations le Pouvoir Originel (délivré de l’ego), dans leur propre conscience déjà envahi, parasité par l’ego.
QUI DIT EGO DIT ÉTAT CHARNEL, LIMITÉ, TRANSITOIRE.
Donc dans la Chute on a une LINÉARITÉ, une FLUIDITÉ, nécessairement pas de tabula rasa à la 1789 (Un est le Tout : Passé-Présent-Futur n’existe pas, du moins AVANT la Chute).
Le formidable DANGER est bien-sûr le mental, l’ego : la conscience personnelle qui va alors
« travailler à la sueur de son front », soit CONNAÎTRE LES DIFFICULTÉS DE SES PREMIERS FAIRE/FER, c’est-à-dire avoir le sentiment d’être celui qui agit, donc tomber dans l’autonomie ou servitude : « Le sentiment d’être celui qui agit est la servitude et non pas les actions elles-mêmes » dit Ramana Maharshi à l’entretien 354.
Le Faire/Fer va amener l’actuel âge du fer : les souffrances, les guerres et les malheurs à n’en plus finir ; ce qui va amener la terrible dualité bien-mal, naissance-mort.
L’être humain et en conséquence toute la Création tombait dans la dualité EN OUBLIANT UN DES PÔLES, ce qui est flagrant dans la division fabriquée de winners-losers en variation de bons d'un côté et de l'autre les terroristes (les bons et les méchants) EN OUBLIANT UN DES CÔTÉS ; en d’autres mots, comme si un électricien oubliait un des pôles du courant, et évidemment son moteur ne fonctionnera pas ! Et tout ce monde actuel d’après la Chute fonctionne comme l’électricien qui ne se souvient plus du second pôle ; la thermodynamique est pareille et constitue nettement cette anti-Création.
La dualité du fait même de la scission des deux Créateurs qui n’auraient dû faire qu’Un entraîne tous les effets terribles que nous subissions depuis au moins 10.000 ans : mal et bien, états illusoires et leurs effets sur la vie ici-bas, les états possessifs et égocentriques encouragés par le capitalisme-libéralisme, à y ajouter le « vouloir mauvais » et ses noms-les-formes mauvaises, depuis les plus faibles jusqu’aux plus effrayantes, et toute une chefferie invisible cancérisée par le Pouvoir anti-Création.
Donc de la Montagne descend l’EAU, le RYTHME, LE SON de l’Eau qui chante dans le ruisseau, parfait exemple de la Vie ayant Source dans le non-mouvement (par encore le lancement du balancier de l’horloge) mais l’Eau porte en son Centrum Centri ce balancier,
son Soi, son aspect INNÉ. L’IGNÉ sera le Centrum Centri de la Terre.
INNÉ-IGNÉ sont UN à des dimensions différentes : Eau contient le Volatil, qui Lui s’exprimera dans l’Eau par la présence du Feu dans son premier aspect (L’eau « coupante », « tranchante »).
Eau et Feu, Igné-Igné sont symboliquement Vie et Purification. Pour les Chrétiens voir Lourdes qui coule dans un endroit précis, et qui concède encore des miracles malgré la laïcité française judéo-maçonnique spéculative galopante. Pourquoi l’Eau de Lourdes ? Elle a été « touchée », comme pendant la Création par le « Quelque Chose », DANS LA DIMENSION spatio-temporelle. Alors cette Eau « Lourdes » (ou Lourdée) va irradier directement du Principe Universel Originel. Cette Eau Lourdée à rattacher au chiffre 8 qui à l’horizontal symbolise l’Infini.
IGNÉ-IGNÉ : voir aussi la page
Takizawa Hideaki Crazy Journey.
Alors on passe de la Montagne pour aller dans la Vallée vers le Ruisseau pour trouver la Source ou le Soi. Redescendre dans la Vallée est un confort, au sens de Vraie Paix.
VALLÉE : LE VASE, LE VIDE, CE QUI REÇOIT : LE VAL PROFOND ou Passe dont Yin-Hi est le gardien et par où Lao-tseu rejoint le
Centrum Centri.
Vallée (Yin) et la Montagne (Yang) mais ils sont inséparables, pas de dualité. C’est dans la Vallée-Vase-Volatil que se passe les transformations.
VALLÉE = INVOLUTION et ÉVOLUTION.
VASE : tonne, tonneau :
tunna en gaulois, comparable au vieil irlandais
tonn, au gallois
tonnen (peau), continué par le provençal
tona, tone, le catalan
tonell, le français
tonne, tonneau, tonnelle, tunnel, etc.
Le sens initial, qui est celui de « peau », a évolué pour désigner, par métonymie, l’outre, le sac de peau qui contient de l’eau ou du vin, de l'huile, puis le récipient de bois inventé par l’artisanat gaulois. (Réf. Dic. Français-Gaulois).
Dans la Kabbale, Vase = Trésor, Graal, Alchimie ou réservoir de Vie spirituelle. Vase-Vallée sont ouvert vers le haut… comme un entonnoir ou une « pyramide à l’envers ».
SANS POURQUOI = le monde est dans le mental. « Le monde n’est pas extérieur. Les impressions ne peuvent être connu que par la conscience [le ‘je’]. Le monde ne dit pas qu’il existe. Ce n’est que votre impression, même si elle n’est pas cohérente ni continue. Dans le sommeil profond, le monde n’est pas connu ; il n’existe donc pas pour l’homme qui dort. Par conséquent, le monde est la suite de l’ego. Trouvez l’ego. la découverte de sa source est le but final.
…
Chacun est un suicidé. L’état éternel, naturel, plein de félicité, a été étouffé par cette vie d’ignorance. Sous cet aspect, la vie actuelle est le résultat du meurtre de l’Être pur et éternel. N’est-ce pas une forme de suicide ? Par conséquent, chacun est un suicidé. Pourquoi alors vous préoccupez des meurtres ? »
Ramana Maharshi, entretien 53.
Pour-Voir : matérialiser les pensées ou créer des noms-les-formes. Si ces pensées disparaissent, il n’y a plus rien à matérialiser. « De même, si vous vous considérez comme physique, le monde est physique, etc. Trouvez si vous êtes physique » (entr. 162).
Vallée-Vase-Volatil : le Soi.
« Il n’est personne qui, même un instant, ne fasse l’expérience du Soi. Car personne d’admet être séparé du Soi. Chacun est le Soi. Le Soi est le Cœur [qui pour moi correspond à l’Eau primordiale].
…
Dans le sommeil profond vous existez ; au réveil, vous existez toujours. C’est le même Soi dans les deux états. Ce qui fait la différence est seulement la conscience et la non-conscience du monde. Le monde apparaît avec le mental et disparaît avec lui. Ce qui apparaît et disparaît n’est pas le Soi. Le Soi est différent, il donne naissance au mental, le soutient et le résorbe. Ainsi le Soi est le principe sous-jacent.
Quand on vous demande qui vous êtes, vous placez votre main sur le côté droit de la poitrine et vous dites : « Je suis ». Là, involontairement, vous indiquez le Soi. Le Soi est donc connu. Mais l’individu est malheureux parce qu’il confond le mental et le corps avec le Soi. Cette confusion est due à une fausse connaissance. Seule l’élimination de cette fausse connaissance est nécessaire. Le résultat de cette élimination est la Réalisation ». (Ramana Maharshi, entretien 97).
[En haut de page : « Une carte isotherme du monde de 1915 montrant des modèles isothermes typiques pour le mois de juillet. Cette carte est colorée pour montrer les régions de température progressive, allant de moins de 32° Fahrenheit (bleu)[zéro degré Celsius] à plus de 90° Fahrenheit (rouge)[32° Celsius]. Les températures sont indiquées sur les isothermes, données en degrés Fahrenheit ». Carte provenant du
site edu/maps. Bientôt, peut-être que seules les zones en rouge foncé permettrons la vie humaine… et certains bords de mer comme le long du Pérou et du Chili. J’ai envie d’écrire que seuls les gens « aux grosses lèvres » ou lèvres très dessinées et nez légèrement busqué, comme les Amérindiens-Japonais (ou l’inverse) survivront…]