Il Guarany - Sublime
 

Ecrit par Sechy, le 08-02-2018 23:42

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Publié dans : Musiques - OST, Sommaire Musiques

Tags : Musiques

 
 
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Il Guarany - Sublime


Page sur quelques musiques de l’Amérique du Sud.
 
 
Très jolie version de l’ouverture de l’opéra Il Guarany, du compositeur brésilien Carlos Gomes. Version très émouvante et parfaitement en accord avec le sujet et le pays. Bravo à ce chef d’orchestre à la sonorité et coloration « con fuego » et en même temps avec respiration, de l’espace et de la maîtrise. Première fois que j’entend sonner l’ouverture de Il Guarany. Parce que ce n’est pas vraiment du « classique » à l’européenne, malgré l’instrumentation et l’architecture musicale ou la syntaxe de l’ouverture. Ici le chef et son orchestre arrive à tirer des créations sonores et rythmiques qui enrichissent la composition de Gomes. C’est d’ailleurs une œuvre qui peut facilement tomber dans la banalité, voir la vulgarité si elle n’est pas maîtrisée et enrichie par un chef comme celui-là qui, vers la fin arrive même à une rythmique à la « Broadway » façon « Negro spiritual » avec le chant des trompettes qui rejoint quelques secondes après une atmosphère viennoise… pour finir… par retourner au Brésil en compassion avec ses frères et sœurs de peine.
 
Autre version de Il Guarany, mais entière, avec costumes et mise en scène, intéressante tant il est rare d’entendre cet opéra en entier, donc à ne pas louper ! Carlos Gomes, le « Verdi » brésilien, qui est aussi proche de la musicalité d’un Francisco Asenjo Barbieri où ça dépote pas mal aussi !……. Gomes rejoint par certains côtés un Genaro Codina qui composa le second hymne national du Mexique : La Marcha de Zacatecas, de toute beauté et aussi avec une large respiration, un espace étonnant comme chez Gomes. La Marcha Porfirio Diaz, de Genaro Codina, version chaleureuse un peu « amateur » de l’Orchestre Classique de Mexico (OCM) mais maîtrisée avec le chef Carlos Esteva, musique d’une incroyable poésie laissant entrevoir ces grands espaces d’Amérique du Sud, en opposition avec les grands espaces de la Russie : énergie de la Terre, comme au Japon (qui lui « respire » autrement). Malgré le nombre réduit des instrumentistes, l’OCM du chef Carlos Esteva arrive à une sonorité honnête, un peu rauque, qui correspond à la musique jouée ; ça se gâte quand le chœur trop important vient, quand il chante, déséquilibrer l’ensemble.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 09-02-2018 19:57

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