Base de l’être humain
 

Ecrit par Sechy, le 06-04-2018 19:45

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Tags : Alchimie, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Orient, Panique, Paradis, Pierre, Porte, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Base de l’être humain
 
 
NOUS, SUBSTANCE PRIMORDIALE
On ne peut pas comme maintenant concevoir un Dieu extérieur ou un espace extérieur genre univers extérieur de nous, de même qu’on ne peut pas concevoir un « truc primordial » sous-jacent à ce qui serait considéré comme « le plus petit » et énergie pure sans aussitôt tomber dans la dualité sujet-objet et ce qu’on appelle « objectivité ».
Le Principe Originel Universel est seulement le Centrum Centri, l’Ultime Intérieur.
Nous ne sommes pas dans la dualité : soit à l’extérieur, soit à l’intérieur du Principe Originel Universel, IL EST NOUS, À L’INTÉRIEUR DE NOUS, NOUS SOMMES LUI, ce que Jésus-Christ appelle : « Le Royaume des Cieux est en vous » (évidemment c’est gratuit, donc Le Royaume est le même pour ceux que certains considèrent comme les plus abominables êtres humains).

Que vaut le mental qui calcul comme la pierre est taillée par l’humain ? Il objective, possède, dénature ! Il fabrique des noms-les-formes, des opinions. Ainsi, même avec les délires fous des transhumanistes, il paraît bien que dans notre orgueil d’utiliser le moindre mot ou concept nous ne puissions jamais nous approcher de plus près de la Substance Primordiale : NOUS (paradoxe de la Réalisation du Soi…). C’est-à-dire que rien n’existe en dehors du mental, jouxté avec le concept de non-ego ou non-entité puisque finalement il n’existe pas, car le Faire/Fer ou acte consistant à concevoir un concept comme icelui implique un ego-entité accomplissant un tel acte, impossible par lui-même sans retomber dans la dualité d’un sujet examinant un objet. Alors nous n’avons pas à faire à un concept mais à une ABSTRACTION PURE, LA PIERRE (rapport Âme-Pierre), une Connaissance de Connaissance (Centrum Centri). Comme le Dieu égyptien PTAH : un état ultime d’élévation dans la non-dualité, qui n’a rien à voir avec aucune logique, aucune raison, car PTAH est le Principe de l’AUTO-RÉALISATION (son aspect gainé le symbolise bien).
UNE ABSTRACTION PURE, car il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, icelui étant précisément ce qui, pour être non-duel, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification qui elle tombe automatiquement dans la dualité sujet-objet.
Identifier c’est ramener du Saint Chaos par l’ego un nom-la-forme considéré alors comme « connu », opération impossible dans le Seul Réel, qui ne peut qu’être SINGULARITÉ, INSTANT, sans sujet ni objet.
 
 
 
BASE DE L’ÊTRE HUMAIN : Qui suis-je ? Qu’est-ce que le monde qui m’entoure ? D’où vient que nous soyons, le monde et moi, advenus à l’existence dans ce spatio-temporel ? Ma pensée est-elle apte à prendre conscience de ce que le mot « exister » signifie ? De plus, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien, ce qui engendre des drames sans fin, alors que s’il n’y avait rien ce serait la Vraie Paix ? Pourquoi y aurait-il un commencement genre « Big Bang » plutôt qu’un perpétuelle changement ? Et qui dit naissance dit ensuite naturellement mort.
Ce monde a-t-il été créé par quelque Principe extra-ordinaire ? Ou bien a-t-il toujours existé, et le continuera-t-il perpétuellement ? Ce monde est-il une vaste fumisterie ou illusion ?
De combien d’entités ou formes de vie ultimes la Réalité est-elle constitué ?
Bref, pourquoi l’être humain, cet Homo Religiosus est-il en ce spatio-temporel et pas « ailleurs » ? Enfin, quel est le sens du rôle que joue l’être humain (à part, pour certains, encaisser des dividendes pour s’envoyer en l’R capitaliste) ?

Autant de questions vraiment universelles et a-temporel, qui échappent au capitalisme récent réduit à rien, plutôt à une vaste maladie qui cancérise ce monde depuis des siècles, voir des millénaires, et par le fait même que la maladie est née un jour, elle disparaîtra prochainement.
La pensée indienne s’est posé ces questions de base il y a déjà bien longtemps.

Une première réponse à ces questions vient que « Tout ce qui est en Haut est comme Tout ce qui est en Bas, et l’inverse » (Loi des Croisements, aussi symbolisée par la Croix chrétienne), soit le Microcosme (monde terrestre) et le Macrocosme (l’Univers). Ciel, Terre, Humains forment ce TOUT, ce que la Tradition appelle « connexion » ou COÏNCIDENCE. Du Macrocosme et du Microcosme s’établissaient les premières Lois, sorte d’engrenages de l’Horloge cosmique qui renvoyait sa caractéristique CYCLIQUE (on n’était pas encore contaminé par l’arrivée nouvelle de l’évolutionnisme des Yahvistes vers une « fin des temps » correspondante à la carotte pour faire avancer les masses, le paradis étant LA grosse Carotte reprise par les Chrétiens de l’Église de Rome ! Carotte qui, en laïcité, sera matérialisé par le capitalisme (notamment en France par l’institution Française des Jeux, sorte de singerie de « Père Noël » payant institutionnel pour adultes).

L’Univers et la personne humaine ne peuvent que former un Tout, indivisible (macrocosme-microcosme), à la fois et alternativement transcendant et immanent. L’être humain et toutes formes de vie sont une réduction de l’Univers, une maquette, un reflet, dont l’humain reproduit le Tout, étant lui-même cet Univers (contenu dans son mental, donc dans la totalité de son « corps » [‘Je’ et ‘je’]). C’est ainsi qu’allait se développer la conscience de l’UNITÉ (MONO), conscience de l’Unité qui ne peut qu’être universelle, et n’est pas le copyright des Hébreux-Juifs comme ils le prétendent encore à ce hui, n’est-ce pas Monsieur Jacques Attali…
Macrocosme-Microcosme sont idéalement symbolisé par le Taiji (tic-tac Yin-Yang).

Univers agrandissement illimité de l’humain ou « Macanthrope » soit fonction humaine, ou qu’à l’inverse l’humain est une réduction, une maquette de cet Univers ne permet pas de parler d’anthropomorphisme et de projections d’opinions par le mental qui sont du domaine de la culture, même si l’humain dans sa recherche de comprendre l’Univers a toujours projeté avec son ego ses désirs les plus intimes, comme de nos jours le permanent rêve de vivre éternellement, mais fait matérialiste et lié au capitalisme de l’après 1789 : vivre « éternellement » ici-bas… annonce très possible de la disparition de l’humain pour un temps…


VIVRE LE ROYAUME DES CIEUX SUR TERRE pour niquer les Talmudistes et leur USURE, leurs BANQUES et leurs COMMERCES.

Seule la GRATUITÉ permet cela : accomplir chaque action dans l’Instant, donc de façon sacrée, ce qui fait que nous serons LIBRE de tout attachement quant aux résultats qui dépendent de cet horrible monde de L’ÉCHANGE ou TROC contenant déjà Wall Street et la City de Londres (l’économie commence au seuil de la VALEUR D’ÉCHANGE, comme l’écrit si bien Fernand Braudel). Le Troc c’est déjà attendre un résultat, une valeur, un salaire, un calcul, une récompense, une médaille.
« Celui qui dans l’action peut voir l’inaction, et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est parmi les hommes vraie et de discernement ; il est en yoga et il est l’ouvrier universel aux capacités nombreuses [pour le bien du monde et dedans] » (Bhagavad-Gîtâ, chapitre IV (II) Verset 18).
Les Versets 20-22 sont encore plus clairs : « Ayant abandonné tout attachement aux fruits de ses actions, à jamais satisfait, sans aucune sorte de dépendance, il n’agit pas, bien que (par sa nature) il s’engage dans l’action ».
« Il n’a point d’espoirs personnels, ne se saisit point des choses en tant que possessions personnelles ; son cœur et son moi sont parfaitement maîtrisés ; accomplissant les actions par le seul corps, il ne commet aucun péché ».
« Celui qui est toujours satisfait de ce qu’il reçoit, qui a franchi les dualités, qui n’est jaloux de personne, qui demeure égal dans l’échec et dans le succès, celui-là n’est pas enchaîné alors même qu’il agit ».

Ainsi chacun a le droit, peut-être le seul ici bas, de travailler, mais seulement par égard pour le travail, donc dans l’Instant. Personne n’a le droit aux fruits du travail ou béb(n)éfices. Le désir des fruits du travail ne doit jamais être la raison des humains de travailler. Ceux qui travaillent en égoïste pour des seuls résultats sont MISÉRABLES, COMME TOUS LES TALMUDISTES PRATIQUANT L’USURE DEPUIS DES SIÈCLES ET LEUR CITY DE LONDRES PUISSE-T-ELLE S’ÉCROULER MAINTENANT.
Les Hébreux-Juifs ont non seulement inventé l’HOTC (Histoire-Opinions-temps qui coule) mais aussi le commerce : le commerce a été inventé par l’humain (en principe comme OUTIL), et non comme maintenant l’humain inventé par d’autres humains uniquement pour le commerce ! L’ÊTRE HUMAIN ACTUEL EST NIÉ, IL N’EST QU’UNE MARCHANDISE, UN PRODUIT COMME UN AUTRE.
Misérable l’humain actuel qui passe au salariat (« le passage au salariat, quels que soient ses motifs et bénéfices économiques, s’accompagne d’une certaine déchéance sociale… », écrit Fernand Braudel dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme, vol.2.


Cette monstruosité de l’argent uniquement pour l’argent est en somme « récent », mais grandement accentué par la technologie actuelle faisant de l’humain de nos jours une personne qui ne travail que pour les résultats, le mesurable, le voyeur. L’humain actuel n’en a en fait rien à foutre du travail, pourvu qu’il s’en mette plein les poches, comparez les travaux artisanaux d’avant la guerre de 1914-18 pour entrevoir seulement la conscience professionnelle chez les vrais artisans ou vrais ouvriers qui n’existent plus de nos jours, comme l’évoquent les Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux) et Hyacinthe Dubreuil (J’ai fini ma journée).

L’humain actuel soi-disant délivré de l’esclavage ancien estime  qu’il n’a pas le droit de travailler sans être payer en retour. Plus rien n’est gratuit ! Pouvoir d’achat et salaire sont de véritables sacrements comme ceux des Chrétiens ! C’est-à-dire que ce n’est pas le travail mais sa rémunération qui est devenu sacré afin d’accéder au Tabernacle (Arche d’Alliance) POUVOIR D’ACHAT.
Cette erreur manifeste d’attitude est voilée par le dogme et la propagande capitaliste et démocratique.

Finalement ce sont les Peuples du Soleil qui possédaient un véritable ART DE VIVRE, bien que notre notion moderne de « liberté » puisse y être considéré comme contraire, donc « esclavage, servitude, etc. ». Mais chez les Incas, comme « contrat », leurs vies étaient protégées, on s’occupait d’eux, ils recevaient logement, nourriture, vêtements, et même femme, mais dans le cas des Incas ne connaissant pas la monnaie ils ne connaissaient pas le sens de « économie ». (Pour plus de détail voir la page : Incas and North Korea ask the Right Question.

Bon, les Incas sont un cas extrême, et pas si lointain, mais dans le cas d’un semblant d’économie, en retour des services rendus, qui étaient UNE GRÂCE, UNE GRATUITÉ, et nullement un droit comme maintenant, les gens étaient heureux de rendre service, même si parfois le service demandé était intensif, à la limite de leurs capacités, mais dans le cas où une économie au sens moderne existe, leurs rémunérations n’étaient en rien affectées par leur service, pas plus qu’ils n’étaient dépendant de ce qu’ils faisaient, qu’ils effectuaient naturellement. Ici il s’agit d’un principe ancestral évoqué ci-dessus par la Bhagavad-Gîtâ totalement différent de notre système capitaliste actuel où on arrive à payer les gens à l’heure ! Ce qui va exiger de leur part le maximum pour remplir leur pouvoir d’achat en évidemment donnant le moins possible en échange ! Un comble pour l’échangisme capitaliste !!!

Ainsi, dans le premier cas, y compris chez les Incas même sous soi-disant esclavage puisqu’ils leur fallait demander la permission de se marier, de changer de logement, etc., le bonheur était encore possible de se développer spirituellement. Dans le cas actuel du capitalisme il n’existe que misère et dégradation qui font gonfler les comptes en banques de Big Pharma et de la bouffe industrielle (les deux sont liés).
« Ceux qui travaillent en égoïstes pour les résultats sont misérables », comme l’exprime la Gîta, regardez ce qu’il se passe en ce début avril 2018 avec les « réformes » du régime républicain en place.
MISÉRABLES SONT DEVENUS LES HUMAINS CHOSIFIÉS : LEUR TRAVAIL EST UNE MARCHANDISE COMME EUX-MÊMES EN UN TOUT CHOSIFIÉ, d’autant plus facilement que les transhumanistes voudraient en faire des « choses éternelles » (pour ceux qui pourront payer).

Bien-sûr, il est facile de dire que le premier système antique de travail succinctement résumé à l’extrême ci-dessus est inapplicable dans le productivisme industriel capitaliste. Cependant, C’EST L’ÊTRE HUMAIN QUI EST SACRÉ, PAS LE TRAVAIL ET SON ORGANISATION INDUSTRIELLE !!! Malgré leur aspect esclavagiste, les Incas et autres Peuples du Soleil à n’en pas douté avaient conscience de cela, du moins à certaines époques quand ils étaient préservés des Occidentaux et autres communautés colonialistes, et quand ils étaient préservés au sein de leurs communautés des excès toujours possibles.
Le productivisme capitalisme ne pouvait faire mariage qu’avec la Laïcité ; les deux sont indubitablement lié… Laïcité soi-disant pour permettre le « libre arbitre ». Monstrueux mensonge tant cette « liberté » est illusoire vu comment nous sommes conditionné par l’extérieur du berceau à la tombe et par l’intérieur par notre propre ego. MENSONGE REPOSANT SUR L’EGO, QUI LUI N’EST PAS LIBRE, CAR AUSSI LONGTEMPS QUE NOUS NOUS IDENTIFIONS À L’EGO, DONC AU CORPS OU MENTAL, NOUS NE SOMMES PAS LIBRES. LA LAÏCITÉ EST DU THÈME DU MÊME MENSONGE QUE « LE POUVOIR DU PEUPLE » ET SA « DÉMOCRATIE ». AVEC L’EGO NOUS DEMEURONS DES ROBOTS PROGRAMMÉS POUR LA LAÏCITÉ LIÉE AU DÉSIR D’OPINIONS ET DE FAUSSES CRÉATIONS (anti-Nature)…

Ce qui est vrai c’est que l’être humain ne devrait pas être CORROMPU pour travailler. Il ne devrait pas tomber dans la mode des « droits », sauf eu égard à SES DEVOIRS, ni se considérer comme un winner ou un héros au cas où il se retrouverait en situation de donner plus qu’il ne peut recevoir !
 
 

Dernière mise à jour : 06-04-2018 20:31

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