Parasite humain
 

Ecrit par Sechy, le 23-05-2018 00:20

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Parasite humain
celui qui bouffe tout :
Celui du « droit » et de son État :
« Je veux »,
« Je veux que cela m’appartienne ».
Tout cela est de l’impureté,
de l’esclavage, du conditionnement,
et entraîne le désir de liberté.

Inventer le désir de liberté =
suprême Carotte luciférienne.

Quand on s’aperçoit que l’univers
entier est illusoire, il est intérieur
à nous, le désir perd sa signification.
Alors, pourquoi s’envoyer en l’R vers
la planète Mars ou autres, et
même dans une autre galaxie (lait (1)),
et ainsi VIOLER LA POTENTIALITÉ du lait caché ???

INSTANT :
Libéré de l’ego, donc du mental ou « raison »,
il n’existe pas de servitude, par
conséquent il n’existe pas de libération.
Inventer au « siècle des lumières » la raison
c’est fabriquer la servitude par l’ego.
 
 
Chez l’humain des 10.000 ans quatre types de sentiments existent :
1 - Je suis le corps né de mes parents,
2 - Je suis le principe atomique subtil, différent du corps,
3 - Je suis le Principe éternel dans les objets périssables du monde,
4 - Ce ‘je’ ainsi que le ‘monde’ sont pur vide, comme l’espace.
De ces quatre types seul le premier mène au conditionnement et les trois autres à la Liberté. Les désirs en rapport avec le premier type causent l’esclavage, ceux qui vont de pair avec les trois autres n’asservissent pas.
 
Remède : un mental vide qui ne pense pas à sa vacuité ! Vacuité désigné selon le point de vue : Brahman, Conscience, Foi, Vérité, Connaissance, Cœur, etc. « Cela seul est à jamais réel ; il n’y a rien d’autre. ”Recours au discernement de la non-dualité, car la Vérité est non duelle. Toutefois, l’action implique la dualité et fonctionne donc sous des dehors de dualité. Par conséquent, que ta nature participe à la fois de la dualité et de la non-dualité” (YV V, 17). La Réalité n’est ni dualité (car c’est le mental qui crée la division) ni unité », explique Vasistha au prince Râma, dans le Yoga Vasistha.

”Ô Râma ! On dit que l’abandon de toutes les opinions, du conditionnement et de la conceptualisation, est de deux sortes : L’une se fonde sur la connaissance ou prise de conscience directe [Maât], et l’autre sur la contemplation” (YV V, 16). Je vais te les décrire en détail. Il convient de prendre conscience de l’illusion qui pousse l’homme à se dire : « J’appartiens à ces objets du monde et ma vie dépend d’eux [comme de dépendre de la nourriture]. Je ne peux pas vivre sans eux et eux non plus ne sauraient exister sans moi [marché, mercantilisme] ». Puis, par une investigation en profondeur, l’homme médite : « Je n’appartiens pas à ces objets, et ces objets ne m’appartiennent pas non plus ». En abandonnant ainsi le sentiment de l’ego au moyen d’une intense réflexion, il faut s’engager dans les actions qui se présentent d’elles-mêmes [spontanéité], mais avec gaieté, le cœur léger et le mental toujours tranquille. Un tel abandon du sentiment de l’ego et du conditionnement porte le nom d’absence d’ego méditative », explique Vasistha.

« Celui qui déracine complètement ce sentiment de l’ego par l’expérience directes est établi dans la sérénité : il est libéré de son vivant ».

MAÂT : Être, directe, ou désir dégagé de toute volonté que n’affecte aucun objet, est la Libération. Essentiel : ce désir, qui existait de tout temps même avant un quelconque contact avec les objets, existe ici et maintenant et indéfiniment, puisqu’il est naturel et dépourvu de toute impureté puisque MAÂT. « Un tel désir est considéré par le sage comme dégagé de la servitude », dit Vasistha.


Le libéré vivant.

Il ne s’intéresse pas aux événements, donc aux HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule). Il est installé dans la non-dualité, comme le Fléau de la balance. Il rejette toute forme de conditionnement ou d’intention. Il demeure dans l’état suprême de plénitude et n’est donc ni agité ni passionné, par les HOTC. Dans les conflits, il occupe la position du Fléau de la balance. Bien que plein de compassion et de considération pour tous, l’apparence du monde ne l’affecte jamais. Si on lui adresse la parole, il répond simplement et à propos. Si on ne lui parle pas, il est silencieux. Il ne recherche et ne déteste rien, ainsi il n’est pas affligé par le monde. Il connaît bien le point de vue des autres.
”Nous sommes incapable d’exposer la philosophie des insensés qui n’ont pas maîtrisé leur propre mental et se trouvent plongés dans la fange des plaisirs des sens” (YV V, 18). Ne comptent pour eux que les plaisirs sexuels et l’acquisition des biens matériels. Nous sommes également incapables de présenter le chemin des rituels et des pratiques répétitives qui octroient toutes sortes de récompenses sous la forme de la souffrance et du plaisir. […] Examine toute chose et ne recherche que ce qui n’est pas limité ou fini, et vis dans ce monde en songeant constamment à l’infini. Sans nourrir aucun espoir [projection hors de l’Instant] dans ton cœur et en vivant pourtant comme si tu débordais d’espoirs, vis dans ce monde le cœur calme et imperturbable, tout en te comportant apparemment comme tout le monde. […] Vis ainsi dans ce monde, ô Râma, complètement libéré de la moindre trace de sentiment de l’ego. Au vrai, il n’y a pas de servitude et, par conséquent, il n’y a pas de libération. Essentiellement irréelle, cette apparence du monde ressortit à un tour de passe-passe. Le Soi omniprésent et infini ne saurait être ligoté. Comment donc, dans ce cas, peut-on le délivrer ? Toute cette confusion est due à l’ignorance de la Vérité. Une fois la Vérité connue, cette confusion disparaît, ainsi que le serpent qu’on imaginait être une corde », explique Vasistha à Râma.


À suivre…  

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…]
 
 
Note.
1. LAIT : Thème de l’Eau Primordiale comme de la nourriture prânique, car nourriture À L’ÉTAT POTENTIEL et première Nourriture en laquelle toutes les autres existent à l’état potentiel, donc NETTEMENT PLUS ÉNERGIQUE qu’en l’état physique ; mais ne pas confondre notre époque où tout devient potentiel, « présumé », et surtout virtuel à cause de l’informatique colonisatrice esclavagiste ; cette potentialité est destructrice par rapport à la potentialité de la nourriture prânique. Nulle littérature sacrée n’a davantage célébré le lait que celle de l’Inde.
Agnihotra [agni : feu], prière du matin :
Indra et Agni vivifient
ce lait au chant joyeux ;
qu’il donne l’immortalité
à l’homme pieux qui sacrifie.
(Veda, 284)

Bref, le lait est non seulement la boisson d’immortalité, mais aussi le lieu de l’immortalité. Les 365 tables d’offrandes qui entouraient le tombeau d’Osiris étaient toutes alimentées en lait, cela pour aider Osiris à ressusciter chaque matin.
Chez les Celtes, le lait est aussi boisson d’immortalité. Vertu curative des bains de lait pour guérir les soldats blessés par les flèches empoisonnées des Bretons (druidisme).
La Pierre Philosophale est parfois nommée Lait de la Vierge : soit une nourriture d’immortalité.
Comme nourriture potentielle ou primordiale, le lait est aussi symbole lunaire et féminin par excellence, et lié au renouveau printanier (Osiris). Les Yakoutes aspergent de lait une vache pendant la fête du renouveau en mai, ce qui décuple au carré la puissance du symbole… Là encore signe de nourriture prânique
La nourriture prânique est bien LA RÉALITÉ. Évidemment, celui qui n’y est pas préparé risque de mourir s’il croit qu’il lui faut « manger pour vivre », ses cellules et organes étant drogués depuis des milliers de générations…
Selon un hadit rapporté par Ibn Omar, Mohammad aurait déclaré que « rêver de lait c’est rêver de science ou de la Connaissance ».


[En haut de Page : aquarelle de Michel Roudakoff : semblant d’un ensemble de « Lait de la Vierge », par le sculpteur Lebegue, dans le boulevard Pereire à Paris, face à la ligne de chemin de fer Pont-Cardinet-Auteuil. Immeuble mentionné par Fulcanelli dans Le mystère des cathédrales :

« Au temps déjà lointain où, étudiant de la sublime Science, nous nous penchions sur le mystère tout rempli de lourdes énigmes, il nous souvient d’avoir vu construire un bel immeuble dont la décoration, reflétant nos préoccupations hermétiques, ne laissa pas de nous surprendre. Au dessus de la porte d’entrée, deux jeunes enfants, garçon et fille, enlacés, écartent et soulèvent un voile qui les recouvrait. Leurs bustes émergent d’un amoncellement de fleurs, de feuilles et de fruits.
Sur le couronnement d’angle, un bas-relief domine ; il offre le combat symbolique de l’aigle et du lion, dont nous venons de parler, et l’on devine aisément que l’architecte eut quelque peine à loger l’emblème encombrant, imposé par une volonté intransigeante et supérieure (1)…

(1) « Cet immeuble, construit en pierres de taille et élevé de six étages, est situé dans le XVII ème arrondissement, à l’angle du boulevard Péreire et de la rue de Monbel [famille Monbel qui vers 1900 possédait la rue entière…]. De même, à Tousson, près Malesherbe (Seine-et-Oise), une vieille maison du XVIII ème siècle, d’assez grand air, porte sur sa façade, gravés en caractères de l’époque, l’inscription suivante, dont nous respectons la disposition et l’orthographe :
Par un Laboureur
je fus construite.
sans intérêt et d’un don zellé,
il m’a nommée PIERRE BELLE.
1762.
(L’alchimie portait encore le nom d’Agriculture céleste, et ses Adeptes celui de Laboureurs. )

Enfin, notons que dans les rêves, le chemin de fer (ici du boulevard Pereire) s’affirme comme une image du principe Cosmique impersonnel, imposant sa loi et son rythme aux contenus psychiques parcellaires et autonomes, tels que l’ego et les complexes (dic. des Symboles). Bref, rêve de trains = image de la vie sociale, du destin qui nous emportent. Le train en rêve signe une évolution psychique, une prise de conscience qui nous entraîne vers une nouvelle vie. Dans le cas de l’immeuble mentionné par Fulcanelli, ce chemin de fer ne comporte aucune gare proche, il n’est qu’un tronçon au bord de l’immeuble ; cependant, qui dit train dit BAGAGES, donc connaissance, possibilités latentes, capacités, attachements, aptitudes, protections, etc. En voyage, nous pensons posséder les éléments indispensables à la vie dans cette apparence du monde, soit LE MENTAL OU EGO… alors ces bagages peuvent être lourds…
GALAXIE, LAIT, VIERGE, PIERRE, c’est kif-kif…]
 
 

Dernière mise à jour : 23-05-2018 23:23

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