Changement de civilisation humaine
 

Ecrit par Sechy, le 07-06-2018 21:24

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Changement de civilisation humaine
ou ÉNERGIE (effet)
qui tient en cette Trinité reposant
par essence sur l’invisible :
Nourriture/Argent/Pétrole.
Cette Trinité comprise et résolue,
nous retrouvons instantanément
L’ÂGE D’OR de tous les possibles
bien plus que la pitoyable
technologie darwiniste actuelle ou à venir.
Tant que cette Trinité en sa circumincession
ne sera pas RE-trouvée, la souffrance
continuera de plus belle en ce monde.
Tant que nous ne sortirons pas de la
CROYANCE en devenant chacun(e) des SACHANTS,
la souffrance continuera de
plus belle en ce monde.
 
 
Sans eau (potable), sans nourriture, sans électricité (pour les saloperies de technologies), la si fragile civilisation de l’humain du régime républicain mondialisé s’écroule si ces suppressions d’ÉNERGIE se prolongent des décennies (voir même un siècle).
 
ÉNERGIE : « Les choses sont faites de la même substance que les rêves », écrivait Shakespeare, décrivant ainsi « l’effet » du Soi.

L’humanité de l’Homo sapiens omnivore et Homo Religiosus est tenue en laisse par la bouffe, l’énergie industrielle et pétrole et la CROYANCE-CRÉDI-CRÉDO-CRÉANCE.
CROIRE = AVALER, GOBER, ACCEPTER, ADMETTRE, etc. C’est particulièrement flagrant en ce régime républicain et sa démocratie qui ne bouffe que du consentement avec son outil attrape-couillons : « les élections ».

ÉNERGIE : MANGER, GESTE (digérer), GESTATION, GUERRE, INGÉRER, SUGGÉRER, ENREGISTRER et ORGAN-iser.
ÉNERGIE : le Faire/Fer ça chauffe, ça s’use et ça rouille !

- Ce qui réveille endort.
- Ce qui endort réveille.

La bouffe connaît son paroxysme il y a près de 10.000 ans chez certains humains hébreux qui deviennent agriculteurs. Puis l’agriculture apparaît aussi au Proche-Orient, en Chine, en Amérique centrale et au Pérou ; elle va diffuser au cours des 10 derniers millénaires (réf. La nutrition préhistorique, de G. et B. Delluc et M. Roques). La catastrophe Néolithique apporte donc la culture et l’élevage, avec les conséquences logiques de la sédentarisation et du commerce, l’apport de sucres lents par les céréales et avec ces sucres les caries dentaires, l’apport de la viande grasse par le bétail, puis le sel de conservation comme de consommation ; à ces conséquences s’ajoutent les réserves alimentaires avec les troupeaux de bêtes domestiques et la convoitise que ces richesses, premières valeurs, font naître et attisent. C’est une révolution sur le plan nutritionnel ; et à la fin du 19è siècle de notre ère, l’ère industrielle va accentuer grandement ces phénomènes en nous apportant toujours plus de lipides saturés, des sucres rapides plus que des sucres lents, moins de fibres et une sédentarité liée aux technologies de la ridicule thermodynamique, ère industrielle aussi liée aux drogues chimiques modernes, à l’alcool et au tabac.

La phrase de Shakespeare cité plus haut, comme de tout, et tout est dans Tout, est à double sens : le rêve ou imagination peut tuer. « L’imagination est l’impureté. Toutefois, s’il n’y a pas ferme rejet de l’imagination, même chez ceux qui ont bien compris, l’impureté apparaît », exprime le Seigneur Shiva, dans Description du Seigneur, Yoga Vasistha.

IMAGINATION = CROIRE
IMAGINATION : de IMAGE : I-MA-ge : Matrice de l’Axe I, ou MA-R-I-Âge au I du Point sur le I ou Point c’est Tout ! (D’ailleurs, voir les points d’acupuncture ex-cités qui réveillent les flux…). I-Mage, Mage-I…

ÉNERGIE PREMIÈRE : L’OR (étymologiquement en sens euphonique : hors)
L’OR = LA CONSCIENCE INFINI OU SOI-INSTANT.
OR-aison : FLUIDITÉ et TRANSPARENCE.
OR-donné : Gratuité, ou Amour, ou « énergie libre ».
OR-dre ou Sans Pourquoi, comme une Rose est Sans Pourquoi : chacun EST, car l’ordre pensée par le mental de l’humain ne produit que du désordre à n’en plus finir ou darwinisme.
Ordre fabriqué par l’humain = OUBLI DE SA PROPRE NATURE QUI VA FAIRE NAÎTRE L’OPINION DE L’UNIVERS (inventer cet univers), évidemment cette irréalité cesse quand il y a connaissance de soi.
L’ordre fabriqué par l’humain va faire naître la SOUFFRANCE, expression des MASSES IGNORANTES (et bouffe pour les cancéreux du Pour-Voir).
« Lorsque la Conscience se connaît en son propre sein, naît ce sentiment de l’ego (qui n’est autre que la Conscience puisque PARADOXE de la Réalisation du Soi), sentiment de l’ego qui tombe comme un rocher dévale le versant de la montagne », dit Shiva.

Vasistha demande à Shiva comment le Soi ou pure Conscience apparaît en tant que jiva (individu) ou autre. Shiva explique que même après la dissolution cosmique, le Soi qui est éternelle est Le seul à exister, « même maintenant, totalement exempte d’objectivité. Les concepts et notions éclairés par la Conscience en son propre sein brillent en tant que cette création du fait du mouvement de l’énergie à l’intérieur de la Conscience, exactement à la façon dont les rêves voient le jour pendant le sommeil. Autrement, il est absolument impossible à un objet de perception d’exister en dehors de l’infinie Conscience omniprésente.
Le monde entier, le firmament, le soi, le jiva et tous les éléments dont ce monde est constitué ne sont rien que pure Conscience. Avant la soi-disant création, quand seule existait cette pure Conscience, où tous ces éléments se trouvaient-ils ? […] Si la dualité vécue en rêve est illusoire, la dualité implicite à la création du monde l’est pareillement. De même que les objets semblent exister et fonctionner dans un rêve au sein du monde intérieur de la conscience, il en est de même pour les objets qui paraissent exister et fonctionner dans le monde extérieur de la conscience pendant l’état de veille. En fait, rien ne se produit vraiment dans ces deux états », explique le Seigneur Shiva.

« L’adoration de ce Seigneur est l’Adoration véritable et, en l’adorant, on obtient tout. Il est indivisé et indivisible [et pas comme ce régime républicain qui se veut « indivisible » comme son argent capitaliste qui avale absolument tout…], non duel et ni façonné ni créé par l’activité ; on ne parvient pas à l’atteindre par des efforts extérieurs. Son Adoration est la source-fontaine de la Joie », explique Shiva.

« Le Seigneur digne de vénération est assurément celui qui soutient la Création tout entière, qui est par-delà la pensée et la description, et qui se situe même au-delà des concepts de « tout » et de « totalité collective » [l’actuelle ”communauté internationale” du Nouvel Ordre Mondial]. Est seul appelé « Dieu » Celui qui est indivisible, n’est pas divisé ni par l’espace ni par le temps, dont la lumière éclaire tous les objets, qui est Conscience pure et absolue. […] L’univers entier est pure Conscience. Voilà ce qu’est Dieu ; ce « Tout », Je le suis, et la moindre chose procède de Lui et ne s’acquiert que par Lui [parce qu’Elle/Lui est Sans Pourquoi].
”Ce Dieu n’est éloigné de personne, ô grand saint, et n’est pas difficile à atteindre : il est à jamais installé dans le corps et se trouve partout comme l’espace” (YV VI, 1-30). Il fait tout, Il mange, Il maintient tout en place, Il va, Il respire, Il connaît chaque membre du corps. Il est la Lumière dans laquelle tous ces membres fonctionnent et toutes les diverses activités se déroulent. Il demeure dans la grotte du propre cœur de l’homme. Il transcende le mental et les cinq sens de la cognition ; Il ne peut donc être ni compris ni décrit par eux - pourtant, pour les besoins de l’instruction, Il est désigné du terme de « Conscience ». Voilà pourquoi, bien qu’Il donne l’impression de tout faire, Il ne fait rien. Cette Conscience est pure et semble s’immiscer dans les activités du monde ainsi que le printemps participe à la floraison des arbres », explique le Seigneur Shiva.

« Le corps ne peut fonctionner et exister que grâce à cette Conscience », dit Shiva, mais sans la corps cette Conscience n’existe pas ! Comme le temps, il n’existe que s’il y a quelqu’un pour l’observer, donc pour le fabriquer !

Vasistha demande au Seigneur Shiva : « Si cette Conscience est omniprésente, alors comment devient-on dénué de conscience et inerte en ce monde ? Comment est-il possible à un être doué de conscience de perdre la conscience ? »
”La Conscience omniprésente, qui est Tout en toutes choses, existe dans ce corps en tant que ce qui change et en tant que ce qui ne change pas et ne saurait être modifié” (YV VI, 1-30). De même qu’en rêve une femme se rêve autre, mariée à un autre homme, la même Conscience se croit être d’une autre nature. Le même homme, en proie à une rage irrépressible, adopte un comportement totalement différent. Il en va de même de la Conscience, qui s’attribue un nouvel aspect et fonctionne différemment. Par degrés, elle perd conscience d’elle-même et devient inerte.
La Conscience devient ainsi son propre objet, créant de l’espace, puis de l’air, et leurs qualités respectives. Dans le même temps, elle élabore en elle-même temps et espace et devient un jiva accompagné d’un intellect et d’un mental individualisé et finis. De ce processus naissent l’apparence cyclique du monde… L’infinie Conscience Elle-même devient ainsi apparemment inerte, exactement à la façon dont l’eau devient du cristal. Après quoi le mental s’abuse, nourrit des désirs [comme celui de se mettre à « organiser »], devient la proie de la concupiscence et de la colère, fait l’expérience de la prospérité et de l’adversité, connaît souffrance et plaisir, se cramponne à l’espoir, endure de terribles souffrances et se laisse envahir de goûts et de dégoûts qui perpétuent l’illusion. Totalement abusé, il va d’erreur en erreur, d’une ignorance à une ignorance plus grande encore [comme maintenant] », explique Shiva.

« Au cours de l’enfance, cette conscience abusée dépend totalement des autres. Pendant la jeunesse, elle court après la richesse et devient le jouet de l’inquiétude. Dans la vieillesse, elle est plongée dans la tristesse et le chagrin et, dans la mort, elle est menée par son propre karma. […] Conditionnée par la limitation du soi [ego], cette conscience a peur d’elle-même ! Telle est la vérité relative à la conscience du jiva. […] Le simple oubli de son état véritable suffit à plonger la Conscience dans une chute pitoyable où elle connaît de gros ennuis et subit des malheurs considérables.
[…]
C’est le mental, et rien d’autre, qui confère au monde une réalité ; mais, au vrai, on ne saurait lui attribuer pareil pouvoir puisque il ne peut y avoir de mental hors de la pure Conscience [Tout est dans Tout]. Ainsi, on s’aperçoit que le mental qui perçoit est lui-même irréel, et il en découle clairement que le monde perçu ne l’est pas moins », dit le Seigneur Shiva.

Si la Conscience infinie oublie Elle-même, alors se développe les pensées ou nomadisme de l’idéation avec développement des perceptions, « bien que tout cela soit rendu possible par la nature même de la Conscience infinie : de la même façon qu’un dormeur est aussi éveillé au-dedans ! »
« La distinction entre « je » et « tu » est imaginaire. La distinction entre le singulier et le pluriel est une fiction. Toutes ces opinions n’existe pas plus que l’obscurité dans le soleil ».
Quand le Soi oubli sa propre nature, naît l’opinion qu’existe un univers, mais cette irréalité cesse quand il y a connaissance de soi.

« On peut réaliser cette infinie Conscience [le Soi], invariable et non-duelle, dans l’unique lumière intérieure qui génère sa propre clarté [Ptah l’auto-engendré] ».

« L’action naît de la pensée, la pensée est la fonction du mental, le mental est conscience conditionnée - mais la Conscience [le Soi, la Vérité, la Foi, etc.] est inconditionnée ! L’univers n’est qu’un reflet dans la Conscience, mais la conscience n’est pas conditionnée par un pareil reflet. […] Parce que le prâna est le véhicule du mental, icelui va où le prâna l’entraîne ; mais quand le mental se fond avec le Cœur spirituel, le prâna ne bouge pas ; et si le prâna ne bouge pas, le mental accède à l’état de consentement. ”Là où va le prâna, le mental le suit, de même que le cavalier va où le mène sa monture” (YV VI, 1-31).


À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]

[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff, sur papier kraft blanc]
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 08-06-2018 19:54

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