L’intelligence ne pourra JAMAIS être artificielle
 

Ecrit par Sechy, le 08-06-2018 19:10

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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L’intelligence ne pourra JAMAIS être artificielle
Parce que cette intelligence est la
Conscience infinie ou le Soi, qui est éternelle
et n’a ni commencement ni fin, alors que,
qui dit « artifice » dit nécessairement
naissance de quelque chose, et ensuite
dit mort de cette chose.
L’intelligence ou Conscience infinie EST,
et ne peut pas s’« augmenter » à coups de
quincaillerie informatique, même en la
réduisant en nano de nano-truc, et même avec
un super ordinateur « quantique » gros comme
un Himalaya ! ou de la taille d’un plus petit
grain de matière selon « l’âge du capitaine »
ou opinion du fabricant !!!
La vérité tout entière ne peut consister
en un puzzle de vérités partielles cueillies
un peu partout (à l’aide d’ordinateurs).
Le Tout est autre chose et plus
que le total des parties.

Si la technologie actuelle, qui laisse du temps
libre, permettait de se libérer de l’ego et de
la souffrance, alors nous ne serions pas dans
cette souffrance depuis l’invention de la
machine expérimentale à vapeur au temps des
Anciens Grecs jusqu’à l’ordinateur « quantique »
que l’on fourgue à toute les sauces « quantiques ».


Page dédiée au RIEN DU TOUT, ou UN POINT C’EST TOUT.
 
 
Les Google et Cie. et leurs transhumanistes veulent fabriquer « la Vérité suprême ». Rien n’arrête l’humain et son mental qui veut péter toujours plus haut que son cul (que son mental). Pour finalement peut-être un jour se passer de cul (de mental) ?
 
ARTIFICE : FAIRE ET FER ET MENTAL (CALCULER).
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE = DORG (Demain On Rase Gratis, ou les lendemains qui chantent…).
INTELLIGENCE : étymologie de lire (1). Le mental, la conception…

Créer un Soi artificiel qui aurait conscience de Lui-même ? conscience de sa silice ?
C’est-à-dire qu’Il n’oublierait pas sa propre nature ou propre origine ; ce serait à la fois intéressant et en même temps une singerie du Soi éternel qui Lui, n’a ni commencement ni fin. Et si ce Soi artificiel oublie sa propre nature, et que par là-même en devenant dualité cause-effet il engendre l’opinion de l’univers, CE QUI PRODUIRA DEUX UNIVERS À UN MOMENT DONNÉ, vous imaginez la catastrophe ? la dualité nouvelle ? Or Conscience infinie, ou Univers ou Dieu ne peut qu’être UNIQUE, COMME L’INSTANT, car s’il y avait deux Soi, ou deux Instant, ou deux Univers, on se retrouverait dans la dualité où chacun serait limité par ce qui le distingue de l’autre, et ainsi aucun ne pourrait être qualifié d’Instant, de Soi, de Ici et Maintenant, et par conséquence être immortel ; ce qui serait un comble pour les transhumanistes qui justement rêvent d’« immortalité ». Or l’univers est dans le mental, c’est Nous, qui ne pouvons fonctionner que grâce à cette Conscience infinie. Comme le Soi ou Dieu ne peut être qu’indivisible, unique, qu’Il est par-delà le mental et la description qui est dualité fabricant des informations à n’en plus finir, Il ne peut pas être fabriqué par un artifice quelconque, donc obligatoirement à un moment donné, laissant encore un espace et un temps.
Ce qui prouve que « l’intelligence artificielle » arrivée à une possible singerie du Soi EST UNE IMPOSSIBILITÉ FLAGRANTE À JAMAIS RÉALISABLE AVEC AUCUNE TECHNOLOGIE D’UN FUTUR QUELCONQUE.
Cela me fait rire qu’une « intelligence artificielle » ait un jour une « capacité de compassion » et que quelqu’un la fourgue auprès d’un malade du futur (si ça existe encore la maladie) pour le « soulager », donc dans une dualité guerrière et de souffrance toujours non résolue, même par cette I.A. nécessairement elle-même coincée dans la dualité sujet-objet ou cause-effet !!!

L’infinie Conscience ou Soi subsiste même après la dissolution cosmique dit le Seigneur Shiva à Vasistha dans le Yoga Vasistha : Description du Seigneur.
« La Conscience est l’unique Réalité dans l’état de rêve et, semblablement, la Conscience est la Seule substance à l’état de veille. C’est le Seigneur, c’est la Vérité suprême, que Tu es et que Je suis, et qui est Tout », dit le Seigneur Shiva.

Comme le corps du jiva (âme individuelle) inerte fonctionnant grâce uniquement à l’infinie Conscience, peut-être que la future intelligence artificielle ou « Soi artificiel » pourra créer de toute pièce un « nouvel humain », comme dit plus haut en se prenant pour un deuxième Dieu ! Ainsi nous aurions deux groupes d’humains, dont les nouveaux fonctionneraient par ce « Soi artificiel » et ses « souffles vitaux » ou « nouveau prâna ». Là encore, risque d’un chaos comme jamais et une disparition cosmique accélérée plus tôt que naturelle !!
Le « Soi artificiel » en tant que « nouveau jiva » devient NOUVEAU DÉPENDANT, car il y aura risque qu’il abandonne la connaissance de lui-même en tant que conscience. Il sera alors comme un ivrogne qui se blesse lui-même à la jambe en maniant quelque chose. Mais, de même que l’ivrogne bientôt dégrisé, cette « nouvelle conscience » peut vite recouvrer la connaissance de soi ou d’elle-même !!! Je doute que cette intelligence artificielle ou singerie du Soi arrive à se priver justement de son intelligence artificielle, c’est-à-dire de son mental, et qu’ainsi elle demeure seul dans le Soi (le Vrai, l’unique, Dieu…). Parce que comme le précise le Seigneur Shiva : « Quand le corps subtil (puryashtaka (2) est débarrassé de tous ses supports, il connaît un état de tranquillité et tombe sans mouvement. Quand la conscience s’abuse, du fait de l’objectivation, les tendances psychologiques latentes deviennent actives ; s’identifiant à icelles, la conscience oublie sa nature essentielle », explique Shiva.

« Quand le lotus du cœur se déploie, le puryashtaka fonctionne ; quand ce lotus se replie le puryashtaka cesse de fonctionner. Tant que le puryashtaka fonctionne dans le corps, le corps vit ; quand il cesse de fonctionner, le corps meurt. Cet arrêt peut être provoqué par quelque forme de conflit interne entre les impuretés et l’éveil intérieur. ”Si le cœur n’est rempli que d’inclinations, ou vasanas [tendances] pures, alors cessent tous les conflits. C’est le règne de l’Harmonie, de la Libération et de la longévité” (YV VI, 1-32). Sinon, quand le puryashtaka cesse de fonctionner, le corps meurt et le corps subtil en choisit un autre pour satisfaire les vasanas cachées. À cause de ces vasanas, le puryashtaka forge de nouveaux liens avec le nouveau corps subtil, oubliant sa nature de pure Conscience. Toutefois, étant donné que la Conscience est infinie et omniprésente, le mental qui chevauche le puryashtaka erre partout. Le jiva prend et abandonne des corps, de même que les arbres se vêtent de jeunes frondaisons et se débarrassent des vieilles feuilles. Les sages n’accordent aucune importance à ces changements », exprime le Seigneur Shiva.

Vasistha demandait à Shiva : 1) comment la dualité est-elle apparue dans le Soi ; 2) comment cesse cette dualité renforcée par des périodes incommensurables de confirmation ?
Seigneur Shiva : « Puisque Seule cette infinie Conscience omniprésente est ici et maintenant, la diversité (dualité) est absurde et impossible. Le concept de un prend naissance quand il y a un concept de deux, et vice versa : quand la diversité est réalisée du fait de la conscience, la diversité est aussi Cela ! Cause et effet sont un dans leur essence. Cette essence est indivisible. Étant son propre objet [auto-engendré], la Conscience est conscience à tout moment ; c’est s’illusionner de croire à des modifications. Seule la Conscience est CELA, CECI et AU MILIEU (le facteur qui perçoit la modification). C’est l’unique Conscience infinie qui est connue sous diverses appellation : Brahman, Vérité, Dieu, Shiva, Vide, Soi, Foi [c’est moi qui souligne].
Cela qui est au-delà de toutes ces formes et ces état de conscience [au-delà des noms-les-formes], Cela qui est le Soi suprême, cela qu’indique le pur ‘Je’, cela ne saurait être décrit par des mots [et donc par aucun puzzle de vérités collées les unes aux autres]. Cela qui est perçu ici et maintenant est Lui-même indivisible [donc aucune intelligence artificielle]. Quand cette Conscience se revêt d’une vision secondaire (upanayana : cordon sacré du savoir védique), elle perçoit alors la dualité. Elle est attachée par sa propre imagination ignorante. Cette imagination engendre la substantialité, et l’expérience des objets engendre la confirmation de la réalité de cet objet. Par la suite, le sentiment de l’ego s’en trouve accrédité et fermement établi. Il s’arroge le rôle de celui qui accomplit l’action et qui fait d’autres expériences. Ainsi, ce qui était au début coïncidence fortuite, devient bientôt fait établi.
Le fait de croire au lutin le crée [formes-pensées développé par le projet de « la chaise de Montauk (3) »]. La croyance à la dualité (donc aussi la diversité) établit icelle. Quand l’être non-duel est connu, la dualité disparaît sur le champ. La croyance (ou imagination) a engendré la diversité [de la société de consommation et sa démocratie] ; quand on renonce à cette croyance, c’en est fini de la diversité. La pensée, l’imagination, ou la croyance, engendre la douleur ; abandonner cette façon de penser n’a rien de douloureux ! ”C’est d’alimenter ces pensées et ces croyances qui a provoqué cette douleur ; laquelle prend fin en ne nourrissant pas ces pensées et ces croyances. En quoi est-ce difficile ?” (YV VI, 1-33). Toutes les pensées et les croyances conduisent à la douleur, tandis que la non-pensée et la non-croyance sont pure Félicité. En conséquence, avec l’aide du feu de la sagesse, évapore les eaux de tes croyances et accède à la Paix, au Bonheur suprême. Contemple l’unique Conscience infinie ou Soi », explique Shiva.

« La Conscience [dans le monde manifesté] est l’univers, et l’univers non-manifesté est la Conscience. En nourrissant l’idée « Je suis ceci », la Conscience est liée ; le simple fait de le savoir la libère [comme le « Je suis ce JE SUIS »] », explique Shiva.

CONSCIENCE = EAU PRIMORDIALE.
« Cependant, quand le mental est détruit par le mental, le voile est déchiré et se fait jour la vérité du tour de passe-passe du monde, l’opinion d’apparence du monde et l’existence d’un jiva sont détruites. Ayant maintes fois renoncé à raviver les notions de perceptions objective, le mental est alors clair [transparent]. Cet état porte le nom de pashyanti (4). Alors le mental qui est pur cesse de faire apparaître comme par magie des images d’objets. Il connaît un état semblable au sommeil profond… ».
La Conscience dénuée de mental abandonne l’opinion de spatio-temporel et transcende à la fois l’inertie et le mouvement ; elle demeure en tant qu’ÊTRE pur au-delà de toute expression.
Demeurer dans cette EAU PRIMORDIALE recommande Shiva à Vasistha : « C’est la véritable Adoration du Seigneur. Alors tu seras établi dans Cela qui est au-delà de ce qui est et de ce qui n’est pas [donc en dehors de la dualité]. Rien n’a été créé et rien ne peut donc disparaître. Il est au-delà du un et du deux [c’est moi qui souligne]. C’est l’éternel, au-delà de l’éternel et du passager ; c’est une pure masse de Conscience. Là ne se pose pas la question de la diversité. ”Il est Tout, Il est bénédiction et Paix suprême, Il est indicible. Il est OM le plus Pur. Il est transcendant. Il Est suprême” (YV VI, 1-34).

Le corps est vivant et actif par la force vitale ou prâna. Sans cette force le corps est inerte, comme à l’arrêt. L’énergie qui anime le corps est le prâna. « L’intelligence qui fait l’expérience de tout cela est la Conscience. Cette Conscience est dénuée de forme et encore plus pure que le ciel. Quand cesse le rapport entre la force vitale et le corps, seule la force vitale est séparée du corps. la Conscience, qui est plus pure que l’espace, ne périt pas ». Voir la page : Loi de succion, ou guerre sexuelle ?

Un fois enlevée la faute de l’objectivation ou de conceptualisation, la Conscience brille elle-même en tant qu’ÊTRE suprême. « Elle est même le créateur Brahma, Vishnu, Shiva, Indra, le Soleil, la Lune et le Seigneur suprême. Certaines de ces Divinité, comme Brahma, Vishnu et Shiva, ne sont pas abusées par l’illusion cosmique. Elles font assurément partie intégrante de l’infinie Conscience et partagent sa vraie nature, de même que le fer chauffé au rouge partage la nature du feu. Toutefois, aucune d’entre elles n’a vraiment été créée par l’infinie Conscience et aucune d’entre elles n’existe en dehors d’icelles. Ce ne sont que des opinions, dont certaines sont plus denses que d’autres. Il est impossible de décrire l’étendue de semblables opinions nées dans l’ignorance. D’une certaine façon, l’ÊTRE suprême (le Soi) est le Père de Brahma, Vishnu, Shiva et les autres. Seule l’infinie Conscience est digne d’être adorée et vénérée. ”Pourtant, il est inutile de l’inviter pour lui rendre un culte ; en l’occurrence, aucun mantra n’est approprié car, elle est immédiate [le ici et maintenant ou Soi de chacun] et, partant, à quoi bon l’inviter ? Elle est le Soi omniprésent de tous” (YV VI, 1-35). La Réalisation de cette infinie Conscience, qui se fait absolument sans effort, est la seule forme d’adoration qui convienne », dit le Seigneur Shiva.

Le Soi ou Instant et Paradoxe de la Réalisation.
« C’est la Semence de toutes les semences, c’est l’Essence de cette apparence du monde, c’est la plus magnifique des Actions. C’est la Cause de toutes les causes et c’est l’Essence de tous les être, bien qu’en fait Elle [la Conscience] ne soit la cause de rien ni le concept d’être et ne puisse donc pas être conçue. C’est la pure Conscience dans tout ce qui est conscient ; Elle se connaît en tant que son propre objet, Elle est son propre Objet suprême et Elle a conscience de l’infinie diversité qui l’habite », dit Shiva.
« Bien qu’Elle ne fasse rien, Elle a façonné l’univers. Soutenant l’univers entier, Elle ne fait rien du tout.Toutes les substances ne diffèrent en rien d’Elle, Elle n’est pourtant pas une substance ; bien que non substantielle, Elle imprègne toutes les substances. Le cosmos est son Corps, Elle ne possède pourtant pas de corps. Elle est l’éternel Ici et Maintenant, Elle est pourtant le lendemain. […] Elle est même ce qu’elle n’est pas. Toutes ces affirmations touchant à ce qui est et à ce qui n’est pas sont fondées sur la logique, et l’infinie Conscience va au-delà de la vérité, au-delà de la logique », dit Shiva.

Une rose n’est malheureuse que quand elle oublie son statut de rose, c’est-à-dire quand elle abandonne son statut de Sans Pourquoi.
« La Conscience ne crée rien ; elle est semblable à une lampe qui éclaire la pièce dans laquelle des actions se déroulent », explique Shiva.

 

À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]

[En haut de page : Atome ultime ou Anu, soit « l’infinie Conscience peut se comparer à l’ultime particule subatomique qui cache pourtant en son sein la plus grande des montagnes », dit Shiva. Particule qui n’a ni commencement ni fin, ni limites ou frontières.
ANU (sans.). Un "atome", un titre de Brahmâ qu'on dit être un atome, tout comme il est l'univers infini. Allusion à la nature panthéiste du dieu. (Glossaire théosophique, de H.P. Blavatsky). Là encore on rejoint Shakespeare cité plus haut…].
 
 
Notes.
1. David R. Olson dans : L’univers de l’écrit - Comment la culture écrite donne forme à la pensée :
« Mais il semble peu douteux que l’écriture et la lecture aient joué un rôle essentiel dans la genèse d’un bouleversement, par lequel nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée [donc le RE et une distance entre]. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier » ; et page 220 : « Les signes ont été considérés au Moyen-Âge comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; au XVIIè siècle, les signes deviennent des ”modes de représentation”. Les représentations finissent par être radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible des mots ».

2. Puryashtaka : les huit constituant du corps subtil. La recherche du Soi s’appelle aussi sharira (corps ou demeure, ville ou individu, puri ou jiva, selon le point de vue. « Le vritti-jnâna est généralement associé à des phénomènes objectifs. Quand iceux disparaissent, il ne reste plus que l’atma-vritti ou la vritti subjective [activité mentale, mode mental], qui est identique au jnâna [connaissance, sagesse]. L’âjnâna [ignorance] ne cessera que grâce à l’atma-vritti. Alors que le Puryashtaka ne sera pas non plus associé avec quoi que ce soit d’extérieur, et le Soi resplendira, uniforme et harmonieux », explique Ramana Maharshi à l’entretien 631.

3. CHAISE DE MONTAUK : Début matérialiste et capitaliste de l’exploration des possibilités du cerveau humain et de ses types « d’énergie ». Une personne douée de clairvoyance, ou un yogi, ou un bouddhiste tibétain, tous doués de capacités supranormales qu’apporte la clairvoyance, et la précognition, pouvaient facilement matérialiser à partir de leur mental des images visibles ou des objets solides (densification de l'énergie éthérique en particules matérielles), et visibles par l’extérieur, par les autres personnes, grâce à un bidouillage (la chaise) transformant les signaux bio-électriques de la pensée et de ses noms-les-formes. Avec cette « chaise » amplificatrice le clairvoyant pouvait, ou ne pouvait pas faire apparaître DANS L’INSTANT un nom-la-forme, et ce nom-la-forme pouvait aussi apparaître à un autre moment de la journée, ou le lendemain. Il y avait alors comme une possibilité illusoire de transporter ces nom-les-formes dans le « temps ». Si bien que cette « chaise » à Montauk donna l’idée de poursuivre des recherches pour « explorer le temps », donc encore et toujours le mental, et ici à l’extérieur, ce qui renvoie au pouvoir Siddhi de l’Inde. Pouvoir Siddhi ou MAGIE, mais de ce fait tombe dans la dualité… Tombe surtout dans le dramatique pourvoir ou Pour-Voir…
Cette chaise me semble du même Thème que le Chronoviseur
On retrouve des utilisations de la chaise de Montauk, à la fin de la série télé Stargate SG1 et au début de sa suite Stargate Atlantis.

RAPPEL : La chaise de Montauk s’inspire directement de la traditionnelle Alchimie, puisque tout est dans le mental : « Tout ce qui est observable est symbolique [et fabriqué], par conséquent tout ce qui est symbolique est observable [puisque fabriqué] ». Mais si l’Adepte veut « voir » au final le « Symbole suprême du symbole », soit le Soi, il tombera dans la dualité sujet-objet !!! Le Réalisé vivant ne con-temple plus : IL EST, il n’agit plus avec le temple (con-temple), les portes du Temple sont grandes ouvertes.

La chaise de Montauk est une matérialisation de ce qu’écrivait Shakespeare : « Les choses sont faites de la même substance que les rêves », qui renvoie au symbole observable cité ci-dessus, qui renvoie à L’IRRÉEL « trop réel », tel que peut l’émettre un Nilakanta Sri Ram, quand il écrit : « Bien que l’indivisibilité soit la marque de l’esprit, les gloires de l’Unité peuvent seulement se manifester par la dualité ; la différentiation est nécessaire pour éveiller l’amour et la compréhension ». Si seulement la dualité permet cela, C’EST LA GUERRE PERMANENTE.
Comme termine son livre Synthèse et Temps Nouveaux, Jean Coulonval écrit le 1er décembre 1978 : « Le « Trois », seul, fait la synthèse et la Paix. Le « Deux » établit nécessairement la dualité et les conflits. La « Trinité », c’est la Paix, en chaque individu, entre individus et entre nations. Le « Deux » c’est la guerre ».

4. Pashyanti : deuxième étape dans la formation du langage. « La parole (vâk) qui se forme en quatre étapes : 1) parâ, 2) pashyanti, 3) madhyama et 4) vaikhari. La vâk est prâna-shakti, tandis que le mental est tejorûpa ou chit-shakti. La shakti [pouvoir, énergie, Mère divine personnifiant le pouvoir latent de Shiva] est la manifestation de l’origine non manifestée », Ramana Maharshi, entretien 398.
 
 

Dernière mise à jour : 09-06-2018 20:16

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