A n’est pas EST A
 

Ecrit par Sechy, le 17-10-2018 00:59

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Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Gratuit, Idiodynamique, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Thermodynamique, Univers, Vase, Vide, Volonté, washingtonisme, Yokaï

 
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A n’est pas EST A
ou
Non-Logique du Rien du Tout
 
 
Se libérer du conditionnement de la Création ou CONDITIONNEMENT et donc d’une personne de condition (élevée).
Le conditionnement invente le temps : le « moment donné », en ce monde capitaliste ce qui semble être la seule chose gratuite… comme l’Instant ! (ou comme la circonstance devenue aussi marchande).

Le super conditionnement actuel serait LA BASE DE DONNÉES (le Big data en fureur).

 
 
Si vous inventez un Absolu, un Dieu, une constante, vous inventez un CONDITIONNEMENT (et toutes les religions qui viennent derrière, comme on tire sur un fil et c’est tout le maillot qui se détricote…)
Le conditionnement invente la PRODUCTION, la science-technologie, etc.
Le conditionnement va produire le mercantilisme avec ses emballages ou conditionnement.

- Bien qu’ils aient étudié, ils ne comprennent pas.
- Bien qu’ils n’aient pas étudié, ils comprennent.
- Connaître c’est connaître.
- Ne pas connaître, c’est ne pas connaître.
(Cité en note dans le Tao-tö king, traduction de Liou Kia-hway).

Plus on cherche, moins on trouve. (L’itinéraire de mon Âme, je l’avais trouvé par hasard dans une caserne ; c’était un livre abandonné sur une planche à paquetage. (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux)

4 états pour l’eau :
- Solide/glace +
- Liquide/solide (gouttes) - Fines gouttes d’eau/nuages qui s’élèvent dans l’air.
- Gazeux.
- Ionisé.

4 Feux :
1 - FEU VULGAIRE ou FEU ÉLÉMENTAIRE ou Feu excitant (externe), Putréfaction.
Le feu vulgaire engendre la mort et la vie ; un feu léger dessèche le corps : le feu arrive au contact du corps, et met en Mouvement l’élément semblable a lui qui existe dans ce corps. Cet élément c’est la chaleur naturelle. Celle-ci excite le feu extrait en premier lieu du corps ; il y a conjonction, et l’humidité radicale (attention a cette image, c’est le Principe de Vie) du corps monte à sa surface tant que le feu agit au-dehors.
Dès que l’humidité radicale qui unissait les diverses portions du corps est parti, le corps meurt, se dissout, se résout ; toutes ses parties se séparent les unes les autres. Le feu agit ici comme un instrument tranchant. (D’après Albert le Grand, Le Composé des Composés, chapitre 2).
Le feu élémentaire indique deux façons d’agir : 1) action externe, et 2) action de nourriture.
Ensuite viennent les Feux subtils.
2 - FEU DE NATURE (interne) ou EAU IGNÉE. Céleste, évolution : est tirée par « artifice des rayons de Soleil et Lune. Ce Feu est renfermé au centre de tous les corps. Recueillir cette Eau Ignée par pleine Lune pendant bien 3 printemps » (D’après Les Récréations Hermétiques).
Le Feu de Nature est la Racine/Origine du Composé Philosophique. « Une étincelle », « Un stYmulant »  1).
3 - FEU CONTRE NATURE : Un des principes matériels, le Portier du Palais : Saturne,
matérialisation de l’Esprit, la chute dans la Matière. Terrestre, involution (2).
Le Feu naturel du Mercure Philosophique. Le VASE.
4 - LE FEU PHILOSOPHIQUE : Le Feu est l’Art de quoi s’aide Nature ; car nous ne saurions faire autre chose.
« Faites Feu vaporant, digérant, continuel, non violent, subtil, environné, aéreux, clos, incomburant, altérant. Et, en mon vrai Dieu, je t’ai dit toute la manière du Feu, et récapitule mes mots, mot à mot. Car le Feu est tout, comme tu peux voir par tous les dits Code de toute Vérité. (D’après Bernard Le Trévisan).
INNÉ ET IGNÉ !
Le Feu Philosophique est lié à la connaissance de la Matière (celle sur laquelle on souhaite labourer), et aussi pour quelle finalité (si jamais il y en a une) !
Il est bien difficile de cuire un morceau de viande avec ce Feu là !
Et l’une des plus belles définitions en est probablement celle de Bernard Le Trévisan, et ce Feu est comme un « Mental » maîtrisé, un Point de croisement.
Le Feu philosophique entre en action par :
a) Feu Céleste Père +
b) Feu Céleste Mère – Volatil
(D’après Pernety, page 19 du Dictionnaire Mytho-Hermétique).
Est ce que cela correspond aux probabilités d’informations de Mouvements et de Positions des Quanta, c’est-à-dire que l’Opérateur suppose/voit les choses FIXEMENT !? alors que le Réel B(R)OUGE !
Voir aussi le « Traité du Ciel Terrestre » et « Lumen de Lumine », de Thomas Vaughan)

Le Feu Philosophique est la réunion :
1) Du Feu de Nature
2) Du Feu Contre Nature
(Pernety, pages 162-163 du même Dictionnaire)
Lorsque la flamme est éteinte ELLE PASSE DU VISIBLE DANS L’INVISIBLE. Sa présence se fait toujours ressentir.

4 Phases synchrones :
Sublimer au printemps.
Dessécher en été.
Humidifier en automne.
Endormir/Enfouir en hiver. Penser au jardinage !

Au-delà du quatre : le Pentalemme ou écho du deux :
Trouver à ce que le Sec ne contrarie pas l’Humide (et l’inverse), chercher la Source ou règne la Paix.
PROPOSITION : Le Mariage et la 5ème possibilité :
1 OUI
2 NON
3 OUI et NON
4 NI OUI NI NON
5 Aller entre Oui et Non et s’y Fixer tout en ne s’y fixant JAMAIS (sinon c’est la mort ou le néant de chez Néant. Or le Vide n’est JAMAIS vide, jamais fixe, le Zéro n’est JAMAIS Zéro [voir la richesse du Zéro indien lui aussi jamais fixe, il est comme un « Silence mobile »]). Cette entrée rejoint le mot AMOUR ou GRATUITÉ, et en « technologie » rejoint la « fibre quantaspin » évoquée sur cette page, mais statique, or un bit même « quantique » NE PEUT PAS ÊTRE STATIQUE). « Infiniment grand » ou « infiniment petit » = MOUVEMENT, et en infini… (à ne pas confondre avec l’opinion ou polémique qui n’a pas de fin elle aussi car elle rentre dans la chaîne cause-effet et guerre de tous contre tous)…
L’entré 5 : « la Matière noire »… c’est-à dire que là encore RIEN N’EST FIXÉ genre « invariante de l’échelle du vide » (3) (invariante ou constante si refuge et tout confort comme le binaire), et opinion ou bidouillage du mental. Et si j’écrivais un Traité du Pentalemme, je retomberai aussitôt dans le binaire, le mental et son calcul sur deux et sont maximum le trois. Le Pentalemme est intraduisible en mots nécessairement liés au temps qui coule puisque mots liés à l’idéation.
Je vois dans l’entrée cinq le Milieu, mais pas dans les 4 autres entrées toutes statiques, ou constantes, ou conventions.
Le chiffre 5 est signe d’UNION, nombre nuptial disent les Pythagoriciens ; chiffre aussi du Centre, de l’Harmonie et de l’Équilibre.

Le Tétralemme a le tort de FIXER les choses à la façon digitale ; il conditionne.

Rappel : pour le chiffre 4 (double du deux) nous avons l’inquisiteur Tétralemme, beaucoup utilisé par Nagarjuna, exemple :
1 Une chose existe.
2 Une chose n’existe pas.
3 Une chose à la fois existe et n’existe pas.
4 Une chose ni n’existe ni n’existe pas (c’est le « rien de rien » du ”Circulez ya plus rien à voir” ou le zéro à l’Occidental).
On nage encore dans le terrifiante dualité (le dilemme multi-millénaire) et l’aristotisme dit : ainsi, non-ainsi, ainsi et non-ainsi, ni ainsi ni non-ainsi.

Nagarjuna et son Traité du Milieu se borne dans ses stances à mettre à l’épreuve celles d’autrui, donc les opinions d’autrui, selon le tétralemme binaire informatique : affirmation, négation, additions des deux, soustraction des deux, donc terriblement binaire, comme si l’être humains était incapable de compter au delà de deux (au-delà du Tic-Tac) ! et encore, pour le trois, il lui faut faire un effort (à la fin du 18è siècle arrive à maturité la valse à trois temps) et pour le christianisme personne ne comprend le sens de la Trinité mais se contente d’y croire !!!
Bref, de ce computer mental il ne peut que sortir un constat binaire d’impossibilité logique, ou réelle (le ainsi, et non-ainsi). En général; Nagarjuna balaie ces quatre prises d’opinions. Dans la stance 18, 8, il fait un sort provisoire et pédagogique à la quatrième entrée du tétralemme, lorsqu’il s’agit de montrer un enseignement en douceur adapté à la progression des disciples. Dans un autre texte en résonance avec le Traité de Nagarjuna, il est écrit : « Le sage ne se tient même pas au milieu » (ce qui pourrait rejoindre mon « Pentalemme » cité plus haut où le sage n’est pas là mais tout de même là, et différencié de l’entrée fixe du trois où une chose à la fois existe et n’existe pas, et qui reste une fixité, un confort ou pantouflage…).

NON, NON, Nagarjuna n’invente pas le non-Soi…


INVENTER UNE CRÉATION COMME DANS LA GENÈSE EST UN CRIME DE CONDITIONNEMENT QUI IRRADIE DEPUIS PRÈS DE 2000 ANS. QUI DIT CRÉATION DIT PROFIT, PUIS WALL STREET… CE DIEU CRÉATEUR RESTE COUPABLE D’AVOIR UN MENTAL (le souffle ou vagabondage, le nomadisme à l’Attali…)
Inventer une Création c’est conditionner l’être humain, qui est Lui-Même la Création ; mais, mais, mais Il l’a oublié et a perverti/chuté l’ordre trinitaire assurant un premier stade de paix de la dualité.
« Le péché originel, c’est la rupture de l’ordre trinitaire en toutes choses créées » (Jean Coulonval). Création = Désordre, dit Paul dans : Romain 8, 20-23. Mais en écrivant cela, Paul fait aussi dans la Création doublée du Salut ou Rédemption puisqu’il fait dans la déchéance de l’humain et parle de « douleur de l’enfantement ».

Mais d’autres peuples de Terriens se masturbent le mental pour fourguer aussi leur Création… selon l’endroit où ils sont nés. Chez les Yahvistes de la Genèse ils ont les 6 jours de la Création, soit les 6 jours actuels de la semaine plus le dimanche ou « silence » (ou « repos de Dieu ») qui sont encore du bidouillage du mental et terriblement utilitaire… terriblement sécuritaire…). Le mental du républicanisme a tenté de casser cela (semaine de 10 jours) mais ça ne pouvait tenir dans l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule) ou maintenant industrialisation et capitalisme en marche.
Il ne manque pas d’R Celui qui se promène dans la Genèse et qui « souffle ». S’il souffle comme ça : Il conditionne…
« Une maison est percée de portes et de fenêtres,
c’est encore le vide qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise ».
Est-il écrit au Verset 11 du Tao-tö king.
Conséquence : Ce qui est sert à la possession (conditionnement). Ce qui n’est pas sert à oeuvrer (non-conditionnement, Zéro à l’indienne…).


Nagarjuna, stance 1, 1 :
« Jamais, nulle part, rien qui surgisse, ni de soi-même, ni d’autre chose, ni des deux à la fois, ni sans cause ».
La encore qui ne fait pas de création ne produit pas de cause, tout comme il est impossible qu’une cause déjà née naisse à nouveau ! Par exemple la graine de la graine, genre écho de la graine… Nagarjuna dit qu’une chose ne naît pas d’une chose, comme il le démontre en stance 7-10. Le tétralemme établit  qu’il ne peut pas exister deux impossibilités qui s’additionnent. Candrakirti explique : « Si un meurtre n’a pas été commis par deux personnes prises une à une, on ne peut les accuser de l’avoir commis ensemble ». Il dit encore : « Les choses ne naissent pas non plus sans cause ou raison d’être. […] Sans raison d’être il n’existerait ni effet ni cause productrice ».

La vagabondage ou nomadisme à la Jacques Attali et principe du mental ne peut qu’être le TEMPS QUI COULE : LES MAILLONS DE LA CHAÎNE OÙ CHAQUE MAILLON, l’individu, CONDITIONNE DANS L’INSTANT LE SUIVANT (genre guerre de tous contre tous, mais aussi l'effet dominos), EN MÊME TEMPS QU’IL DOIT CÉDER SA PLACE (il a vieilli, il n’est plus rentable), SOIT DONNER LIEU À CE QUE CELA SE PRODUISE (conditionnement). D’AILLEURS PRINCIPE ACTUEL DU FONCTIONNEMENT DE CETTE CIVILISATION CONSTRUITE, sur le principe de succession dans le temps qui coule ou simplement LOI DE CAUSALITÉ, LOI DE L'ÉCHANGE (typiquement le darwinisme est de la causalité sans fin et imbécile) : TOUS LES CHANGEMENTS OU ÉCHANGES SE PRODUISENT SUIVANT CETTE LOI OU CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS QUI, ENCORE UNE FOIS, CONSTRUIT TOUTE NOTRE ACTUELLE CIVILISATION, comme d’ailleurs l’opinion ou la polémique qui n’a pas de fin.
TOUT CELA EST TRÈS SINISTRE, TRISTE.
YAHVÉ TA CRÉATION, TON GENÈSISME EST RÂTÉE.

[En référence à : Stances du milieu par excellence, de Nagarjuna, traduit de l'original sanskrit, présenté et annoté par Guy Bugault]

À suivre…


Notes.
1. Voir La Doctrine Secrète, de H.P. Blavatsky. Vol 3, pages 128-132 et note 5, page 283.

2. Voir La Doctrine Secrète, de H.P. Blavatsky, Vol 3, pages 291-298.

3. Non-fixité :
Je vis quelque chose au loin,
et je crus que c’était un animal.
Je m’approchai, et je m’aperçus
que c’était un homme.
Je m’approchai encore, et je compris
que c’était mon frère.

(Poème Tibétain)
Jusqu’au frère ça peut se prolonger en permanence en découverte sans arrêt ; rejoint le texte de Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux :
Dans la Réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini.
 
 

Dernière mise à jour : 17-10-2018 01:58

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