Monde fantasmes de l’Araignée, et de l’humain ?
 

Ecrit par Sechy, le 23-01-2019 01:35

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Tags : Alchimie, Apocalypse, Araignée, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sadisme, Sagesse, Serf, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, Talmud-baby, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Monde fantasmes de l’Araignée, et de l’humain ?
L’humain invente-t-il l’Araignée ?
Ou c’est l’Araignée qui invente l’humain ?
Car Tout est dans Tout…..
Tout EST.
D’où Tous les possibles (no limit)…..
Si « no limit », alors il est impératif de
vivre le Soi, sinon, c’est la limite du spatio-temporel
avec le chaos engendré par la souffrance y afférents !

Les ravages de l’Égrégore qui pointe son nez « à la mode » (avec son Fric/Flic).
 
 
L’être humain a peur de l’Araignée qui a peur de l’être humain. Avec ça on fabrique l’évolutionnisme…

ARAIGNÉE : proche du mot d’ancien français : araier (arranger, équiper, comme l’Araignée équipe l’espace dont elle a conscience [elle n’est pas un robot]) ; à rapprocher de areer (qui peut donner air, aérien) : mettre en ordre, arranger, équiper, soigner, gouverner ; areement areance : arrangement, disposition, préparatifs, etc. Aregner (verbe Araisner) : s’adresser, raisonner ; et d’un autre côté : du A privatif et raiser (raison) : ne pas raisonner (donc une mise en garde). Un araisneor est un parleur, un raisonneur (le propre du politique de l’après 1789) ; araisnié : plein de raison, accoutumé. (Réf. Dict. du français du Moyen-Âge, A.J. Greimas).
 
L’Araignée évoque avant tout la fragilité de ce monde totalement illusoire. Illusion cachant la Conscience infinie, aussi questionnement en place bien avant le deuxième millénaire avant le Christ-Jésus. L’Araignée évoque le CORDON D’ARGENT : Stargate entre le Haut et le Bas, le FIL symbolise la Liberté, qui va se retrouver en Inde dans la Monosyllabe AUM ; le FIL est le SENTIER de la Réalisation du Soi (1).
S’il y a un nom-la-forme qui a conscience de l’espace-temps, c’est bien l’Araignée !!!
AUM ou OM : le Souffle créateur ; A.U.M. son fondamental, clé, qui se prononce sans contact avec aucune partie de la langue et du palais.

Le FIL ou LUMIÈRE DE L’ESSENCE : l’existence d’une Intelligence Universelle (pas celle dont rêvent les Google-transhumanistes ni l’inconscient collectif de C.G. Jung) en laquelle subsiste HAUTEMENT PLUS que l’ensemble des actes mentaux de l’humain puisque en corrélation AVEC TOUTES LES FORMES DE VIE (dont l’Araignée), MÊME ÉTHÉRÉES. Tous les sujets manifestés, ou non, participent de cette Lumière de l’Essence.

LA TRAGÉDIE est ce que nous appelons « monde » ou « réalité » qui n’est qu’une addition de soi-disant vérités récoltés un peu partout qui formerait « le monde », soit une foule d’erreurs et d’interprétations mentales, des fantasmes, qui prirent progressivement naissance en un soi-disant évolutionnisme, donc une temporalité en ligne droite, partant d’un hypothétique chaos pour « s’organiser » en un magma de sacs de NŒUDS qui formerait un gros truc appelé « réalité », ou « conscience », ce que veulent stocker les G-T. Ces « vérités » récoltées un peu partout ce sont les CONTRATS ou CONSENTEMENTS, CONVENT-IONS PASSÉS ENTRE AU MINIMUM DEUX HUMAINS, ET QU’ILS VONR APPELER « MONDE ».

De notre histoire commune, amalgame d’opinions de contractuels formant ce qui est de nos jours si à la mode : le social, nous engendrons des constantes de contrats formant un HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule), particulièrement visible chez les Hébreux-Juifs.
L’historien des événements politiques ou religieux, l’ethnologue, le sociologue, le psychologue, l’archéologue, ne sont pas des entités qui opèrent en dehors du temps qui coule dans le spatio-temporel. Ce ne sont que des humains engagés, d’une part, dans une situation « concrète », et d’autre part, dans une logique déterminée par la mode du moment, suivant une évolution (histoire), dont ils prétendent rendre compte. Ainsi cette « logique » n’est pas autonome, elle n’est pas un étalon, un dogme, mais une opinion, soit elle ne représente qu’une superstructure qui recouvre, dans le mental de l’observateur, tout une idéation caché, où des mythes nouveaux ont été substitués par la culture, par l’opinion de l’enseignement universitaire, associé à des opinions de mythes anciens !

L’histoire ou le mot-à-dire : en Occident la « pensée moderne » est une pensée CONDITIONNÉE, et plus que jamais avec l’Empire anglo-saxon et judéo-maçonnique spéculatif (née à Londres en 1717). En Occident, le mythe de la « raison » qui, lui-même, a été élaboré à partir d’éléments irrationnels multiples qui donneront des « évidences » (constantes) sur lesquelles reposeront les « principes d’intelligibilité » que finalement, personne ne saurait expliquer ni définir de façon rationnelle.
« Le domaine de l’histoire n’est pas le domaine des « faits » ni, encore moins, celui des « phénomènes ». Il est celui de la reconstitution de l’événement, UNE FICTION, une « re-composition » de ce qui a été « dé-composé » par le temps. L’histoire « re-créé » une durée intellectuelle, un enchaînement logique entre des moments abolis en tant que tels, elle « re-fait » les faits et les déforme d’autant. Il y a des faits proprement dits et scientifiquement observables dans la seule mesure où ces faits peuvent être reproduits dans les mêmes conditions. Le « fait religieux » et le « fait magique » n’existent pas en tant que « phénomènes observables » car, dans les sciences humaines, l’observateur est lui-même engagé dans le système qu’il observe et il y apporte tant d’éléments d’incertitudes que l’on ne saurait accorder quelque crédit à une méthode qui, prétendant décrire « objectivement » les faits historiques, prouve ainsi qu’elle méconnaît et la notion de fait et la notion d’objectivité ».
(En référence à René Alleau : Aspects de l’Alchimie Traditionnelle, qui donne une bonne définition du sens « moderne » de l’histoire).

L’histoire ou « réalité » est donc un CONVENT-ion, un CONTRAT PASSÉ, qui va fourbir des domaines consensuels d’histoire commune, de sorte que nous vivons dans une géométrie temporelle de la ligne droite en évolutionnisme sans fin et basée sur l’OPINION, sur L’INTERPRÉTATION donc sur la DUALITÉ NÉCESSAIREMENT TEMPORELLE.
Le Yoga Vasistha déclare : « Aussi surement que la croyance erronée [nécessairement erronée comme tout Crédit-Crédo-Croyance] à l’existence du monde perdure depuis le commencement du monde, de même que ce temps là, le Crédit-Crédo-Croyance à la destinée [la Carotte ”fin des temps”] s’est-elle développée » (YV III 21, 46)

Le monde, cette HYPNOSE COLLECTIVE MASSIVE sur laquelle s’accordent les humains, n’est autre QU’UN RÊVE RÉPÉTÉ ÉTERNELLEMENT, UNE ILLUSION SUR LAQUELLE NOUS DEVRIONS NOUS QUESTIONNER, PARCE QUE C’EST DEVENU VITAL, QUELLE EST SA LÉGITIMITÉ ET AU NOM DE QUOI IL PRÉTEND À L’EXCLUSIVITÉ (par rapport à l’Araignée par exemple) ??? CETTE HYPNOSE COLLECTIVE QUI EN ARRIVE À DÉTRUIRE SA PLANÈTE…

PROBLÈME : ce monde en rêve générique, en grégarisme-égrégore, n’est pas plus éternel que le rêve individuel : l’alternance de la veille et du rêve y fonctionnant simplement selon un rythme différent.
En l’état actuel du cycle de cet univers, le rêve diurne ne peut qu’être un rêve d’opinions, une unité qui va former une « époque », avec sa civilisation qui ne s’éveillera qu’au terme de milliers d’années. En effet, en tenant compte de la Lumière de l’Essence (vasana [tendances] et samskara [tendances innées]) « cosmique » présente une « longévité » et une stabilité incomparablement supérieure à la lumière de la conscience (vasana et samskara seulement ethniques, sociaux et nécessairement individuels), nul d’entre ces rêves génériques-égrégores ne saurait néanmoins durer éternellement.
L’individu quitte parfois à regret son monde onirique nocturne, alors ce n’est pas sans drame que les civilisations abandonnent le leur.
Il suffit que les images-illusions résultant d’une distribution commune de valeurs au sein d’un même rayonnement égrégorien qui aurait des déraillements, pour qu’elles entrent en conflit, comme actuellement, ou alors que plusieurs systèmes possibles s’affrontent pour que la cacophonie mentale générée par leur décrépitude mêmes face céder la pression des constantes, des dogmes : le monde coagulé, « bétonné » ne tient plus, et le rêve ou l’hypnose collective, situé jusque là dans un gréparisme formé des grumeaux des projections individuelles, pour que ça s’effrite, pour que les instituions s’écroulent, ET C’EST LÀ QUE VONT DANGEREUSEMENT S’AMPLIFIER LES CRÉDIT-CRÉDO-CROYANCE, SOIT L’HYPNOSE À LA PUISSANCE GOGOL (du mathématicien Edward Kasner qui vers 1940 désigne le nombre dix à la puissance 100, soit l’infini, car plus rien n’est appréhendable par le mental humain, sauf peut-être par le rêve formé par les machines des Juifs Google de la Silicon Valley nouveau « peuple élu » par la machine)

Tout Crédit-Crédo-Croyance est une hypnose collective, dont les religions abrahamistes sont un exemple, et de nos jours surtout les banques !
Une fois dissipé le conformisme ou dogmatisme hypnotique, soit annulation de l’HOTC, on découvre que les SACS DE NŒUDS inconscients réglant les grégarismes culturels n’avaient d’autre cohérence interne qu’opinionesque, approximative, comme de chercher le centre dans un morceau de fer plus ou moins cylindrique. C’est ainsi qu’il se forme des égrégores ou FANTASMES DE GROUPE, qui vont s’appeler « histoire », et même RELIGION (chez les Hébreux-Juifs), et « politique » présentement, dans lesquels nous étions soumis, trouvent à se dissiper comme neige au soleil (voir entre autre la fameuse « Shoah », cet égrégore particulièrement « grotesque » qui sait faire tant de ravages opinionesques après sa création quasi religieuse ; il en est de même avec l’égrégore politique nommé « république »… un autre gros égrégore politique est dans certain Crédit-Crédo-Croyance pompée sur le judaïsme : la charia). Un égrégore politique actuel et quasi religieux est le réseau social informatique (d’ailleurs dont un Juif fut un des premiers concepteur, en cheville avec un autre réseau tout aussi « social » nommé Google).


Étant donné que nous sommes tous libérés naturellement, l’ignorance ne se situe, ni dans le Soi, ni dans le non-Soi, comme l’exprime Ramana Maharshi, par exemple à l’entretien 199 : « Connaissez d’abord le sujet, et voyez ensuite l’objet » (de nos jours on met la charrue avant les bœufs). « Ce qui n’est pas en vous ne peut pas apparaître hors de vous ». « Savez-vous que vous êtes ignorants ? La connaissance de l’ignorance n’est pas de l’ignorance ». L’ignorance fait partie de l’ego ou corps, d’où la souffrance de ne pas connaître. À l’entretien 496 : « L’ignorance est un mythe. Si elle était réelle, comment pourrait-elle périr ? Son existence est illusoire, donc elle disparaît ».

La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties. Cela postule l’existence d’un autre ordre de réalité sous-tendant la conscience conceptualisante, celle que veulent fabriquer les G-T. Cet autre ordre ou en dehors de l’addition de vérités stockés dans le cerveau corporel ou dans une puce nanomachin est la LUMIÈRE DE L’ESSENCE À LA PUISSANCE GOGOL, mais pas à dix puissance, mais à dix puissance À L’INFINI (no limit), donc LA TOTALITÉ N’EXISTE PAS (pour ainsi dire).
En d’autres termes : puisque le monde sensible ou des accidents ne peut pas se concevoir en dehors du mental par un bonhomme nommé « Dieu », et que ce monde existe pourtant (sauf en sommeil profond) mais de façon empirique, l’activité créatrice attestée par le rêve, tient lieu de référence à un niveau fonctionnel bien plus profond que celui de la conscience conceptualisante individuelle : parce que le sujet ne peut prétendre devenir le principe de déduction du contenu de sa propre expérience, il doit alors exister cette Lumière de l’Essence de l’activité duquel le monde dépend pour venir à l’Être et à la permanence.
L’être humain étant ontologiquement, en ses Essences, un résumé ou globalité de l’ÊTRE, il est de ce fait dans l’impossibilité  de se poser comme sujet étudiant un objet univers qui lui serait extérieur. (Pour faire référence à Jean Coulonval, lettre n°49 du 12 avril 1978 à Louis Pauwels).

Le Vide rêve… d’un objet, Il est comme une poule qui voit sur le sol un CRAYON. La Lumière de l’Essence et le Vide ont mutuellement pour « nom-la-forme » l’un l’autre. Cela se traduit et mot par : EST (ou Sans Pourquoi). La poule devant un crayon est déjà dans l’empirisme. Seulement la poule n’est pas encore capable de faire de la dualité rêve-veille ou réel-irréel qui ne sont que manifestation du Soi (ici la Lumière de l’Essence). (En référence du YV VIb 62, 33-34).
« Il existe un sujet qui perçoit le rêve, ayant votre forme (ma forme), etc., mais le rêve de la création a récepteur la Conscience infinie, qui présente par nature l’aspect du pur Firmament vide » (YV VIb 62, 40).
Que les rêves soient relativement plus irréels que ce monde, comme si on allait fabriquer une dualité empirique entre rêve et veille, n’implique nullement que ce monde soit réel, c’est-à-dire qu’il subsisterait de façon autonome et indépendante, comme « extérieur » comme le voient maintenant matériellement les sept milliards de Terriens. Cela signifie seulement que la veille et le rêve dépendent de deux régimes ontologiques ACTUELS, qui diffèrent en degré seulement et non point en nature, en l’activité temporelle, projective d’un sujet.

« Ce que l’on appelle du nom de veille n’existe pas comme veille seulement, car le rêve même affecte la forme de la veille pour le Soi toujours éveillé. Ce que l’on appelle du nom de rêve n’existe pas non plus, car c’est un mode de la conscience éveillé du Brahman (qui aperçoit veille et rêve sous un même jour) » (YV VIb 148, 28-29).
Rêve et veille ne sont que deux phases du seul et même Brahman [ou Soi]. « Ce vaste monde n’est que la réflexion de l’inconcevable Conscience infinie, laquelle n’est que le Firmament vide : les états de veille, de rêve et de sommeil profond, c’est Elle qui les forme alternativement en ce monde-ci » (YV VIb 148, 18-19).

Objets irréels dans le rêve et la veille, alors qui les construit ? pourrait rétorquer l’industriel du CAC 40… Évidemment ce n’est pas son fric/flic de la City de Londres et de la BRI, c’est le Soi ou Brahman qui tombe sous le charme de son Eyes Candy, soit sous le charme de sa propre maya ! Le Vedanta dit que le Soi Lui-même connaît les objets ! Le monde a donc pour seul mode d’existence d’être dans le Ici et Maintenant de la Conscience infinie (tout est divin, aucune laïcité existe qui ne sera qu’un concept matérialiste).
Au Prince Rama qui l’interroge sur la nature du « rêve » qu’il aperçoit, Vasistha répond : « En vérité, il est la forme propre du domaine de la Conscience et de la manifestation d’Isvara Lui-même [Être suprême, Dieu] ; tous les objets désignés par un nom, qui composent ce monde, tiennent leur être de l’espace vide (de la Conscience infinie). (YV VIb 137, 34).
« C’est pourquoi ce monde est un rêve qui se manifeste dans la Conscience infinie ; il est l’Esprit suprême dépourvu de forme, manifesté par la diversité des formes de la création » (YV VIb 195, 44).

« Lorsqu’un objet extérieur existe, c’est qu’il a surgi dans l’intelligence divine ; il a aussi pour cause le souvenir de la création originelle du monde qui persiste en nous. Mais cet objet extérieur n’existe pas réellement en raison de la totale absence d’opération des cinq éléments lors de la création originelle » (YV VIb 167, 30-31).
« C’est ainsi qu’en ce monde illusoire, toutes choses sont des parcelles de la Conscience universelle et infinie ; elles perdurent de par leur loi du EST ou Essence telles qu’elles furent déterminées au commencement de la création [de toute éternité] » (YV III 55, 67).
« Les choses revêtent maintenant encore n’importe où le même aspect immuable qu’elles revêtirent pour la Conscience infinie au commencement de la création [le rêve de Brahman] » (YV III 54, 13).

Un rêve originel INCHANGÉ À JAMAIS : Destinée (nitya (2))

UNE SEULE LOI : EST, ce qui tient à l’Essence des choses ou à leur SIGNATURE indélébile ; Essence appartenant de toute éternité au Soi ; Essences qui ne sont pas un réservoir style inconscient collectif à le C.G. Jung (les lois de la Nature ne sont pas l’inconscient collectif, car cette seule Loi de la Conscience infinie rayonne jusqu’au plus profond de la lumière de la conscience conceptualisante).

Difficile de percevoir un vase en argile si on n’a pas conscience de l’argile dont il est fait ! De même qu’il est difficile de percevoir des ROCHERS si on ne sait pas PAR ESSENCE ce qu’est une Pierre création de la Conscience infinie.

EN RÉSUMÉ : Tout de qui est en Haut est comme Tout ce qui est en Bas, et l’inverse évidemment… (”Dieu brasse dans les deux sens”, écrivait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux). C’est-à-dire que là encore : pas de laïcité : on doit admettre que la perception par les cinq sens n’est pas sans témoigner de l’action d’une spiritualité (le Centre qui est nulle part) sur la circonférence qui est partout (à ne surtout pas confondre comme de nos jours avec la base de la pyramide et un centre qui serait au sommet avec un œil incrusté dans un triangle…….).

Le naturel s’appelle la Voie. La Voie (le Centrum Centri, le Vide) n’a ni nom ni forme (ni lieu). C’est simplement l’Essence. Simplement la Conscience infinie. Dès qu’il y a conditionnement, artifice ou administration, double ou copie, la Voie n’est plus la Voie.
La vie commence dans l’Infini et s’arrête dans l’Infini ; comme la création commence dans le Vide et finit dans le Vide : aucune possessivité (donc aucun auteur mercantile).
La Vraie DEMEURE, le Pays du Rien du Tout, voilà l’Essence, la Caverne d’Ali Baba.

Notes.
1. A.U.M. : « L’unique totalité [et non traduisible en mots], infinie et indivisible [le Vide] devient consciente d’Elle-même en tant que ‘Je’ [le Soi]. C’est son Nom originel. Tous les autres noms, tels que OM [Son mystique dans la sphère de la parole], ne viennent qu’après. La Libération consiste uniquement à rester conscient du Soi », explique Ramana Maharshi à l’entretien 92.
Comme pour le temps, il doit y avoir quelqu’un pour entendre les sons. « C’est le ‘je’. Si vous le cherchiez en posant la question « Qui suis-je ? », le sujet l’objet se fondraient l’un dans l’autre » (entretien 634).

2. NITYA : René Descartes est un abrahamiste, un fixiste : l’immuabilité de Dieu, c’est-à-dire de l’acte créateur, la cause censée garantir la conservation du mouvement et la stabilité des principes MÉCANIQUES.
Entretien 46 du 12 avril 1935 : « La Réalité est toujours là et éternellement la même [Elle est Ici et Maintenant]. Elle est aussi dans l’expérience ce chacun de nous. Chacun sait qu’il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? ». Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet. L’objectivation est l’erreur [donc l’identification]. Seul le Sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps [comme tout dans ce monde actuel]. Cela donne naissance aux faux ego [et à son égrégore], puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’Elle-même. Les Écritures disent que le Soi est nitya-siddha, toujours présent, et cependant elles parlent de la dissipation d’ajnana [ignorance]. Si le Soi est toujours nitya [éternel] et présent (siddha), comment peut-il y avoir l’ajnana ? Pour qui est l’adjana ? Ces affirmations sont contradictoires, mais elles servent à guider le chercheur sérieux sur la bonne voie ».

NITYA : le Ici et Maintenant, qui, bien-sûr, ne se réalise ou ne se « fabrique » pas ! « C’est l’état de nitya shuddha buddha mukta (éternel, pur, éveillé et libéré). Il est naturel et éternel [les G.T. ne l’ont pas encore inventé !]. Il n’y a rien de nouveau à gagner ; on ne doit que perdre son ignorance. C’est tout. Pour ce faire, il faut remonter jusqu’à la source de cette ignorance. À qui appartient cette ignorance ? De quoi est-on ignorant ? Il y a le sujet et l’objet. Une telle dualité est caractéristique du mental. Le mental provient de l’atman [le Soi] », dit le Maharshi à l’entretien 104. Le questionneur dans cet entretient admet finalement que l’ignorance ne peut pas exister.

Le Soi est toujours présent : nitya-siddha, Ici et Maintenant. Le Soi ou : « Je suis ce JE SUIS », ÊTRE.
 
 
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Dernière mise à jour : 23-01-2019 02:32

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