IMATAUR IMATRAU
 

Ecrit par Sechy, le 10-03-2019 00:53

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Tags : Alchimie, Apocalypse, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Cul, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Fléau, Fouet, Gratuit, Histoire, Humain, Imatrau, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sacrifice, Sagesse, Serf, Sexe, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, Yokaï

 
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IMATAUR IMATRAU
La Mise dans le FLÉAU
comme l’Écureuil stock ses provisions.
Le Fléau contre l’actuelle pensée bipolarisante
ou DÉVELOPPEMENT DE LA HAINE : TYRANNIE DE L’OPINION.



Page dédiée à la FOUDRE grande formule de l’Éveil (mais pas comparable à l’horreur utilisé parfois tel « l’électro-choc » bien dans la saloperie thermodynamique)
 
 
 
FLÉAU : étymologie de fouet.
FOUET : le Dieu Min (Mnw) en Égypte ancienne, Dieu de la fertilité et de la génération, avec son phallus en érection, manifeste de la puissance sexuelle. Comme Ptah il a une tunique très moulante, il tient dans un bras levé un flagellum. Dans le hiéroglyphe l’autre bras n’est pas visible, « mais les représentations figurées du Dieu montrent sa mains empoignant la racine du phallus ».
FOUET-FOUDRE auquel Min est associé. Min associé aussi aux coquillages du genre Pteroceras, le rostre d’un poisson-scie, à l’éléphant avec un oiseau, à un taureau avec une hyène. Coquillages et rostre de poisson-scie sembleraient montrer l’hypothèse d’uns origine des lointaines contrées érythréennes. Dans les textes, il est fréquemment nommé « Le Noir de peau » et étiqueté comme étranger. Min est associé à la Laitue, plante sacrée du Dieu dont la sève était considérée comme un aphrodisiaque ; Min fut donc aussi un Dieu de la végétation. (Réf. Hiéroglyphes, les mystères de l’écriture, par Maria Carmela Betro).

MIN originaire de Coptos. Divinité tutélaire du désert oriental et méridional de l’Égypte, des routes qui la reliaient à la mer Rouge et aux Somalis. « Ainsi sans doute s’explique la présence d’un nègre d’Opone [Pount, région actuelle des Somalis, symbolisant l’Orient et ses parfums et son or], à qui est confiée l’exécution d’un hymne, lors de sa fête d’été ». La peau noire de Min peut s’expliquer par sa liaison avec des tribus africaines, notamment en des scènes apparemment spirituelles où figurent des Nègres grimpant à des cordages haubanant un mât central, dont on pourrait voir là une phase de l’érection d’un chapelle en forme de hutte, prototype de la sehnet [chapelle cultuelle de Min] fréquemment mentionnée dans les inscriptions rituelles [érection du mât du Dieu Amon-Min ; voir aussi le pilier Djed].
Min est parfois redouté [hymne de la stèle 20089 du Caire, lig. 7-9]. Son nom de Min-Horus victorieux l’assimile à l’Horus solaire, vainqueur des puissances hostiles. Il est à noter que Min n’empoigne pas le flagellum et ne semble pas avoir de relation avec un rôle combatif. Le plus souvent Min est un Dieu bienfaisant.

Hymne à Min-Horus Victorieux (deux stèles du Moyen-Empire, n°20089 et 20703 du Caire)
L’intime du roi, grand surveillant des chanteurs, Nebkemiou, justifié a dit :
Salut à toit ! Min-Horus Victorieux,
Seigneur de la force,
qui sort de Chemmis [branche du Nil voisine de Bouto, là où Isis aurait enfanté Horus],
justifié dans la salle de la Double-Justice [semble désigner la nécropole],
qui organisa son entourage
et renverse ses ennemis ;
qui protège son père
et frappe les malintentionnés.
Seigneur victorieux, il reçoit l’oureret [couronne blanche aux plumes d’autruches, caractéristique d’Osiris].
L’héritage de son père lui est attribué.
Le cœur de chaque dieu est épanoui
et l’Ennéade ne cesse de se réjouir :
« Comme il est puissant, Min sur son reposoir [portatif] !
Il a renversé les ennemis de son père »

(Réf. Hymnes et Prières de l’Égypte ancienne, André Barucq et François Daumas, Ed. du Cerf, 1980).


FOUET = FOUDRE (fertilité grâce à la pluie). Fertilité de l’énergie créatrice ; son rôle prend une ampleur cosmique dans le Véda hindou (barattage de la mer de lait, qui donnera les germes de vie).
FOUDRE = INSTANT, Shiva et Vishnu de l’hindouisme, Indra dans le védisme, comparable à Zeus et Jupiter. Foudre = arme de Dieu, ce qui est logique puisque représentant l’Instant, PANique : le TOUT du Saint Chaos survient dans l’Instant, pas le temps de calculer ou de se conforter par son mental ! Bref, la Foudre-Instant ÉVEIL. Voir aussi le MARTEAU DE THOR, les Dieux forgerons. PANique parce que la Connaissance surgissant DANS L’INSTANT DÉTRUIT TOUT EN FERTILISANT d’où la PANique et ensuite la NATure ou NATIVITÉ : association à la PLUIE c’est-à-dire à l’EAU PRIMORDIALE.
Le Yi-King voir le tonnerre comme PANique donnant ensuite l’équilibre du FLÉAU. L’aspect de PANique et de crainte destructrice est aussi celle de Rudra portant la foudre.
TONNERRE = SIGNE DU PRINTEMPS (fertilité). Dans le vajra hindou, et dans les textes tantriques, par rapport au printemps le phallus est producteur de l’énergie créatrice.

VAJRA (foudre, diamant) = INTELLECT ou MÉTHODE (CALCUL, PROCESS) OPPOSÉ À LA SAGESSE OU CONNAISSANCE (que représente la clochette [le féminin]). Voir aussi le TRIDENT (variation du Thème du Fléau-Fouet-Diamant).
« Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore », dit la devise alchimique, ce qui correspond à la Connaissance transcendante : « Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil est ainsi », exprime le mantra à la fin du Sutra du Cœur de la Connaissance transcendante ET MÊME CATÉCHISME QUE LA DEVISE ALCHIMIQUE : « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » Grande Formule de l’Éveil.

FOUDRE, LUMIÈRE, ARC-EN-CIEL ET BLANC DE L’INSTANT, VIERGE, LAIT. Chez les Incas, les Devins tenaient leur don de divination du fait qu’ils avaient été frappé par le Foudre (réf. Dic. des symboles). Les foudroyés vont au ciel, tandis que les autres humains vont au monde de « dessous » (selon de nombreux peuples altaïques)

FOUDRE = APOCALYPSE : DÉVOILER, ÉVEILLER (on risque même d’en mourir…)

Les ignorants habitués à leurs vues erronées et à leur pensée unique, ne reconnaissent pas leur propre mental et inventent des fictions comme l’unité et la diversité, comme en politisme de leur Union européenne ! Ces ignorants prendront pour nihilisme la théorie du Néant de la naissance, laquelle transcende aussi bien l’être que le non-être. Ce faisant, ils nieront la causalité et arracheront leurs racines de bien ; ces ignorants qui forceront eux-mêmes et les autres à avoir des opinions qui les précipiteront dans les enfers (pour faire référence au Lankâvatâra parlent du FLÉAU).

Si bien que la permanence et l’impermanence,
L’unité et la différence [ou diversité], les deux ensemble et leur commune absence
Ne sont qu’idées fausses inventées par les sots
Prisonniers de l’erreur depuis la nuit des temps.

De même, le mental et les consciences
Manifestent toutes les formes et les couleurs
Comme dans les rêves, comme les mirages dans l’air,
Ou comme les enfants d’une femme stérile
(Lankâvatâra, Compendium de tous les enseignements, paragraphe 35)

FLÉAU/CONCENTRATION :
1 - Pratiquée par les sots : « ceux qui ignorent le soi individuel et qui considèrent leur corps et celui des autres comme des squelettes impermanents, douloureux et impurs. Leur analyse aboutit à cela, auquel ils croient fermement sans jamais y renoncer. Et ainsi procèdent-ils jusqu’au recueillement de cessation où il n’est plus de pensées ».
2 - Concentration analytique : ceux qui connaissent les caractères particuliers et généraux des choses, et qui vont au-delà du soi individuel. Bref, ceux qui analysent ou travaillent du chapeau.
3 - Concentration sur l’Ainsité : quand se réalise l’idée illusoire de la distinction de deux types d’inexistence du Soi. « Quand la connaissance est telle qu’au réel, cette idée n’a plus lieu ».
4 - Concentration des Ainsi-Venus [Réalisés ou Libérés vivants] consiste à réaliser la triple Félicité (celle du recueillement extatique, de l’Éveil, et du Nirvana) ; réalisation intérieure « œuvrant au bien de tous les êtres sur un mode inconcevable : c’est cela que l’on appelle « Concentration des Ainsi-Venus ».

FLÉAU : COUR, « Par l’investigation, vous repousserez la force de la pensée de plus en plus profondément jusqu’à ce qu’elle atteigne sa source et s’y fonde. C’est à ce moment que la réponse vous viendra du dedans et que vous découvrirez que c’est là que vous résidez [le Pays du Rien du Tout] ; cela aura détruit les pensées une fois pour toutes », explique Ramana Maharshi .
Le premier « prostitué », ce ne sont pas les Païens comme les appelèrent les Hébreux et leurs prophètes mais bien ces travailleurs du chapeau eux-mêmes, le mental étant le prostitué lui-même, tant il fait dans la psychose de ce qui est irréel qu’il prend pour réel ! Plus de 7 milliards de Terriens à passer aux électro-chocs, ça fait beaucoup !!!

Dans la concentration pratiquée par les sots,
La concentration qui analyse le sens [des choses],
La concentration sur l’Ainsité
Et la pure concentration des Ainsi-Venus,
Les pratiquants en extase contemplent
Les formes du soleil et de la lune,
Des lotus rouges au fond des précipices,
L’espace vide, des flammes et des images.
Or toutes ces visions sont justes bonnes
À vous précipiter dans les croyances non bouddhistes
Ou, encore, dans le champ d’expérience
Des Auditeurs et des bouddhas-par-soi.
Renoncez à toutes ces visions
Pour vous établir dans l’absence d’objet
De méditation, et vous accéderez
À l’Apparence réelle, l’Ainsité.

(Lankâvatâra, Compendium de tous les enseignements, paragraphe 37)
Même principe du Yoga Vasistha :
« L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (YV I, 3). Il n’est possible ni de se dégager de la souffrance ni de réaliser sa vraie nature tant que l’on est pas convaincu de l’irréalité de l’apparence du monde.

Paradoxalement, le FLÉAU ou VOIE DU MILIEU (comme la Madhyamaka-kârikâs), et malgré l’aspect PANique, est JOIE ET RIRE SUBTIL (pas un ricanement imbécile d’ignorant). Le Fléau ou Voie du Milieu est atemporel, anhistorique, involution (contre cette tendance de l’évolutionnisme) ; surtout elle fonctionne comme SUPER FUSIBLE CONTRE UN MESSIANISME QUEL QU’IL SOIT !
CELUI QUI PARLE D’« ÉCOLE SUPÉRIEURE » OU EN QUOI QUE CE SOIT FABRIQUE DU MÊME COUP LA DIVISION AVEC « L’INFÉRIEUR » DE QUOI QUE CE SOIT (dualité que je traduis pas winner-loser, particulièrement active de nos jours capitalistes et de compétition en exploitez-vous les uns les autres ; sinon, qui voulez-vous exploitez d’autres que les autres ???)

Monde de l’Imataur ou Imatrau avec le Fléau et la PANique.
Livre grand ouvert du monde intermédiaire supra-sensible comme le supra-conscient où l’imagination perçoit directement, sans le secours des cinq sens, les événements, les figures, les présences. Ce n’est pas le monde de la philosophie rationnelle, ni le monde d’un Dieu créé dans les dogmes ou Lois. Cet Imatrau dépend d’une certaine rencontre décisive, toute personnelle, irremplaçable, à peine communicable à l’âme la plus fraternelle (comme dans le cas de Jean Coulonval ou du Tore chez M.R.), moins encore traduisible en un quelconque changement de soumission extérieure, de qualification sociale. Fruit d’une longue Quête, œuvre de tout une vie.

PAS DE LOI NI DE DOGME MAIS SEULEMENT LE FLÉAU, CAR DÈS QUE LA PAROLE EST LANCÉE ET VIENT DE SE TERMINER, OU QUE L’ENCRE OU L'ARGILE EST SÉCHÉE, L’ENSEIGNEMENT OU LA LOI DEVIENT FAUSSE. LE FLÉAU PORTE BIEN SON NOM CAR IL EST ANTI-CONFORT : IL INTERDIT DE CON-CE-VOIR. CE QUI FAIT QUE SI VOUS RENCONTREZ LE MOINDRE MESSIE, LE MOINDRE MENEUR : TUEZ-LE ! TUEZ TOUT CE QUI SE PRÉSENTE COMME « FIN DES TEMPS » (comme l’image des « plus jamais ça ») !! CAR DÈS QU’IL VA Y AVOIR PRODUCTION DE QUELQUE CHOSE, IL VA Y AVOIR COMMERCE, SOUS N’IMPORTE QUELLE FORME MAIS COMMERCE, À CAUSE DE L’EGO. LA LOI DE QUOI QUE CE SOIT EST « DÉJÀ » UN COMMERCE (dualité : trafic, réseau, échange, rapport, compagnie, distribution, INFORMATION, démarche, magasin, etc., toutes divisions nécessitant le langage écrit, avec, à reculons, la perte du langage parlé, puis de la Vraie Télépathie).

[En haut de page : Fléau de balance romaine, symbole du commerce, bas-relief du Palazzo delle Mercanzie à Brescia, 16è siècle]
 
 

Dernière mise à jour : 10-03-2019 01:21

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