Les trois moments du temps n’existent pas,
Guère plus que la permanence ou l’impermanence.
L’agent, l’action et les effets de l’acte
Ont lieu comme en rêve.
(Stances du Lankâvatâra)

« L’autre face de Dieu » est forcément nomade : le « monde-hôtel » du même Attali : les affairistes comme Bernard Arnault n’ont pas de pays, ils sont nécessairement mondialistes : Dieu et ses lois (de l’économie) sont universelles comme d’ailleurs sa langue universelle : l’anglais.
Cette « face de Dieu » = CONFORT, ROBOTISATION DES HUMAINS (soi-disant fin de la « pénibilité au travail ». Voir aussi les messes capitalistes du sport des « jours de repos » des esclaves salariés, ces messes du sport qui entretiennent la dualité winners-losers.

RÉGLE DU LIBÉRALISME OU « LIBRE MARCHÉ » = DICTATURE ABSOLUE : ENRICHIR LES COUILLES EN OR COMME BERNARD ARNAULT ET FAIRE DE LEURS SALARIÉS DU CAC 40 DES LOSERS SANS IMPORTANCE. Même principe maintenant en Chine où l’écart des revenus entre les urbanisés et les 800 millions de pauvres paysans a doublé au cours des 20 dernières années. En 1970, les 10% d’Argentins les plus riches gagnaient 43 fois plus. RAPPEL : la réussite du coup d’État au Chili a été mondialisée. En décembre 2006 une étude de l’ONU a révélé que les 2% d’adultes les plus riches du monde détiennent plus de la moitié de la richesse globale des ménages, et depuis 2006 le déséquilibre a certainement considérablement augmenté. Rien qu’en 1980 aux USA les PDG gagnaient 43 fois plus que le loser salarié ; en 2005 les PDG touchaient 411 fois plus ; en 2019 à la vitesse du capitalisme il faut tripler : un PDG gagne 2500 fois plus qu’un esclave salarié.

LE CHAOS HUMAIN RAPPORTE : depuis le 11 septembre 2001 afin de relancer le capitalisme la fourniture de produits et d’hommes liés à la SÉCURITÉ, en Israël particulièrement et partout dans le monde, est directement responsable d’une bonne part de la phénoménale croissance économique, surtout en Israël : L’INDUSTRIE DE LA GUERRE ET DU SÉCURITAIRE ÇA RAPPORTE ÉNORMÉMENT. LE CAPITALISME DU DÉSASTRE ÇA RAPPORTE AUX DIEUX TELS LES BERNARD ARNAULT. DE NOS JOURS TOUTES CES COUILLES EN OR SE FONT CONSTRUIRE DES BUNKERS SOUTERRAINS ET DES MINI-PARADIS HYPER PROTÉGÉS (comme on peut en voir dans certains films de science-fiction, notamment dans le film Elysium où les pauvres sont devenus des terroristes en puissance et donc tout ce petit monde est sous Big Brother).
FICTION : toutes nos prétendues civilisations sont construites sur l’historicisme, donc la fiction, car BASÉES SUR L’EGO EN TANT QU’ÊTRE VIVANT, EN CONSÉQUENCE ÇA VA DÉVELOPPER LES SOUS-HUMAINS OU CHAIR À CAPITALISTES :  DES CONSOMMATEURS.

Ce qui détruit ce monde est le CAUSISME :
« Ceux qui jugent (opinionent) réelles ou irréelles
Ces choses nées de causes
Adoptent le monisme, le pluralisme (dont le libéralisme et le quantisme)
Et d’autres vues du même genre ».
(Stances du Lankâvatâra)

LE FLÉAU.
- Mon esprit n’est pas vide, et il n’est pas
Ineffable, puisque je peux le percevoir.
Si je ne voyais pas mon propre esprit [mon mental],
Je serais prisonnier d’une filet de vues.

- Les causes ne sont pas nées ;
Les facultés des sens n’existent pas ;
Il n’y a pas de désir, pas d’agrégats ni de domaines :
Les conditionnés n’existent absolument pas [la Liberté étant nôtre état naturel].

Il n’y a jamais de rétribution karmique [et marchande !] ;
Il n’y a pas de création ni de conditionnés [sauf les consommateurs qui veulent bien l’être en conscience] ;
L’attachement réaliste n’existe absolument pas ;
Il n’y a ni liens ni libération.

Il n’existe pas de processus neutres,
Ni de loi ni d’anti-lois ;
Le temps n’existe pas, le nirvana non PLUS ;
Rien n’a d’essence.

Il n’y a pas de bouddhas, pas de vérités,
Pas de cause ni d’effets,
Pas de distorsion [de la pensée], pas de nirvana,
Pas de naissance ni de cessation,

Pas de facteurs de co-production conditionnée,
Pas d’extrêmes [du jugement] ni d’absence d’extrêmes :
J’appelle « Esprit-Seulement » [Ainsité ou Véhicule Unique]
L’abolition de toutes les vues [ou opinions].
…
Dans le nirvana, il n’y a pas d’agrégats,
Pas de soi ni de caractéristiques [ou identités, noms-les-formes].
Entrez dans l’Esprit-Seulement
Et vous renverserez le support en vous libérant.
…
Autant la souillure est visible sur un objet propre,
Autant la propreté ne paraît pas dans un objet sale.
De même que le ciel voilé par les nuages,
L’esprit est invisible.
…
L’incréé n’a pas de forme
Et ce qui a forme n’est pas créé.
Nul ne pourrait créer un rêve, une fantasmagorie,
Un mirage ou une cité dans les nues.
(Stances du Lankâvatâra)

Vidéo ci-dessous reflétant l’autre face du Dieu de Jacques Attali : le chaos DOUBLÉ DE SENTIMENT (cas de la garde à vue usine à sentiments : impressionner, le pouvoir en fout plein la vue ; on prend les gens par le ventre et le bas ventre, comme des enfants, « Si tu recommence, voilà ce qui t’attend »). Hormis le fait que nous pouvons consommer aux tables de la loi de la City de Londres, que nous avons de l’électricité 24h sur 24 et toute l’année, NOUS SOMMES BIEN EN DICTATURE SI NOTRE PENSÉE ACTÉE EST DÉVIANTE DE LA NORME DES FABRICANTS D'ÂMES !
Depuis 1789 et l’instauration de la « carte d’identité » et de l’arrivée à maturité du capitalisme, LA FRANCE EST POLICIÈRE, rien que de payer par carte bancaire on se fait surveiller en permanence. Donc nous sommes auto-piégés.

Question v(o)aleur.
« L’autre face de Dieu » prétend, comme une religion, comme une femme (ou un homme si on est gay) : CONFORTER, AIDER n’importe qui (libéralisme, égalité-fraternité…) à obtenir ou à faire ce qu’il ou elle veut, ce qui revient à amplifier le soi ou ego fictif de cette personne et à affirmer son pouvoir sur elle ; LE CAPITALISME A BIEN UN POUVOIR SUR NOUS. PAR CONSÉQUENT, PROCÉDER AINSI REVIENT À ABSOLUMENT PAS LUI RENDRE SERVICE : « L’AUTRE FACE DE DIEU » C’EST LA DESTRUCTION PAR ESSENCE. Si vous voulez réellement rendre service à quelqu’un, c’est de lui en donner l’occasion, le spontané, DE SE DÉPOSSÉDER QUE QUELQUE CHOSE ET D’AFFAIBLIR LA DOMINATION DE SON EGO FICTIF PAR CE MOYEN.
Le capitalisme se pose souvent en SACRIFICE (surtout par exemple en 2008 avec la crise économique et bancaire), ET COMME TOUTE PERSONNE PRATIQUANT UN SACRIFICE, VOUS SERVEZ EN FAIT VOS PROPRES INTÉRÊTS ET VOUS INFLIGER UNE BLESSURE À VOTRE VICTIME (nous, dans le cas de 2008). Si vous acceptez un sacrifice, vous êtes en train de subir une blessure et d’accorder un avantage (bénéfice).
Sur le plan du Seul Réel, le mot sacrifice ne veut rien dire, car GRATUIT ou A-MOR ne sont plus la dualité sacrifice-amour, il n’existe plus RIEN (comme les mots bien ou mal ne voudront plus rien dire).

Par rapport à cette malheureuse mère de famille victime de la dictature du CAC 40, le véritable dictateur c’est l’opinion, la fiction comme l’écrit si pertinemment le Lankâvatâra. La catastrophique mémoire accoutumante qui nous plombe au soi ou ego fictif, lequel trouve en cela sa principale source de pouvoir. La seule manière d’échapper à cette dictature de régime étatique est l’état d’Éveil : VIVRE LE ICI ET MAINTENANT OU LE « PRÉSENT AU PRÉSENT ». VIVRE D’INSTANT EN INSTANT, DONC SANS TEMPS-FICTION, C’EST L’AINSITÉ, L’ÉVEIL. C’est-à-dire que le temps n’est nullement en géométrie euclidienne de la ligne droite avec à un bout : le Passé, au milieu : l’Instant, à l’autre bout : le Futur, MAIS EN « PROFONDEUR » OU PARALLÈLE : des vies parallèles à l’infini se déroulent pour chacun de nous d’Instant en Instant. NOUS SOMMES EN TRAIN DE VIVRE TOUS LES DÉTAILS DE NOS VIES AU MÊME MOMENT SUR DES PLANS PARALLÈLES EN PROFONDEUR.
Chaque Instant est en parallèle par la Conscience, parallélisme de la SÉQUENCE, dont de l’illusion du temps (comme l’effet dominos) ; il y a aussi SIMULTANÉITÉ de tous les Instants dans la séquence constituant une vie. Il y a comme deux dimensions IMPLIQUÉES L’UNE ET L’AUTRE, porteuse et sous-porteuse ou ingénierie DES ANGLES SELON LESQUELS UN SIMPLE PHÉNOMÈNE EST ENVISAGÉ SOUS TEL OU TEL ANGLE.
Évidemment essayer d’imaginer une vie dans laquelle la simultanéité d’une vie entière est visualisé correspond à un ALEPH, ou plus naturellement À PAN, ou le POINT C’EST TOUT. La « dimension » dans laquelle nous sommes en train de vivre en parallèle à nous-mêmes, d’Instant en Instant, peut s’appeler « quatrième dimension ».
PAN ou le Trou, le POINT FOCAL : possibilité effective et seulement LÀ, de modifier ce que nous appelons « passé, futur », et cela d’Instant en Instant, SEULEMENT EN RÉALISANT LE SOI.
‘Je’ et Instant ne sont qu’UN.

« Il n’est pas vrai qu’il y ait eu un temps où Je n’étais pas, ni toi, ni ces rois des hommes ; il n’est pas vrai non plus qu’aucun de nous doive jamais, dans l’avenir, cesser d’être » (Bhagavad-Gîtâ, chapitre II, Verset 12).
Chapitre II, Verset 16 : « Ce qui réellement existe ne peut cesser d’exister ; de même ce qui est non-existant ne peut commencer d’exister. La fin de cette opposition d’être et de non-être a été perçue par ceux qui voient les vérités essentielles ».