Enfer sur Terre
 

Ecrit par Sechy, le 17-02-2009 22:12

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Tags : Argent, Dieu, Enfer, Intérêts, Temps, Terre, Usure, Usurier


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Enfer sur Terre
Les banques de merde
(1)

Méthodes habituelles des puissants : l’âne, la carotte, le bâton
(peur, envie, marchandise) (2)
 
On cherche la simplicité toujours extraordinaire à trouver, mais on l’a souvent à ses pieds. Ainsi pas besoin d’aller chercher l’enfer dans un endroit chaud ou dans un volcan, il est partout et dans chaque pays. Pour vous en convaincre, prenez un peu de temps et regardez cette vidéo de langue anglaise mais en sous-titres français (la vidéo est un peu longue). Il est très facile de se faire son opinion sur le système bancaire, déjà dénoncé au Moyen-Age (voir plus bas).
 
 
 
 
La personne en noir et blanc que l'on voit au début de la vidéo est J. Krishnamurti. (Lien de la vidéo)
Rappel : l’usure, du latin « intérêt de l’argent », est déjà condamnée dans la Bible : « Si tu prêtes de l’argent à un compatriote, à l’indigent qui est chez toi, tu ne te comporteras pas envers lui comme un prêteur à gages, tu ne lui imposeras d’intérêts ». (Exode, XXII, 24).
Le mot usure rappel quelque chose d’usé ! Au Moyen-Age les pères de l’Église expriment du mépris pour l’intérêt et les usuriers. Vers l’an 300 au premier concile d’Elvire, les canons interdisent l’usure aux clercs, puis l’étendent aux laïcs. Déjà à cette époque, l’attrait de l’usure fait apparaître la menace d’un recul de l’occupation des sols et de l’agriculture et avec elle le spectre de la famine.
On nomme usure là où on réclame plus qu’on ne donne. Tout ce qui est exigé au-delà du capital, c’est de l’usure. C’est donc un dépassement illégitime. Ainsi au XIIIè siècle, l’usure est considérée comme tout ce qui est demandé en échange d’un prêt au-delà du bien prêté lui-même. Et prendre une usure est un péché interdit par l’Ancien et le Nouveau testament.
Thomas d’Aquin nous dit : « Est-ce un péché de recevoir de l’argent prêté, ce qui est recevoir une usure ? » Réponse : « Recevoir une usure pour l’argent prêté est en soi injuste, car on vend ce qui n’existe pas, instaurant par là manifestement une inégalité contraire à la justice (même un péché contre nature). Thomas d’Aquin poursuit : « La monnaie a été principalement inventée pour des échanges ; ainsi son usage propre et premier est d’être consommée, dépensée dans les échanges. Par la suite, il est injuste en soi de recevoir un prix pour l’usage de l’argent prêté ; c’est en cela que consiste l’usure. (Thomas d’Aquin, Somme théologique).

Au Vè siècle, le pape Léon 1è le Grand avait cette formule de condamnation de l’intérêt qui résonna tout au long du Moyen-Age :
« Fenus pecuniae, funus est animae »
Le profit usuraire de l’argent, c’est la mort de l’âme.
Donc l’usure c’est la mort.

Le banquier, et donc actuellement l’usurier, est un voleur particulier, à notre époque de super technologie où on rêve de voyager dans le temps, le banquier nous en vole ! Oh ! sans troubler l’ordre public ! Et à propos de temps et de voyages et d’intérêts, ça fait un moment que ça dure ! Mais son vol est particulièrement haïssable dans la mesure où il vole Dieu.
Que vend-il en effet, sinon le temps qui s’écoule entre le moment où il prête et celui où il est remboursé avec intérêt ? Or le temps n’appartient qu’à Dieu. Voleur de temps, l’usurier est un voleur du patrimoine de Dieu. Tous les contemporains le disent, après Saint Anselme et Pierre Lombard. « L’usurier ne vend rien au débiteur qui lui appartienne, seulement le temps qui appartient à Dieu. Il ne peut donc tirer un profit de la vente d’un bien étranger ». Et à propos de temps et de voyage, curieusement, l’horloge mécanique n’apparaît qu’au XIIIè siècle, car avant, seul les cloches scandaient à la volée la louange du temps appartenant à Dieu.
Dans la même optique de cette époque, la science ne peut être vendu. Ce qu’on entend pas science à notre triste époque, c’est la TECHNIQUE.
Enfin, après ce trop rapide survole de l’usure au Moyen-Age, un de ses historiens spécialiste de cette époque : Jacques Le Goff : « Dans une société où toute conscience est une conscience religieuse, les obstacles sont d’abord - ou finalement - religieux. L’espoir d’échapper à l’enfer grâce du purgatoire permit à l’usurier de faire avancer l’économie et la société du XIIIè siècle vers le capitalisme », et sa catastrophe que nous vivons actuellement. (L’usure au Moyen-Age provient d’un chapitre du livre de Jacques Le Goff : Un autre Moyen-Age)

M. R.

Notes.
1. Je rappel que l’Or et les excréments possèdent la même vibration en radiesthésie !
Et un des plus célèbre Alchimiste Eyrénée Philalethe, condamne l’Or, un comble pour un Alchimiste...

2. Vouloir tout contrôler de la vie des citoyens passe en second... Au Moyen-Age c’était l’Église chrétienne qui voulait tout contrôler, donc à notre triste époque ça n’a toujours pas changé, c’est remplacé par un état de plus en plus « sécuritaire », pour mieux vous « soigner » mon enfant...
 

Dernière mise à jour : 17-02-2009 22:57

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