Les neuf Consciences
 

Ecrit par Sechy, le 19-12-2019 21:38

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Les neuf Consciences
 
- La Vue.
- L’Ouïe.
- Le Toucher.
- Le Goût.
- L’Odorat.
- Le Mental (qui engendre les précédentes).
- Le Mental conceptualisant ou intellect (la lumière de la conscience dans le Secret de la Fleur d’Or.
- Le Soi (âlayavijnâna), la Lumière de l’Essence dans le Secret de la Fleur d’Or. (1) Le Soi ou Instant, l’Ici et Maintenant, l’Absolu, la Foi (imperdable).
- L’Inconnaissable ou l’Inconcevable à Jamais. (00)
Aussi on peut n’en voir que huit, et difficile à classifier à partir de la sixième conscience puisque TOUT est en circulus, en ronde.
« Il n’y a pas de niveau de conscience », dit Ramana Maharshi à l’entretien 164 du 24-2-1936. « Conscience » n’est qu’un mot conventionnel…..

Le monde et les objets et phénomènes y afférents appartiennent à celui qui les voit (et de nos jours à celui qui les achètent et les utilisent……).
 
« L’homme qui soutient qu’on ne raisonne que par le rapport des sens, et qui cependant a les sens les plus faibles, les plus tardifs, et les plus faux d’entre toutes les créatures ; l’homme enfin que la Nature, pour faire de tout, a crée comme les monstres, mais en qui pourtant elle a infus l’ambition de commander à tous les animaux à exterminer » (L’autre Monde le Soleil, de Savinien de Cyrano de Bergerac).

Si tout est le Soi, il n’existe pas de monde en dehors du Soi qui ne tombe pas dans la dualité sujet-objet. Car le monde que nous percevons et appelons « réalité » n’est somme toute qu’une simple RE-présentation mentale à travers les cinq premières consciences citées en titre. Ce monde n’est donc qu’une simple opinion ou cognition (liée aux sens et à l’environnement créé et échangé intérieur-extérieur par les sens).
Cependant, ce monde une réalité qui fait que nous percevons cet univers d’apparence et de phénomène et que nous CROYONS être dedans et son contraire l’extérieur, plongé dans une souffrance permanente (conflits, guerres, maladies, etc.).

Alors il est naturel que le Bouddha ait cherché l’origine de cette souffrance, tout comme les Hébreux-Juifs se bombardèrent, en tant « qu’élu » ou de WINNERS comme RÉPARATEURS, COMME LES MÉCANICIENS EN CHEF POUR RÉPARER LA SOUFFRANCE.
MAIS IL Y A UNE DIFFÉRENCE DE TAILLE ENTRE LES DEUX :
- BOUDDHA RÉPARE À L’INTÉRIEUR.
- LES « MÉCANOS ÉLUS » RÉPARENT À L’EXTÉRIEUR (surtout à coups de commerce, de « services » et d’argent).


Comme ce qui se produit dans le rêve, le mental pollué colle ses RE-présentations intellectuelles sur ses propres projections et se fabrique comme un ‘je’ ou ego, qui va à l’aide de ses cinq sens fabriquer un monde extérieur.
Ainsi piégé par ce qu’il vient de fabriquer en dualité sujet-objet, il va produire LA TYRANNIE DE L’OPINION : ATTACHEMENT OU AVERSION POUR LES PHÉNOMÈNES PERÇUE, comme le bébé dès le berceau engendrera la dualité PUR-IMPUR. Ce qui pousse ce mental à réagir, à tomber dans le FAIRE/FER, et à fabriquer ainsi le KARMA ou loi de cause à effet.
Karma qui sera une bouffe extraordinaire pour tout égrégore et tout humain qui engendrera LE COURANT DE CONSCIENCE conceptualisante (lumière de la conscience) produisant des SEMENCES KARMIQUES ou nouvelle bouffe à égrégores.
Lorsque mûriront ces nouvelles semences, icelles projetteront une nouvelle situation vécue en extériorité par ce même courant de conscience conceptualisante ou lumière de la conscience.

Ainsi le SAMSARA (cycle des naissances et des morts, monde phénoménal des noms-les-formes), ou cercle des existences va se perpétuer en évolutionnisme en une succession de projections mentales qui vont engendrer en permanence de nouvelles projections (comme l’industrie d’Hollywood), le flux de la lumière de la conscience ne cessant de produire ses propres illusions et de les alimenter par son principe d’idéation ou vagabondage mental.
Ce mécanisme est inhérent aux huit Consciences en titre.

Le courant de vie nécessite la présence continuelle d’un seul courant de vie afin de permettre cette vie. Or aucune des six premières consciences de la liste n’est réellement continue : chacune d’elle dépend de la présence de son objet pour se manifester et s’interrompt en son absence.
Dans ces conditions, comment se fait-il que l’on ne meurt pas pendant un évanouissement ou pendant le sommeil profond, ou dans certaines absorptions méditatives, dès lors que les six premières consciences sont interrompues simultanément ?
La réponse est souvent donnée par Ramana Maharshi, c’est le Soi, L’Instant ou Ici et Maintenant.


Le septième conscience ou lumière de la conscience est pur produit de l’ignorance et entretien l’illusion nommée samsara : sous son influence, les événements produits dans le spatio-temporel par semences karmiques sont considérés comme des objets extérieurs perçus par un ‘moi’ intérieur, l’ego, le sujet face à cet objet.
En réponse à cette dualité imaginaire, produite par le mental, des émotions et sentiments perturbateurs vont surgirent telles l’attachement et son contraire l’aversion qui vont polluer nous-mêmes et toute nôtre planète.
LE MENTAL IMPUR PERDURERA AUX CÔTÉS DU SOI-ALAYAVIJNANA TANT QUE SUBSISTERA L’IGNORANCE.

[En référence à : Soûtra du Développement du sens profond]


Notes.
00. La Réalité absolue ne peut être saisie par un mental et par ses désignations nécessairement conventionnelles avec un extérieur composé au minimum d’une personne ayant un cerveau de la même famille de forme de vie.

1. Le Soi (âlayavijnâna) : malgré quelques ressemblances, Il n’est absolument pas l’inconscient collectif de C.G. Jung, ou  une sorte de « conscience universelle » qui serait commune à tous les êtres dits « conscients », comme le conçoivent les utilitaristes Google-Juifs avec leur rêve de mettre une « conscience », un TOUT dans une puce informatique comme ont stock des informations dans une salle contenant plein des batteries de disques durs informatique. « La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties ».
Si depuis un moment la « vérité » était trouvé en une synthèse parfaite, il y a longtemps que la souffrance aurait disparue de cette planète !!!! Or on La cherche toujours, on cherche toujours l’Absolu qui est ICI ET MAINTENANT, alors que nombre de gens se disent « non-croyants » alors qu’ils ne sont QUE DES CROYANTS au sens d’IGNORANCE, au sens de ne compter que sur ses six consciences comme l’énonce Savinien…… et le Maharshi...

Destruction et construction sont indissolublement liés comme le tic-tac du balancier de l’horloge : quand le Soi-âlayavijnâna cessera d’être le support ou le « disque dur » de semences impures, il disparaîtra aussi ; ce qui amène une « légère » Variation du Thème Soi puisque le Soi ne peut pas « disparaître » avec, ou sans semences impurs. C’est pourquoi j’avais appelé cette huitième Conscience « Soi-Croix ». Le Soi du Maharshi serait AU-DELÀ de ce Soi-Croix ou âlayavijnâna, la base du Tout.
Ce Soi âlayavijnâna n’est pas le Soi du Maharshi, puisqu’en tibétain Il est nommé : len pa’i rnam par shes pa (conscience appropriatrice ou celle qui conceptualise, donc la lumière de la conscience dans la Fleur d’Or), en vertu du fait qu’après la mort, c’est ce « Soi » qui s’approprie les ingrédients de l’existence suivante et qui établit le lien entre deux vies.
Ce qui ne correspond pas au Soi du Maharshi, puisque la Libération est au-delà des réincarnations à n’en plus finir. À ce propos, je remets l’entretien 247 du Maharshi le 8 septembre 1936, concernant la mort de sa Mère : « Il était resté auprès de sa mère agonisante pendant 12 heures consécutives (de 8 heures à 20 heures), jusqu’à sa fin. Pendant tout ce temps il lui soutenait sa tête d’une main et de l’autre il la tenait sur la poitrine de sa mère. « Le Maharshi expliqua plus tard qu’une lutte s’était engagée entre sa mère et lui-même, jusqu’au moment où l’esprit de sa mère était parvenu à rejoindre le Cœur [Instant ou Centrum Centri absolu] ».
Par le décès l’âme passe par toute une série d’expériences subtiles. « Le contact de la main du Maharshi avait engendré un courant qui avait ramené l’âme errante dans le Cœur.
Le Maharshi explique plus tard que les tendances innées de sa mère luttèrent contre la force spirituelle engendrée par le contact de Sa main. Cette lutte dura jusqu’au moment où les tendances innées (samskâra) furent totalement détruites. « L’esprit de la mourante put alors rejoindre le Cœur et y trouver la Paix éternelle, ce qui revient au même que la Libération ».
L’entrée de l’esprit dans le Cœur se reconnaît à une sensation particulière, perceptible à un Mahâtma [Adepte, Sage] et comparable au tintement d’une cloche. Quand le Maharshi se tint aux côtés de Palaniswâmi (2) sur son lit de mort, il retira sa main à ce signal. Les Yeux de Palaniswâmi s’ouvrirent aussitôt, ce qui indiquait que l’esprit s’était échappé à travers eux, impliquant une renaissance sur un plan plus élevé mais non la Libération. Fort de cette expérience avec Palaniswâmi, le Maharshi garda ses mains sur le corps de sa mère encore quelques minutes après avoir senti le signal indiquant le PASSAGE de l’âme dans le Cœur. Il put ainsi assurer sa Libération. Ce qui fut confirmé par l’impression de calme et de paix parfaite qui se dégageait de son visage », explique la note du compilateur des entretiens du Maharshi.

EN RÉSUMÉ : doute par rapport au Maharshi à propos de la Conscience huit, telle que répertoriée dans le Soûtra du Développement du sens profond. Pour moi, la mort de la Mère du Maharshi expose une NEUVIÈME CONSCIENCE, donc le Soi au-delà de la réincarnation. A ce propos, entretien 136 du 15-1-1936 : « Le Soi réel est continu et inaltérable. L’ego qui se réincarne appartient à un plan inférieur, celui de la pensée. Il est transcendé par la Réalisation du Soi.
Les réincarnations sont dues à un « rejet sauvage ». C’est pourquoi les bouddhistes en nient l’existence ».
À l’entretien 164 du 24-2-1936 : « La réincarnation n’existe que si vous êtes incarné. Mais là vous n’êtes même pas né ».

Et au même entretien à propos du RENONCEMENT : si tout le monde Renonce, qui va labourer la terre et qui récoltera ? « Réalisez d’abord et voyez après. L’aide qu’apporte la Réalisation transcende toute aide apportée par les mots, les pensées, les actes, etc. Si vous comprenez votre propre réalité, alors celle des rishi [prophète, sage] et des maîtres vous sera claire. Il n’y a qu’un seul Maître, et c’est le Soi ».
 
2. Palaniswâmi : disciple qui rejoignit le Maharshi en 1897 et resta auprès de lui le reste de sa vie (pendant 17 ans).
 
 

Dernière mise à jour : 19-12-2019 22:40

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