Crop Circles et Mayas
 

Ecrit par Sechy, le 01-03-2009 18:58

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Tags : 2012, Agroglyphes, ASNI, Astrologie, Astronomie, Calendrier, Chimie occulte, Crop Circles, Lune, Mayas, Nature, Soleil, Terre, Vénus



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Crop Circles et Mayas
 
Unidentified Space Artists (USA) ou
Artistes Spatiaux Non Identifiés (ASNI)


Voici un article que je crois fondamental.
Comme on peut le voir sur nombre de crop circles,
la géométrie de la Nature est partout.
Voir pour s’en convaincre le livre :
la Chimie Occulte (analyse de l’intimité de la Matière).

Le Soleil, Vénus, les Mayas... et Nous !

Article du journal NEXUS n°61 de mars - avril 2009
© Eupalinos
 
Le décryptage de certains crop circles de 2008 indique clairement un message d'ordre astronomique lié au calendrier maya.
 
Depuis bientôt trente ans, le phénomène « Crop Circle » ne cesse de solliciter notre attention et de susciter la même question : qui en sont les auteurs ? Vu la rapidité et la qualité de leur exécution, une origine humaine supposerait au moins deux choses : premièrement, des moyens technologiques avancés - et secrets - accessibles seulement au plus haut niveau des gouvernements. Par ailleurs, ils ne se justifieraient que dans le cadre d'une opération de propagande. Mais alors, comment expliquer le mutisme persistant des grands médias, supports indispensables de celle-ci ? Reste l'hypothèse d'une origine dépassant notre sphère de vie, qu'elle soit extra-planétaire ou extradimensionnelle.
Cette question s'est encore posée de plusieurs manières pour les agroglyphes de l'été 2008, principalement en Angleterre, et avec une précision exceptionnelle dans le cas de celui de Avebury Manor où une carte du ciel désignait sans le moindre doute la date si souvent évoquée du 21 décembre 2012.
Nous en avons rendu compte dans le n° 60 de NEXUS. Mais une série d'autres glyphes. analysés à l'époque par des chercheurs perspicaces semblent transmettre de façons diverses le même message concernant notre proche avenir. Tous font référence à des synchronismes astronomiques et à l'observation de ceux-ci par les anciennes culture méso-américains.

Idéographie des ASNI
La question des auteurs des agroglyphes, s'ils ne sont pas d'origine humaine, est liée à celle des intentions de ces intelligences diverses qui visitent notre planète.
Sauveurs, prédateurs ou simples messagers bienveillants et discrets ? Cette question a été évoquée à travers les interviews de Bob Dean et Eve Lorgen dans le précédent numéro de notre magazine.
À défaut de pouvoir la résoudre, nous nous sommes demandés comment nommer les « entités » qui, avec tant d'intelligence, de maîtrise, de grâce, voire d'humour souvent, bref avec un tel art, nous interpellent par les idéogrammes qu'ils inscrivent dans les blés sans laisser de traces collatérales de leur passage, c'est-à-dire vraisemblablement depuis l'espace. C'est pourquoi, espérant mettre tout le monde d'accord, nous les avons baptisés ASNI : Artistes Spatiaux Non Identifiés, (ce qui, pour les anglophones, donne : Unidentified Space Artists... !).

Brefs rappels
- Le calendrier maya comporte différents cycles qui étaient utilisés soit séparément, soit de manière concomitante. Deux de ces cycles nous intéressent ici :
- le « compte long » qui, pour les civilisations méso-américaines, marque la création du monde, commence en 3114 AEC (avant l'ère commune) et se termine le 21 décembre 2012 (après conversion en calendrier grégorien et en temps GMT. Pour certains, ce serait le 22 ou le 23, car il y a une divergence de trois jours quant à la date de son début) ;
- le « compte court » de 52 ans totalisant 65 demi-cycles sidéraux de Vénus de 292 jours, que l'on trouve dans le Codex de Dresde. Le compte court actuel se termine le 28 mars 2013.
- La planète Vénus était tout à la fois vénérée et crainte par les Anciens, non seulement parce que c'est l'objet céleste non fixe le plus brillant du ciel après le Soleil et la Lune, mais parce que leurs traditions portaient la mémoire des malheurs que la planète avait apportés. Nous invitons encore le lecteur à se référer à l'article de Tony Bushby paru dans NEXUS n° 60 et à l'encadré de la page 84 au sujet de Vénus et de ses pérégrinations à travers le système solaire. Nous avons aussi recommandé la lecture de Mondes en Collision d'Immanuel Vélikovsky et du tome II des Chroniques du Girkù d'Anton Parks, ainsi que l'interview de cet auteur dans le n° 50 de NEXUS. Pour comprendre les analyses des agroglyphes que nous passerons en revue, un peu de mécanique céleste s'impose concernant les relations actuelles de Vénus avec la Terre. À cet effet nous reproduisons, dans l'encadré ci-contre et sous une forme légèrement adaptée, les schémas et une partie des explications fournies par José Frendelvel dans L'Or des étoiles.

Synchronismes Terre-Vénus et crop circles : un air de famille
Les explications qui suivent sont tirées de l'ouvrage de José Frendelvet L'Or des étoiles. Pour plus de détails, nous vous invitons à vous reporter à ce livre.
Alors que les révolutions héliocentriques des planètes et leurs rotations propres se font en sens direct, seule la rotation rétrograde de Vénus fait exception. Les durées sont comptées en jours terrestres (j).
Vénus fait le tour du Soleil en 224,7 j et un tour (rétrograde) sur elle-même en 243 j. Les positions relatives caractéristiques de Terre (bleu), Vénus (vert) et Soleil sont illustrées sur la fig. A : conjonction supérieure (s), conjonction inférieure (i), quadrature (q, de part et d'autre), et élongation maximale (e, de part et d'autre).
Les Mayas, Olmèques et Aztèques observaient Vénus à plusieurs points de son parcours : à ses élongations maximales est et ouest, mais aussi peu avant sa disparition en conjonction supérieure (coucher cosmique), sa réapparition peu
après cette conjonction (lever cosmique), et juste avant et après son passage en conjonction inférieure (coucher et lever héliaque).
 
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Fig. A: Positions relatives de Terre et Vénus et Soleil.

Tandis que Vénus et Terre effectuent leurs parcours respectifs, une même position relative des deux planètes par rapport au Soleil se reproduit tous les 584 j ou 1,6 an. Mais cette coïncidence synodique ne se retrouve dans la même orientation par rapport à un repère sidéral qu'une fois sur cinq, c'est-à-dire tous les 5 x 1,6 = 8 ans.
Dans la fig. B, partant de la conjonction inférieure en position O, tandis que la Terre fera 1 + 3/5 tours, Vénus en fera 2 + 3/5 et les planètes seront en même conjonction inférieure en position 1, soit 3/5 de 360° = 216° plus loin.
En poursuivant le manège, la même conjonction se reproduira cinq fois avec ce décalage additionnel de 216° jusqu'au retour à la position de départ ; ce qui revient à dire que les deux planètes tracent ensemble en 8 ans un pentacle cosmique, forme que nous trouvons dans certains agroglyphes comme celui de Barton Le Clay du 14.08.08.
 
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Fig. B: Pentacle cosmique tracé par leu révolutions de Terre et Vénus en 8 ans. 

Autres particularités, le rapport entre une révolution et une rotation de Vénus est 224,7/243, soit à très peu de chose près 12/13, mais en sens contraire. En outre, les 2/3 d'une année terrestre égalent, à très peu de chose près, 243 j, durée d'une rotation de Vénus. Ce qui produit le scénario illustré sur la fig. C.
 
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Fig. C: Étoile cosmique à six branches produite par les deux
planètes en prenant en compte la rotation de Vénus.
 
Le petit rond figurant Vénus est assorti d'un trait qui représente un point fixe sur la planète (un Vénusien immobile par exemple !). Partant de la conjonction inférieure marquée O, la Terre parcourt 2/3 de son orbite tandis que Vénus effectue une orbite complète plus 1/12, (soit 13/12e), et les deux planètes se retrouvent en 1 après 243 j. Mais en même temps, Vénus a fait une rotation complète en sens inverse, si bien que le Vénusien immobile fait à nouveau face dans la même direction sidérale. Le manège se répète et les planètes atteignent la position 2. Lorsque ce mouvement aura eu lieu une troisième fois, les planètes seront en position 3, mais la Terre aura rejoint son point de départ après avoir fait deux tours, c'est-à-dire en deux ans. L'ensemble aura tracé un quart de cercle cosmique. En poursuivant le scénario, le cercle complet sera donc bouclé en 4 x 2 = 8 ans. Et pendant ce temps Vénus aura parcouru 13 fois son orbite. Le plus petit commun multiple de ces mouvements est 2922 j, soit 8 années terrestres, 13 années vénusiennes, 12 rotations vénusiennes (à 6 jours près) et 5 cycles synodiques des deux planètes. Elles auront cette fois tracé ensemble un hexagone ou une étoile cosmique à six branches, que nous trouvons aussi dans certains agroglyphes. Voir celui de Oliver's Castle du 16.08.08.
 
Fig. D: Positions des planètes aux dates indiquées par les agroglyphes analysés.
 
La fig. D illustre une récapitulation des positions des planètes à différentes dates telles que représentées dans les agroglyphes dont nous présentons l'analyse. Il s'agit ici d'une carte héliocentrique de l'écliptique. La graduation
en degrés donne les longitudes célestes, dont le point de repère est le Point Vernal ou longitude céleste de l'équinoxe d'automne, le 22 ou 23 septembre.
Le cercle gradué bleu est notre calendrier. Vénus, Terre et Mars sont respectivement en vert, bleu et brun. La position de départ (a) est celle de la conjonction inférieure du 6 juin 2012. On remarquera que le 21 décembre 2012, (b) : Terre et Soleil sont en alignement avec le centre galactique, Vénus et Saturne sont en conjonction et Jupiter en proche opposition de l'autre côté. La conjonction supérieure Terre-Vénus (c) qui se produit le 28 mars 2013, ne coïncide pas parfaitement avec la rigueur géométrique du pentacle. En effet, le synchronisme de ces mouvements n'est pas précis au jour près, le demi-cycle vénusien valant en réalité 291,96 jours. Ainsi sur deux cycles du compte court maya de 52 ans, (104 ans), le décalage atteint 26 jours.
 
 
Trois dates gravées dans les blés : 6 juin 2012, 21 décembre 2012, 28 mars 2013
L’agroglyphe apparu le 23 juin 2008 à Secklendorf, en Allemagne, est l'un des premiers de la saison 2008 et l'un des plus complexes (fig.1). Pour l'interpréter, nous nous référons à l'analyse fournie par Red Collie, membre de Crop Circle Connector.
 
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Fig. 1: Crop apparu au matin du 23 juin 2008 dans un champ de Seckendorf, en Allemagne.
 
Il représente les positions de Terre, Vénus et Mars et évoque une série de dates, dont les principales sont le 6 juin 2012, le 21 décembre 2012 et le 28 mars 2013. Les informations sont illustrées de trois façons.
a) Le triangle central représente le Soleil et, en superposition, Vénus, l'étoile à six branches, en conjonction inférieure du 6 juin 2012. C'est la « Vénus visible » transitant à la face du Soleil.
b) Les boules périphériques sont de trois tailles. La plus grosse représente la Terre au moment d'une succession de conjonctions inférieures et supérieures. Les cinq boules de taille moyenne situent Vénus au moment de ces conjonctions et il faut comprendre que les deux du dessous devraient en fait se superposer à la position de la Terre au point bas pour les conjonctions inférieures, et les deux du dessus se superposer au point haut pour les conjonctions supérieures. La boule à droite en haut situe Vénus le 21 décembre 2012. Enfin la petite boule à gauche représente Mars le 6 juin 2012.
 
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Sur la fig. 2, ces positions marquées en rouge s'énumèrent comme suit :
V1 = 27.03.2009 - conjonction inférieure.
V2 = 11.01.2010 - id. supérieure.
V3 = 29.10.2010 - id. inférieure.
V4 = 16.08.2011 - id. supérieure.
V5 = 06.06.2012 - id. inférieure, représentée par l'étoile centrale.
V6 = 21.12.2012 - 14 semaines avant la dernière conjonction supérieure qui marquera, le 28 mars 2013, la fin du compte court vénusien du calendrier maya. On retrouvera les positions principales sur la fig. D.
c) Le compte court maya avait pour base des cycles de 52 ans ou le double, 104 ans. Si l'on remonte de 104 ans dans le temps à partir du 28 mars 2013, on aboutit, selon R. Collie, au 23 avril 1909 ; toutefois les éphémérides nous ont donné le 27 avril. De toute façon, il y a, sur cette longue période, un décalage de près d'un mois car, comme nous le signalons dans l'encadré, la synchronisation cyclique des planètes, bien qu'incroyablement cohérente, n'est pas absolument parfaite. L'intérêt, par rapport au glyphe de Secklendorf est que cette période de 104 ans comprend, pour les mayas, 130 conjonctions supérieures et inférieures alternées, soit 130 x 292 jours. Or les deux cercles internes du glyphe sont interrompus à plusieurs endroits par des petites barrettes de blé dressé (fig. 3). R. Collie s'est aperçu qu'elles expriment des nombres en système binaire. Par une astucieuse déduction et un calcul dont nous vous ferons grâce, il a remarqué que ces nombres évoquent les dernières conjonctions du double cycle de 104 ans, et correspondent aux positions V1 à V5. La 130e n'est pas représentée sur le glyphe, mais la position V6 correspond au nombre 129,68, soit une date intermédiaire, celle du 21.12.2012. Autrement dit, le compte long maya de 5125 ans se termine environ trois mois avant le dernier double compte court de 104 ans. Ainsi, sur ce glyphe, qui illustre les cycles de Vénus, le même message nous est transmis de trois façons différentes.

• Source http://www.cropcircleconnector.com:80/inter2008/germany/
Secklendorf/Secklendorf2008a.html
 
Barton Le Clay
Plus que 4,8 ans avant... quoi ?

C’est Charles Reed, autre membre du Crop circle Connector, qui nous fournit les clés de l'agroglyphe apparu à Barton Le Clay, en Angleterre, le 14 août 2008 (fig. ci-dessous).
 
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Pentagone des conjonctions Vénus-Terre.
© Julian Gibsone & Stuart Dike/www.cropcircleconnector.com
 
Reed nous rappelle que Vénus et la Terre se trouvent dans la même position relative tous les 584 jours, mais qu'il faut cinq cycles synodiques pour que cette relation retrouve la même position sidérale (c'est-à-dire par rapport aux étoiles). C'est ce qu'illustre la forme pentagonale de l'agroglyphe (fig. B). Mais Reed fait remarquer qu'il y a trois barrettes parallèles, numérotées, sur chaque côté du pentagone et qu'il en manque deux remplacées par les espaces vides périphériques marqués de flèches rouges.
Le message serait donc : « il reste trois conjonctions synodiques à accomplir (sur le cinq d'un cycle sidéral de 8 ans) avant que se produise... quelque chose ! ». Trois fois 584 jours, soit 3 x 1,6 an = 4,8 ans. Or, bien que le compte long du calendrier maya se termine au solstice d'hiver 2012, le compte court vénusien s'achève le 28 mars 2013, date de la conjonction supérieure Terre-Vénus. Ces trois mêmes conjonctions de Vénus nous ont été montrées symboliquement cette année à Nettle Hill le 29juin (nettle2008.html), à Honey Street le 4 juillet (stanton2008.html), ou à Westwoods le 17 juillet (westwoods2008.html). Charles Reed se demande au passage si ce glyphe pouvait cacher une allusion à un autre pentagone... plus terrestre ?
• Source : http://www.cropcircleconnector.com/2008/barton/barton2008a.html
 
Oliver's Castle
Un message laissé par le roi maya Pacal

Au moment où est apparu cet agroglyphe, à Oliver's Castle (Wiltshire, Angleterre) le 16 août 2008, Vénus était en coucher héliaque juste après le coucher du Soleil. Quelques jours plus tôt, le 10 août, elle s'était trouvée en conjonction avec Saturne et Mercure, toutes trois bien visibles depuis le plateau sommital de la colline où allait s'inscrire le glyphe. Ici comme à Secklendorf, le motif central symbolisant vénus est une étoile à six branches. Entourant celle-ci, six demi-cercles (marqués en rouge, fig. ci-dessous) semblent faire allusion aux six paires de conjonctions supérieures/inférieures, de 292 jours qui restent à boucler avant la fin du compte long maya le 21.12.2012 ou du compte court vénusien-solaire le 28.03.2013. Enfin les groupes de trois petits ronds (marqués enjaune) aux pointes de la grande étoile pourraient constituer un simple rappel supplémentaire de ce qu'il reste trois cycles complets de 584 jours à franchir avant la fin.
 
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Fig. 1: Crop du 16 août 2008, Oliver’s Castle, Wiltshire, Angleterre.
En superposition, es chiffres indiquent les six demi-cycles de Vénus.
© CCC 2008
 
Harold Stryderight [Crop Circle Connector] qui analyse ce glyphe sur le site du CCC, écrit : « Que va-t-il se passer à ces deux dates finales des anciens calendriers méso-américains ? De nombreux crop circles ont symboliquement attiré l'attention sur des événements à venir dans quatre à cinq ans. Quant à savoir lesquels, ce sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre mais demeure un mystère. Pourquoi ces ASNI ne nous le disent-ils pas en anglais ? Peut-être ont-ils de bonnes raisons de demeurer énigmatiques. Cependant de quoi faudrait-il se plaindre ? En nous présentant les symboles universels de l'astronomie de notre système solaire, ils nous invitent à faire vers eux la moitié du chemin. De nombreux savants d'antan les auraient compris tout de suite. Mais notre culture actuelle est tant centrée sur les affaires humaines, plutôt que sur l'univers qui nous entoure, que peu de gens peuvent encore comprendre. En vérité si ces ASNI ont une telle connaissance des symboles oubliés utilisés jadis sur Terre, cela ne signifie-t-il pas qu'ils ont été ici avant nous ? Le compte long, qui débute il y a plus de 5 000 ans, a été gravé pour la première fois par les Olmèques (et plus tard les Mayas) aux environs de l'an 36 AEC après que cela leur eut été enseigné par des maîtres barbus à peau blanche d'origine inconnue. Pacal le Grand fut roi de Palenque, en Amérique centrale, de 615 à 683 de notre ère. Il fit construire pour lui-même un édifice funéraire connu aujourd'hui sous le nom de "Temple des Inscriptions". On y trouva entre-autres, sur une tablette, une date du compte long qui se convertit en 26 mars 603 de notre calendrier. Il s'avère que c'est tout simplement la date de naissance de Pacal. Mais on y trouva aussi une date qualifiée de "distance future" qui, convertie selon le système à base 20 des Mayas et additionnée à la date précédente, s'avère être le 23 octobre 4772, c'est-à-dire environ à mi-chemin du compte long suivant, celui du Sixième Soleil ! Ce compte long succède au compte long actuel et commencera le 21 décembre 2012 pour couvrir les 5125 années suivantes ! Que cela peut-il signifier et pourquoi Pacal aurait-il voulu l'inscrire dans cette "capsule temporelle" qu'il s'était fait construire ? La raison incroyable semble être ceci : le roi Pacal croyait que cette date lointaine serait, dans le compte court du calendrier vénusien-solaire, celle du 80 anniversaire de son intronisation du 29 juillet 615 et qu'elle serait célébrée sur toute la planète. Comment déduit-il cela ?
 
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Fig. 2: lntronisation de Pacal par sa mère.
 
Faisons un petit calcul à partir des indices fournis par l'agroglyphe d'Oliver's Castle. Un cycle du Compte court couvre 65 demi-cycles de Vénus de 292 jours. Donc un cycle complet du compte court dure 52 ans moins 13 jours, ou plus exactement 51,9644 ans. Par conséquent le 80e anniversaire de l'accession de Pacal au trône devrait se situer à 80 x 51,9644 = 4157,15 ans après le 29 juillet 615. Si nous soustrayons le 29 juillet 615 du 23 octobre 4772, nous obtenons une différence de 4157 ans et 86 jours, soit 4157,24 ans, c'est remarquablement voisin ! Un calcul plus précis encore utilisant les valeurs actuelles de 291,96 jours pour le demi-cycle synodique de vénus, ou 365,2422 jours pour l'année tropique grégorienne, fournit la valeur de 51,9584 ans pour un compte court vénusien ou 4156,67 années pour la différence de temps de la prédiction. C'est un écart de moins de six mois sur une période de plus de 4 000 ans.
Peut-être le roi Pacal était-il plus savant qu’égotique et cherchait-il à nous signifier que les calendriers - compte long et compte court aujourd'hui peu connus et obsolètes, connaîtraient un spectaculaire regain d'intérêt longtemps après sa mort. Mais Pacal savait-il quelque chose que nous aurions oublié ? Nous sommes confrontés à un grand mystère. Pourquoi tant d'agroglyphes évoquant des thèmes mayas et aztèques ont-ils commencé à apparaître dans le Wiltshire et à travers l'Europe depuis quelques années, se complétant sans ambiguïté le 15 juillet 2008 à Avebuty Manor d'une carte du ciel correspondant aux 21-23 décembre 2012 ? Qui pourraient être les auteurs de ces motifs et que pourraient-ils nous dire, si ce n'est que les dieux-éducateurs de l'ancienne Amérique centrale sont sur le point de réapparaître ? Lors de son intronisation [fig. 2], Pacal portait une curieuse "coiffe de bouffon à trois lobes" qui était la couronne des rois mayas, mais aussi le symbole du maître Queztalcoatl vénéré depuis 500 ans, un symbole apparu récemment dans certains agroglyphes.
En résumé, de grands changements pourraient survenir à la fin du compte long du Cinquième Soleil, fin décembre 2012, mais Pacal ne pensait sûrement pas que ce serait la fin du monde. Il croyait au contraire à la renaissance de la culture Maya sur toute la planète des milliers d'années après sa mort ; et qu'ainsi vers l'an 4772, au milieu du compte long du Sixième Soleil, la Terre entière se souviendrait de lui et célébrerait le 80e anniversaire de son intronisation ».

• Source : http://www.cropcircleconnector.com/2008/2008.html
 
Etchilhampton
Plus que dix éclipses de Lune...

Harold Stryderight nous livre encore une fine analyse de cet agroglyphe apparu le 15 août 2008. De nombreux crop circles ont utilisé des symboles aztèques, mayas ou même juifs, mais rarement chrétiens. Celui-ci évoque une croix celtique similaire à celles du Père Lachaise en France ou de Farr en Écosse (fig. 1). Dans la culture maya, le symbolisme de la croix se rapportait à l'astronomie, évoquant la césure sombre divisant la bande lumineuse de notre Voie lactée en son centre dans le Sagittaire. L'alignement de la Terre et de notre Soleil croisera cette césure exactement le 21 décembre 2012. Ce glyphe peut donc avoir deux significations : astronomique et/ou spirituelle.
 
 Fig. 1: A gauche, le crop d’Etchilhampton, au centre une croix du cimetière du
Père Lachaise, à droite une croix de Farr, en Écosse.
 
Sur le plan de l'astronomie, notons d'abord que le grand axe de la croix est orienté dans l'azimut 42°, tandis que la traverse est au 222°. Le glyphe est apparu le 15 août, c'est-à-dire la veille de l'éclipse de Lune du 16 à 21h10 TU. Au moment où l'éclipse était à son maximum, la Lune se trouvait dans l'azimut 144° (et à 14° seulement au-dessus de l'horizon), et le Soleil était, bien entendu à l'opposé, dans le 314°. L'éclipse eut lieu peu après que le soleil se fut couché dans l'azimut 222°, c'est-à-dire dans la direction de la traverse de la croix. Peut-on croire qu'un si beau motif puisse avoir été dessiné de cette façon par hasard ?
Voyons à présent le tracé dans ses détails (fig. 2).
 
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Fig. 2: Les motifs de la croix d’Etchilhampton rappellent le crop circle
apparu à Furze Knoll, dans le Wiltshire le 20 juin de 2008.
S’agit-il d’une évocation d’éclipse ?
 
On observe une série de petits ronds et de formes en S qui ressemblent exactement au motif du crop circle apparu à Furze Knoll le 20 juin de cette année, motif évoquant de toute évidence le thème de l'éclipse et nous rappelant que Soleil, Terre et Lune s'alignent deux fois toutes les 50 semaines, ou une fois par 25 semaines, dites « saisons d'éclipses ». Or nous comptons 6 symboles en S le long du tronc principal de la croix et 4 le long de la traverse, soit un total de 10. Donc, ajoute Stryderight, à partir du 16 août 2008 jusqu'à ce que se produise un événement important nous comptons 10 saisons d'éclipses, soit 10 x 25 = 250 semaines, soit approximativement 4,8 années.
Ce nombre nous est désormais familier, mais la dernière des 10 que mentionne Stryderight se produit le 24 avril 2013, ce qui ne nous semble guère pertinent. Aussi, en y regardant de plus près nous avons détecté une erreur et une omission dans son énumération. C'est pourquoi nous reproduisons ici un extrait des éphémérides de l'Institut de Mécanique Céleste. Nous rappelons qu'une éclipse de Lune suit ou précède toujours une éclipse de Soleil ; en outre il s'agit de toutes les éclipses de Soleil et de Lune, dont les types sont désignés comme suit :
- pour la Lune : totale (T), par l'ombre (O), par la pénombre (P) ; - pour le Soleil : totale (T), partielle (P), annulaire (A).
 
Extrait des éphémérides indiquant les dates des éclipses de la Lune et du
Soleil jusqu’en avril 2013. Source : Institut de Mécanique Céleste.
http://www.imcce.fr/imcce.php?lang=fr
 
La ligne O n'est pas comptée puisqu'il s'agit de l'éclipse du 16 août 2008, désignée par l'agroglyphe. Nous constatons d'abord que Stryderight (voir le site) s'est trompé de date pour l'éclipse du 9 février 2009 à laquelle il alloue le n° 1, mais surtout qu'il a omis celle des 5-6 août 2009. Or si nous comptons 10 éclipses en comblant cette omission, la dernière est celle du 28 novembre 2012, moins d'un mois avant le fatidique solstice d'hiver. Cela rend pertinent l'avertissement des ASNI : « il reste 10 éclipses de Lune avant un événement important ».
Quant à la portée spirituelle du glyphe, on ne peut ignorer qu'elle est apparue le lendemain de la fête chrétienne de l'Assomption, qu'elle réalise la fusion entre les cultures celtiques et chrétiennes et, comme on le verra, qu'elle constitue un symbole cultuel pour les mayas.

• Source : http://www.cropcircleconnector.com/2008/Etchilhampton/
Etchilhampton2008a.html


Influence des grosses planètes et croisée des chemins galactiques
Ainsi que le signale Stryderight, le symbole maya de la croix a un rapport avec la Voie lactée, notre galaxie. D'autre part, sur son site remarquable, (http://www.mondovista.com/endtime.html), Dan Eden explique avec une clarté exemplaire le principe des barycentres et comment les planètes interagissent mécaniquement entre elles et avec le Soleil. Le 21 décembre 2012, alors que Vénus et Saturne sont en conjonction d'un côté du Soleil, Jupiter et Terre, assez voisines, sont proches de l'opposition de l'autre côté, (voir fig. D, position b). Cette disposition aura pour effet de stimuler fortement les éruptions solaires au moment ou, précisément, le 24e cycle de l'activité de l'astre atteindra son maximum (voir dans NEXUS n° 60, p. 72, la brève à ce sujet, ainsi que l'article de M. Weir p. 64 et les explications p. 70).
Dan Eden illustre aussi, par un schéma simple, le mouvement de translation du système solaire à travers le plan galactique et l'alignement, avec le centre de celui-ci, de la colure des solstices, c'est-à-dire la droite qui relie, dans le plan de l'écliptique, les solstices d'été et d'hiver en passant par le centre du Soleil.
Le passage du système solaire à travers le plan galactique est connu depuis longtemps, entre autres des civilisations méso-américaines. Ainsi que nous l'explique le chercheur indépendant passionné de cosmogonie maya John Major Jenkins, l'astronomie moderne situe le début de cette traversée en 1980 et sa durée à 36 ans. Le passage exact de la colure des solstices au niveau du noyau galactique s'est donc produit en 1998. Ainsi la zone d'alignement galactique s'étend de 1998 à 2016. Mais, comme nous l'avons signalé plus haut et comme chacun peut le voir en observant le ciel, le plan de la voie lactée est apparemment scindé dans son épaisseur par une césure sombre dont nous savons qu'elle est formée par des nuages de gaz et de poussière (fig. ci-dessous et fig. D).
 
Positions du système solaire par rapport à la Voie lactée :
A, il y a 3000 ans, B, il y a 1500 ans, C, en 2012.
 
Les Mayas appelaient cette césure « Xibalba Be » ou le Chemin Noir. Dans leur mythologie, le croisement de l'écliptique avec l'équateur galactique, entre le Sagittaire et le Scorpion, s'appelait la Croisée des Chemins ou l'Arbre Sacré et était symbolisé par une croix (C’est AIO qui souligne). Le passage du Soleil à travers le Chemin Noir, qui se trouve un peu au-delà du plan équatorial galactique, était pour eux la borne temporelle marquant la fin et/ou le début d'un compte long de leur calendrier. La colure des solstices a donc déjà franchi le plan médian de la galaxie, mais elle sera au centre du Chemin Noir le 21 décembre 2012. Nous comprenons à présent les multiples sens du message que les ASNI nous transmettent par l'agroglyphe en croix de Etchilhampton. « Les événements sont l'écume des choses ; les choses ne sont que l'apparence des nombres ».

Conclusion
Trois dates ressortent de toutes ces analyses : le 6 juin 2012, le 21 décembre 2012 et le 28 mars 2013. Les ASNI ne focalisent donc pas notre attention uniquement sur le solstice d'hiver de 2012, mais sur une période qui couvre 295 jours (1/2 cycle de vénus + 3 jours), soit à peu près 42 semaines qui encadrent le solstice dans la proportion 2/3 - 1/3, soit 28 semaines avant et 14 après celui-ci.
Nous n'aurons pas l'imprudence d'esquisser un tableau de ce qui pourrait se produire pendant cette période, ni de risquer une interprétation discutable de textes sacrés allégoriques. D'autres s'y sont déjà livrés « à cœur joie », si l'on peut dire. Mais peut-on encore douter que se prépare un bouleversement planétaire qui rendra dérisoire les sujets dont les média nous abreuvent quotidiennement, peut-être dans le but secret et calculé de nous distraire ?
Nous nous gardons aussi de faire l'apologie d'aucune religion ni d'aucun mouvement spiritualiste, y compris du New Age si prolixe en avertissements prémonitoires. Mais nous sommes attentifs à faire la distinction entre les textes sacrés fondamentaux, qui ont été et sont les fondements culturels et cultuels de toutes les civilisations, et les religions qui les ont si souvent, sinon toujours, utilisés à des fins de pouvoir (c’est AIO qui souligne). Que l'on choisisse on non de « jeter l'eau du bain », il y a des paroles que l'on ne peut ignorer. C'est pourquoi, en toute neutralité confessionnelle, nous rappelons les mots de Jésus répondant aux questions de ses disciples quant à la fin des temps :
« Comprenez cela par la comparaison du figuier quand ses rameaux deviennent tendres, et qu'il y pousse des feuilles, vous pressentez que l'été est proche ». (Matt. XXIV, 32).
Les signaux abondent, n'est-il pas temps d'y prêter plus d'attention ?

Eupalinos
 
 
Note de l'auteur
Suite à certains courriers qui nous sont parvenus, nous mettons les lecteurs en garde contre la confusion possible entre l'astronomie et l'astrologie. Les cartes du ciel dont il est question dans ces études sont héliocentriques, alors que celles
utilisées par les astrologues sont géocentriques.
 

Dernière mise à jour : 01-03-2009 21:56

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