Psychose ou Fixation collective
 

Ecrit par Sechy, le 13-04-2020 23:58

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Histoire, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Trouvère, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
 
Psychose ou Fixation collective
avec la peur de mourir face à une
Petiote Chouse.

Pas de fixation : impermanence de toutes choses.
En un contre-sens : « Circulez ya rien à Pour-Voir ! »
 
 
Psychose ou Fixation collective = rester fixé sur LE CONCEPT de phénomènes.
Le « concept de phénomènes » au sens fort du terme, l’Éveillé ne peut que le déclarer « non-concept de phénomènes » ou l’opinion de phénomènes qui n’est qu’une opinion, une désignation, une étiquette, un nom-la-forme sans plus.
 
Comme toutes Petiotes Chouses, comme les étoiles, comme les mouches ou la flamme d’une bougie, comme une illusion en eyes candy ou une goutte de rosée roulée sur l’herbe fraîche d’un matin d’été par un Scarabée, comme un rêve, un éclair ou un nuage : on devrait voir tous ces phénomènes nécessairement conditionnés (comme les marchandises du capitalisme).
« L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (Yoga Vasistha YV I, 3). Il n’est possible ni de se dégager de la souffrance ni de réaliser sa vraie nature tant que l’on est pas convaincu de l’irréalité de l’apparence du monde. Qu’on ne l’avance pas l’opinion de 2020 : « Mais il y a des gens qui meurent de l’épidémie ! » comme si c’était une « preuve » (construite avec les pauvres cinq sens liés au mental ou corps, donc une preuve conditionnée)… Comme précisé dans le Lankâvatâra, chapitre Compendium de tous les enseignements, stance 37 :
« Dans la concentration pratiquée par les sots,
La concentration qui analyse le sens [des choses],
La concentration sur l’ainsité [le Seul Réel]
Et la pure concentration des ainsi-venus,

Les pratiquants en extase contemplent
Les formes du soleil et de la lune,
Des lotus [rouges] au fond des précipices,
L’espace [vide], des flammes et des images.

Or toutes ces visions sont juste bonnes
À vous précipiter dans les croyances non bouddhistes [par seulement cette catégorie, mais dans TOUTES CROYANCES]
Ou encore, dans le champ d’expérience
Des Auditeurs [grands disciples] et des Bouddhas-par-soi [méditants sur la production interdépendante de toutes les réalités].

Renoncez à toutes ces [visions]
Pour vous établir dans l’absence d’objet
De méditation, et vous accéderez
À l’Apparence réelle, l’ainsité.

Les innombrables bouddhas
Des univers des dix horizons
Tendront tous leurs mains de claire lumière
Pour les poser au sommet de votre tête ».


Nos CINQ FIXATIONS ACTUELLES :
- Nous avons oublié l’ÂGE D’OR, l’Âge du Soi, ce qui prouve que la durée de vie est maintenant limitée,
- Que les opinions et les philosophismes y sont de plus en plus insignifiantes, mais tout de même de plus en plus meurtrières envers le Seul Réel.
- Les émotions sont de plus en plus négatives et de plus en plus puissantes (voyez le « terrorisme », le Co-VID).
- Les êtres animés sont de plus en plus aliénés.
- Enfin l’environnement n’a jamais subi une pareille pollution et destruction de nombreuses espèces de formes-de-vie.
Ces cinq fixations actuelles ou dégénérescences sont rattachées à la trinité RÉVÉLATRICE ou du FLÉAU : épidémies, famines (”pénurie alimentaire” comme on dit à ce hui), guerres.

À ces cinq fixations s’ajoutent les cinq pesanteurs ou cinq temporalités :
- Le désir,
- La colère,
- La somnolence ou confort,
- Le remords et
- Le doute qui obscurcit le Retournement de la Lumière.


Mal-a-DIT (déité : D.I.T.) :
- La POSSESSION.
- La POSSESSION de quoi ?
- La POSSESSION du triple monde (1).
- Comment arrêter cette POSSESSION ?
- En recourant à l’INTROUVABLE [la PERTE, le FLÉAU, etc.] car dans l’INTROUVABLE il n’y a pas de POSSESSION.
- Qu’est-ce que l’INTROUVABLE ?
- La FIN DE LA DUALITÉ.
- Qu’est-ce que la DUALITÉ ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables (2).

FIXATION = DOGME = HISTOIRE :

Or il n’y d’histoire que d’opinions : Ce qui est venu ne vient plus et ce qui est parti ne part plus. Parce que ce qui vient ne vient de nulle part et ce qui part n’a nulle part où aller. Il est impossible de revoir ce qu’une fois l’on a vu (sauf par la f(r)iction).

Mal-à-dit = fixation : le Réalisé est malade parce que tous les êtres sont malades et son mal ne cessera qu’à l’Instant où tous les êtres seront guéris. Entre naissance et mort se trouve la mal-a-dit, voyez le Co-VID. Si tous les êtres trouvaient le moyen de s’affranchir de TOUS LES MOTS/MAUX, le Réalisé ne sera plus jamais malade. Bref, la contagion et SEULE VRAIE PANDÉMIE n’existera plus. Les êtres guéris, le Réalisé est aussi guérit.
Quelle est la FIXATION de la mal-à-dit ? C’est la croyance ou fixation sur le ‘moi’. Connaître la cause de cette mal-à-dit, c’est éliminer tant l’opinion de ‘moi’ que l’opinion d’autres individus.
AVEC LE CO-VID DU 19 NOUS SOMMES EFFROYABLEMENT ENTRÉS DANS LA DUALITÉ INTÉRIEUR-EXTÉRIEUR (2) (avec le slogan carrément digne d’une winner agence de publicité et son « Restez chez vous ! ». La non-dualité : le Vide de mots/maux, le Vide et les mots/maux vidés, l’opinion disparaît et le mal-à-dit avec : c’est la Vraie Égalité, il ne reste plus de mal-à-dit, si ce n’est la maladie du FLÉAU, de la PERTE puisqu’il n’y a plus aucun mot : la maladie est vide aussi, ELLE NE POSSÈDE PLUS.

S’il n’est pas possible qu’une chose existe alors qu’elle n’existe pas,
Quand donc accédera-t-elle à l’existence ?
Tant qu’elle n’aura pas accédé à l’existence,
Elle ne se départira pas de son inexistence.

Tant qu’elle ne se départit pas de son irréalité,
Il lui est impossible d’accéder à l’existence.
De même, une chose existante ne peut devenir inexistante -
Sinon, elle aurait deux natures (3)

Ainsi, il n’y a pas de cessation
Ni de réalité, de telle sorte
Que les âtres animés sont à jamais
Libres de naissance et de cessation [par leur mort].

Les êtres sont pareils aux rêves
Quand on les analyse, pareils aux bananiers.
Dans le Réel, il n’est pas de différence
Entre le nirvana et son contraire [le plein et le vide].

Ainsi, les choses sont vide,
Qu’y a-t-il à acquérir ou à perdre ?
Qui est là pour honorer
Ou pour mépriser ?

D’où viennent le plaisir et la douleur ?
De quoi peut-on se plaindre ou se réjouir ?
Qui a soif, et de quoi aurait-il soif,
Parmi ceux qui cherchent la réalité de ces choses ?

Quand on analyse le monde
Des vivants, qui meurt ?
Qui sera ? Qui a été ?
Qu’est-ce qu’un parent ou un ami ?

Que les semblables voient toutes choses
Comme étant pareilles à l’espace !
Ceux qui aspirent au bonheur, trouvant
Matière à se battre et à se réjouir.

Se livrent au combat tout autant qu’à la fête
En souffrant, en peinant et en se disputant
Jusqu’à se taillader, se poignarder les uns les autres :
Autant d’actes nuisibles garants d’immenses difficultés.

Ils émergent parfois dans une destinée heureuse,
Où ils jouissent de nombreux plaisirs,
Puis ils meurent et retombent dans les longues
Et insupportables souffrances des mondes inférieurs.

Le monde regorge d’abîmes
Et le réel est pour ainsi dire absent.
Comme l’un et l’autre se contredisent,
Il n’y a dans le monde rien de tel que le réel.

Dans cet océan de souffrances illimité [en évolutionnisme];
Insupportable au-delà du descriptible,
On manque autant de force
Que la vie est éphémère.

Là, vivre et rester en bonne santé
[Commandent tous] les actes, [et il y a] la faim, la fatigue,
Le sommeil et les malheurs - de même
Que la vaine fréquentation des sots :

La vie passe vite et vainement.
Il est très difficile d’avoir du discernement.
Comment mettrons-nous fin
À notre habitude de la distraction [de l’extérieur et du confort] ?
[…]
Ceux qui continuent d’agir comme
S’ils allaient jamais vieillir ou mourir
Sont d’abord fauchés par la mort,
Puis ils tombent dans les mondes inférieurs [où ils endurent] l’insoutenable.

À ces êtres tourmentés par le feu de la souffrance,
Quand pourrai-je apporter l’apaisement
Des pluies de mon bonheur issues
De nuage de mes mérites ?

Quand donc aurai-je humblement accumulé
Assez de mérites libres de références
Pour montrer la vacuité à ceux
Que les références détruisent [flagrant dans le Wikipédia…] ?
(Shântideva, La Marche vers l’Éveil, Bodhicaryâvatâra, 138-160, 165-167).

La mode actuelle état au culte du ‘moi’ en un narcissisme mercantile lié au pouvoir d’achat, le « développement personnel » par coaching fourgué un peu partout correspond au fixisme du « Être aimé pour soi-même » : on entend souvent l’imbécilité : « Restez comme vous êtes », ou « Soyez vous-même », ou pire « Merci d'être comme vous êtes » comme si cela n’était nullement une évidence, comme si ça venait d’être inventé ! Car ce « moi-même » est déjà la dualité même ! LA POSSESSION : j’ai un mental ou un corps, un salaire oui plutôt un sale air et une situation sociale je suis donc COUVERT ou en tout confort comme À LA MAISON (en ces temps de confinement). Mais tout cela ce n’est pas le ‘Je’, ce n’est pas ‘moi’. Je ne suis ni la vie ni la pensée, ni l’amour ni le ‘je’ ni le « je fais ceci, je suis cela ». Bref, les « restez comme vous êtes » et les « Être aimé pour soi-même » C’EST DE L’UTILITARISME COMME DE TOUT MAINTENANT : LA FIXATION DANS LE CAPITALISME, L’AMOUR HUMAIN EST RÉDUIT À UN PUR COMMERCE, DONC À UN PUR ÉCHANGE D’APPARENCES TYPIQUE DE CETTE SOCIÉTÉ DU SPECTACLE ET DE SES RÉSEAUX SOCIAUX À LA SUPERFICIALITÉ IMMANENTE !!!
On retrouve cela dans l’épisode Co-VID 19 et les « soignants » devenus les supermen que les sots applaudissent à 20h en ce COMMERCE DE L’AMOUR : « J’AIME TES DONS DE SOIGNANT ET J’AIME TES DONS POUR TOI-MÊME ». TRAGIQUE……………. D’ailleurs l’amour chez les gays est d’une tragique apparence, un tragique spectre-spectacle : mieux vaut ne pas être « laid, vieux, pauvre, malade, et avec une petite bite » ! Sinon, malheur à vous !!!

[En haut de la page : MAISON, Per en égyptien ancien ; attegia, tegia en gaulois et sens de « misérable hutte » (en rapport avec Attegia devenu Atthée en Côte-d’Or, Indre-et-Loire, Mayenne, et attis). Bref, le sens principal en est : COUVERTURE (on dit « avoir un toit »). Remonte à la racine teg- steg (couvrir), cf. le grec stégos, le latin tectum, l’allemand dach : toit, maison. Voir aussi la cabane. Maison, Toit, Couverture = le social et sa couverture sociale (LE CLOCHARD N'A PAS DE COUVERTURE) : on dit « Cet homme a une couverture sociale », donc il est comme conforté, protégé, soit dans le sens d’ÉTOUFFÉ. Car la profondeur n’existe pas dans le social, paradoxale par rapport à la Maison et son moderne et actuel « RESTEZ CHEZ VOUS ! ». L’opinion dogmatique du social : fortune, emplois, honneurs et médailles, winnerisme, utilitarisme, etc., en fonction duquel nous jugeons le plus banalement les humains est aussi celui qui nous renseigne le moins sur leur vraie valeur, qui, en ces temps de tout numérique et de Big Brother renforcé par le Co-VID est heureusement encore laissé EN PERTE… donc cette profondeur par essence anti-sociale n’est heureusement pas contaminée ni violée par le Pour-Voir].
Le social se marie parfaitement bien avec le capitalisme et sa quantité, son évolutionnisme : est social que par la dualité : ‘moi’ et l’autre ou l’extérieur ; ‘je’ et ‘toi’ et les ‘autres’ ; ainsi nous n’existerions que par rapport aux autres, cela deviendra flagrant et dangereux en cette période Co-VID 19, et flagrant depuis l’après 1789, comme si ça venait d’être inventé à cette DATE, à cette TEMPORALITÉ !
Le problème est que CE SOCIAL EST UN CONCEPT DU MENTAL : le Soi sans dualité n’a point de comparaison. Et l’invention de la « personnalité » est une invention qui s’appelle PERSONA, MASQUE, si capitalisme en cette période Co-VID ! MASQUE OU TISSU D’ORGUEIL, TISSU DE SPECTRE-SPECTACLE QUI SE JOUE LA COMÉDIE À LUI-MÊME, EN PARTIE IMPOSÉ PAR L’EXTÉRIEUR PAR LE RÔLE QUE NOUS JOUONS SUR LA SCÈNE DEVANT LES AUTRES. Naturellement seul l’Amour ou Gratuité fait tomber tous les masques et les virus avec………..

 

Notes.
1. Triade ou Tripûti : sujet, objet et la relation ou échange entre les deux ; le connaisseur, le connu et la connaissance ; le sommeil profond, le rêve et la veille, etc. « Les triades persistent jusqu’à la réalisation du Soi », explique Ramana Maharshi à l’entretien 52 du 9-6-1935.
« Le courant qui provient de la recherche du Soi est la shuddha-tripûti ou triade pure, c’est-à-dire la triade non différenciée » (entretien 303 du 25-12-1936).

2. L’Alchimiste Jabir Ibn Hayyân œuvrait selon l’équilibre parfait entre intérieur-extérieur. Équilibrer les chaud-froid-sec-humide par rapport à l’extérieur et à l’intérieur de la Matière, selon la Science Jabirienne.

3. En dualité, en binaire, le ‘je’ ou ego se définit par rapport à un autre ‘je’ ou ego, il est alors limité par ce qui le différencie de cet autre ‘je’. La théologie explique qu’il ne peut y avoir qu’un seul Dieu, ou UNE SEULE VÉRITÉ, car s’il y en avait deux, chacune serait limitée par ce qui la différencie de l’autre, et aucune ne serait donc LA Vérité. Il en est ainsi du ‘je’ de chaque individu qui ne peut être un Tout.
 
 

Dernière mise à jour : 14-04-2020 03:23

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