Étatisme d’urgence sani-terre (une terre saine)
 

Ecrit par Sechy, le 12-05-2020 02:29

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Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Déconfinement, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Histoire, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Trouvère, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Étatisme d’urgence sani-terre (une terre saine)
Mais, qui le commande ?
Parce que la CAUSE = MODE DE VIE DE
CETTE CIVILISATION.
(Urgence sani-terre = les médecins
travaillent NORMALEMENT : la qualité
à la place de la quantité commerciale,
car il y a la perte de la qualité de soigner).

Étatisme d’urgence sani-terre.
Il y a urgence pour une Terre enfin saine libéré
de la trinité État-argent/marchandises-salariat !
 
 
La forme représentative en spectacle permet au Pour-Voir de mélanger pouvoir étatique policier et manière de vivre : le malade confronté au virus comme s’il était confronté à un ennemi, extérieur ; dans la confusion entretenue il est aisé pour le Pour-Voir de mieux manipuler les gens pour mieux les diriger.
Selon le Pour-Voir et ses médias, le méchant vient des « étrangers », des « primitifs », ici les Chinois, genre « le péril jaune », comme les Anciens Égyptiens voyaient les barbus et cheveux longs et bouclés comme des « primitifs », donc dangereux comme un virus, un étranger. De même pour l’Empire romain les « primitifs », les « terroristes » furent ceux qui menaçaient la prospérité et le commerce de l’Empire.
Pour le Pour-Voir, civilisation = santé, prospérité et bien-sûr sécurité si nécessaire au business… La colonisation d’un pays par un autre provient toujours d’un désir de « civiliser » l’autre, suivant le modèle anglo-américain : « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous », qui est ainsi la même action qu’un virus qui parasite une vie saine (sani-terre) ; qui sera repris par George Orwell dans 1984 par : « Nous allons vous presser jusqu’à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous-mêmes ». C’EST ÇA LE COLONIALISME, LE PARASITAGE. On vaccine contre la grippe mais on ne vaccine pas encore contre le colonialisme par un Empire ou par l’Occident (ceux qui regardent au-dehors au lieu de regarder au-dedans, comme les Orientaux) !

Les nouvelles maladies sont celles de la civilisation, de ce monde tôle-boulons-bétons-goudron-acier-verre qu’on retrouve dans les films et séries de science-fiction de l’industrie hollywoodienne de l’entertainment. L’urbanisation tout bétonnage des sols des écosystèmes naturels accule la faune dans des espaces réduits. L’industrie agroalimentaire entasse les animaux et introduit des produits chimiques, des antiviraux, des antibiotiques, etc. Il est alors facile pour l’Occidental cancérisé par le pouvoir d’accuser l’extérieur, celui qui ne pense pas comme lui, celui qui ne croit pas à la civilisation. Or le sens du mot civilisation se décrypte comme « si vile », et villes et villages qui en sont les symptômes premiers, contiennent également le qualificatif de vil. Car TOUTES CIVILISATIONS SERA SYSTÉMATIQUEMENT OPPOSÉ AU RETOUR À LA SOURCE DES MEMBRES QUI LA COMPOSENT : C’EST TRÈS CLAIR AVEC LES MASQUES ET LA PEUR DE L’EXTÉRIEUR, LA PEUR DE L’ÉTRANGER (ici une Petiote Chouse, un virus, ou un « terroriste  ).
CIVILISATION = DÉ-GÉNÉRESCENCE (du Soi), DÉ-NATURÉ, DÉ-FICIENTE (mais pas diffusée (d’I) ni diversifié).
CIVILISATION = Pro.F.I.T. car CAPTE I vit T (captivité ou possession : ce que vous possédez vous possède) et lié au désir : ce qui n’est pas désiré sera « indésirable » (pas sociable) comme un virus ou un « terroriste ». Le Pro.F.I.T. se situe dans le Faire/Fer qui rouille (perte et profit car source d’erreurs)
I mis T = Ici et Maintenant, l’Axe I est mis dans T : sans Temps car « limité » l’imitation étant limitée. Voir le TOR des émailleurs (la gauche des blasons ou le senestre dont on fera « sinistre », ce qui rejoint le FLÉAU, LA PERTE, LA PUTRÉFACTION OU APOCALYPSE, LA NUIT OBSCURE DE SAINT JEAN DE LA CROIX, LE T DE TOUT EST DANS TOUT COMME LE T DE TERRE, LA MASSE DE GROUND ET LA CLÉ DE SOL (en musique) ; le T de Table, Tas et Temps et Trop, de Tu, Tour, de Tau (croix de Saint Antoine et des suppliciés : coagulation du Soi sur Terre par le I du ”un Point c’est Tout” ou Point Focal.

INSTANT ou ICI ET MAINTENANT : ENVOISEURE (Perceval, Chrétien de Troyes, 1170) : la gaité : ”Ne teus biens n’avient mie a toz, Que ce est joie sans corouz, Et solaz et envoiseure” ; aussi un ravissement, une fête, une plaisanterie, une gaie poésie, une chanson d’amour.
ENVOISEURE = SE DÉTACHER AVEC JOIE DE CE MONDE MERCANTILE ET ALIÉNANT ET DE LA VITESSE (et du profit, de la quantité obésité en grosse commission).

De nos jours les DÉVERGONDÉS sont celles et ceux qui ne suivent pas la « civilisation » et en 2020 qui seraient « complices » du virus, par ignorance, par égoïsme, ils deviennent les « nouveaux terroristes » ; et leurs victimes seront ceux qui se soumettent au pouvoir saini-terre et du contrôle sociale, malades ou un petit peu… Le spectacle officiel accorde beaucoup au rôle du « porteur sain », afin de le culpabiliser et d’engendrer une atmosphère de méfiance généralisé comme dans n’importe dictature du genre stalinienne de l’URSS où les gens d’une même famille se méfiaient les uns des autres.
La guérison du malade REPOSE SUR LE RESPECT DU DOGME : c’est le principe de la laïcité car il y va de la défense du dogme, soit de la position intellectuelle qui, pour le pouvoir, est censée être implicitement acceptée par tout le monde surtout s’il s’agit d’un virus que c’est bien pratique pour le pouvoir ; un dogme ou un centre dont on ne doit pas s’écarter sous peine de raisonnement faux. Si la pointe du compas dérape, la circonférence, le raisonnement et les actes qui les suivent, sont nécessairement faux. Donc soumission aveugle des masses comme forme de responsabilité sociale mode du ”vivre ensemble" (avec distanciation physique...).

Cette manière moralisatrice politicarde de présenter l’épidémie culpabilise les masses, alors qu’elle exempte de toutes responsabilités le mode de vie de cette civilisation et de sa ploutocratie dirigeante. Les malades ne le deviennent pas à cause d’autres personnes, c’est la civilisation en son ensemble qui est responsable ET À LA BASE SON PRINCIPE, SA SOURCE, SA VIE : LE CAPITALISME ; C’EST LE CAPITALISME LE SEUL VIRUS À ABATTRE, ET CE QU’IL ENGENDRE : L’ÉTAT, LA MARCHANDISE-POUVOIR-D’ACHAT ET LE SALARIAT ALLANT AVEC. Affronter cela, le capitalisme ne le peut pas, il ne va pas se tuer lui-même comme le mental ne va pas se tuer lui même « à l‘instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même », comme l’exprime Ramana Maharshi à l’entretien 43 du 28-3-1935. Ainsi pour la ploutocratie capitaliste toute personne est susceptible d’être porteuse du virus, c’est pour cela qu’il a été décrété notre confinement à la maison, au quartier ou au village, dans le pays. Le pouvoir nous assurent que c’est pour éviter la contagion, mais en verbalisant les gens qui sortent dans la rue en n’ayant pas remplit correctement leur « attestation de déplacement dérogatoire », il fait de la pure politique infantile sans rapport avec l’aspect de la santé de tous, y compris de cette ploutocratie.

Nous entrons, et mondialement, dans un état d’urgence qui va devenir le DOGME : le Parti ou le ‘Je’ de la ploutocratie au pouvoir nie le libre arbitre de l’individu qui doit accorder son ‘Je’ (faussé en laïcité dite « liberté de pensée ») et exige de lui une abnégation volontaire, surtout flagrante en période épidémique très trouble comme de tout maintenant. Le parti ou le pouvoir ni que l’individu eût la possibilité de choisir entre deux solutions et en même temps il exige, comme dans son commercial : « votre santé, votre député, votre assurance, votre voyante, etc. » (du ”Nous sommes tous des rois”) que l’individu choisisse constamment la bonne solution, préservé de l’erreur par le Saint-Esprit de la Laïcité du régime républicain et capitaliste. IL NIE QUE L’INDIVIDU EÛT LA FACULTÉ DE DISTINGUER LE BIEN ET LE MAL, ET, EN MÊME TEMPS, IL PARLE DE CULPABILITÉ ET DE TRAITRISE QUAND L’INDIVIDU NE S’EN REMET PAS À LUI (et à ses spécialistes, en business) POUR LA DISTINCTION DU BIEN ET DU MAL. Comme par la voix de Moïse, le Yahvé a dit le code politique de ce qui était le bien et le mal, la dialectique du HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule) le dit par la voix du Parti ou du gouvernement de la ploutocratie : le récit officiel de l’épidémie de 2020 est le principal promoteur de cette culture du confinement-déconfinement politico-policier à la française et forme de « distanciation sociale », et c’est le seul que recrachent les médias français pour le moment.

Le contrôle social apparaît renforcé indubitablement après 1789 : la mécanisation des âmes, le viol des masses, commencé historiquement en même temps que la mécanisation industrielle sous la révolution industrielle commencée sous la poussée des banques nouvellement formées sous la poussée d’un seul Rothschild. Aussi le moderne contrôle social a maintenant près de deux siècles d’âge. Et de nos jours de tout technologie, il est interdit de « tomber malade » car ce ne serait pas rentable pour le capitalisme.

À nôtre époque aliénée par la technologie et son « tout connecté » (1) et « tout intelligent » où l’on appelle laïcité et inconscient collectif (norme) tout ce qui se présente comme caractéristique dominante du psychisme de groupe, qui agglutine les intellects en un paquet visqueux, grégaire bien gluant comme les paquets d’œufs de crapauds qu’on trouve aux bords des étangs, il est dangereux de sortir sans le masque du dogme comme il est dangereux d’être têtard sans la protection du paquet de gélatine et du grégarisme (ou communautarisme) si collant comme un règlement, une loi. Il y a toujours un goujon ou un pouvoir pour le bouffer (ou le supprimer).
Comme le têtard et la gélatine de ses œufs, tout le monde veut se MASQUER : S’INTÉGRER, SOIT TROUVER SA SÉCURITÉ, SON CONFORT INTELLECTUEL ET SENTIMENTAL DANS UNE HARDE (dans un « vivre ensemble » et un « tout connecté » confortable) ; et il y a des chefs de harde et fabricants d’opinions et de « ismes » : naguère, Hitler, Staline, Mussolini, De Gaulle, Nasser ou Mao ; de nos jours : Macron, Trump, le nouveau Mao Xi Jinping et le Parti, la Couronne anglaise, Poutine… À y ajouter l’Église de Rome et son Pape qui veut faire de son Église un « isme » intellectuel conforme à la « raison » des perruques poudrées de leur Encyclopédie annonçant la winner société industrielle.
Ce qui est en général d’une seule pièce, comme une gouvernance mondiale ou un Nouvel Ordre Mondial, est mauvais et dangereux pour tous ; mais deux illusions contraires, comme Soufre et Mercure, peuvent mener vers l’Éveil.

Comment peut-il y avoir une opinion telle un « intérêt commun » (général ou de quantité au détriment de la qualité), car rien que le mot « intérêt » détruit tout ? Et le mot « commun » évoque la dualité intérieur-extérieur : moi et l’autre ?
OÙ EST L’AUTRE ? LE COMMUN (qui a en principe aussi deux jambes et deux bras) ? PUISQUE TOUT EST DANS LE MENTAL, OÙ SE TROUVE « L’AUTRE » ? Et si on entre dans le concept d’un atome ou d’une substance primordiale, une pure énergie, nous faisons de la dualité cause-effet impliquant un sujet observant un objet (comme de tenter de sortir de l’Univers pour l’observer) ; en présence d’un objet le mental se met à penser (ou l’inverse……) : Faut-il le voir pour le croire ? Ou le croire pour le voir ?

NOUS NE SOMMES PAS, SOIT À L’INTÉRIEUR D’UN « ESPRIT UNIQUE » OU « BIG BANG », NI À L’EXTÉRIEUR CAR IL EST À L’INTÉRIEUR DE NOUS, IL EST NOUS ET NOUS SOMMES LUI. Mais, en écrivant cela et ainsi faisant dans la fiction, je m’aperçoit qu’aucun mot forcé-ment ne peut exprimer ça. Mais cela n’empêche pas d’écrire que RIEN N’EXISTE EN DEHORS DU MENTAL, AVEC LA CROYANCE-CONCEPT D’UN QUELCONQUE EGO, puisque le Faire/Fer consiste à concevoir un concept comme l’ego qui implique une entité ou un ‘je’ pour accomplir un tel Faire/Fer, CET ACTE ÉTANT PAR CELA MÊME IMPOSSIBLE : car il est impossible d’identifier ce qui est Réel, le Seul Réel étant précisément ce qui n’a pas de double, et demeure ainsi réfractaire à toute entreprise d’identification ; ce qui rejoint l’acte d’ÉVEIL et sa formule du : « Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil est ainsi », soit : essayer et essayer encore et encore… en chacun, de lui-même, par lui-même.
L’« intérêt commun » est la même monumentale arnaque que le « pouvoir du peuple » à la mode 1789 : un pur utilitarisme matérialisme. Je n’y étais pas, mais je doute que les « hommes des cavernes » parlaient d’« intérêt commun », il faut attendre le Néolithique et la « civilisation » pour inventer le concept d’« intérêt commun » c’est-à-dire inventer la politique (organiser et administrer une communauté, donc nécessairement avec une hiérarchie pyramidale…).

PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI (et non de l’intérêt commun qui met la charrue avant les bœufs) :
Quand on entre dans l’Éveil du sans caractéristique, l’être et le non-être non plus court, ils sont égaux, sans dualité. En l’absence d’objet, l’intérêt commun n’est qu’un concept du mental, et sans objet il n’existe pas de sujet ; en l’absence de sujet et d’objet, pas de f(r)iction possible. Et si tout est CONSCIENCE et qu’il n’existe pas ou, y compris, les « objets extérieurs » et « les autres », et qu’il ne peut y avoir de Conscience sans le ‘je’ (‘Je’-‘je’ du sphurana (2)), qu’elle est la Vérité de la Conscience infinie ??? VOILÀ QUI NE PEUT QUE REJOINDRE LA FORMULE DE L’ÉVEIL. Tout écart de la Voie de la formule ne pourra être qu’opinion ou concept du mental du genre uniquement politique et utilitaire du fort suspect « intérêt commun », un général engendrant de la quantité au détriment de la qualité…. SEUL CELUI OU CEUX QUI PENSENT AVOIR RÉALISÉ QUELQUE CHOSE SONT DES ALIÉNÉS ET DES CHEFS DE HARDES GENRE DU NOUVEAU MAO XI JINPING.
Concept d’« intérêt commun » = opinion des éternalistes identique aux Juifs-Google et et leur rêve d’une « immortalité » ici-bas. L’intellect conditionné et aliéné appelle ”nirvana” la permanence comme le mental s’accroche à une « marchandise » qui serait le besoin d’un absolu en forme de REFUGE SÉCURITAIRE (suite à la Chute…).

En Occident, les gens se débarrassent des terroristes comme des Petiotes Chouses, comme ils se débarrassent du « b-a ba » d’une pratique ou d’un argument avancé comme vérité, dont on se débarrasse une fois utilisé, et même on oublie ce « b-a ba », cette constante, les Occidentaux se coupent de leur racine. En Orient, le « b-a ba » est aussi donné pour base, mais il en découle une sorte de ZÉRO INDIEN   le sens de l’Éveil de ce vers quoi l’on ne cesse d’approfondir comme le sens de la formule de l’Éveil le traduit, c’est là où s’approfondit le Soi ou la Réalisation.


Notes.
1. Comme de nos jours tout est inversé, le monde informatique en réseaux sociaux du « tous connectés » est devenu en inverse le monde du « tous déconnectés » en distanciation sociale, physique ; et vu l’amplification d’une épidémie cyclique comme une autre ni plus ni moins, vu l’ampleur de l’ingénierie sociale que cette épidémie de 2020 engendre, tout porte à croire que le virus a pour cause un aspect artificielle, volontaire ou accidentel. Le sentimentalisme engendré par la mode du social et de l’individuel (le moi), les « deux grandes idoles », comme disait Simone Weil cité par Gustave Thibon, est transformé en « Défense de s’embrasser, de se toucher… » et pour les enfants « défense de jouer au ballon avec ses camarades », etc. (distanciation physique ou non-tous connectés oblige, cause de crise de civilisation, et pas à cause d’un virus…). BONJOUR LES LAVAGES DE CERVEAUX !… (Avec toujours le même prétexte dictatorial et utilitaire : C’est pour votre bien…)

2. Sphurana : manifestation (de la lumière), d’où le Retournement de la Lumière. Lumière du Sphurana ressenti en diverses circonstances : grande peur, excitation, etc. « Bien qu’il existe en tout temps et en tout lieu, il est ressenti en un certain endroit et dans certaines conditions. On l’associe aussi à des causes antécédentes et le confond avec le corps. Alors qu’il est seul et pur ; c’est le Soi. Si l’attention se fixe sur le sphurana et si on le ressent de façon continue et automatique, c’est la Réalisation.
Aussi le Sphurana est-il un avant-goût de la Réalisation. Il est pur. Le sujet et l’objet procèdent de lui. Si l’homme se prend par erreur pour le sujet, les objets doivent nécessairement paraître différents de lui. Ils sont alternativement retirés et projetés, créant le monde et la jouissance qu’en a le sujet. Mais si l’homme parvient à se sentir lui-même comme l’écran sur lequel sont projetés le sujet et l’objet [soit être COUR ou MAÂT], il ne peut y avoir confusion. Il peut observer tranquillement leur apparition et leur disparition [monde du spectre-spectacle], sans que le Soi en soit troublé » (Ramana Maharshi, entretien 62 du 6-7-1935).
Le sphurana est le Soi, dit le Maharshi à l’entretien 160 du 13-2-1936 : « Fixez votre attention sur lui et n’abandonnez pas l’idée de son caractère ultime ».
 
 

Dernière mise à jour : 12-05-2020 03:13

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