Socialisme-éc(v)olutionnisme
 

Ecrit par Sechy, le 07-08-2020 02:35

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Tags : Accident, Adam, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Blanc, Bombes, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Fléau, Foi, Forêt, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Logique, Matrice, Méditation, Mental, Messianisme, Montagne, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Noir, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Porte, Pouvoir, Privilège, Puce, Race, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sabot, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Socialisme-éc(v)olutionnisme
Dualité d’un avant et d’un après :
une opinion qui consiste à rejeter
les religions pour installer une laïcité
qui serait le nouveau packaging contenant
les réformes politiques et en
conséquence sociales.
 
Être socialiste, donc dans cet uniforme,
est-ce CROIRE à la « théorie de l’évolution »,
comme le croyait Annie Besant ?
Un système qui part du simple pour aller au
complexe ou de la cause à l’effet en passant
par l’opinion, selon la géométrie euclidienne
de la ligne droit et de l’âge du capitaine :
selon l’opinion à la mode on peut reculer Adam
comme on le désire, et on peut avancer la
« fin des temps » comme on le désire.

« Le progrès est un processus d’intégration
continu et de différentiations toujours plus
importantes » (Annie Besant), une définition
de la f(r)iction façon dualité sujet-objet.

Mon Dieu, quelle horreur, de passer de la
« barbarie » à la déchéance de la civilisation !
C’est-à-dire en faite, de faire du SUR-PLACE :
LA CIVILISATION C’EST LE CONFORT-MISME :
« Plus ça change et plus c’est la même chose »,
surtout à cause et de l’État, et de l’argent,
et du salariat !
Les révolutions ou convulsions d’HOTC (Histoire-
Opinions-temps qui coule) prétendent toujours
construire un « Monde nouveau », à l’aide de la
mort de millions et de millions d’êtres humains.

Le darwinisme cher à Annie Besant est ce isme
que l’on retrouve en ce temps de covid-19 des
« rien ne sera plus comme avant », ce qui est
effectivement vrai, MAIS EN SENS INVERSE :
TOUT EN GÉNÉRAL, À ÉTÉ, ET SERA PIRE (voyez
l’« accident » qui a détruit Beyrouth dans
un Liban déjà en naufrage économico-politique
et attaqué par l’économico-opinion de
puissances étrangères).
Tout devient pire dans le mondialisme politique
de la dette mondialisée et de l’ingénierie
terroriste moyen-orientale faisant la partie du
PLAN de cette civilisation du spectacle
(BOUM ! BOUM ! BADABOUM !)

TOUT EN GÉNÉRAL SERA PIRE : Ce monde darwinien
socialisant en marchandises é(v)colutionne
dorénavant comme une guerre sans fin dans son
aliénation marchandises en mensonges eux aussi
en évolution constante à base de violence
maintenant qui vient se métamorphoser en
« santé » (virus, vaccin, « mieux être »,
Hygiéno-politique, etc.).

La crise du capitalisme et de son « plus rien
ne sera comme avant » n’évolutionne plus que
dans l’EXPLOSIF, LE TERRORISME DE MASSE, OU
TERRORISME PRODUCTIVISTE.

Annie Besant n’a pas comprise que toutes
revendications satisfaite est grosse d’une
exigence nouvelle, selon le principe du
capitalisme : entretenir darwiniesquement le
consommateur dans une insatisfaction permanente.
C’est déjà du terrorisme de masse déguisé,
socialisé, en pouvoir d’achat : PROGRAMMER LES
MASSES À RESSENTIR UN APPÉTIT DARWINIESQUE.

COMME PAR ESSENCE LE MONDE DU POLITISME MENT
COMME IL BOUFFE TOUT, l’enfançon ou embryon
de liberté réside par commencer À NE PLUS RIEN
CROIRE DE CE QUE CETTE OLIGARCHIE RACONTE.
L’oligarchie et ses médias NE PEUVENT QUE RACONTER
PARCE QU’ILS NE PEUVENT PLUS QUE SE RÉFUGIER
DANS LE ISME DE LA FUTILITÉ (ce que j’appelle
le ”tout confort”), LE SUPERFICIEL DE LA
COUVERTURE SOCIALE OÙ RÈGNE LA MODE ET L’OPINION.

Le salarié fatigué et déprimé au lieu de tenter
de changer les conditions de sa civilisation, en
abandonnant le salariat, cherche à REPEINDRE en
une autre couleur le cadre de son salaria-prison,
au moyen de nouvelles marchandises et de nouveaux
services toujours sous isme socialiste ou
du isme darwinien.
La propagande du salariat-marchandise-consommation
transforme l’aliéné lui-même en
une marchandise absolue, indépassable.


Dans l’entretien 264 si souvent cité ici, Ramana Maharshi dit : « L’évolution ne peut se faire que d’un état à un autre. Quand aucune différence n’est admise, comment peut-il y avoir évolution ? ».
« Comment la Bhagavad-gîtâ commence-t-elle ? « Jamais Je ne fus point, ni toi, ni ces chefs… » [BhG II. 12] ; et « Jamais il ne naît, ni ne meurt… » [BhG II.20]. Vous voyez donc qu’il n’y a ni naissance, ni mort, ni présent. La Réalité a été, elle est et elle sera. Elle ne change pas. Plus tard, Arjuna demanda à Shri Krishna comment celui-ci avait pu exister avant Aditya. Alors, Krishna, voyant qu’Ajurna Le confondait avec son corps physique, lui parla selon son niveau d’entendement.
Cet enseignement est pour celui qui voit la diversité. En réalité, du point de vue du jnani [le Réalisé], il n’y a pas asservissement, ni mukti (libération), que ce soit pour lui-même ou pour les autres [parce que « libération » fabrique automatiquement son contraire : l’asservissement] ».
À la question : « Tout le monde sera libéré ? »
« Où est ”tout le monde” ! Il n’y a pas non plus de libération. Elle pourrait exister seulement s’il y avait asservissement. Mais en réalité, il n’y a pas d’asservissement et, par conséquent, pas de libération non plus ».       

Pour qu’il y ait une « évolution », il faut qu’il y ait une CAUSE, une NAISSANCE ou CRÉATION.
« Mais le monde n’est pas un simple mot, il est un fait. La réponse est que le monde est une surimposition sur l’unique Réalité, telle une corde enroulée, qui, dans la pénombre, est prise pour un serpent. Mais là aussi, la fausse identification cesse dès qu’on nous révèle qu’il s’agit d’une corde. Tandis que le monde persiste, même quand on sait qu’il est irréel. À quoi cela tient-il ?
Prenez l’exemple d’un mirage. L’apparence de l’eau trompeuse persiste, même quand le mirage est reconnu comme tel. Il en est ainsi avec le monde. Bien que l’on sache qu’il est irréel, il continue à se manifester. Mais personne ne se met à la recherche de l’eau d’un mirage pour s’en désaltérer.
Aussitôt qu’on sait qu’il s’agit d’un mirage, on reconnaît l’inutilité de l’atteindre pour se procurer son eau ». (Ramana Maharshi, entretien 399 du 15-4-1937).
Le monde actuel étant sous la dictature du salariat, comment peut-il être faux ?
« C’est comme l’homme qui cherche à satisfaire ses désirs dans le rêve par les créations du rêve. Il y a des objets dans le rêve, il y a des désirs et il y a la satisfaction des désirs. La création du rêve a autant d’utilité que le monde du jâgrat (la veille) et cependant le rêve n’est pas considéré comme réel.
Nous voyons donc que chacun de ces exemples sert un objectif différent dans l’établissement des étapes de l’irréalité. Finalement le sage déclare que le monde du jâgrat est tout aussi irréel dans l’état réalisé que le monde du rêve dans l’état de jâgrat.
Chacun de ces exemples doit être compris dans son contexte propre et ne pas être considéré comme une généralité. Ils sont les maillons d’une chaîne. Leur but commun est de diriger le mental du chercheur vers l’unique Réalité, sous-jacente à tout ».

Où se trouve la « théorie de l’évolution », si ce n’est dans le mental de certains ? », comme l’exprime le Maharshi à l’entretien 644 du 3-3-1939.
« Dire que l’âme doit être perfectionnée après la mort revient à admettre l’existence de l’âme. Par conséquent, l’individu ne serait pas le corps, il serait l’âme.
Quelqu’un voit en rêve un édifice qui s’élève. Alors, il commence à penser que cet édifice a été édifié pierre après pierre, par beaucoup d’ouvriers et pendant très longtemps. Cependant, il ne voit aucun ouvrier au travail. Il en va de même de la théorie de l’évolution. C’est parce qu’il se prend pour un homme qu’il pense avoir évolué du stade primaire de l’amibe jusqu’à son stade actuel ».

Le socialisme américain est une réalité de son protestantisme : centralisation de la production avec délégation de la gestion des entreprises par des cadres salariés, comme cela devenait la norme aux États-Unis à la fin du 19è siècle, représentera, selon Annie Besant et d’autres socialistes, « un signe du progrès de la coopération ». Annie Besant est ainsi amenée à affirmer dans Pourquoi je suis Socialiste que « la production qui reposait sur l’individualisme se fonde désormais sur la coopération ». À ce hui certaines entreprises ne parlent pas de leurs « salariés » mais de leurs « collaborateurs », ça fait effectivement plus socialiste, plus darwinien ! Annie Besant voit ces « collaborateurs » déguisés en salariés comme « un idéal à embrasser et une fraternité dont il faut se réjouir ».

Annie Besant justifie sa position par la « loi de l’évolution » en expliquant qu’il est vital que la société suive la voie qu’elle trace. D’après elle, « la personne qui croit en l’Évolution doit reconnaître que pour que la Société perdure, cette progression de l’intégration est inévitable ».
Toujours cette chaîne sans fin de causes et d’effets qui est stérile parce qu’on ne peut pas rejoindre les deux bouts et que l’on peut allonger à l’infini sans qu’un raisonnement possible ne soit valable. L’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE…
LA SOCIALISME EST UN AUTRE PACKAGING DU CAPITALISME.
Annie Besant possède une géométrie mentale proche de celle du judéo-maçon Jules Ferry, elle fut d’ailleurs Judéo-maçon dans une loge mixte ; elle affirme que « les hommes ont des qualités que les brutes n’ont pas ».

ÉVANGÉLISER LES « SAUVAGES », comme le firent les chrétiens conquistadors espagnoles et portugais en détruisant les peuples Mayas, Incas, Aztèques, etc. ; et plus tard les Amérindiens qui furent massacrés par ces mêmes chrétiens devenus protestants anglo-américains industriels, principe du « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous ».

« Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». (Jules Ferry, Discours au Parlement, juillet 1885).

LE SOCIALISME DES « SAUVEURS DU MONDE » LORGNE VERS LE DARWINISME ABOMINABLE D’UN JUDÉO-MAÇON SPÉCULATIF COMME L’OBÉDIENCE D’UN JULES FERRY. Ce racisme évolutionniste va sévir surtout au 19è siècle enfant de l’Encyclopédie des Diderot et Cie qui croyaient tout savoir, et se poursuivre JUSQU’À NOS JOURS.

Pour Annie Besant, l’évolution n’est pas une théorie, mais plutôt un principe naturel qui permet à tout organisme de progresser. Cette conception justifie le rejet du socialisme révolutionnaire qui, d’après elle, risque d’interrompre la marche progressive de la société vers la coopération. Elle apporte ainsi un argument supplémentaire à ses collègues Fabiens qui cherchent à se distinguer de la rhétorique révolutionnaire et de la théorie de la lutte des classes défendues notamment par un certain Henry Hyndman (et à ce hui par Francis Cousin et ses adeptes). La théorie de l’évolution représente également une manière de justifier l’intervention étatique, comme le conçoit Hyndman (État apparaissant au Néolithique alors que depuis des millions d’années l’être humain sur deux jambes vivaient sans le concept d’État et de sa chefferie).

Annie Besant idéalisait le parlementarisme anglais ; elle est convaincue que l’intervention de l’État dans les domaines économique et social représente un progrès. Elle s’inspire des analyses de Laurence Gronlund pour montrer que la coopération progresse d’elle-même (grâce au regroupement des ouvriers), mais qu’elle est également encouragée par l’action de l’État….. Pour Besant l’État est un État providence envers les plus déminis et que ce serait ça le socialisme…..

Mon Dieu ! Mon Dieu !!! Dans la première partie de son opuscule Pourquoi je suis Socialiste, elle cite un certain nombre de lois protégeant les plus faibles afin de montrer que l’État favorise le développement de la coopération. Est-ce la naïveté, de l’inconscience, ou autres ??? Surtout si elle pense que « la société progresse graduellement vers le socialisme qu’elle définit comme l’organisation de l’industrie par l’État. Elle invite donc les socialistes à agir au sein de l’État pour encourager cette tendance jugée positive ».
De nos jours c’est inversé, c’est l’industrie du capitalisme qui organise l’État à sa solde conformément au socialo-libéralisme : « Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe de s’implanter où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales » (Percy Barnevik, PDG d’ABB, en 1995).

Triste pour cette Annie Besant quand on peut lire dans son essai « L’Industrie sous le Socialisme », elle aborde la question du passage à une société socialiste. Elle reprend alors les conseils de Spencer et déclare : « tout ce que nous pouvons faire, c’est coopérer consciemment avec les forces qui sont en train d’agir et donc rendre la transition plus rapide qu’elle ne le serait autrement ». Il s’agit de se ranger du côté des forces de l’évolution, notamment en favorisant l’intervention de l’État dans l’économie [de nos jours c’est l’inverse]. Dans L’Évolution de la société elle propose également de lutter contre les « tendances antisociales » et d’encourager les « tendances sociales ».
« La loi, et seule la loi, peut refréner ces tendances antisociales », écrit Besant.

Un socialisme évolutionniste (ou réformiste) plus « révolutionnaire » que celui du politisme ? Mais les deux sont du politisme tant qu’il restera un État, son aliénation des marchandises et du l’argent et du salariat.
L’interprétation de l’évolutionnisme par Besant et son attachement à l’étatisme anglais peut définir le socialisme des fabiens. Le bon sens ne serait pas l’utilisation du mot socialisme mais COMMUNAUTÉ ORIGINELLE : les moyens de production et de leur gestion passent par TOUS et pour TOUS : inné-igné ; tout est lié et délié. (Sinon on retombe dans l’horrible grégarisme actuel du mondialisme socialisant d’ailleurs amplifié par le covid-19, même s’il tend à diviser entre masque/anti-masque, et le culte du narcissisme ou de l’ego joue le rôle à fond du grégarisme pire que sous l’Ancien Régime où il fallait se « serrer les uns les autres » parce que la vie était matériellement beaucoup plus difficile et incertaine que depuis nos deux derniers siècles. Se « serrer les uns les autres » alors que les paysans n’avaient pas le « tout connecté » et le « tout intelligent » de l’inform-atique).

Social étatique à la Annie Besant = le darwinisme livré aux hasards grotesques du capitalisme et du suffrage « universel ».
Le darwinisme à la Jules Ferry : « L’HOMME ARRIVÉ », LE WINNER !
Le socialisme d’Annie Besant ne tiendra aucun compte des mobiles intimes de nos actes et ne s’intéressera qu’aux apparences, à la couverture sociale, puisque Besant parle de   « La loi, et seule la loi, peut refréner ces tendances antisociales ». On ne peut obéir qu’à la vocation : « Mieux vaut [pour chacun] sa propre loi d’action, même imparfaite, que la loi d’autrui [celle des ”droits de l’homme” et de la même soupe pour tous], même bien appliqué. Mieux vaut périr dans sa propre loi ; il est périlleux de suivre la loi d’autrui [celle de l’égrégore-grégarisme-winner et celle des socialistes à la fabiens] ». (Bhagavad-Gîtâ, III, 35).

[En référence à : Annie Besant et les débuts de la société fabienne (juin 1885 ­novembre 1890), par Marie Terrier]
 
 

Dernière mise à jour : 07-08-2020 02:56

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