Société idéale = Non Né et Incessant
 

Ecrit par Sechy, le 13-09-2020 22:41

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Tags : Accident, Adam, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Blanc, Bombes, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Clown, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Fléau, Foi, Forêt, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Jehovah, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Logique, Masque, Matrice, Méditation, Mental, Messianisme, Montagne, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Noir, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Porte, Pouvoir, Privilège, Race, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Westinghousé, Yokaï

 
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Société idéale = Non Né et Incessant
ARAPACANA
 
 
 
La société idéale n’a pas de localisation, elle n’est ni mondialiste ni évidemment « gouvernance mondiale » puisque le Seul Réel, l’air d’Éveil, est dépourvue de localisation et n’a pas de corps qui se trouverait en un endroit particulier (le cerveau est non-local par la Vraie Télépathie…). L’Éveil et le « corps » (‘Je’ et ‘je’) occupent toutes les activités éveillées, du non-agir, parce qu’elles sont insubstantielles. On dira donc que l’Adepte laïque ou habitant du Pays du Rien du Tout est « situé au Sud »…

Pas de localisation parce que tous les mondes sont illusoires puisqu’ils sont le produit de causes et effets et donc de conditions. Parce que tous les êtres sont illusoires, puisqu’ils émanent du karma et des émotions négatives ; tous ceux qui errent dans le cycle des naissances et des morts (samsara) sont illusoires, puisqu’ils sont la combinaison de l’ignorance, du devenir (messianisme notamment en Occident), du désir et d’autres facteurs ; que tous les phénomènes sont illusoires, puisque Nous voyons bien qu’ils émanent d’une variété de conditions, illusoires elles aussi (surtout si dépendantes de l’opinion publique et de certains au gros ego) ; que la triputi (triade telle que le connaisseur, la connaissance, le connu) est illusoire, puisque Nous voyons clairement qu’elle dérive d’usages distordus de l’intelligence ; que la naissance et la mort de tous les êtres, de même que la naissance, la vieillesse et la maladie, et encore la détresse, les lamentations, la souffrance et les émotions négatives [qui les affectent tous] sont également illusoires, puisqu’elles émanent de leurs opinions de fictions et frictions qui ne sont que des fausses discriminations ; que toutes les dimensions sont illusoires, puisqu’elles expriment des concepts, des opinions et vue erronées ; que tous ceux qui sont libérés de la souffrance sont illusoires, puisqu’ils résultent des fictions coupées de la sagesse primordiale ou Saint Chaos ; que tous les Grands Êtres ou Bienheureux sont illusoires, puisqu’ils sont le produit des activités et des vœux qui leur permettent de discipliner les êtres, de les instruire et de les faire mûrir ; que toutes les assemblées de Bienheureux, de même que la générosité de leur rayonnement et la discipline qu’ils dispensent sont illusoires, puisque cela émanent de leurs vœux et illusions de la sagesse.
En effet, ÉVEIL = LIBERTÉ ET DIMENSION INCONCEVABLE, SOIT LA DÉFINITION DE LA RECHERCHE DU SAINT GRAAL (en Occident), PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI.
Le Graal étant défini comme un « plat large et creux », le TROU DU TOUT ; puisque dans la fiction ce « plat » est lié a CHRIST ou Soi, son sang (recueilli du Christ en « croix », c’est-à-dire LE TROU, LE POINT C’EST TOUT, LE POINT DU LE I Axe).

Pas de dimension, pas de spécialistes qui font tant de dégâts (surtout par leur « diviser pour mieux régner » et réinventer la poudre) ; parce qu’ils s’adonnent à des activités ou faire/fer qui n’ont que des caractéristiques ; or aucune activité n’a de caractéristique ; seul le monde capitaliste peut fabriquer des caractéristiques comme il fabrique la démocratie ou illusion politique suprême du « pouvoir du peuple » (cette fabrique à consentement ou à opinions (1), même système que son productivisme industriel), comme il fabrique des diversités et favorise des naissances les plus diverses en tous lieux (productivisme).
Ce qui fait tant de ravages sont les inexpugnables culs-de-basse-fosse des opinions, la prison des morts et des renaissances, la famille dans le monde profane, le désert des vues fausses, la traversée périlleuse du devenir et les voies perverses.

Il n’y a pas plus illusoire que la démocratie et son « pouvoir du peuple » mariée au capitalisme-libéralisme dont la vie se résume à : WINNER : gagner de l’argent, tel est l’unique but de la vie de la société ou civilisation capitaliste ; même la souffrance et la maladie sont encore ce même winnerisme DE L’ENTREPRISE (faire/fer).

MASQUE SANITAIRE COVID = ESPRIT D’ENTREPRISE DU CAPITALISME NÉOLIBÉRAL : CEUX QUI N’ONT PAS L’ESPRIT D’ÉQUIPE (ou de fraternité) SERONT PASSIBLE D’UNE AMANDE DE 135 euros.

Ce monde est une CACAPHONIE : le capitalisme est fondé sur les « droits à la propriété », alors que la démocratie l’est sur les droits personnels (non résolution du dilemme Moi-Collectif/Moi-Individuel) ; ainsi ce monde est formé d’une démocratie politique et d’une autocratie commerciale, soit DEUX FORMES DE SOCIALISME CONTRADICTOIRE ! L’un à l’anglo-saxon et des Edmund Burke et Adam Smith, et l’autre des Voltaire, Rousseau et 1789 et leur socialisme de mai 1968 : la « gauche ».
Avec la fiction covid-19 le régime et sa politique néolibéraliste se montre comme une ingénierie visant à modifier les façons de se conduire soi-même et de se comporter avec les autres. Cette ingénierie politique issue de septembre 2001 vise à altérer radicalement les capacités de penser et les manières d’agir, CECI À UN NIVEAU ANTHROPOLOGIQUE. TELLE EST LA RADICALITÉ DE CE À QUOI NOUS SOMMES CONFRONTÉS. IL FAIT EN AVOIR PLEINE CONSCIENCE.

Dans cette civilisation, il n’y a pas pire ILLUSION que le « droit à la propriété », le droit ceci, le droit cela, l’État de droit, JAMAIS DU DEVOIR (que ce serait Ancien régime et pas libéral), ce « droit » hérité du droit romain. De là ne pouvait que se fabriquer la « société à responsabilité limitée », et la société par actions.

MASQUE SANITAIRE COVID-19 = ÉTAT PRISON, TOTALITAIRE : enfermement sous le masque puisque tout est devenu POLITIQUE (ce qui concerne l’administration ou la gouvernance : du grec polis : cité, donc relatif au gouvernement et à l’exercice du pouvoir). Politisation totale de l’existence de l’humain (suffit d’écouter de brefs moments la radio d’État France-info). L’ÉTATISATION DE LA SOCIÉTÉ N’EST QUE L’EFFET DE LA CAUSE SOCIÉTALISATION DE L’ÉTAT. Et plus la dimension de l’État s’étend, plus sa force diminue ; plus cet État semble omnipotent et plus il se fait en réalité impuissant, Nous commençons à Nous en apercevoir et les Gilets Jaunes aussi : C’EST LE MOMENT. L’Ancien Jupiter-Léviathan déchu devient une pitoyable auto-organisation de la société : très visible depuis la fiction covid-19… L’État français est en train de dégénérer dans son productivisme en quantitatif de spécialistes et petits bouts de machins.

CAPITALISME OUTIL DE MORT : dans cette civilisation capitaliste, à partir du  moment ou une illusion prise pour la réalité devient par l’ego : privée, elle ne peut que revêtir une « valeur » (marchande, possession), alors ceux qui par Loi de succion en tire bénéfice auront intérêt à sa préservation, puisque c’est devenue une valeur. Dans ce concept, la destruction de la planète compte pour rien tant qu’icelle n’a pas été capitalisée : absolument tout dont rapporter de l’argent, par exemple la non pollution d’un lac ne devient intéressante que si on construit une base nautique qui rapportera de l’argent, et si le lac est pollué, il verra ses revenus baisser. UN LAC NATUREL N’EXISTE PLUS, ET TOUT DEVIENT COMME ÇA, Y COMPRIS LES NOMBREUSES FORMES DE VIE JUSQU’AUX MICROBES ET VIRUS…. Un virus doit rapporter de l’argent, sinon il n’est pas un « bon » virus… Et en ce sens la fiction du covid-19 EST UN EXCELLENT SCÉNARIO… Alors une maladie, une souffrance, une catastrophe, doivent rapporter de l’argent. Le paradis n’a certainement jamais rapporté d’argent à de quelconque actionnaires…..


Par quoi remplacer le capitalisme ?

Évidemment surtout pas par son contraire qui est définit par l’inconscient collectif : le communisme-socialisme, dont les tragiques exemples des URSS et Chine, Cuba etc., qui ont fait des dizaines et dizaines de millions de morts.

On remplace le capitalisme PAR LE COMPASSION EN FORME DE SOCIÉTÉ DU PÉROU : INCAS, MAYAS, etc., mais sans le despotisme « doux » (lequel n’est pas énormément différent de l’actuel régime républicain français), et avec la Compassion par l’aide à ce que chacun puisse se réaliser complètement, ce qui ne pourra se faire que progressivement : dizaines d’années voir peut-être cent ans ou plusieurs siècles, alors pendant ces étapes il y aura encore inévitablement drames et souffrances.
Parce que la spiritualité ne peut aucunement s’accorder avec l’utilitarisme et le rationnel : la spiritualité est transcendante (seul universel) et ne peut reposer que SUR L’ABANDON DU SOI OU EGO, donc l’abandon de la propriété. (Le secret repose sur l’abandon du Soi, dit Ramana Maharshi à l’entretien 101 du 19-11-1935).
Les instructions spirituelles ne peuvent que différer « selon le tempérament des individus et leur maturité spirituelle. Il n’est pas possible d’instruire ”en masse” », dit le Maharshi à l’entretien 107 du 29-11-1935.

Système politique des Incas : pur système socialiste ou communiste (au sens communautaire et non dans le sens du capitalisme d’État du communisme ou socialisme de l’URSS et de l’actuelle Chine) : un gouvernement patriarcal, MAIS SANS ARGENT.
Le peuple vis-a-vis du souverain était vu comme un DON, et non comme un droit. Le peuple renonçait à tout droit personnel, la nation, l’État était soumis à l’Inca. « Sous ce régime extraordinaire, un peuple raffiné à beaucoup d’égards, chez qui l’industrie et l’agriculture avaient fait, comme on l’a vu, de grands progrès, ne connaissaient pas la monnaie. Il n’avait rien qui méritât le nom de propriété. Il ne pouvait exercer aucun métier, se livrer à aucun travail, à aucun amusement, autres que ceux que la loi avait spécialement réglés. Les Péruviens ne pouvaient changer de résidence ou d’habits qu’avec la permission du gouvernement. Ils ne jouissaient pas même de liberté qui appartient aux plus misérables dans les autres pays, celle de choisir leurs femmes. L’esprit impératif du despotisme ne leur permettait pas d’être heureux ou malheureux, autrement qu’il n’était réglé par la loi. Le pouvoir d’agir librement - droit inestimable et inné de tout être humain - était annulé au Pérou.
Le mécanisme étonnant du gouvernement péruvien pouvait résulter uniquement du concours de l’autorité morale et de la puissance positive dans la personne du chef de l’État, porté à un degré sans exemple dans l’histoire de l’homme. Cependant une forte preuve de sa conduite généralement sage et modérée, c’est qu’il ait pu si heureusement fonctionner, et durer si longtemps contrairement aux goûts, aux préjugés et aux principes de notre nature », écrit William H. Prescott dans : Aztèques et Incas - Grandeur et décadence de deux empires fabuleux.

« Le gouvernement du Pérou était un despotisme, d’un caractère doux, mais absolu et non tempéré dans sa forme. Le souverain était placé à une hauteur infinie au-dessus de ses sujets. Le plus fier seigneur, malgré l’identité d’origine, ne pouvait paraître en sa présence que les pieds nus et les épaules chargées d’un léger fardeau en signe d’hommage. Comme représentant du Soleil, il était à la tête du sacerdoce et présidait aux solennités religieuses les plus importantes. Il levait des armées, et d’ordinaire les commandait en personne. Il établissait les taxes, faisait les lois, et en confiait l’exécution à des juges de son choix, qu’il révoquait à son gré. Il était la source commune d’où émanaient les dignités, le pouvoir, les traitements. En un mot, selon l’expression bien connue d’un despote européen, il était lui-même l’État », écrit Prescott au chapitre : La conquête du Pérou.

Prescott ajoute, que le gouvernement est fait pour l’homme, tandis qu’au Pérou, l’homme ne semblait fait que pour le gouvernement [COMME AUJOURD’HUI OÙ LE FRANÇAIS, OU L’AMÉRICAIN, OU D’UNE AUTRE NATION EST FAIT POUR L’ÉTAT OU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LA CITY DE LONDRES ET SES BANQUES]. Prescott ajoute cette remarque fondamentale : « Le Nouveau Monde est le théâtre sur lequel ces deux systèmes politiques, de nature si opposée, ont été mis en pratique. L’empire des Incas a passé et n’a pas laissé de traces. L’autre grande expérience dure encore [la notre], expérience qui doit résoudre le problème si longtemps discuté dans l’Ancien Monde de l’aptitude de l’homme à se gouverner lui-même. Malheur à l’humanité, si elle doit échouer ». Parce que l’être humain naturellement n’a pas le besoin d’un État, donc d’un gouvernement. Merci beaucoup Monsieur William H. Prescott.

Il est possible que les Incas, Mayas et autres Peuples du Soleil (sens du Centre est nulle part) soient la réincarnation d’un Univers précédent (ou futur...).

Le système communautaire des Incas dégagé de son despotisme absolu et de son principe étatique flagrant laisse entrevoir la prochaine communauté humaine accédant enfin à retrouver SA Liberté naturelle ; c’est pour cela et par intuition que je remet souvent en refrain ces extraits de William H. Prescott, malgré l’illusion d’un manque total de liberté pour le peuple, car l’INCA peut symboliser la COOPÉRATIVE-COOPÉRATION, c’est-à-dire le Soi…  Le Soi-Inca sera tout sauf la « gestion » de son peuple…. Car croulant sous nos technologies et craignant la mort comme jamais (depuis le Covid 19), presque personne ne sait ce que veut dire le mot « LIBÉRATION » (puisqu'elle est inconcevable) ! Ramana Maharshi à l’entretien 38 dit que le chemin sur lequel on est déjà engagé est la libération, ce qui rejoint LA NON SPÉCIALITÉ : « À 10h je plante des poireaux, à 11h je promène le chien, à 15h je commence une fresque sur un coin de ciment frais, etc. »
LIBÉRATION = CE QUI EST MAÂT (direct, Ici et Maintenant, sans projection dans le temps).

« LA LIBÉRATION [moksha] CONSISTE À SAVOIR QUE VOUS N’ÊTES JAMAIS NÉ ». ”RESTE TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU”. Rester tranquille veut dire ne pas penser. Ce qu’il faut, c’est SAVOIR et non pas penser ». (Ramana Maharshi, entretien 131 du 6-1-1936). Dans l’entretien 139 du 19-1-1936 le Maharshi dit que la vraie naissance est la naissance de l’ego. « Quant à la Libération, il n’y a rien de nouveau à gagner. Elle est l’état originel qui demeure toujours inchangé ». État originel que j’appelle ÂGE D’OR.

FLÉAU, PERTE = ne pas ré-utiliser la merde capitalo-républicaine des tôles-boulons-acier-béton-verre des villes : DANS LA PERTE TOUT SERA À RÉ-INVENTER, d’où aussi le sens du mot Fléau…. Car le tout confort zombifiant va inévitablement sauter…..
FLÉAU, PERTE = pas de valeur, pas de gestion puisque pas de travail, pas de comparaison, pas d’échange, pas de monnaie ni de nomadisme de produits, par de recherche de ceci et de cela de rentabilité et de rendement.
 
 
Note.
1. Pour un État en régime républicain : Comment amener les gens à faire ce que le gouvernement veut qu’ils fassent ? Non pas tant par la répression de leurs grands désirs que par la réorientation de leurs plus petits choix. Prochainement, s’il y a prochainement, le consentement sera probablement fabriqué par la machinerie « intelligence artificielle » : une micro-ingénierie sociale du choix rationnel.
 
 

Dernière mise à jour : 14-09-2020 00:55

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