« Quand l’espace s’épuisera [comme dans l’opinion de ”fin des temps”], mes prosternations s’épuiseront aussi. Or, comme la sphère de l’espace est infinie, mes prosternations ne prendront jamais fin. De même, quand la sphère des êtres avec leurs karmas et leurs actes négatifs s’épuisera, mes prosternations s’épuiseront aussi. Or, comme la sphère des êtres avec leurs karmas et leurs émotions négatives [cas du covid-19 notamment…] ne prendra jamais fin, mes prosternations ne prendront jamais fin et je m’y livrerai d’Instant en Instant sans interruption et sans que jamais mon corps, ma parole ou mon intellect s’en lassent ». (Soûtra de l’Entrée dans la dimension absolue, Épilogue : La Libération inconcevable).

Dans l’Épilogue est décrit le principe de l’Éveil et la non fin des temps : « Or, comme la sphère de l’espace et celle des êtres avec leurs karmas et leurs émotions négatives n’ont pas de fin, ton chant de louange n’aura pas de fin non plus et, d’Instant en Instant, tu le poursuivras sans jamais t’interrompre et sans que jamais ton corps, ta parole ou ton intellect s’en lassent ».

« En tant que bodhisattva [Être d’Éveil], dis-toi que par le passé, pendant des ères cosmiques dépourvues de commencement, le désir, la haine et l’ignorance t’ont forcé à commettre des méfaits sur une échelle incalculable avec ton corps, ta parole et son mental. Si ces mauvais karmas avaient une forme [et donc un nom], icelle ne tiendrait pas dans l’espace tout entier. Mais voici que pour la purification des actes de ton corps, de ta parole et de ton mental, à tous les bouddhas et les bodhisattvas d’univers aussi nombreux que les atomes de la dimension absolue, tu confesses tes fautes et les regrettes avec sincérité. Tu ne les commettras plus jamais et te tiendras toujours dans tous les mérites du respect de la discipline. Or, si la sphère de l’espace et celle des êtres avec leurs karmas et leur émotions négatives avaient une fin, ta confession en aurait une aussi. Mais la sphère de l’espace et celle des êtres avec leurs karmas et leurs émotions négatives n’ont pas de fin, si bien que ta confession et tes regrets n’auront jamais de fin. Tu t’y consacreras d’Instant en Instant sans interruption et sans jamais que ton corps, ta parole ou ton mental s’en lassent ». (Épilogue).

L’OISEAU PHÉNIX, LA SALAMANDRE.

Quand le feu se dévore lui-même, donc qu’il « réalise le Soi », c’est-à-dire que sa puissance se retourne contre lui-même, l’Être devient l’Instant en se totalisant par SON RENONCEMENT, PAR SA PERTE OU PUTRÉFACTION, PAR SON APOCALYPSE PREUVE ABSOLUE DE SON EXISTENCE. Cet apparent Paradoxe suprême est LA RACINE MÊME DE L’INTUITION DE L’ÊTRE, ET ALORS COMMENCE LE ZÉRO INDIEN DE TOUS LES POSSIBLES, SANS LIMITES, SANS COMMENCEMENT NI FIN.